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Citations de Stéphanie Lagalle (29)


Quatre prototypes de parapluies miniatures y sont rangés. Elle se saisit de chaque modèle les uns après les autres et nous les fait passer de main en main. Le premier est grenat avec des petits flocons blancs disposés sur un seul pan de la toile, tandis qu’à l’opposé, les mots « Joyeux Noël » trônent dans des lettres fines et élégantes tout en boucles. Le second est son jumeau, mais dans un vert sapin. Le troisième est rouge vif avec un motif tout au long de la bordure fait de petits sapins qui partent d’un modèle nu pour arriver à un modèle décoré de boules et de guirlandes. Quant au dernier, il est vert sapin avec une bordure composée de petits pères Noël évoluant dans différentes situations, avec une hotte sur le dos, un traîneau ou un renne… Ils sont magnifiques. Je suis toujours éblouie par les nouvelles créations. Quand je crois que la créa ne pourra pas faire mieux, eh bien, je suis toujours bluffée de découvrir que je me suis trompée.
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Je m'éloigne emplie de jalousie, je dirais même que je déborde de jalousie. C'est inouï ce sentiment qui m'envahit. Je déteste perdre le contrôle de mes émotions. J'ai l'impression d'étouffer tout à coup. Je marche jusqu'à l'arrière du bateau en espérant pouvoir me reprendre quelques minutes. Mon coeur se met à cogner dans mes tempes, une sensation très désagréable. Je dois descendre en pression, sinon je vais exploser. Seule à l'arrière du bateau, je décide de prendre quelques minutes pour admirer la vue magnifique qui s'impose à moi, jusqu'à ce que j'aille un peu mieux. Le temps de contempler le pont tournant juste devant mes yeux, et ses usagers anonymes. Puis c'est au tour du balai volant improvisé des mouettes qui n'hésitent pas à faire entendre leurs voix, certaines se chamaillent. Même les oiseaux ont leurs propres problèmes. Cette pensée à l'avantage de me faire rire intérieurement. Calmée, je m'arrache à ce moment de plénitudes pour retourner travailler. Pour cela, je dois quitter le chalutier. Je me dirige donc vers la petite échelle prévue à cet effet. C'est à ce moment précis que ma vie bascule dans tous les sens du terme...
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À votre place, je me dépêcherais d’aller prendre le petit déjeuner. Papy vous attend déjà dans le jardin pour votre première leçon de magie.
Ces seules paroles suffirent pour les faire bondir du lit. Ils se hâtèrent de manger et de se laver et, trente minutes plus tard, retrouvèrent leur grand-père dans le jardin. La mine réjouie, papy commença :
- Bonjour, Camille, bonjour, Thibault, bien dormi ?
- Très bien, merci, répondirent-ils en l’embrassant.
- Bon, écoutez-moi attentivement, s’il vous plaît… Si vous êtes d’accord, je peux vous apprendre tout ce que je sais concernant la maîtrise de la magie.
- Bien sûr qu’on est d’accord ! s’exclama Thibault.
- Oh oui, bien sûr ! Ça va être grandiose ! appuya sa sœur. Papy ne put retenir un sourire…
- Êtes-vous prêts pour votre première leçon ?
Le sourire ravi qui éclaira leur visage remplaçait toute autre réponse.
- Bien… Vous allez d’abord me regarder faire. Nous allons utiliser pour cela la piscine. Éloignez-vous de quelques pas, s’il vous plaît, et soyez attentifs.
Papy se plaça devant la piscine et leva les bras à mi-hauteur, les paumes des mains tournées vers le ciel.
- En haut ! cria-t-il soudain. L’eau de la piscine se concentra aussitôt en un jet de près de cinq mètres.
- Dragon ! ordonna Papy en exécutant un geste en demi-cercle. Sous les yeux ébahis des jumeaux, le jet d’eau prit la forme d’un magnifique dragon. En quelques mouvements rapides, papy mit fin à ce tour. Le dragon disparut instantanément tandis que l’eau retombait lourdement dans la piscine. Les enfants, bluffés, mirent quelques instants à réagir.
