AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Steven Runciman (8)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
La chute de Constantinople - 1453

La poussée très sauvage et très actuelle du nationalisme turque , dont le président-sultan , va jusqu'à affirmer officiellement que les musulmans ont découvert l'Amérique , ainsi que revient avec lui le serpent de mer de la re-transformation , de l'église Sainte Sophie en mosquée , a réveillé mon intérêt pour la chute de Byzance.



Alors disons , il y a des moments en histoire ou tout bascule …

C'est alors un peu comme si soudain un iceberg se dévoilait , devenait visible avant que l'histoire secrète par nature , ne reprenne son court , avec son invisible signification profonde cumulée , dissimulée , au profit d'une vision immédiate , voilant les choses réellement à l'oeuvre , un peu à l'image du temps qui passe secrètement et qui nous contraint régulièrement à des réveils quelquefois spectaculaires et désorientés .



Voici-donc un ouvrage de qualité qui viendra vous informer d'une manière vivante et rigoureuse sur la chute définitive de Constantinople et sur l'avènement d'Istanbul .

L'auteur, reste très près des enjeux géopolitiques et de civilisation qui posent les bases de ce séisme historique . Vous aurez aussi la satisfaction de revivre ce siège ultime et les soubresauts de la fin , après la fin .



Le 29 mai 1453 est la fin du moyen-âge et c'est la date de la prise Constantinople par les turcs . C'est une convention évidement . Je vais ici risquer une boutade qui posera le sujet de ce commentaire .

La fin de Byzance , ne signe pas la fin du moyen Age mais celle de l'antiquité romaine ….. Mais comment ? quoi ? Qu'est-ce ? ….



Byzance , souffre d'un tropisme historique en sa défaveur , car ce sont les vainqueurs qui écrivent l'histoire et les vaincus souvent n'ont pas la parole , alors que certains des témoins et des voisins demeurent indifférents .

Les sujets de l'empire Byzantin étaient des Romains , et c'est comme cela qu'ils se pensaient et c'est ce qu'ils étaient . C'est ainsi que les turcs les nommèrent d'ailleurs , et c'est valable encore de nos jours .

C'est donc le nom qu'ils portaient encore quand les turcs , finalisèrent le nettoyage ethnique de l'Anatolie .En expulsant les grecs ( ioniens et romains ) , presque jusqu'aux derniers , au début du 20esiècle , et en se lançant aussi dans d'abominables pogroms à Constantinople .



Mais l'empire romain d'orient survit encore dans le Patriarcat orthodoxe de « Contantinopolis « qui règle entre autre la vie religieuse des 7000 romains d'orient qui demeurent encore à Istanbul actuellement , et qui sont donc le reste des Romains , avant d'être des grecs .

Ils sont le reste des romains .



A l'époque de l'ultime siège de Constantinople , l'empire se limite à des bouts De Grèce et à ce qui est entre les murs de la ville de Constantin , elle-même . Alors que les Turcs contrôlent l'Anatolie et déjà aussi un large petit bout d'Europe .

Pour différentes raisons Byzance succombera . le potentiel commercial s'est évanouit notamment et la richesse de l'empire ne lui permet plus d'espérer armer l'irrédentisme anatolien , mais la menace pour les turcs est perçue comme réelle .

Sans compter que Byzance pouvait encore risquer de susciter , non sans difficultés certes , une croisade vers l'orient , ou encore soulever l'Europe centrale pour la précipiter contre la « Turquie » d'Europe , un très modeste objectif qui aurait pu changer l'histoire de milles manières .



L'empire romain a disparu en 1453 et pendant au moins 1000 ans , cet état diffusa sa civilisation sur l'occident et sur l'est européen , par le biais de l'Italie principalement pour l'occident .

Cela va des théories politiques , à la musique , l'art militaire , en passant par la connaissance subtile du grec , qui permit ultimement la renaissance , qui finalement fut l'ultime « métamorphose « , romaine à s'élever dans le ciel de l'Europe occidentale .



L'empire romain d'orient qui survécut plus de 1000 ans à celui d'occident , est celui qu'inaugura Constantin en fondant un empire chrétien dans l'orient romain déjà christianisé en profondeur .

