AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Stéphane Soutoul (407)


Il s’évertuait de toutes les façons possibles et imaginables à me briser.

Tant pis pour mes manières de lady : je levai discrètement mon majeur en guise de réponse. Mon comportement était immature, je sais, mais ce n’est quand même pas ma faute si le doigt d’honneur appartient au langage universel, si ?
Commenter  J’apprécie          00
Mon regard croisa celui de Tadeus. Une haine sans limites brûlait dans les iris délavés de mon ennemi. La pureté cristalline de ses yeux ne parvenait pas à atténuer la noirceur maléfique de son âme. Son air hautain, suffisant, souillait la délicatesse de ses traits. Il retira sa veste sombre en ne gardant que sa chemise blanche à col mao. Le sorcier voulait jouir de la meilleure liberté de mouvement possible. Une appréhension insidieuse referma ses griffes sur moi, mais je mis un point d’honneur à emmurer mes sentiments. Je frissonnais à l’idée que Desmond se mesure à un être aussi corrompu et disposant de pouvoirs aussi effrayants pour servir ses sombres ambitions. Si Tadeus venait à remporter le duel, la Cour des sorciers ainsi que la ville de Toronto allaient connaître une ère de souffrance inédite.
Commenter  J’apprécie          00
Les jeunes gens étaient soucieux que personne – moi exceptée, cela va sans dire – ne découvre leur liaison. Ils étaient tous les deux trop pudiques pour étaler leur vie privée au grand jour.
Commenter  J’apprécie          00
Dans une bagarre au corps à corps contre Tadeus, Desmond jouissait indéniablement d’un avantage musculaire. Il était plus grand et mieux bâti. Hélas, la situation de ce soir n’avait rien d’une rixe de bar pouvant se régler à coups de poing. Il ne fallait pas perdre de vue un principe essentiel : la force brutale n’avait en définitive qu’une importance dérisoire lorsque deux sorciers se livraient bataille. Seule la puissance de leurs magies respectives permettrait à l’un des antagonistes de faire la différence et de triompher. Et il n’y aurait pas de lot de consolation pour le perdant.
Commenter  J’apprécie          00
L’aristocrate méprisant se croyait au-dessus du commun des mortels. Son attitude dédaigneuse insinuait qu’il évoluait dans des sphères que nous autres pauvres insectes ignorants n’étions pas en mesure de comprendre. Le genre de type infect qui m’inspirait un profond dégoût, même si j’étais sortie avec cet énergumène durant une courte période…
Commenter  J’apprécie          00
Lors de nos ébats, j’avais eu un aperçu de la passion abrupte dont Desmond était capable lorsqu’un mélange détonant de testostérone et d’ardeur faisait voler en éclats ses manières cultivées. Mais je soupçonnais que cet avant-goût charnel n’était que la surface de l’iceberg.
Commenter  J’apprécie          00
Les gens que l’on pense connaître sur le bout des doigts parviennent toujours à nous surprendre d’une façon ou d’une autre. Il faut voir là un phénomène inéluctable. En vérité, il est impossible de prévoir la réaction d’un individu placé dans un contexte sortant de l’ordinaire. C’est d’ailleurs cette prédisposition latente en chaque homme et femme peuplant notre monde qui apporte une incomparable saveur aux hasards de la vie : celle d’être résolument imprévisible.
Commenter  J’apprécie          00
C’est beau de rêver, gros lourdaud ! Dis à tes larbins de nous laisser seuls quelques minutes et c’est moi qui vais te faire cracher toutes tes dents. À moins que tu aies la frousse, bien sûr…
Commenter  J’apprécie          00
Quelqu’un avait manifestement oublié de lui apprendre ce qu’était une vraie preuve de virilité. Parce que, entre nous, avoir besoin de ses potes pour tabasser une gamine pesant une cinquantaine de kilos toute mouillée n’avait rien d’un exploit. Cela faisait un bail que Johnson rêvait secrètement de me mettre une trempe et ce jour tant attendu était enfin arrivé. Je voyais dans le reflet haineux de ses yeux qu’il comptait savourer chacun des coups qu’il allait m’administrer.
Commenter  J’apprécie          00
La « Grande Gueule » en question, c’était moi. Une lycéenne maigrichonne de dix-sept ans qui symbolisait la parfaite antithèse de Xena la guerrière. Le poids plume que j’étais se trouvait cernée par quatre brutes épaisses en culottes courtes qui venaient juste d’arrêter de téter leurs mères. Ils se prenaient pour des durs à cuire en me bousculant à tour de rôle, après avoir jeté mon sac par terre.
Commenter  J’apprécie          00
Je n’ai pas l’intention de me cacher aux yeux de qui que ce soit. Bien sûr que notre rapprochement à Paris représente quelque chose à mes yeux. Tu es importante pour moi plus que tu ne le soupçonneras jamais. Mon univers et mes rêves gravitent autour de ta personne. Ton image hante mon esprit à chaque fois que je ferme les yeux. J’ai un besoin vital de sentir ton parfum, de te sentir près de moi...
Commenter  J’apprécie          00
On ne se refait pas : même quand mon cœur bat la chamade, ma curiosité reste quant à elle incorrigible.
Commenter  J’apprécie          00
Mon esprit était en ébullition. Faute de mieux, je tentais l’impossible pour déguiser mon émoi derrière une expression sévère voulant dire : moi pas contente ! Un effort puéril. L’intensité de son regard, conjuguée à la sensualité de ses lèvres charnues, revendiquait sur moi un effet hypnotique contre lequel je résistais farouchement.
Commenter  J’apprécie          00
Le charme indécent qui filtrait de la personne tout entière du sorcier était un objet de constante fascination. Son absence n’avait nullement érodé son magnétisme animal, au contraire. Quelque chose d’indéfinissable avait changé en lui de façon positive. L’attraction suscitée par ses traits finement sculptés n’en restait pas moins empreinte d’une élégante virilité. Avec sa haute taille et ses mâchoires saillantes, il incarnait la beauté masculine à l’état brut. Les costumes de grands couturiers qu’il portait mettaient en valeur sa carrure avantageuse, dotée de larges épaules et d’un cou puissant. Cela me faisait mal de l’admettre, mais ce type avait le chic pour me décontenancer. Mon esprit était en ébullition. Faute de mieux, je tentais l’impossible pour déguiser mon émoi derrière une expression sévère voulant dire : moi pas contente ! Un effort puéril. L’intensité de son regard, conjuguée à la sensualité de ses lèvres charnues, revendiquait sur moi un effet hypnotique contre lequel je résistais farouchement.
Commenter  J’apprécie          00
Croyez-le ou non, assouvir ma faim monstrueuse n’a rien d’une partie de plaisir. J’avais cueilli ma victime alors qu’elle se tenait embusquée dans les ténèbres d’une ruelle crasseuse. Sans doute attendait-elle qu’une malheureuse proie passe à proximité pour lui faire passer un sale quart d’heure.
Commenter  J’apprécie          00
J’ai toujours eu une âme rebelle. Libre de cœur, libre d’esprit, j’ai longtemps refusé de m’attacher à qui que ce soit. À présent que je n’avais plus seulement mon insignifiante petite vie  à me préoccuper, je me sentais plus vulnérable que jamais.