- Mais on ne pourra jamais faire un truc pareil ! On ne sait même pas lever un verre ! souffla Thibault, impressionné par l’envergure de ce que l’on attendait de lui.
- Mais si, tu vas voir, ce n’est pas si difficile !… Commençons par toi, viens près de moi ! Thibault, embarrassé, s’avança.
- Tu regardes la piscine en te concentrant très fort sur ce que tu veux réaliser, puis tu lèves tes bras, tu tournes les paumes vers le ciel… Thibault inspira profondément pour forcer sa concentration, et fit ce que papy lui dictait.
- Tu lèves les mains vers le ciel… Et tu répètes après moi : « en haut ! »
- En haut !
Un jet d’eau peu conséquent se forma alors. Il ne ressemblait malheureusement pas du tout au précédent. Cependant quelque chose s’était produit, ce qui était plutôt bien pour une première fois.
- Ouais ! T’as vu ça, Mimi ?! jubila Thibault, surpris malgré tout de ce petit succès inattendu.
- C’est génial, tu as réussi ! félicita Camille. Tu as des pouvoirs magiques !
- Oui, tu as bien des pouvoirs magiques, comme tu peux le constater, approuva papy. Mais il va falloir t’entraîner pour réussir complètement ce tour. À Camille, maintenant. On va voir ce que tu es capable de faire… Je vais te guider.
L’opération se renouvela avec la fillette.
- En haut ! prononça-t-elle distinctement. L’eau de la piscine se dressa en un superbe jet. Cependant Camille fut tellement surprise qu’elle stoppa net son effort. Elle se mit à rire :
- Vous avez vu ! Moi aussi, j’ai des pouvoirs !
Heureux, les deux enfants s’élancèrent l’un vers l’autre et entamèrent une danse.
- On a des pouvoirs ! On a des pouvoirs ! chantaient-ils en sautant. »
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Chapitre 1 :
« ...Mon cœur se mit à battre la chamade pourtant le suspense fut quasi inexistant, l’écran géant situé devant moi afficha sans plus tarder le visage magnifique d’une jeune fille à la chevelure longue et dorée avec des yeux bleus limpides à la forme féline.
— Waouh ! Comment se prénomme-t-elle professeur ? Elle est là, j’imagine ? Je me retournai à sa recherche. J’étais ravi, elle me plaisait déjà.
— Ah, doucement Illan, un instant ! C’est la première fois que j’ai ce cas... s’estomaqua le scientifique tout à coup. Son visage sérieux était en proie au doute, ses sourcils le trahirent. Mon enthousiasme alla tout de suite se cacher pour laisser place à une certaine angoisse.
— Qu’y a-t-il professeur, la machine s’est trompée ?
— Euh, non... elle ne peut pas se tromper même si cela aurait été préférable. L’air songeur, il baissa la tête et se remit à la tâche, de plus en plus contrarié.
— Mais alors que se passe-t-il ? Il ne me regardait plus, il se retourna même.
— Un instant Illan, un instant...
À l’aide d’une oreillette, il appela un de ses collègues qui arriva quelques minutes plus tard. L’attente était interminable.
— Pouvez-vous me dire ce qui se passe Professeur ? demandai-je poliment, en me faisant violence pour garder mon calme apparent.
— Un instant Illan, nous essayons d’éclaircir une situation inhabituelle. Les deux hommes de science échangèrent des propos de façon vigoureuse, le professeur tira plusieurs fois sur sa barbichette la tête baissée. Le deuxième homme se servait beaucoup de ses mains pour s’exprimer. Il n’y avait pas besoin d’entendre ce qu’ils se disaient pour savoir que le problème était loin d’être réglé.
Quelques minutes plus tard, ils revinrent vers moi avec des visages fermés. Le professeur prit la parole :
— Illan, voilà, il n’y a qu’une seule explication à ce que La Destinée a édité.
Je crois qu’à cet instant ma respiration resta en suspens. Il poursuivit en me scrutant avec une certaine compassion.
— J’ai le regret de t’annoncer que ta moitié n’est pas sur cette planète et crois-moi j’en suis vraiment désolé.... »
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Pendant que l’un remuait la potion magique, les autres remirent de l’ordre dans la pièce. Tout en s’activant, mamie chantonnait quelques mots extraits du livre magique :
– Dans la nuit noire tu es née, le mal tu répands, disparaître tu dois, dans le néant tu iras pour l’éternité.
