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Critiques de Stéphane Créty (210)
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Acriboréa, tome 1 : L'incertain

Les auteurs signent ici un script tout à fait original. Cette BD impressionne tout d'abord par sa virtuosité esthétique. Les planches de dessins sont d'une rare finesse et beauté. La colorisation est également très réussie.



Cette BD nous plonge au coeur du genre et inscrit la science-fiction dans un cadre particulièrement oppressant et peu réjouissant sur le devenir de l'humanité. Les idées sont très bien exploitées et elles ne manquent pas de tension.



Après un bon premier tome introductif qui nous plonge au coeur de l'action, la seconde partie semble souffrir d'un déficit d'explications tant elle diffère. Cependant, celle-ci est très vite comblée par un troisième tome très efficace qui satisfait aux exigences des lecteurs que nous sommes. Les deux derniers tomes confirment la qualité de cette série qui ne tombe pas dans le piège de la multiplication des chapitres sans fin.



Je conseille au lecteur de lire les 5 tomes d’une traite pour une meilleure compréhension de l’ensemble et des différents enjeux. C'est une belle démonstration sans appel. Nirvana garanti si vous aimez une science-fiction intelligente.



Note Dessin: 4.25/5 - Note Scénario: 3.75/5 - Note Globale: 4/5
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Acriboréa, tome 1 : L'incertain

Ce premier tome marque la mise en place de l'univers que nous propose ici Sylvain Cordurié, assisté par Stéphane Créty aux graphismes et Sandrine Cordurié aux couleurs. On entre dans le vif du sujet sans trop savoir ce qui se trame de prime abord. Mais assez rapidement, l'histoire se met en place, révélant quelques enjeux, et très vite on apprend que le sort de l'humanité est en jeu. L'auteur pose alors d'emblée les jalons de son univers. Il est question de manipulation à des fins de "destinage", un moyen de contrôler le destin de tous les êtres humains afin d'en améliorer l'existence, abolir le crime... Si l'objectif paraît en premier lieu plutôt honorable ou louable, les moyens mis en oeuvre pour l'atteindre le sont beaucoup moins. Quelques résistants se dressent et sont présentés comme des terroristes. Ceux là défendent l'idée que le "destinage" gommera définitivement ce qui reste de liberté aux humains. À cela s'ajoute une ribambelle d'extra terrestres qui jouent un rôle plus ou moins important dans cet écheveau science fictionnel, et vous obtenez un bon premier tome qui promet une chouette histoire étalée sur les 5 volumes que compte cette série. Comme c'est souvent le cas dans les récits où il est question de conquête spatiale ou non, les militaires sont très présents. Il semble que l'un d'eux deviennent un personnage important de l'histoire à venir.

Les graphismes de Stéphane Créty sont plus que potables même si les visages ne sont pas toujours réussis et que certains personnages sont difficiles à distinguer les uns des autres.

En fin de tome, les éditeurs nous gratifient des 8 premières pages N&B du prochain tome, histoire de nous faire saliver.
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Acriboréa, Tome 2 : Les ruines de l'aéropage

Rien ne va plus dans ce tome 2, tout se bouscule! Invasion rime avec destruction, et la seconde vague d'arrivants est menacée. Il semble que les peuples colonisés jusqu'ici pacifistes et technologiquement en retard, en aient marre d'être colonisés et sauvages. le choc est d'autant plus violent qu'ils semblent désormais beaucoup plus en avance que la race humaine. Invasion rime avec révolution. pendant ce temps, la lumière concernant les élus, les fameux Incertains, ne nous permet encore pas de déterminer leur rôle dans l'histoire. L'action rythme ce tome, les explosions se multiplient, l'humanité est en danger et il est bien question de survie. Elle concerne autant les Incertains que le militaire, livré à lui même sur une planète peu recommandable.