S’il y a bien une situation que j’exècre par-dessus tout, c’est de me trouver en position de faiblesse. 
Commenter  J’apprécie          00
Le temps paraît toujours ralentir lorsqu’on en est réduit à attendre dans un hôpital. Une heure s’était écoulée quand mon smartphone vibra. Je le sortis de ma poche et consultai le texto fraîchement reçu.
Commenter  J’apprécie          00
Cette histoire l’a beaucoup affaiblie et je crains que sa santé générale ne se dégrade, si elle continue à se faire du mouron.
Commenter  J’apprécie          00
Mon physique frêle et commun n’avait aucun mérite, c’était son don inné pour les arts graphiques qui avait immortalisé de la sorte mon visage en le sublimant à l’infini.
Commenter  J’apprécie          00
Malgré tout, la joie de vivre dominait dans notre petit foyer qui s’était agrandi. Les rires et les éclats de voix résonnaient dans la maison du matin au soir. Les moments de complicité étaient courants, même s’il fallait parfois s’accommoder de malentendus qui s’apaisaient la plupart du temps par le baume d’un sourire ou d’une étreinte.

Une époque heureuse qui a pris fin récemment. Il ne reste plus désormais chez les MacDermott qu’un silence pesant ainsi qu’une terrible incertitude quant à l’avenir.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Stéphane Soutoul (294)Voir plus

Quiz Voir plus

R-O-M-A-I-N-G-A-R-Y

R comme Racines, celles du ciel lui valurent son (premier) Prix Goncourt en ...

1945
1956
1967

10 questions
23 lecteurs ont répondu
Thème : Romain GaryCréer un quiz sur cet auteur

{* *}