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Mais qu'est-ce qu'il vient de se passer ? J'ai l'impression d'avoir été giflée… j'aurais préféré car psychologiquement ça ne va pas le faire ! Tout le monde autour de la table me fusille du regard. C'est dingue. Ben quoi ! On n'a pas le droit de faire ses propres choix ! Ca doit être ça, sinon je ne vois pas ce qu'ils peuvent me reprocher en ce dimanche festif et ensoleillé.
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Extrait 2, chapitre 21 :
" Je jette un coup d'oeil inquiet à Alessandro qui me rassure d'une moue sereine. Je hoche la tête pour lui répondre en silence et écoute Damien :
- Alors chère voisine, il va te falloir te remplir la bouche d'eau et chanter la Marseillaise.
- Ah, c'est tout ?
- Ben quoi, tu ne croyais pas que j'allais te demander de te mettre en sous-vêtements et d'aller sonner à toutes les portes de l'immeuble pour leur demander du bain douche ?
J'avoue que l'idée m'a traversé l'esprit !
Alessandro remplit mon verre d'eau et tout le monde m'encourage à commencer mon tour de chant.
Ici, pas de peur du ridicule, je me lance :
- Glou, glou.
- Articule, on ne comprend rien...s'amuse l'assistance.
Je fais de mon mieux mais je suis nulle, en même temps c'est le but. Tout le monde est plié de rire, je finis même, prise de fou rire, par courir cracher l'eau dans le lavabo.
Ensuite, en soutien et pour ma première soirée, Damien propose que chacun effectue un gage. Tout le monde se réjouit de se prêter au jeu. Cassis a dû mettre du rouge à lèvres et faire deux bises bien marquées à chacun. Damien a dû faire le poirier. Jocelin se retrouve avec un bonnet de bain et des lunettes de piscine. Lalie doit se mettre pieds nus. Alessandro doit mettre ses chaussettes sur ses oreilles. Je croyais avoir l'immunité étant donné que j'avais été la première et bien non, comme bizutage entre voisins, j'ai eu le droit à un deuxième gage pour terminer la soirée. "
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Illan :
"Le sas de la cabine s’ouvre. Un bruit sonore résonne dans mes oreilles. Il est l’heure pour moi d’ouvrir les yeux. Je reprends doucement mes esprits puis sors de mon lit technologique. Je me sens beaucoup mieux que la veille. Je m’étire puis me dirige vers le tiroir qui me sert de garde-manger. Je débute ma journée par mon petit déjeuner qui se résume en une gourde d’un liquide assez épais que je bois en plusieurs prises. Entre-temps, j’allume d’un simple mot l’ordinateur central. J’entends mon Gégo s’activer en même temps. Ils se synchronisent. Je commence par lui commander une douche instantanée. Ensuite, place à la phase habillement, je choisis une tenue parmi celles que me propose mon Gégo, retransmise sur l’écran de bord. Il lui faut quelques secondes avant de la reproduire sur mon corps. Je m’inspecte rapidement, mon Gégo me propose un miroir. Il faut que je m’habitue à tous ces morceaux de tissus qui enveloppent mon corps, à toutes ces couleurs aussi. Sur Hodrion, on a des tenues unies et ergonomiques. Ce sont ce que vous appelez des combinaisons. Pas de sous-vêtements sur ma planète. Mais après tout, c’est assez agréable ce coton sur la peau. Mon Gégo me coiffe en une fraction de seconde. J’en profite pour passer en revue tout ce qui m’attend aujourd’hui. Tout d’abord, je dois passer chercher Léna chez elle..."
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Stéphanie Lagalle
Cc c’est Stessy tout vot livre sont franchement géniale je l’es est tous adorer franchement on se croirait dans le livre . Continuez comme sa vot livre son super drôle puis fantastique
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Voyager est une aventure, surtout quand la personne que l’on aime est la destination.
