Critiques de Stephen R. Lawhead (116)
Toujours une vision très chrétienne du mythe arthurien. Cette biographie de Merlin le présente donc comme le grand barde de Bretagne, qui est en même temps un prêtre. Quelques belles idées - notamment sur la magie des chants de Merlin, mais aussi des longueurs.
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Un début très prometteur avec le premier opus « Taliesin » que j’avais beaucoup aimé, une suite plus hasardeuse qui m’a laissé perplexe. J’ai eu un peu de mal à venir à bout de ce second tome, en partie à cause de la rupture de rythme et le changement de voix entre l’un et l’autre. Dans « Taliesin », c’est un narrateur qui raconte l’histoire, l’auteur utilise donc la troisième personne, ce qui permettait (comme bien souvent dans la fantasy) de suivre les tribulations de plusieurs personnages. Je m’attendais donc à poursuivre mon histoire de la même manière avec « Merlin ». Déception, ici le narrateur est Merlin (l’auteur utilise le je), l’histoire est donc vue à travers ses yeux et la vision des évènements est limitée. J’ai par ailleurs beaucoup soupiré dans les longs soliloques de Merlin concernant les Dieux, la nature etc… De plus, les allusions récurrentes aux bienfaits du christianisme, les « Dieu est bon » à presque toutes les répliques m’ont également dérangé. Peut-être y avait-il d’autres subterfuges littéraires pour évoquer la christianisation de la grande Bretagne. Je vais toutefois tenter le troisième, en espérant retrouver le ton de "Taliesin".
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Merlin, fils de Taliesin, est un personnage hors du commun. Ce roman reprend la trame classique, mais nous fait découvrir un Merlin très différent de celui de l'imaginaire collectif. Ici, il est plus proche des contes bretons (en opposition avec Excalibur), à la fois fascinant et effrayant, un mélange de paganisme et de chrétienneté.
C'est rafraîchissant de lire autre chose.
Quant au style, il est fluide, l'intrigue toujours aussi bien construite, les personnages bien étoffés, et la traduction excellente.
J'adore!
PS : attention ce Merlin est différent!
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Ma lecture du Cycle de Pendragon continue sans grand enthousiasme. J’ai préféré ce deuxième tome, Merlin, au premier, mais je dois admettre que je suis encore loin d’un grand engouement. Et pourtant, je voulais tant l’aimer, cette série, j’adore tellement les légendes arthuriennes et celtiques. Malheureusement, l’essentiel de ce tome est constitué de batailles et de guerres à n’en plus finir, alternativement entre Bretons eux-mêmes puis contre les Saxons. Pardon, les Saecsens ! Cela ne semblait pas faire avancer l’histoire, c’était très répétitif et ennuyeux. Du moins, jusqu’à l’arrivée d’Aurelius et Uther puis d’Ygerna. Enfin des personnages que je connaissais !
Mais je vais trop vite. Le roman commence avec l’enfance de Merlin et son entrainement en tant que barde. Au début, je trouvais cela intéressant mais, au fur et à mesure que j’en apprenais davantage, le jeune enchanteur perdait de son aura énigmatique. Il devenait humain, ordinaire. Réduit. Et cela malgré le fait que Stephen Lawhead en a fait un être à moitié atlante, un peuple désormais associé aux fées.
Au moins, ce deuxième tome permet de mieux comprendre le contexte, les Romains qui décampent, les Bretons qui s’entredéchirent, le christianisme qui secoue leurs vieilles croyances, le déclin du druidisme, etc. Un monde en pleine transformaiton ! C’était tout de même instructif, j’aime bien comment Lawhead a réussi à intégrer la vraie histoire à son univers. Et Merlin, au milieu de cette pagaille, cherche à unir, pas en s’appropriant le pouvoir comme il aurait pu le faire, mais via le jeune Arthur, dont prendra la vedette du prochain tome. La légende suit son cours…
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Le deuxième livre du cycle de Pendragon.
Contrairement au premier livre, il s'agit d'une narration subjective de Merlin. A travers ses yeux, nous voyons l'Île des Forts évoluer.
