Stéphane Créty

Un jeune Ordo de six ans ne s'attend pas à ce que son destin soit tracé depuis sa naissance. Sixième fils d'une riche famille du Talion, né le sixième jour de la sixième lune. Ce hasard ne présage hélas rien de bon pour l'enfant, qui est destiné à rejoindre la Loge Noire, la branche secrète des assassins du Talion. S'en suit un apprentissage rude, rempli de souffrance et de sang. Ordo devient rapidement un maître assassin, mais une part de son humanité demeure en lui, malgré les tentatives de son maître pour le lui extirper. Ordo tente alors de détruire un ordre rongé par le lucre et le désir de puissance.



Ce deuxième tome de Nains nous présente l'ordre du Talion et l'une de ses puissances : le secret. Grâce à ce savoir sur tout un chacun, les puissants parviennent à leurs fins, à amasser toujours plus de richesses, à faire taire les honnêtes nains. L'histoire d'Ordo ne se limite pas à nous présenter cette loge d'assassins et de quelconques missions que ces derniers réaliseraient pour les puissants. Ordo conserve donc une part d'humanité et utilise ses talents pour tenter de rendre le monde légèrement meilleur. L'avarice, la puissance, la manipulation, ... tant de maux qu'il désire purifier.

L'ouvrage s'avère sympathique, malgré une présence très accrue de voix off. L'histoire se conte majoritairement dans ce style, laissant moins de place aux dialogues. Les dessins sont toujours aussi beaux, et les décors toujours aussi majestueux.



Une lecture très divertissante pour un univers riche en curiosités, en histoires passionnantes et en possibilités

Ordo du Talion (2015) est une bande dessinée de Nicolas Jarry (scénario) et Stéphane Créty (dessin), deuxième tome de la saga des Nains dans l'univers des Terres d'Arran. Ce tome est le premier qui évoque l'ordre du Talion. Ordo est né le sixième jour de la sixième Lune. Il est le sixième enfant d'une fratrie de l'ordre du Talion. Il est destiné à rejoindre la loge noire qui forme des assassins. Un album plaisant dans un univers cohérent et foisonnant. L'intrigue est efficace, bien servie par des dessins réalistes.

Serge Lehmann revient ici aux thématiques qui lui sont chères : l'exploration de l'imaginaire européen, la figure du surhomme, et les superhéros. Cette fois, il le fait dans un Paris futuriste dans une histoire vaguement politique



En toute honnêteté, si vous voulez découvrir le talent de Lehmann comme scénariste BD sur ces thèmes en particulier, je recommanderais chaudement de lire plutôt ses Brigades Chimériques, ou son Métropolis.

Me voilà bien partagée : j'étais enchantée d'enfin revenir aux elfes noirs, et je m'attendais à un récit quelque peu sulfureux. Au lieu de cela, voilà Gaw'yn amoureux. Bon, Ok, mais alors que ce soit un peu plus compliqué, empli d'atermoiements, de remord, de conflits moraux... Que nenni !

Qu'un remède à la "goulitude" existé, c'était inévitable. J'attends toujours la résurrection de Fah'Laën le semi elfe. Mais amené aussi vite, dommage.

En fait, encore une fois, trop de thèmes ont voulu être traités en un seul volume. Ce qui me semble récurrent dans la série des elfes, pourtant bien imposante.

Quant au dessin... J'ai eu du mal à suivre. Il me semble que les personnages ne sont pas toujours bien caractérisés, contrairement au tome précèdent. Un des inconvénients du système. J'ai souvent du mal à m'adapter au changement de patte d'un volume au suivant.

Malgré toutes ces réticences j'ai apprécié le récit. Qui aime bien châtie bien, et mes attentes étaient probablement élevées.

• Nains, Tome 2

• Nicolas Jarry (Scénario) & Stéphane Créty (Dessin)

• Soleil



Je continue à découvrir les Terres d'Arran dans l'ordre chronologique des parutions, et ce tome 2 de Nains confirme ce que je me disais à la lecture du tome 1, ce peuple va sans doute plus me plaire que celui des Elfes.



En effet, si la série Elfes est la première de l'univers et a plus développée, n'en étant encore qu'aux prémices de cet univers (j'ai lu 11 tomes de Elfes et 2 de Nains), si je n'ai trouvé aucun tome d'Elfes mauvais, il y en a peu que j'ai trouvé vraiment très bons.

Alors que pour ce qui est de Nains, 2 tomes, 2 bonnes lectures !