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"L'objet se matérialisa dans sa main, elle l'enfourcha et s'envola à toute vitesse à la poursuite du géant blanc coiffé d'un chapeau noir et portant une écharpe verte et rouge. Ce dernier avait trouvé refuge ou plutôt habitait dans un igloo. Il avait dû le créer grâce à sa magie, à moins que ce ne soit l'oeuvre de ses miniatures qui lui obéissaient aveuglément. En tout cas, il était énorme, de quoi abriter une quinzaine de bonshommes comme lui. Il avait été fait en contrebas de façon à ce que les arbres le dissimulent. C'était réussi. Mamie, admirative devant cette maison de glace, imaginait déjà la tête de sa famille quand elle lui décrirait ce qu'elle voyait. Elle venait de marquer un point en faisant cette découverte. Toutefois, elle n'était pas pressée de rentrer, la curiosité était plus forte, il lui fallait en voir davantage. Elle s'approcha donc jusqu'à une fenêtre et espionna. Elle ne tarda pas à entendre Maestro pester à voix haute après le Roi et ses griffons en leur promettant vengeance."
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"Je suis une pure épicurienne. J'aime manger et aimer ... Tous les plaisirs de la vie ..."
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En effet, un beau matin de Printemps, Gao se réveilla comme d'habitude avec le sourire, il s'étira dans son lit puis se leva prêt à savourer cette journée prometteuse. Les oiseaux chantaient sous sa fenêtre. Il alla dans la cuisine et chercha quelque chose à manger. Il prit des grandes tranches de pain qu'il confectionnait lui-même et les beurra généreusement. Un vrai délice. Il but un grand bol de lait et décida d'aller faire une longue balade en forêt pour grignoter pour-ci par-là.
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• Snif, snif, snif, qu'est-ce qui se passe ? Il était manifestement écoeuré par l'odeur que dégageaient les animaux. Sans plus attendre, il posa à terre la famille de renards qui ne demanda pas son reste et partit à toute allure tandis que l'ogre semblait souffrir, son visage était crispé de dégoût. • Mais qu'est-ce qui m'arrive ? s'affola-t-il à haute voix sans pour autant y trouver une réponse.
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La planète Terre en vue, je ressentis une certaine nervosité, cela ne me ressemblait pas et pourtant, c’était bien réel. L’amour est un sentiment nouveau pour moi, si étrange, il a déjà des répercussions sur mon corps et sur mon cœur alors que je n’ai même pas encore rencontré Léna. C’est un pouvoir d’attraction énorme qui me subjugue complètement. Dans quel état serais-je quand je lui parlerai pour la première fois ? Tout cela commençait à m’inquiéter sérieusement. Je passais en mode furtif pour ne pas être détecté par les satellites mis en orbite.
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"Je m'appelle Illan, j'ai dix-sept ans en âge terrien. Je n'appartiens pas à votre monde. Ma planète se nomme Hodrion, elle est très différente de la vôtre. Contrairement à la terre, Hodrion vit en harmonie avec ses habitants qui la respectent et la protègent. Nous n'avons qu'un continent, qu’un océan, mais il fait le tour de notre planète. Nos espèces animales sont différentes des vôtres même si elles ont un air de famille. Nous avons aussi un soleil, disons que nos planètes se ressemblent à bien des égards. Notre point fort est la technologie très avancée, nous avons à peu près deux siècles d'avance sur la Terre pour vous donner une idée. Disons que grâce à cela, nous pouvons vivre presque éternellement si nous évitons les accidents bien entendu.



Je sais que vous vous demandez à quoi est-ce que je ressemble, n'est-ce-pas ? Eh bien mon apparence physique est identique à celle des terriens de race blanche. En fait, avant d'apprendre à connaître la planète Terre, je n'avais jamais vu d'êtres à la peau plus foncée, ça peut paraître bizarre pour vous mais chez moi c'est comme ça tout simplement. La pigmentation de notre peau est adaptée à la densité de notre soleil j'imagine. En ce qui concerne mes yeux, ils sont bleus comme bon nombre d'humains et mes cheveux sont dorés, ah oui c'est vrai vous dites "blonds" chez vous. Je mesure 1,85m ce qui est un petit peu plus grand que la moyenne humaine mais sur ma planète je ne fais pas partie des plus grands, d'ailleurs, j'ai un ami qui mesure 2,20m et ce n'est pas rare. Pourquoi je vous dis tout ça ? Eh bien parce que mon monde et le vôtre devaient se rencontrer un jour bien précis, le jour de mes dix-sept ans..."
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Illan vit sur la planète Hodrion. Le jour de ses dix-sept ans, la technologie nommée Destinée va lui désigner l'identité de sa moitié. Il n'y a pas de choix possible. Le visage qui apparaît sur l'écran est troublant, envoûtant, c'est Léna...une terrienne.
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Depuis la naissance de ma fille, je faisais du jogging deux fois par semaine, je pus ainsi m'échapper à toute vitesse sans problème et me mettre à l'abri. À présent, j'étais accroupie derrière des buissons à huit cents mètres environ du château. Je pensai immédiatement à me mettre de la boue un peu partout sur mes vêtements et à m'attacher les cheveux pour masquer mon odeur. De là, je tentai de retrouver mon calme pour décider qui j'allais appeler à notre secours. Je pris une profonde inspiration avant de sortir mon téléphone de ma poche. Je le regardais tout en me disant que ce que j'allais faire aurait des répercussions importantes. Je sélectionnai un nom dans ma liste de contacts. Une première sonnerie résonna dans mon oreille. Je tremblais.
- Allo, Zilla, c'est Solenne, viens vite on a besoin de toi !
- Mais où es-tu ?
Dans les bois derrière la maison, quelque chose de terrible a dû se passer, il n'y a plus personne ici, ni les enfants ni mes beaux-parents et puis Fred vient de rentrer à l'intérieur...je ne sais pas ce qui a pu se passer, j'ai si peur Zilla.
- J'arrive, rendez-vous à la vieille cabane des chasseurs dans une dizaine de minutes.
- Ok je t'attends. J'avais raccroché comme si c'était la dernière fois que je lui parlais. Mon cœur se serra, comme c'est désagréable ! Des larmes roulèrent sur mes joues, cependant je devais me relever et retrouver Zilla. Oui, il le fallait pour ma famille. Je m'imprégnai du peu de courage qu'il me restait pour foncer vers le lieu du rendez-vous. Mes pieds foulaient le sol à toute vitesse, je courrais à travers bois, quelques branches me fouettèrent le visage, pourtant je n'eus pas mal, j'étais comme anesthésiée...le désespoir sûrement. Mon téléphone me servait de lampe de poche, heureusement il avait encore de la batterie.
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La journée se termina tranquillement, il ne mangea même pas un mouton avant de se coucher, non il n'avait plus faim. Ce n'était pas la peine de gâcher la nourriture pensa-t-il. En plus, il était fatigué et ne souhaitait plus qu'une chose, dormir. Ainsi, il alla se coucher dans son grand lit bien douillet confectionné avec des plumes d'oie. Les couvertures étaient faites avec la laine des moutons qu'il élevait. La nuit commençait bien, Gao rêvait... Puis des douleurs au niveau du ventre le sortirent de son sommeil. Il se dit tout d'abord qu'il n'aurait peut-être pas dû manger le serpent, ce n'était pas très digeste puis il essaya de se rendormir. Il fut de nouveau réveillé, cette fois, il pensa que la mygale n'était pas réputée pour être bonne pour la santé. Il regretta de l'avoir mangée et tenta de se rendormir.
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Les deux jours qui précédèrent le retour de mon père furent étranges. Tout d'abord, ma mère se mit en quatre pour me faire des petits plats, il fallait que je reprenne des forces, mais je ne leur trouvais aucune saveur et pire j'avais toujours cette faim de plus en plus tenace. Que ce soit les tartines recouvertes de pâte à tartiner chocolatées que Fred nous prépara dès mon retour de l'hôpital ou la merveilleuse purée de ma mère, rien n'y faisait... peut-être que l'entrecôte saignante fut la seule chose qui m'apaisa un temps soit peu. Les deux nuits suivantes, j'essayai de dormir sans succès dans les bras de mon homme qui me tenait serrée contre lui, comme s'il craignait que je m'échappe. Cette idée me fit sourire.
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