Stephen Chbosky

Quelles sont les deux catégories de personnes qui voient des choses qui n’existent pas, Kate ?
Les visionnaires et les psychopathes.

Charlie, on accepte l'amour qu'on croit mériter.

Je ne savais pas que les autres pensaient des choses sur moi. Je ne savais pas qu'ils me regardaient.

On accepte l'amour qu'on croit mériter.

Des fois, je regarde dehors, et je me dis que des tas d’autres gens ont déjà vu cette neige. C’est pareil quand je me dis que des tas d’autres gens ont déjà lu des livres. Et écouté des chansons. Je me demande comment ils se sentent, cette nuit.

Et à cet instant-là, je te jure, on était éternels.

And in that moment, I swear we were infinite.

Love always
Charlie

Le paradis et l’enfer ne sont pas des destinations. Ce sont des décisions.

Si Dieu était arrêté pour meurtre, les gens réclameraient la peine de mort.

Lettre du 25 août 1991

Si c'est à toi que j'écris, c'est à cause de cette fille, qui a dit que tu savais écouter et comprendre, et aussi que t'avais pas essayé de coucher avec quelqu'un pendant la fête (alors que t'aurais très bien pu). Cherche pas à savoir qui c'est, la fille, sinon tu pourrais deviner qui je suis et j'en ai franchement pas envie. Je ne veux pas que tu me retrouves, c'est pour ça que j'ai décidé de pas donner leur vrai nom aux gens. C'est aussi pour ça que j'écrirai pas mon adresse au dos de l'enveloppe. Surtout, n'y vois rien de mal.

"i would die for you. But i won't live for you."
Something like that. I think the idea is that every person has to live for his or her own life and then make the choice to share it with other people. Maybe that is what makes people "participate".

Once on a yellow piece of paper with green lines
he wrote a poem
And he called it "Chops"
because that was the name of his dog
And that's what it was all about
And his teacher gave him an A
and a gold star
And his mother hung it on the kitchen door
and read it to his aunts
That was the year Father Tracy
took all the kids to the zoo
And he let them sing on the bus
And his little sister was born
with tiny nails and no hair
And his mother and father kissed a lot
And the girl around the corner sent him a
Valentine signed with a row of X's
and he had to ask his father what the X's meant
And his father always tucked him in bed at night
And was always there to do it

Once on a piece of white paper with blue lines
he wrote a poem
He called it "Autumn"
because that was the name of the season
And that's what it was all about
And his teacher gave him an A
and asked him to write more clearly
And his mother never hung it on the kitchen door
because of the new paint
And the kids told him
that Father Tracy smoked cigars
And left butts on the pews
And sometimes they would burn holes
That was the year his sister got glasses
with thick lenses and black frames
And the girl around the corner laughed
when he asked her to go see Santa Claus
And the kids told him why
his mother and father kissed a lot
And his father never tucked him in bed at night
And his father got mad
when he cried for him to do it

Once on a paper torn from his notebook
he wrote a poem
And he called it "Innocence : A Question"
because that was the question about his girl
And that's what it was all about
And his professor gave him an A
and a strange steady look
And his mother never hung it on the kitchen door
because he never showed her
That was the year that Father Tracy died
And he forgot how the end
of the Apostle's Creed went
And he caught his sister
making out on the back porch
And his mother and father never kissed
or even talked
And the girl around the corner
wore too much make up
That made him cough when he kissed her
but he kissed her anyway
because it was the thing to do
And at three A.M. he tucked himself into bed
his father snoring soundly

That's why on the back of a brown paper bag
he tried another poem
And he called it "Absolutely Nothing"
Because that's what it was really all about
And he gave himself an A
and a slash on each damned wrist
And he hung it on the bathroom door
because this time he didn't think
he could reach the kitchen.

August 25, 1991
Dear friend,
I am writing to you because she said you listen and understand and didn't try to sleep with that person at that party even though you could have. (...) I need to know that these people exist.

I just hope I remember to tell my kids that they are as happy as I look in my old photographs. And I hope that they believe me.

"Charlie, we accept the love we think we deserve."

Il revoit les visages des journalistes qui l'accusaient d'avoir tué son frère. Ses camarades de classe qui le fuyaient. Les armées ennemies qui le canardaient. Sa mère affirmant sur son lit de mort que David allait revenir. Son père qui ne disait rien sur son lit de mort, car le cancer avait ravagé son cerveau encore plus que le déni. Il revoit le médecin lui annonçant que sa femme est morte. Les juges déclarant qu'il ne peut plus prendre soin de lui. Et le bureaucrate qui faisait claquer son chewing-gum et lui avait confisqué son permis. Le gouvernement qui était incapable de régler le problème des réfugiés au Moyen-Orient. Et Dieu qui acceptait tout ça, pour une raison connue de Lui seul.

iL est placé en isolement depuis deux mille ans. iL a observé. iL a attendu. iL a testé la clôture jusqu'à ce qu'Il trouve cette nuit. ce garçon. l'espace d'un instant, iL a réuni toutes les parties de lui-même, du moyen-orient [...] jusqu'à cette petite ville de pennsylvanie loin-de-tout-ce-que-personne-ne-remarquera-jamais. l'endroit idéal pour cacher sa porte de derrière. iL n'avait pas fait ça depuis des décennies. iL a regardé les cieux avec son oeil. au-delà de la lune bleue, posée là telle une pelote de fil pour un lion. iL a regardé son Père caché à l'intérieur de cent milliards d'étoiles. les cents milliards de personnes qui ont vécu et sont mortes. ces gens qu'il doit laisser à son Père. qu'il doit laisser aux étoiles. ces gens qu'on lui vole quand ils meurent car dieu est un assassin, papa.

Mais je n’ai plus peur, car le paradis et l’enfer ne sont pas des destinations. Ce sont des décisions . 860

Où suis-je ?
Tu n’es plus dans la rue.
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Et il a demandé à Christopher d'être très prudent s'il faisait un cauchemar, car les cauchemars sont des êtres imaginaires qui viennent fouiner dans notre tête pour savoir si on connaît leur existence.