Dans ce tome, nous allons suivre Ordo, un nain assassin, et une équipe qu'il va monter pour prévoir le braquage du siècle.

Un scénario assez simple mais ça marche bien et j'ai pris plaisir à lire ce tome et à suivre ses personnages.

Un tome piratesque qui nous fait voyager et nous transporte dans des batailles épiques et sombre on tient bien le cap de ce volume noir comme le sang comme l'indique le titre qui met bien en valeur le côté obscur pour nous donner le plaisir.absolue 💪

Pour moi, un des albums de la série qui pose des bases, mais attendons de voir ce qu'il en sort.

Contrairement à Nicolas Jarry j'ai assez aimé Kardum. Il est cynique, ok, mais au final assez adapté au monde dans lequel il évolue, et sans illusions sur les uns et les autres.

Sinon, on retrouve l'éternel conflit inhérent aux Nains : comment se construire contre son père sans pour autant le renier totalement et y laisser son âme.

J'ai beaucoup apprécié le dessin, les ellipses dans le temps et la façon dont les personnages sont vieillis tout en gardant leurs caractéristiques. Pas de doute, on sait qui reste qui.

La fin est.. un commencement. Surprenante, et qui laisse présager une suite intéressante. Nul doute que Derdhr et Kardum se recroiseront (j'ai regardé les titres des prochains tomes jusqu'au 20. Plus d'ordre du Talion ??? )

Lu dans la foulée du premier, me suis trouvée un peu déroûtée par le choix du changement de dessinateur, trice en l'occurrence. Mais les teintes restent les mêmes, ce qui donne une continuité dans l'univers.

Ce tome m'a un peu fait penser à Pratchett, à cause de l'enfant assassin qui me rappelle le seigneur Veterini et cette idée que le pouvoir réside dans le savoir, celui des petits secrets d'autrui. Mais la comparaison s'arrête là. Point d'humour ici, de second degré, plutôt un univers à la Dickens mâtiné d'assassin royal.

L'histoire reste cependant plaisante, même si à mon goût plus sombre que le précédent tome, avec nul espoir de rédemption. À moins que, par la suite ???

Dernier tome du triptyque consacré à la survie d'Alceste de Hurlevent, médecin banni sur les terres inhospitalières de l'Helios, qui cherche à mener un petit groupe dont le duc de Batz, sa fille et les survivants de sa partie de chasse, vers les Hautes Terres, fuyant les éruptions de lave et les monstres vivants dans cette prison à ciel ouvert ainsi que ceux qui surgissent du magma qui déferlent partout.

Vrai survival book allié à un graphisme parfois un peu fouilli mais superbement colorisé. Dans le style, plutôt pas mal.

Malheureusement, la lecture de ce tome a eu lieu peu après la lecture du cinquième tome des elfes consacré aux apprentis assassins des elfes noirs. Ici, l’histoire du nain est au départ semblable même si l’intrigue est finalement différente : le nain reste plus noble que l’elfe noir.

Je n'ai pas grand chose de plus à dire sur ce tome, nous avons affaire à un changement de cycle alors c'est assez introductif. On nous présente le nouvel équipage, la quête est moins mystérieuse et prenante. A voir ce que ça donnera mais je l'ai trouvé moins addictif je ne me suis pas precipitée sur le tome suivant.

Suite de mes relectures des tomes d'Hero Corp, comme pour le tome 1, j'étais peut-être un peu passer à côté, mais avec du recul, c'est excellent, l'univers de la série est bien là, quel plaisir de découvrir les origines de certains de ces super-héros, un petit faible pour la troisième chronique qui fourmille de référence aux comics américains. J'aime bien aussi la dernière qui est franchement bien par rapport à la fin de la saison 5. Et cette couverture, magnifique.

J'aime toujours je vais pas me répéter. J'ai hate qu'on développe le personnage d'Elween on sait que ça va avancer et que les actions de Meriadec vont avoir des répercussions à la fin de sa vengeance. Par contre j'aime pas trop le fait d'être invincible j'espère que ça ne sera pas l'excuse de facilités scenaristiques ! J'ai peut être trouvé le cas de Cagliostro traité trop rapidement après 6 tomes à attendre ! Mais bon c'est pour chipoter. Puk est aussi très intéressant. On va voir si pour le roi c'est si facile ! Il s'est trouvé de bons alliés en tout cas et ça promet une belle bataille !