Le mythe arthurien se mêle à l'Histoire de l'antiquité et des celtes.
Dans la plupart des films et des livres, Merlin est un être mystique doté d'un grand pouvoir magique. Dans ce récit, il est profondément humain, plein de doutes et d'incertitudes, plein d'espoir et de projet pour la Bretagne.
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D'une manière générale, ce fut une lecture pas trop mauvaise, mais pas exceptionnelle non plus.
C'est tout simplement l'histoire du règne d'Atour, comment il s'y est pris pour fédérer les clans bretons pour former son royaume. Le livre se déroule donc sur un grand nombre d'années, et est raconté par 3 personnages différents.
Mais c'est essentiellement des récits de batailles, ponctués de prières à Dieu, et de beaucoup de références à la religion. Ca devient vite lassant.
Le style est facile à suivre, c'est un bon point positif pour l'histoire.
Sans dévoiler la fin, je me suis dit qu'elle n'appeler pas vraiment de suite, ce qui m'a paru étrange étant donné que la série compte 5 tomes. Je viens donc de m'apercevoir que les 2 derniers tomes sont une retour en arrière, racontant apparemment plus précisément les périodes passées sous silence du n°3. Par curiosité je vais continuer ce cycle, j'y trouverai peut-être ce qu'il m'a manqué dans cette lecture : le récit de la vie au quotidien à la cour du roi Arthur.
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Trop de guerres tue la guerre.
Malgré mon intérêt pour la légende arthurienne, ce tome dédié au Duc puis Roi de Bretagne aura englué mon attention dans trop de conflits et trop d'affrontements. La narration reste belle et même poétique dès qu'elle aborde la nature et la dimension magique du récit mais, soit mes yeux se sont fatigués à déchiffrer les transcriptions gaéliques des noms des personnages, connus pour la plupart, soit je me suis simplement lassée des coups d'épée, bref, je me suis ennuyée.
J'avais vraiment beaucoup apprécié le tome précédent dédié à Merlin mais celui-ci me fait passer mon chemin pour le prochain.
Challenge PAVES 2015 - 2016
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3eme tome de la saga consacrée au Pendragon, ce tome pourrait bien en être le dernier puisqu'il est consacré à Arthur, son élévation et sa chute.
Pas forcément le meilleur tome car à mon sens le plus confus, les guerres du royaume de Bretagne, avec ses multiples seigneurs, traitres comme compagnons d'Arthur, s'entremelent avec les personnages dont l'auteur a conservé les noms celtes, rendant difficile la comparaison avec les noms plus connus du grand public.
Alors oui, le cycle de Pendragon est long, ne se lit pas d'une traite, mais ce sont bien là ces seuls défauts, car sinon, quelle aventure ! Stephen Lawhead sait rendre au terme "épique" ces lettres de noblesse !
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Avec Arthur, le troisième tome du Cycle de Pendragon, cette série en arrive enfin à ses éléments les plus centraux. Je croyais que cela allait raviver mon intérêt… eh bien, pas tout à fait. Le jeune Arthur est maintenant grand, il va devenir Dux puis Grand Roi, rassembler autour de lui des chevaliers de valeur, etc. Mais je suppose que le meilleur reste à venir parce que les aventures racontées ici ne me revenaient pas en mémoire. De plus, je me questionne de plus en plus sur les choix de l’auteur Stephen Lawhead. Par exemple, j’avais accepté avec scepticisme l’intégration d’Atlantide, mais faire de Guenièvre et de Lancelot des Irlandais plutôt que des Bretons ne me paraît pas du tout nécessaire. Je sais bien que de très nombreuses versions de ces légendes circulent et que, quand on écrit sur elles maintenant, il faut innover, mais certaines décisions sont parfois discutables.