Bref l'histoire n'avance pas énormément dans ce tome même si quelques éléments viennent perturber sérieusement le récit. On ne devine toujours pas où souhaite en venir l'auteur, mais la curiosité est bien présente et l'intérêt également. Voyons le tome 3....
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Acriboréa, tome 3 : Des millions de soleils

L'on continue à suivre les aventures des Incertains d'un côté, puis du soldat palliger de l'autre. Ce tome se concentre d'ailleurs plus sur ce personnage qui ne doit sa survie qu'à ses formidables capacités. Par ailleurs une grande part des enjeux et de la vérité lui sont révélés ainsi que sa place dans le récit. Pendant ce temps là l'invasion commence et l'humanité, alors qu'elle cherchait un lieu et des moyens de survivre, doit lutter encore une fois contre sa propre extinction. Les peuples insurgés se rebellent en retournant contre l'humanité ses propres armes, sa propre technologie.

Les dirigeants du destinage, même à grand renfort armé et sous couvert des militaires, subissent les conséquences de leurs actes. Leur mépris pour les espèces autochtones leur revient en pleine face, avec une violence décuplée.

Après 3 tomes, je considère cette série comme bonne mais je ne comprends toujours pas la si grande place accordée au thème de la guerre et tout ce qui y touche. À croire que celle ci exerce une véritable fascination sur l'auteur. Et cela me gène quelque peu....
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Acriboréa, tome 4 : Les Nuées

Les Incertains se voient affublés d'une terrible responsabilité même s'ils n'ont été que des pions dans l'ensemble des enjeux orchestrés par les peuples insurgés. L'humanité tombe bien bas. C'est à penser que les auteurs ont bien peu d'estime pour leurs semblables. Du coup, les Incertains apparaissent comme des sortes d'élus, seuls capables de rétablir la situation et redonner ses lettres de noblesse à une humanité bien décadente, réduite à asservir d'autres peuples pour assurer sa propre survie.

Ce tome est celui de l'affrontement. Des pages et des planches entières sont consacrées à la guerre, plutôt réussies, pour peu que l'on apprécie ce style. On sent que le dessinateur s'en ai donné à coeur joie autant pour le design des engins militaires que pour celui des personnages et des créatures. D'ailleurs nous avons droit à un supplément en fin de tome dans lequel Stéphane Créty nous explique, avec forte illustration, sa passion, sa fascination pour la chose militaire. Une sélection de ses plus belles oeuvres pour cette bd ainsi que la progression de son travail et ses choix, nous donnent une idée de son investissement. Cela se retrouve d'ailleurs dans la bd, dans les planches dont je parlais plus haut.

Pourtant je ne peux m'empêcher de penser que le fond est anti militariste, si l'on en croit l'extermination pure et simple de la quasi totalité de l'armée. Ce n'est pas très clair.

Voyons le dernier tome, la conclusion promet d'être retentissante, le dénouement de ce tome 4 offrant des révélations de taille aux lectrices (eurs)...
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Acriborea, tome 5 : La Directive Arca

Pour ce final démentiel, Stéphane Créty s'en donne à coeur joie en nous livrant des planches extra ordinaires de fin du monde et qui illustrent parfaitement l'ambiance apocalyptique du récit. récit qui donne à réfléchir sur la place de l'humanité dans l'univers, sur son droit même à exister. Que reste t'il d'elle si celle ci est prête à tout pour sa propre survie, au mépris des autres races? Peut on encore qualifier d'humanité, une civilisation qui détruit tout ce qui l'entoure?

Mais Sylvain Cordurié ne fait pas simplement le procès de la race humaine. Il lui offre le don de décider instinctivement de son destin et en fait un prodige. Car au bord de sa propre chute, l'humanité saura puiser en elle pour assurer sa propre survie et c'est ce qui fait sa force. Il insiste bien sur sa capacité à s'adapter pour survivre, et à modeler le monde à son image. De fait, tout cela rend caduque, vain et inutile tous les espoirs de cette minorité d'humains à vouloir contrôler leurs destinées en exploitant les capacités des autres races. Quelle ironie du sort que de découvrir que ce à quoi l'humanité aspirait, fait en réalité parti intégrante de son existence.