C'est cette structure politique et cette capitale , parfaitement consciente d'elle-même , qui a sombré avec la mort de l'empereur sur les murs de Byzance .



Plutôt que vous narrer la chute de Constantinople , j'ai préféré m'étendre sur la notion de romanité orientale qui eut la peau sacrement dure finalement .

Au passage , je vous invite sincèrement à cette occasion , à méditer sur la notion de décadence romaine , sur celle d'antiquité tardive et enfin sur la notion difficile de moyen-âge byzantin ….

Commenter  J’apprécie          633
La chute de Constantinople - 1453

La chronique et l'analyse de la prise de Constantinople par les Turs de Mehmet le conquérant...Une leçon d'histoire passionnante
Commenter  J’apprécie          71
La chute de Constantinople - 1453

Steven Runciman grâce à des ressources rares (grecques, slaves, occidentales ou turques) nous donne à revivre l'un des événements les plus marquants de l'histoire.



Quand bien même Byzance était déjà affaiblie, la date du 29 Mai 1453, reste un tournant décisif. Elle marque la fin de la civilisation Byzantine.

Pendant 1100 ans, sur le Bosphore avait prospéré une cité où on admirait, les intellectuels, où l'on étudiait et conservait la science et les classiques du passé.

Nous serions peu familiers de la littérature grecque antiques sans les scribes et commentateurs byzantins.

Byzance était une ville où les idées s'échangeaient à la fois idées et marchandises. Ses citoyens se considéraient comme les héritiers de la Grèce et de Rome, sanctifiés par la foi chrétienne.



Dans une première partie, Steven Runciman nous dresse un portrait magistral de l’empire byzantin. Il nous montre l’étau dans lequel se trouve Constantinople, entre les Bulgares, les Serbes ou les Francs à l’ouest et les musulmans à l’est.

Parmi ces derniers les Turcs émergent peu à peu. Ce sont eux qui sonnent véritablement le glas de la puissance. Parmi eux, une figure émerge c’est celle du vainqueur de Constantinople : Mehmet II



Ensuite place aux préparatifs du siège, et le siège lui-même. A Constantinople on s'agite, à l'intérieur comme à l'extérieur. Tous les appels au secours possibles sont lancés, en vain....

Chacun ayant une bonne raison de rester immobile et sourd à ce qu'il va arriver. Et l'inéluctable arrivera... la fin de cet empire millénaire.



À posteriori chacun tentera de faire bouger les choses, mais là aussi en vain, ce sera" la seconde mort d'Homere et de Platon".



Steven Runciman par son écriture et les détails historiques, puisés dans ces sources citées en annexe, nous livre sur cet épisode un ouvrage qui se lit comme un roman. Une vraie réussite.

Commenter  J’apprécie          50
Le Schisme d'Orient

1515, facile : Marignan ;

1804, simple : sacre de Napoléon ;

1789, évident : prise de la Bastille ;

79 ap JC, moins facile : éruption du Vesuve ;

800, moins évident : sacré de Charlemagne ;

1054, plus compliqué  : "Grand Schisme" qui selon la définition est celui qui sépara les Églises d'Occident et d'Orient (appelé "Grand Schisme d'Orient" par les catholiques, "schisme de Rome" par les orthodoxes, et "schisme de 1054" par les historiens). Pourtant cela fait partie des dates importantes de l'Histoire.



Alors oublions le terme définition pour celui de définitionS. 



Voilà qui démontre déjà la complexité, toute relative, du sujet. Et c'est sur cette complexité que se penche Steven Runciman, et grâce à son érudition et sa qualité d'écriture, tout semble s'éclairer.... 



Bien que l'auteur, en toute modestie, affirme que son livre n'est qu'une brève histoire du schisme entre les Églises orthodoxe et catholique, le Schisme d'Orient de Steven Runciman est en fait une étude assez approfondie sur cette division. 



