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Critiques de Suzanne Kabok (60)
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Blanche Neige (Illustré)

Vanité des vanités, tout est vanité ! La beauté, peut-être plus encore que tout le reste… et pourtant, de nos jours encore…

J'aime bien de temps en temps revenir aux fondamentaux, remonter aux sources, trouver un fil et tirer dessus, le plus loin possible avant qu'il ne se rompe. Et s'il est vrai que tous les enfants occidentaux — ainsi que les enfants qui ont un peu vieilli — connaissent le conte de Blanche-Neige dans des versions plus ou moins modifiées, notamment sous l'influence des productions Disney, moins nombreux sont ceux qui connaissent l'original fixé par écrit par les frères Grimm.



Et ce que j'aime par dessus tout, c'est faire de la généalogie de texte. Quel plaisir pour moi de lire dans cette version allemande du début XIXème une déformation ou des inspirations issues de La Belle Au Bois Dormant de Charles Perrault, lequel Perrault avait lui aussi puisé l'inspiration de contes plus anciens encore en les déformant à sa sauce. On peut y voir aussi certaines relations avec plein d'autres contes, notamment le Conte Du Genévrier.



Quel plaisir aussi de constater que ce conte est à son tour le géniteur ou du moins le très fort inspirateur de la trame d'autres contes ultérieurs. Je pense bien évidemment à Boucle D'Or Et Les Trois Ours où la scène centrale est une recopie quasi intégrale de l'exploration de la maison des nains par Blanche-Neige. On sait encore la descendance qu'aura Boucle D'Or et même jusqu'à Babelio dont les créateurs se désignent eux-mêmes comme " les trois ours ".



Il est à noter qu'à chaque fois, les contes fils se teintent de nuances et de significations qui correspondent à leur époque et qui peuvent différer sensiblement du message délivré par leurs ancêtres textuels.



Ici, partant du principe que tout le monde connaît plus ou moins le dessin animé de Walt Disney, je vais m'attacher à souligner les différences entre cet original et la version la plus populaire actuellement.



Première différence : le chasseur qui épargne Blanche-Neige tue un marcassin (c'est moins glamour, il est vrai) et lui prélève non pas le cœur, mais le foie et les poumons (alors là, pour le glamour, c'est zéro pointé !). Ce faisant, la reine ne place pas l'organe dans un joli petit coffret mais se les fait cuisiner et les dévore elle-même. (Le cannibalisme n'était plus trop à la mode aux États-Unis à la fin des années 1930.)



Deuxième différence notable, Blanche-Neige arrive dans une maison des nains très propre et bien tenue. (Eh oui ! on est en Allemagne les enfants, et ça ne se fait pas de laisser une maison mal tenue.) La table est même déjà prête et la Blanche-Neige n'hésite pas à jouer les pique-assiettes et même à se siffler un peu de pinard avant d'aller piquer son roupillon dans le lit d'un des nains (en ayant défait au passage les pieux de tous les autres, bravo la ménagère ! Bon, il faut dire que dans cet original, Blanche-Neige n'a que sept ans et qu'elle n'est donc pas encore la charmante donzelle bonne à marier qu'on nous présente dans le film.)



Troisième différence notable, la reine est obligée de s'y reprendre à trois fois pour arriver à venir à bout de Blanche-Neige : à coup d'étouffement au lacet, à coup de peigne empoisonné et finalement seulement, à coup de demi-pomme empoisonnée. Et Blanche-Neige, pas finaude, ne reconnaît jamais la marâtre déguisée en paysanne ou en colporteuse bien que les nains lui aient si clairement spécifié de n'ouvrir à personne et de bien sagement faire bobonne à la maison.



Quatrième différence notable : ce n'est pas un prince charmant qui délivre Blanche-Neige du poison à coup de baisers enflammés mais les porteurs du cercueil qui, par maladresse et brusquerie, lui secouent tellement le prunier qu'elle finit par cracher la bouchée de pomme qui lui était restée en travers de la gorge. (Là encore, pour le glamour, c'est pas top l'histoire du renvoi par les soins délicats des déménageurs !)



Enfin, cinquième et dernière grosse différence notable, la méchante reine n'est pas entraînée vers l'abîme par un éclair bien senti mais est invitée sciemment au mariage de Blanche-Neige avec la ferme intension… de la torturer à mort en lui faisant porter des souliers de fer chauffés au rouge. (Eh oui, là encore, les méthodes de cuisson de la viande rouge avaient quelque peu évolué dans l'Amérique puritaine de la première moitié du XXème siècle.)