Ce tome 5 conclut en beauté ce récit comme le propos de l'auteur mais il aurait mérité un peu plus d'approfondissement etun peu moins de présence militaire à mon goût.
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Conquêtes, tome 5 : Enorus

La première page m’a fait craindre un tome moins maitrisé. Mais quelle erreur. Le scénario est plus complexe encore et creuse beaucoup plus la question existentielle des choix légitimes ou non pour la survie de quelques uns ou de tous. Même si j’ai moins accroché sur le dessin au début de la lecture, le détail des vaisseaux, les vues spatiales et le très bon scénario en font un très bon album.

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Conquêtes, tome 5 : Enorus

Un tome qui change par rapport aux autres de la série.

Ici pas d'autochtones à massacrer pour s'établir sur une nouvelle planète à détruire. Non ici l'humanité est face à son animalité : sa survie. Doit on oublier notre morale, notre honneur, nos convictions pour survivre ? Doit on détruire les autres à notre profit ? Veut on le meilleur pour nous même ou ceux qu'on aime ? Autant de questions difficiles dont on espère ne jamais à avoir se poser mais qui sont traiter dans ce très bon tome. Bien sûr c'est très sombre et ça met encore en évidence les défauts de l'Homme. Avec toujours une note d'espoir.

Les personnages sont touchants et apportent une problématique et une vision différente. Ils ne sont ni gentils ni méchants. Seulement humains.

Les dessins sont bien maîtrisés, jolis, avec une colorisation qui les rend très agréables.
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Conquêtes, tome 5 : Enorus

BANDE DESSINÉE SCIENCE-FICTION.

Que se passe-t-il quand Nicolas Jarry auteur écoeuré par le macronisme instrument de la ploutocratie mondialisée travaille en collaboration avec Jean-Luc Istin auteur écoeuré par le macronisme instrument de la ploutocratie mondialisée ? Un récit noir c'est noir il n'y a plus d'espoir, où la fin du monde a lieu avant celle du capitalisme !
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Conquêtes, tome 5 : Enorus

L'intrigue est excellente, le suspense nous prend jusqu'au bout. On suit le narrateur, dénommé Carpenter, qui doit prendre une grande décision pour sauver l'humanité. Mais est-ce aussi la bonne ?

Un excellent divertissement qui nous fait réflechir sur l'avenir de l'homme et la condition humaine.
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Conquêtes, tome 5 : Enorus

Direction la planète Enorus pour ce cinquième tome, dont on nous apprend d'emblée qu'elle est invivable.

L'intrigue et les enjeux sont posés dès les premières planches. Quelles sont les solutions possibles alors que les flottes sont dans l'incapacité de chercher une autre planète.

Les solutions qui s'imposent ( ou du moins que la caste dirigeante, composée de penseurs et de militaires) sont inacceptables et pourtant envisagées et mises en pratique. S'ensuit alors une montée en puissance vers la terreur. Les décisions prises amènent au pire et témoignent du goût humain pour sa propre destruction. Elles témoignent également du peu d'intérêt des castes dirigeantes pour le reste de l'humanité, n'hésitant pas à lever une liste de celles et ceux qui doivent survivre, des indispensables. Les dirigeants s'octroient ni plus ni moins que le pouvoir de vie et de mort sur leurs semblables.

C'est bien évidemment une situation inacceptables et les émeutes et autres putchs armés naissent. La seule réponse envisagée alors est l'extermination pure et simple. Radical et efficace, mais moralement injustifiable, sauf pour ceux qui décident.

Le récit va alors montrer comment ce genre de situation va évoluer. Les auteurs ( Jarry et Istin) vont aller jusqu'au bout de leurs idées, dénonçant ainsi bien plus que ce que l'histoire de cette bd n'en dit. Elle fait résonance à des évènements tragiques bien réels dans notre actualité. Ils vont montrer à quel point l'humanité, au bord du gouffre, semble être attiré par ce gouffre comme une fatalité, étant dans l'incapacité d'envisager autre chose que d'y tomber. Ce qui au passage, dépeint une vision bien pessimiste de l'humanité et de son avenir.