Il ne se concentre pas uniquement sur la date de schisme communément admise de 1054, mais donne plutôt un historique complet commençant par le Concile de Nicée et se poursuivant jusqu'à la fin de la quatrième croisade. Runciman ne considère pas la querelle entre Michel Ier Cérulaire  (patriarche de Constantinople) et la papauté comme le moment déterminant de la scission, mais il fournit également un récit approfondi de ces événements. Il est si complet dans son sujet qu'il réfléchit également à des questions philosophiques concernant la nature d'un schisme et les tentatives de dater la séparation.



Le texte de Runciman est en fait une série de conférences qu'il a données à Oxford en 1954 sur ce sujet et à décidé d'en créer un bref volume couvrant les faits de base du schisme Est-Ouest, bien qu'il pense qu'une compréhension complète ne peut être obtenue qu'à travers plusieurs volumes, mais honnêtement c'est tellement bien écrit, riche de références que ce livre se suffit à lui même pour aborder cette période, importante, méconnue voire inconnue de l'Histoire.



L'auteur comprend la nécessité pour les théologiens d'écrire l'histoire de l'Église, mais il voit aussi que la division n'a pas été causée uniquement par des tensions religieuses. L'auteur veut compléter cette histoire par un examen des motivations politiques du schisme. 



Le parti pris de Steve Runciman est de choisir d'illustrer la lente rupture entre l'Est et l'Ouest, plutôt que le point de rupture communément admis de 1054.

À travers ce texte, l'auteur émet un souhait, bien que selon lui les dommages causés ne seront jamais guéris, sauf grâce à une pleine compréhension de ce qui a causé cette division, que les deux Églises puissent construire une amitié.



À contre-courant des discussions théologiques Steven Runciman soutient que la première rupture officielle entre les deux régions s'est produite en 1009 lorsque les papes romains n'étaient plus répertoriés dans les archives du patriarche oriental. Cependant, les laïcs de l'Est et de l'Ouest n'ont remarqué aucune désunion à ce moment-là parce que la question était considérée comme une question interne à l'Église. L'utilisation de la date 1054 est extrêmement discutable car le « schisme » n'a pas vraiment changé grand-chose en ce qui concerne les relations entre la papauté et les patriarches orientaux. Les deux parties sont restées alliées pendant les trois premières croisades et ne se sont vraiment séparées qu'à la quatrième croisade au XIIIe siècle. À ce stade, une séparation Est-Ouest était perceptible. Le plus intéressant est peut-être la raison trouvée par Runciman pour cette désunion. Il a vu le schisme comme le résultat d'un choc des cultures grecques et latines, ce qui signifie que la division a techniquement commencé à l'origine du christianisme en tant que religion organisée. De fait la datation officielle de la scission est impossible car la définition du schisme est si ouverte à l'interprétation.



Le livre commence par un chapitre axé sur les informations de base et les définitions nécessaires pour comprendre le schisme entre l'Église orthodoxe et l'Église catholique. Runciman explique les différences entre ces deux églises, pourquoi elles ne sont pas d'accord et la différence entre une hérésie et un schisme. Par déduction, l'auteur constate que le schisme a été causé principalement par la fierté nationaliste, qui a créé des conflits liturgiques, des problèmes de discipline et des problèmes socio-économiques qui ont favorisé la division. 



De là, Runciman cherche à identifier le moment où le schisme a commencé à se développer, mais trouve la tâche impossible. Il soutient que, dès le début, l'Église était vouée à se diviser parce que l'Orient et l'Occident étaient culturellement très différents. L'Orient parlait grec et se développait dans la tradition hellénistique, tandis que l'Occident parlait latin et était beaucoup plus influencé par les germaniques et les romains. Bien que les deux régions partagent les mêmes croyances fondamentales, elles ne voient pas la théologie de la même manière. Selon l'auteur, la rivalité Est-Ouest semble trouver son origine dans la primauté de la papauté à Rome et les problèmes étaient déjà apparents dans les premiers conciles œcuméniques. Les hérésies que ces conciles cherchaient à aborder ont servi à mettre en lumière les différences entre l'Orient et l'Occident. Des siècles de querelles ont eu lieu à travers ces conciles jusqu'au IXe siècle, lorsque le patriarche oriental, Photius, s'est réconcilié avec le pape Jean VIII en 879. Bien que des décennies de paix aient suivi, Photius était conscient qu'aucune des controverses, sur lesquelles ils se battaient, n'avaient été résolues et que ces problèmes pourraient facilement conduire à plus de querelles à l'avenir.



Ces problèmes sont en effet revenus au premier plan une fois de plus lorsque les Allemands ont pris Rome et ont tenté d'y imprimer leur propre vision du christianisme, qui contenait de nombreux aspects sur lesquels l'Orient n'était pas d'accord. 



Runciman reconnaît que, même si la date communément admise pour le schisme était 1054, l'histoire de cette division se poursuit après ce point. Il considère la querelle comme un événement mineur car les négociations entre Byzance et la papauté se sont poursuivies pendant des décennies, jusqu'à la première croisade. Malgré la mort de Michel Ier Cérulaire à l'Est et de plusieurs papes à l'Ouest, les efforts de réconciliation ont été à plusieurs reprises contrecarrés en raison de désaccords sur le Filioque. En 1095, le pape Urbain II tient son concile à Clermont, où il lance les croisades pour aider l'Orient à combattre la menace turque. Non seulement les Turcs nuisaient aux pèlerins occidentaux, mais ils constituaient également une menace pour l'Église orthodoxe. Bien que les deux églises n'étaient pas d'accord sur leurs théologies, Urbain a reconnu qu'ils étaient tous les deux chrétiens, donc une menace pour leur Église était une menace pour le christianisme. Les croisés ont fait plus de mal qu'ils n'ont aidé. Quand ils sont entrés à Byzance, ils ont trouvé la terre assez étrangère et l'armée paysanne initiale a commencé à piller et à se révolter. 

Bien qu'ils aient causé beaucoup de dégâts, les croisés et l'empereur sont restés alliés. Un certain nombre de facteurs, y compris la punition laxiste des Turcs par les Byzantins et une mauvaise communication au combat, ont créé des tensions entre l'Est et l'Ouest tout au long des croisades jusqu'au point d'ébullition, lorsque Urbain II décéde et que son successeur, le pape Pascal II, lui s'est avéré être beaucoup moins sagace dans ses relations avec l'empereur byzantin. Il excommunie les patriarches et établit des colonies dans les régions orientales conquises, où s'affrontent personnalités catholiques et orthodoxes. Les patriarches orientaux ont été remplacés par des latins.



Les deux parties souhaitaient la paix, mais l'intrusion des croisés a servi de déclencheur pour mieux les séparer. Les tentatives de réconciliation se sont poursuivies tout au long des trois premières croisades mais sans véritables solutions concrètes. Runciman montre que les deux parties avaient des objectifs similaires, elles étaient donc facilement jumelées en tant qu'alliées, mais leurs cultures différentes n'ont servi qu'à développer de la mauvaise volonté. Les événements de ces guerres ont culminé lors de la quatrième croisade, où les Vénitiens et les Francs ont assiégé Constantinople même. Ces attaques n'ont pas été tolérées par le Pape. Au lieu de cela, Constantinople est devenue la cible des croisés à cause de la haine des Byzantins par le chef vénitien et de la persuasion de l'empereur byzantin, qui a utilisé la croisade pour tenter de regagner son trône. Les batailles de Constantinople ont causé une destruction massive de la ville et les Vénitiens ont volé à la ville de la plupart de ses richesses. 

Le schisme s'est aggravé lorsque le pape Innocent, mal informé, a écrit un message de félicitations à l'empereur byzantin. Il a été consterné lorsqu'il a découvert la destruction réelle et les motifs de l'attaque, mais ses tentatives pour corriger son erreur n'ont pas aidé. Le schisme a été temporairement réparé deux fois, en 1276 et 1439, mais la brèche n'a jamais été entièrement réparée.



En tout cas cela confirme que l'excellence de l'écriture de Steven Runciman est mise au service de la compréhension de l'Histoire, et de ces moments charnières qui retrouvent toute leur place sur la frise de notre histoire, dans ses 4 ouvrages traduits en français : "Histoire des Croisades" , "la chute de Constantinople 1453" , "le Schisme d'Orient" et "Les Vêpres Siciliennes" (qui dans ma PAL)

Commenter  J’apprécie          30
Les vêpres siciliennes : Une histoire du mond..