J'ai aimé les graphismes, les batailles navales sont toujours belles les planches avec la mer les orages ect c'est waouh !

Comme toutes les histoires des nains centrées sur l'ordre du Talion, celle-ci n'est pas très intéressante (quoique ça soit la moins pire de toutes celles que j'ai lu, pour le moment). Des histoires de banquiers, il n'y a pas à dire, c'est vraiment pas intéressant. Même s'ils essayent de noyer le poisson en rajoutant de la politique, des jeux d'influence, la tentative de montée dans la hiérarchie limite parrain de la mafia...

Cette histoire est relativement prenante jusqu'au milieu du livre, après ça s'embourbe. Quant au dénouement final, il est aussi clair que du jus de betterave...

Bref, ça ne vaut pas les ouvrages consacrés à l'ordre de la forge, qui, entre tous, sont vraiment les meilleurs...

C'est de pire en pire.... cette fois les colons n'ont même plus à arriver sur une planète pour que ça parte en vrille.

Plus cette série avance, et moins elle ne laisse d'espoir quant à ce qu'est l'humanité.

je suis allée d'espoir en désillusion en lisant... ce n'était pas joyeux, mais en même temps je suis assez convaincue par le ton donné à ce récit.

Second tome pour la saga Nains. Nous découvrons l’ordre du Talion et plus particulièrement sa mystérieuse loge noire. Ordo a été recruté dès son plus jeune âge pour intégrer cette redoutable organisation d’assassins faisant régner par la force cet ordre qui a la main mise sur l’économie des terres d’Arran.



Le scénario est très prenant du début à la fin avec des retournements de situation très intéressants. Le contexte et les enjeux sont parfaitement posés, ce qui permet au lecteur d’appréhender les fonctionnements des différents ordres nains. Les dessins sont moins fins que ce qu’on peut avoir sur beaucoup d’autres numéros, mais fonctionnent tout de même très bien.



Encore un très bon tome sur les nains ! Je recommande vivement cette collection.

La première page m’a fait craindre un tome moins maitrisé. Mais quelle erreur. Le scénario est plus complexe encore et creuse beaucoup plus la question existentielle des choix légitimes ou non pour la survie de quelques uns ou de tous. Même si j’ai moins accroché sur le dessin au début de la lecture, le détail des vaisseaux, les vues spatiales et le très bon scénario en font un très bon album.

J'avais fini ma critique du tome 1 par "Je lirai la suite, en espérant que le nombre de volumes sera limité".

J'y suis. Côté graphique, je confirme la qualité des dessins, des couleurs. C'est réussi, l'ambiance est crée. Les tons rouges sont très présents, soulignant la sécheresse et l'avancée de la nuée ardente.

Côté scénario, je comprends un peu mieux, cela cristallise...

par contre j'éprouve toujours des difficultés, sur certains plans à identifier les protagonistes des actions.

Je ne regrette donc pas ma virée dans cet univers héroïc fantasy en priant pour que la suite soit la fin ou presque.

Tout comme le tome 1, je ne sais pas trop dire si j’ai aimé ou non cette BD de la série des Nains. Je trouve que la violence prend trop le dessus sur l’histoire. J’imagine que c’est voulu de la part de l’auteur, mais c’est dommage. J’espère que les autres tomes seront moins dans la vengeance sanguinaire...

Ce 19ème tome d’Orcs & Gobelins est centré sur Nerrom, un personnage que nous connaissons bien puisqu’il faisait partie de l’équipe de Lanawyn dans les premiers tomes d’Elfes. C’est également l’occasion de nous replonger à l’époque de la guerre des goules puisque le récit se déroule juste avant l’invasion de Lah’saa sur les terres d’Arran. L’histoire nous montre comment Nerrom va préparer les tribus des terres du Mahalal face aux terribles événements à venir.



J’ai beaucoup aimé la finesse des dessins de Marco Itri. Certaines planches sont absolument magnifiques, en particulier celles avec les dragons. Le physique des orcs est tellement soigné qu’ils sont presque tous aussi beaux que Turuk (ce qui dénote légèrement des autres numéros). L’écriture du personnage d’Onkboor m’a beaucoup plu (notamment son origin story). Peut-être pourra-t-il bénéficier d’un tome dédié dans le futur.



Un numéro au rythme plutôt lent, mais le voyage et l’ambiance m’ont permis de voyager. La fin de l’histoire nous réserve un rebondissement qui nous promet de belles heures pour la suite et j’ai hâte de la découvrir.