Si le deuxième tome était marqué par les conflits entre les Bretons eux-mêmes puis contre les Saecsens, eh bien, dans ce troisième tome, on remet ça. Arthur doit lutter contre les insurrections des petits rois de Bretagne, dont la plus importante est celle de Morcant, et guerroit contre les Saecsens. Mais voilà que les Angli se mettent de la partie, puis les Irlandais et même les Picti. Bref, on retrouve des batailles, des batailles et… ah oui, des batailles. Dans les romans de fantasy ou historiques, j’aime bien un affrontement épique qui devient le point culminant du roman. Quelques escarmouches préalables peuvent servir à démontrer l’habileté au combat des protagonistes et faire monter les enjeux, mais trop d’engagements me font l’effet contraire. C’est comme s’il n’y en a pas un plus important que les autres, ça me paraît une suite sans fin de péripéties qui ne mènent nulle part. C’est d’ailleurs l’impression que me laisse le roman puisqu’il ne semble pas y avoir d’antagoniste principal, qu’une succession de petits rivaux qui meurent les uns après les autres et qui sont remplacés rapidement par d’autres.
J’en suis venu à me poser la question suivante : pourquoi Arthur, Merlin et les Bretons se battent-ils ? Ils luttent pour leur survie, bien évidemment, mais pour quoi d’autres ? Leurs anciennes coutumes ? J’ai été tenté de répondre qu’elles cédaient devant le christianisme mais je me suis ravisé. Quelles sont-elles au juste ? Elles sont personnifiées par Merlin et le peuple des fées (les Atlantes exilés) puis montrées à travers les tactiques militaires. Quoi d’autres ? Les noms et les appelations ? Je trouve que l’auteur, Stephen Lawhead, aurait pu mieux représenter leur mode de vie, que ce soit à travers des cérémonies funèbres, des mariages, n’importe quoi ! L’accent qu’il a mis sur la guerre aurait pu être dirigé un peu plus vers la société. À part Morgian (j’y reviendrai plus bas), le seul autre personnage féminin est la reine Gwenhwyvar et elle est très peu présente. Plus de scènes intimes, s’il vous plaît !
Aussi, quand je pense aux légendes arthuriennes, il me vient en tête les aventures des chevaliers de la Table ronde. Ils guerroyaient, bien sûr, mais ils chevauchaient en quête du Graal ! Ça viendra, vous direz, mais j’ose espérer que ce ne fut pas leur seule aventure. Je veux lire des chasses au trésor, des rencontres énigmatiques, du mystère, de la magie, etc. Les principales mésaventures qui ont réussi à me captiver furent les rencontres entre Merlin et Morgian, la reine de l’Air et des Ombres, une sorcière envoûtante, dangereuse et surtout imprévisible. Je souhaite la revoir dans les tomes ultérieurs. Ces épisodes étaient, selon moi, les meilleurs. Je trouve dommage que la relation entre Merlin et Arthur se limite essentiellement à des conseils très techniques, d’ordre politique ou militaire, exception faite de quelques visions du futur. J’aurai souhaité que soient exploités des rapports maitre-pupille d’ordre plus général, portant sur la moralité, le Bien et le Mal, le sens de la vie, des trucs du genre.
Pour finir, un petit index des personnages aurait été le bienvenue, m’aurait facilité un peu la tâche. Il n’y a pas des centaines de noms à retenir mais un certain nombre quand même. Au moins, la carte du début aide à situer les aventures en Bretagne. Et puis, autant finir sur une bonne note : j'ai bien aimé les descriptions des lieux, ils étaient clairs et très évocateurs. Après maints comptes rendus de batailles très techniques, c'étaient des moments où la plume de l'auteur trouvait enfin un peu de poésie. Selon moi, c'est important pour capter cette atmosphère, cet univers celtique et fantastique.
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Ce Tome 3 commence une quinzaine d'année après les évènements finaux du Tome 2, pendant l'adolescence d'Arthur.
Il relate ses débuts, son parcours jusqu'au trône de Bretagne et ses guerres menées contre les invasions barbares (le tout aux côtés de Merlin), au travers du point de vue de trois de ses compagnons et serviteurs.
Les paysages, endroits et combats son décrits de manière à la fois poétique et réaliste.
En effet, Il est facile de s'imprégner de cette atmosphère de l'Ancienne Bretagne.