Que dire encore de la morale propre de ce conte ? Il me semble évident que le propos consiste à dénoncer la vanité (au moins celle de la beauté car celle du sang n'est pas remise en cause). Mais, ce qui m'interpelle et, pour être franche, me révulse un peu, c'est que derrière cette apparente sagesse morale se cache quelque chose de bien plus retors : Blanche-Neige doit rester bien sagement à faire bobonne à la maison et ne surtout pas s'émanciper. Elle doit toujours absolument écouter la parole sage et quasi parentale des nains qui savent tout mieux qu'elle. Et elle ne doit trouver l'amour que si les gentils " parents " nains y consentent parce que le monde est dangereux, plein de chausse-trappes, maléfique. Pouah ! que ça pue cette morale-là ! Quelle vision de la condition de la femme cela présuppose !



En somme, un vrai classique à découvrir, mais pas forcément un classique que je porte dans mon cœur de biche. Ceci dit, ce n'est qu'un nain d'avis, c'est-à-dire, pas grand-chose.
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Blanche Neige (Illustré)

Blanche-Neige vit le jour où sa maman trouva la mort. Petite fille à la peau blanche comme neige, aux lèvres aussi rouges que le sang et aux cheveux noirs d'ébène, on la prénomma Blanche-neige. Mais au bout d'un an, son père se remaria avec une vilaine femme. Fière, arrogante, très sûre d'elle et de sa beauté, elle se contemplait tous les matins dans son miroir magique et lui demandait qui était la plus belle femme du royaume. Celui-ci lui répondait inlassablement que c'était elle, évidemment, pour sa plus grande joie. Mais le jour où il lui révéla que Blanche-Neige était bien plus jolie qu'elle, elle ne le supporta pas et décida de se débarrasser de la jeune fille...



Evidemment, tout le monde connaît l'histoire de Blanche-Neige et des sept nains... Mais, illustrée par Benjamin Lacombe, ce conte prend toutes ses lettres de noblesse. Le texte est le même que l'originel et l'original des frères Grimm mais l'auteur/illustrateur/coloriste a su créer une ambiance magique. Des pleine pages, le texte accolé, aux doubles pages, passant tout aussi bien d'une riche palette de couleurs au noir et blanc, cet album est tout simplement magnifique. Un graphisme maîtrisé, des visages expressifs, de superbes couleurs notamment ce rouge sang, une ambiance obscure et romantique à la fois, une mise en page et un format particuliers, un papier granuleux et une couverture somptueuse... que dire de plus pour vous inciter à croquer la pomme?



Entrez dans la magie de Blanche neige et les sept nains...
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Blanche Neige (Illustré)

J'ai toujours été gênée par le personnage de Blanche-neige, parce que version Disney, elle est tellement naïve, et "chochotte" (si vous êtes courageux, revisionnez le passage de la fuite dans la forêt: elle est tellement énervante avec ses petits cris)...

Dans cet album j'ai réussi à mettre mes apriori (un peu féministes aussi, j'admets) de côté grâce aux magnifiques illustrations de Benjamin Lacombe. Vers la fin du livre, certaines sont sur une double-page, le texte n'est plus nécessaire tant les images racontent les émotions.

Un seul regret peut-être (mais c'est mon côté romantique qui parle...): le prince! D'accord, il n'apparaît qu'une fois et sur un dessin non colorié, mais quand même, il a une tête qui fait peur! On dirait Gainsbourg mal rasé... en plus moche! C'est peut-être un message caché en même temps: toute cette beauté qui apporte tant de malheurs à Blanche-neige, pourquoi le prince serait-il forcément beau et fort? Le bonheur ne vient pas de la beauté.

Mais quand même...
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Blanche Neige (Illustré)

Les nains, la pomme empoisonnée, le miroir : Blanche-Neige on connait tous. Surtout sa version Disney. Ici, c'est une version des frères Grimm que Benjamin Lacombe a illustré.

On redécouvre ainsi ce conte terrifiant, où comme dans beaucoup de conte, les enfants des familles recomposées n'ont pas la cote, surtout les filles de premières unions... qui ne sont rien de plus que des fardeaux encombrants.

Si Blanche Neige gêne sa marâtre, c'est à cause de sa beauté qui est une menace pour la vaniteuse et égocentrique belle-mère.



Bien sûr qu'on est totalement happé par les illsutrations aux pouvoirs hypnotiques du célèbre dessinateur français, mais quel plaisir aussi de redécouvrir le texte ! Grâce à Benjamin Lacombe, j'ai été frappée par les valeurs chrétiennes "cachées" dans le récit (chose qui me passait évidemment au-dessus de la tête lorsque j'étais enfant). Ce qui m'a frappé également, c'est le fait que cette version du 19ème siècle (probablement) est marquée par l'histoire de la chasse aux hérétiques et la peur de la sorcellerie qui ont traversé l'Europe aux XVIème et XVIIème siècle.