Pourtant, les auteurs s'offrent une lueur d'espoir en la personne de ce technicien vieillissant ( symbolisant peut être une forme de sagesse) accompagné de cet enfant ( symbolisant sans doute l'innocence, et le renouveau, le droit et l'espoir d'un nouveau départ), qui fait fi de tout, qui prend ses responsabilité et qui propose la seule solution censée au milieu de tout ce fatras irrationnel, sauvez les femmes et les enfants, et recommencer ailleurs...
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Conquêtes, tome 5 : Enorus

Apres un très long voyage dans l'espace, la flotte canadienne est arrivée devant sa planète d'accueil : Enorus. Mais il y a un problème : elle n'est plus habitable, son atmosphère est devenue impropre à l'homme. Non en fait il y a deux problèmes : les réserves de la flotte ne permet pas d'atteindre une nouvelle planète.

Innovation dans le scénario : l'homme ne va pas aborder et s'imposer sur une nouvelle planète. Non il va chercher à survivre en s'autodetruisant. Pour la flotte canadienne il existe deux choix : sacrifier une partie d'entre eux pour avoir assez de ressource pour continuer le voyage ou attaquer la flotte coréenne qui passe à proximité, tous les tuer et voler leur ressource.

Jusqu'où la nature humaine était-elle prête à aller pour survivre? La réponse de cette bd est clairement : jusqu'à oublier morale, éthique et solidarité.

L'histoire est donc très sombre mais malgré leurs choix terribles les personnages ne sont pas des salauds. Ce côté est très réussi car il questionne sur l'humanité et ses choix pour la survie.
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Conquêtes, tome 5 : Enorus

A la conquête de mondes spatiaux, en quête de colonisation, des humains trouvent des planètes pour y vivre et, le naturel revenant au galop, décimer les habitants. Comment apporter une nouvelle aventure sans se répéter? Ce 5ème tome ne situe pas son action sur une planète inconnue, mais reste en l’air, dans les vaisseaux. Guerre interne, comment sauver le reste de ces humains dont l’égoïsme dirige chacune de ces personnalités. Mais comment faire? Mentir et sauver 100 personnes ou entraîner tout le monde dans les abysses? Un tome intéressant, qui remet en question la part d’humanité en chacun de nous? Quoi faire pour sauver nos enfants? Qui sauver en premier? Quels sont les êtres indispensables pour perpétuer la race humaine? Action, explosions, tensions dramatique, coups bas, Enorus est d’une grande sauvagerie et d’une illusion de l’humanité des plus néfaste. Même si la fin arrive très rapidement, ce tome est clairement bien mené.
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Conquêtes, tome 5 : Enorus

C'est de pire en pire.... cette fois les colons n'ont même plus à arriver sur une planète pour que ça parte en vrille.

Plus cette série avance, et moins elle ne laisse d'espoir quant à ce qu'est l'humanité.

je suis allée d'espoir en désillusion en lisant... ce n'était pas joyeux, mais en même temps je suis assez convaincue par le ton donné à ce récit.
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Conquêtes, tome 5 : Enorus

Pour la flotte canadienne, le nouvel Eldorado est en vue, la planète Enorus est là, devant eux, enfin.



Mais les derniers relevés viennent infirmer les précédents, la planète est recouverte de glace et est tout simplement inhabitable, et son atmosphère irrespirable.

Tout s'est dégradé très rapidement pendant leur voyage.



Les options sont minces.... et la plus réaliste, rejoindre une autre planète, identifiée, mais dont le soleil est instable et dans sa dernière phase.



Mais c'est la seule option.



Pour l'Amiral Murphy, ce choix est accompagné d'une autre décision difficile.... toute la flotte ne pourra pas rejoindre cette nouvelle planète.

L'Ontario va donc rassembler tout le matériel nécessaire et on y amènera le personnel prioritaire, soit 50,000 personnes pour garder un espoir de succès de la mission.



Mais cela implique que les... 350,000 autres vont être sacrifiées sur Enorus...
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Conquêtes, tome 5 : Enorus

Dernier tome de la série et c'est un opus trés sombre que nous propose N Jarry. La 5eme flotte est arrivée à sa destination, sauf que la planète entre temps est inhabitable et qu'ils n'ont pas assez d'energie pour aller sur la planète habitable la plus proche. La solution? Sacrifier une grande partie des personnes de la flotte en prenant le seul vaisseau capable d'y aller ou alors aborder le vaisseau coreen qui va passer prés d'eux et s'y imposer.