L'histoire est passionnante même si on pourrait se lasser des références et louanges (un peu trop fréquentes à mon goût) faites au "Bon Dieu".
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Ah! Arthur!
C'est ici aussi, un Arthur à la fois classique - on y retrouve les éléments classiques de la légende - et totalement original,qui ne ressemble en rien au fameux film avec Robert Taylor.
Le personnage est plus noble, plus torturé, plus hésitant et quelque part plus héroïque.
La description des scènes de bataille sont à couper le souffle, on vit cette aventure en compagnie des chevaliers de la table ronde.
Les personnages, même secondaires ont de la saveur et de consistance, le style fluide et la traduction excellente!
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Le troisième livre du cycle de Pendragon.
Contant l'épopée d'Arthur de manière subjective, comme le deuxième livre dans lequel Merlin conte sa propre vie.
Chaque tome est narré par un personnage différent.
Des personnages historiques, du cinquième et sixième siècle après Jésus-Christ, sont cités dans certains passages.
Le mythe arthurien est placé dans l'Histoire de l'humanité par l'auteur. Cela complète l'Histoire de la Grande-Bretagne post-romaine dont nous avons peu de traces. A chacun son interprétation.
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Ce tome 4 me semble être plus un complément au tome 3 (Arthur) plutôt qu’une suite du cycle Pendragon.
L’histoire retrace en grande partie les aventures d’Arthur qui n’ont pas été développées auparavant, le tout raconté par Merlin.
On se situe un cran en dessous des livres précédents même si on retrouve avec plaisir la plupart des personnages déjà rencontrés et l’atmosphère propre à l’île de Bretagne.
Les « bondieuseries » sont toujours aussi présentes et on regrettera certaines longueurs dans le récit.
En revanche, l’action et les combats sont largement au rendez-vous.
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Pendragon est le quatrième tome du Cycle de Pendragon. Ceux qui ont lu mes critiques des tomes précédents savent que ce ne fut pas une aventure heureuse, certains d’entre eux ont trouvé grâce à mes yeux, de peine et de misère, mais ce ne fut pas le cas de ce volet-ci. Pourtant, l’idée de départ m’a plu : on revient sur le règne d’Arthur, raconté en long et en large dans le troisième volet, mais en proposant des épisodes inédits. Intéressant. Je croyais découvrir des aspects nouveaux, des secrets bien enfouis, des événements plus personnels peut-être en lien avec son épouse Gwenhwyvar. En effet, jusqu’à maintenant, l’auteur Stephen Lawhead s’était contenté de raconter les guerres du jeune roi contre les Pictes, les Angles, les Saxons et d’autres encore. Eh bien, déception ! Ce quatrième volet ne fait que relater une énième guerre mais les enjeux sont toujours les mêmes : sauver les Bretons des envahisseurs (ou d’eux-mêmes et de leurs luttes intestines). « Le monde court à sa perte ! » un personnage lance à la page 413. Eh bien qu’il tombe en ruine ! Rendu à ce point, il m’importe peu. L’auteur n’a absolument rien à offrir à part des batailles, des batailles et… ah oui, des batailles. Vers la fin du roman, Merlin commence à douter de ses capacités de conseiller et rappelle qu’il est un barde – peut-être pas au sens où on l’entend au 21e siècle mais, tout de même – et ça m’a ramené à la mémoire que je m’attendais à ce qu’il pousse la chansonnette. Pourtant, il n’a récité des poèmes ou des prières qu’à deux occasions, soit aux pages 135 et 289. Et très brièvement. C’est plutôt décevant quand j’y pense. Un peu comme l’ensemble de l’œuvre…
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Le quatrième livre du cycle de Pendragon.
Il conte des événements se déroulant entre la partie deux et la partie trois du troisième livre.
Un peuple surgit de la mer pour envahir et occuper l'île des Forts, un peuple ayant existé lors des invasions barbares de l'époque post-romaine. Qui sait si eux aussi sont venus jusqu'en Bretagne.
Ces envahisseurs ne sont pourtant pas les seuls ennemis des Bretons.
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