Des siècles où l'on ne s'embarassait pas de ne pas trop bousculer les enfants avec des images qui pourraient les traumatiser, mais où on se souciait de les préparer au fait que la vie est dure ... et à la morale aussi !!



Un récit à partager, découvrir et redécouvrir pour les petits et les grands !
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Blanche Neige (Illustré)

Cette très belle adaptation graphique du conte de Blanche Neige a le mérite de s'émanciper de la version édulcorée et glamourisée de Walt Disney pour recoller au mieux à la version originale de Jacob et Wilhelm Grimm.

Exit le baiser du prince-charmant.

Bonjour la sorcière qui danse jusqu'à la mort chaussée de souliers de fer chauffés à blanc.

Adieu les nains individualisés et rigolos.

Place à un conte plus noir et une ambiance moins chaleureuse et insouciante.



Bilan très positif avec, en plus, de très belles illustrations signées Benjamin Lacombe.
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Blanche Neige (Illustré)

Je ne m’attarde pas sur l’histoire, tout le monde l’a connaît. Texte fidèle à celui des frères Grimm. Je l’ai pris pour les dessins de Benjamin Lacombe qui sont une merveille. Des visages fascinants, une belle palette de couleur.
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Blanche Neige (Illustré)

De Blanche Neige, je ne gardais que l'image acidulée du film de Disney, du coup, ça m'a fait du bien de retrouver la Blanche Neige originelle, celle des frères Grimm avec cet album. Je ne me rappelais plus l'avoir lu étant enfant, je me rappelle l'avoir lu, adulte, mais je n'en avais pas gardé le souvenir. De fait, ce fut un réel plaisir de me replonger dans ce conte et de le découvrir à nouveau, il y a beaucoup de détails que j'avais oublié et qui m'ont surprise. Mais vraiment, je dois dire que j'ai eu un coup de cœur pour cet album, notamment grâce aux magnifiques illustrations de Benjamin Lacombe.



Tout d'abord, je dois dire que j'ai été comme aimantée par l'objet-livre en lui-même. Simplement superbe ! Déjà, la couverture est sublime, évocatrice, avec notre Blanche Neige étendue dans la forêt, une pomme rouge croquée à ses côtés et un corbeau sur sa poitrine, on est déjà dans l'ambiance avant même d'ouvrir le première page du livre. Et j'avoue que, ça m'a aussi rassurée sur le fait que cet album allait rester fidèle au conte originel, plus sombre que l'adaptation qui en a été faite par la suite. Parfait ! Ensuite, quand on ouvre ce bel album, il y a les pages ... Je ne saurais dire à quel point ce fut un régal que de toucher ces pages, de les tourner, de laisser mes doigts glisser dessus ... Elles possèdent un grain particulier, gaufré, on ressent quelque chose quand on pose sa main sur l'une de ses pages, elles ne sont pas lisses, elles sont à la fois rugueuses et douces, épaisses et légères, je ne sais pas quel grain a été choisi par l'éditeur mais c'est un choix judicieux car il est délectable de pouvoir admirer l'objet-livre en lui-même, sa matière, sa texture, qui vient en complément du texte en lui-même, à la fin, on a plus envie de le lâcher mais juste de tout reprendre depuis le début pour goûter à nouveau au plaisir de son admiration.



Ce qui m'a bien évidemment le plus plu dans cet album, ce sont les illustrations. Tout simplement magnifiques ! Comme à chaque fois que je vois les dessins de Benjamin Lacombe, je tombe en pâmoison et j'avoue que cet album-ci n'a pas fait exception ! Je trouve ses dessins tellement beaux, fins, ils collent parfaitement au texte et le mette en valeur d'une manière incroyable ! C'est la cerise sur le gâteau, le "petit" plus qui rend l'ensemble cohérent, puissant, parlant. Je ne suis pas douée pour parler des images, je préfère en général parler des mots, mais je vais essayer pour une fois, de décrire la beauté de ce qui se cache entre les pages de cet album. Il faut dire que les illustrations de celui-ci ne laisse aucunement le lecteur insensible et qu'elles permettent aux enfants qui lisent ce conte de parfaitement visualiser les scènes. Benjamin Lacombe alterne les dessins en noir et blanc, d'une pureté, d'une simplicité et d'une expressivité incroyables, et les dessins en couleur, qui reprennent habilement les trois couleurs thématiques du livre, à savoir le rouge, le noir et le blanc, symboles de Blanche Neige. