Citations de Stephen Chbosky (202)
Le tunnel qui mène au centre-ville, il a vraiment un truc. Quand il fait nuit, c'est splendide. Tout simplement splendide. D'abord, t'es de l'autre côté de la montagne et il fait sombre, et la radio est à fond. Dès que tu entres dans le tunnel, le vent disparaît d'un coup et tu plisses les yeux à cause des lumières au-dessus de toi. Quand tu t'habitues à la lumière, tu peux voir le bout du tunnel au loin, et pendant ce temps, comme les ondes passent plus, le son de la radio faiblit. Alors tu te retrouves au milieu du tunnel au loin et tout devient très calme, comme un rêve. Tu vois le bout qui se rapproche et t'as qu'une envie, c'est d'y arriver. Et finalement, juste au moment où tu penses que tu l'atteindras jamais, tu vois la sortie devant toi. Et le vent t'attend. Et tu sors du tunnel à toute vitesse, pour te retrouver sur le pont. Et elle est là. La ville. Un million de lumières et d'immeubles, et tout à l'air aussi excitant que la première fois où tu l'as vue. C'est vraiment une belle entrée en scène.
Dans la voiture, j'ai juste pensé au mot "exceptionnel". Et je me suis rappelé que la dernière personne qui avait dit ça de moi, c'était ma tante Helen. J'étais vraiment heureux d'avoir entendu ce mot une nouvelle fois. Parce que je crois que c'est un truc qu'on oublie tous, des fois.
Y'a vraiment un truc qui tourne pas rond chez moi. Je sais pas ce que c'est.
Je ne sais pas si ça t'est déjà arrivé de te sentir comme ça. De vouloir dormir pendant mille ans. Ou juste de pas vouloir exister. Ou juste de pas te rendre compte que tu existes. Ou un truc comme ça.
Et à cet instant-là, je te jure, on était éternels.
- Charlie, on accepte l'amour qu'on croit mériter.
And in that moment, I swear we were infinite.
Du coup, au lycée il m'a donné le tout dernier livre à lire cette année. ça s'appelle "la source d'eau vive", et c'est super long.
Quand il m'a donné ce livre, il a dit : "Reste sur tes gardes avec celui-ci. C'est un grand roman. Mais essaye de faire la part des choses, d'être comme un tamis, pas comme une éponge". Des fois, je me dis que Bill oublie que j'ai seize ans - même si je suis content qu'il l'oublie.
Tu aimes les fêtes de famille? (...)Moi j'aime bien. Pour plusieurs raisons. D'abord je trouve ça fascinant de voir comme tout le monde s'aime alors que personne s'apprécie vraiment
Même si on ne peut pas choisir d'où on vient, à partir de là, on peut quand même choisir où on veut aller
-T’es défoncé ou quoi ?
Et ma mère lui a redemandé de ne pas employer ce genre de langage devant moi, ce qui là encore était bizarre, vu que je crois être le seul de la famille à avoir déjà été défoncé. Mon frère aussi, peut-être. J’en suis pas sûr. En tout cas, sûrement pas ma sœur. Ou bien alors peut-être qu’ils ont tous été déjà défoncés dans ma famille, et que c’est juste qu’on discute jamais de ces choses.
Chatlie est jeune ado de 15 ans qui est dans son monde
«Sam s'est assise et s'est mise à rire . Patrick c'est mise à rire. Et je me suis mis à rire .
Et à cet instant-là, je te jure , on était éternels.»
Ton ami,
Charlie
(citation choisie par Schérina)
Du coup, je me dis que c'est pour des tas de raisons différentes qu'on est comme on est. Et qu'on les connaîtra jamais toutes, ces raisons. Mais même si on ne peut pas choisir d'où on vient, à partir de là, on peut quand même choisir où on veut aller. On peut faire des choses. Et essayer de se sentir bien quand on les fait. Je crois que si un jour j'ai des enfants, et qu'ils se sentent mal, je leur dirai pas qu'il y a des gens qui meurent de faim en Chine ou d'autres trucs du même genre - ça changerait rien au fait qu'ils se sentent mal. Et même s'il y a des gens qui sont plus à plaindre que toi, ça ne change pas grand chose au fait que tu te sentes mal ou pas. C'est comme ce que ma sœur a dit, un jour que j'étais à l’hôpital depuis déjà un bon bout de temps. Elle a dit qu'aller à la fac, ça l’inquiétait vraiment, mais que vu la période difficile que je traversais, elle se sentait vraiment débile d'être comme ça. Alors que moi, je vois pas pourquoi elle se sentait débile. Moi aussi, à sa place, j'aurais été inquiet. Et très franchement, je crois pas que ce soit pire pour moi que pour elle. C'est peut être une bonne chose de relativiser, mais des fois, je me dis que l'essentiel, c'est d'être vraiment là. Comme a dit Sam. Parce que c'est normal de ressentir des trucs. Et d'y faire face en restant soi-même.
Je crois que si un jour j'ai des enfants, et qu'ils se sentent mal, je leur dirai pas qu'il y a des gens qui meurent de faim en Chine ou d'autres trucs du même genre - ça changerait rien au fait qu'ils se sentent mal. Et même s'il y a des gens qui sont plus à plaindre que toi, ça ne change pas grand chose au fait que tu te sentes mal ou pas.
Du coup, je me dis que c'est pour des tas de raisons différentes qu'on est comme on est. Et qu'on ne les connaîtra jamais toutes, ces raisons. Mais même si on ne peut pas choisir d'où on vient, à partir de là, on peut quand même choisir où on veut aller.
Je ne sais pas ce qui ne tourne pas rond chez moi.
Tout ce que j’aimerais, c’est que Dieu ou mes parents ou Sam ou ma soeur ou n’importe qui d’autre me disent simplement pourquoi je ne suis pas « raccord ». Qu’ils m’expliquent ce qui ne tourne pas rond chez moi. Qu’on me dise juste comment être différent d’une façon qui soit logique. Comment faire partir tout ça. Le faire disparaître. Je sais que c’est pas une bonne idée : c’est mon problème à moi et je sais qu’avant d’aller mieux, les choses sont toujours pires (comme dit mon psy), mais là c’est trop de pire à supporter.
Charlie, on accepte l’amour qu’on croit mériter.
"Il faut que tu fasses des choses"