Quoi qu'il arrive il y aura des morts. L'amiral Murphy choisit la seconde option tout en commencant à choisir les personnes indispensables dans la première option. Il y aurait peut être une troisième option mais elle aussi doit établir une selection dans les personnes à sauver.

Bref peu de lueur d'espoir dans cet opus.

Dans les précédents pas beaucoup plus d'ailleurs...

Prenant malgré tout.
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Conquêtes, tome 5 : Enorus

"Enorus" est le cinquième album de la série de science-fiction "Conquêtes" et il diffère des quatre précédents.

En effet, l'exoplanète Enorus n'est plus habitable pour l'Homme. Pas de bol pour la colonie canadienne qui en avait fait sa cible. Et grosse modification scénaristique par rapport aux autres albums car tout va se dérouler dans l'espace et non pas à la surface d'une planète.

L'amiral canadien a un autre problème : les ressources ne sont pas suffisantes pour que toute la colonie (400 000 personnes) puisse rechercher une nouvelle planète. Il va falloir faire de l'écrémage et se débarrasser de 350 000 colons, bien sûr à leur insu.

Une autre solution apparaît bientôt : attaquer par surprise la colonie coréenne encore en sommeil dont la flotte va passer à proximité. On leur saute dessus et on leur pique un transporteur de ressources avant qu'ils ne réagissent !

Que va décider l'amiral ? Faut-il sacrifier tout le monde ou en sauver quelques-uns ? Pour cela, faut-il employer la manière douce ou déclencher la guerre ? Qui doit être sauvé en priorité ?

Ce sont toutes ces questions auxquelles l'amiral doit répondre et qui sont au cœur de cet excellent album magnifiquement dessiné par Stéphane Créty. L'épisode n'est pas franchement d'un optimisme béat et quelles que soient les décisions prises les chances de survie seront très faibles et pour seulement une poignée d'élus.

Au passage, c'est le deuxième album de suite qui nous parle des Conquérants qui auraient chassé les humains d'une Terre que ces derniers avaient grandement polluée. Alors qui sont ces Conquérants ? Robots, I.A., extraterrestres... La réponse peut-être dans une deuxième saison...
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Conquêtes, tome 5 : Enorus

Contrat plus que rempli pour Jean-Luc Istin et sa série collective "Conquêtes" : cinq albums décoiffants, aussi riches que variés, qui nous emportent à l'autre bout de l'univers tout en restant focalisés sur l'humain. Et l'aventure ne va pas s'arrêter là !
Lien : https://www.actuabd.com/Conq..
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Conquêtes, tome 5 : Enorus

Après un tome 4 avec des américains, nous trouvons ici des canadiens qui subissent à leur tour les affres de la colonisation d'une planète.

Et cet épisode recèle plusieurs points intéressants. Tout d'abord, le récit n'est pas construit de la même manière que les précédents, la faute à une planète non colonisable... L'infamie de l'espèce humaine est ici représentée par un choix arbitraire de survie et pas une bonne vieille guerre entre terriens.

La seconde chose intéressante est que l'on a des bribes d'informations sur ce qu'il s'est passé sur Terre avant le grand exode des terriens sur d'autres planètes. Ce n'est pour l'instant pas très clair mais un album qui reviendrait sur ce qu'il s'est passé avant le départ pour la conquête d'exoplanètes par les différents peuples terriens serait intéressant.

Pour finir, j'ai noté une coquille assez risible où, dès la première page, on annonce la planète Enorus à 30 milliards de km de la Terre. Malgré ce chiffre très important, c'est une broutille car là l’étoile la plus proche du Soleil (Proxima du Centaure) est à 40 000 milliards de km ; donc impossible d'avoir une exoplanète à une distance 1000 fois moindre !!
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Elfes, tome 15 : Noir comme le sang

J'attendais avec impatience de retrouver les aventures de l'elfe noir au coeur blanc, et ce tome 15 intitulé "Noir comme le sang" m'a plutôt déçu car pire de ne pas vraiment retrouver les vibes de la saga de Drizzt Do'Urden j'ai ressenti une forte impression de tome OSEF.

Sur le fond on a un couple maudit en cavale avec Gaw'yn qui aime Dyfeline qui hait Gaw'yn pour autant pour ce qu'il est, un assassin, que pour ce qu'il a fait dans le tome précédent, des assassinats… On relie l'histoire de l'elfe noir à la peste zombie, puisque que le couple est pris en tenaille entre l'armée d'invasion conduite par Lp'hen et les traqueurs Varh'yn et Droy'yn toujours en quête de vengeance contre notre héros. Tout le récit est centré sur Gaw'yn qui ne ménage pas ses efforts pour dézombifier Dyfeline mordue par une goule et qui désormais appartient à l'armée des morts… Vu que plusieurs tomes précédents étaient basés sur le fait qu'on ne puisse redevenir humain après avoir été transformé en zombies, je tique déjà assez fortement, mais en plus la zénitude et le sang-froid du personnage face à la situation m'a interloqué…

On aurait pu mettre en avant les côtés cavale et traque au lieu d'en faire un deus ex machina, le triangle amoureux entre Gaw'yn en pleine crise d'identité tiraillée, la dure Lp'hen et la douce Dyfeline, sur le héros tiraillé entre loyauté et rébellion à Slurce, son côté agent double qui fait semblant d'agir pour les envahisseurs tout en aidant les défenseurs, sur l'Empire Assasside dont on craint l'armée mais dont on ne voit pas le bout d'une lance… C'est dingue le nombre de bonnes idées qu'on a choisi de ne pas développer voire de ne pas exploiter du tout, pour retomber dans un happy end mielleux tout plein !



Mais je pars sans doute avec des a priori, car aux dessins le chinois Ma Yi cède la place au roumain Adrien Popescu… La spécificité des elfes noirs au sein de la série "Elfes" venait justement des graphismes syncrétiques entre Orient et Occident, et ici avec les Empires de Dumn et Assanide il aurait dû se régaler. Ici on essaye de rattraper le coup en collant aux tomes précédents, et ce n'est pas réussi ! Les graphismes sont inégaux du début à la fin avec au story board Stéphane Créty qui continuent de suivre le cahier des charges des comics avec des KRLIRGZIIINGG / UUURRHH ! / YYYRRHH ! / SHLARK / STOMP ! / SHLURK (alors qu'il était déjà responsable du tome le moins réussi de la série "Nains"), et au dessin Adrien Popescu que j'avais bien aimé sur son passage dans "Les Maîtres Inquisiteurs" mais ici ne semble pas à l'aise avec un charadesign fluctuant (merde t'as au minimum 1 an pour faire 48 pages, et tes personnages changent de visage voire de morphologie d'une planche à l'autre ? sérieusement ???), des arrière-plans parfois inexistants pour faire la part belle aux gros plans, une récurrence des cases soit mal encrées soit trop artificiellement colorisées… Bref, une désagréable impression de boulot ou mal conçu ou pas abouti !



Je dis ça pour tous les éditeurs français : si vous vous voulez bosser en studios comme les Américains, les Japonais ou les Italiens, il serait grand temps d'être plus professionnels et de vous organiser en amont au lieu d'improviser en cours de route ! Non seulement vos errances sont pénibles pour les lecteurs, mais en plus elles sabotent tous vos efforts… (exemple : lancer une série avec un super tome 1 avant de confier le tome 2 à des tâcherons, ce qui refroidi les intéressées et condamne ladite série… Soupirs)
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"Je ne suis pas un nazi. Je suis un Allemand. Ce n'est pas la même chose. Un Allemand est un homme qui arrive à surmonter ses pires préjugés. Un nazi, quelqu'un qui les change en lois" On m'a viré de la Kripo en 1934, et comme il faut bien vivre, je me suis retrouvé déguisé en privé dans l'établissement le plus select de Berlin :

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