Ouvrage réalisé de main de maître par Steven Runciman.

Je connaissais cet épisode de nom, j’ai pu découvrir cet épisode historique grâce à cet ouvrage.

On apprend sur la présence des Angevins en Sicile (tout comme j’avais adoré découvrir l’histoire des normands dans les Pouilles puis en Sicile !), épisode peu connu mais au combien intéressant de l’histoire européenne.

Accessoirement, c’est très bien écrit, le plaisir est complet !
Commenter  J’apprécie          20
Histoire des croisades, tome 1 : 1095-1188

L'auteur est un historien bizantiniste de référence. Le récit est agréable, le style est plaisant. Je conseille de se munir d'un atlas afin de se représenter les villes, il y en a beaucoup, cela m'a aidé à intégrer les informations. De même en parallèle, j'ai cherché des définitions et des illustrations, une série de vidéo existe sur la première croisade, herodotcom, c'est très bien réalisé et cela permet d’illustrer la lecture. Si vous êtes férus d'Histoire, je ne peux que vous conseiller de vous lancer, la période est intéressante, on apprend énormément de choses. Avant de passer au second tome, je vais chercher d'autres éclairages d'historiens ayant traité le sujet (Jean Richard, Maalouf, Flori, Aubé...) Bref une œuvre magnifique qui appelle à d'autres lectures sur cette thématique assez peu connues
Commenter  J’apprécie          20
Le Schisme d'Orient

Steven Runciman fut un professeur de Cambridge et un des plus grands historiens. Il a écrit une célèbre histoire des Croisades chez @editions_tallandier et de nombreux ouvrages sur le monde méditerranéen médiéval. Le sous-titre de cet ouvrage, La Papauté et les Églises d’Orient XI-XIIe siècles, décrit l’objectif de ce livre. Steven Runciman raconte effectivement l'histoire de la rupture entre l’Église de Rome et les Églises d’Orient, en la replaçant dans son cadre historique. On pense trop souvent qu’une séparation radicale eut lieu en 1054 et qu’elle scella la fin des relations entre l’Église d’Orient et d’Occident. Néanmoins, le schisme fut en réalité le résultat d’un éloignement progressif au cours des siècles précédents des traditions et de l’idéologie des Chrétientés occidentale et orientale. On y apprend que la séparation entre les deux Églises fut vraiment déclarée au début du treizième siècle suite au désastre de la quatrième croisade qui déboucha sur le sac de Constantinople. Ce livre est très érudit et fourni un grand nombre de détails historiques sur les relations entre les Églises d’Orient et d’Occident. Il permet d’éclaircir un épisode qui est mal connu en histoire des religions. Si ce sujet vous intéresse, je vous conseille grandement ce livre.
Commenter  J’apprécie          20
La chute de Constantinople - 1453

Tout est là ! L'état de l'empire Byzantin à l'époque ; Les prémices ; les forces en présence ; les enjeux ; les suites ; les conséquences.

Certes Steven Runciman ne se lit peut êtres pas aussi facilement qu'un roman comme j'ai pu le lire parfois, cela reste un livre d'histoire avec sa kyrielle de personnages, ses dates, ses redondances. Mais le style de Runciman est vraiment très agréable, clair et concis. Vous serez rassasiez avec cet ouvrage complet ou rien ne manque.

Dans un style plus littéraire, Stefan Zweig à consacré un chapitre à la chute de Constantinople dans son livre les très riches heures de l'humanité.
Commenter  J’apprécie          10


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Steven Runciman (65)Voir plus

Quiz Voir plus

GARDIENS DES CITES PERDUES

Comment s'appelle l'héroïne?

Sophie Fosther
Julie Foster
Julie Fost
Sophie Foster

10 questions
91 lecteurs ont répondu
Thème : Gardiens des cités perdues, tome 1 de Shannon MessengerCréer un quiz sur cet auteur

{* *}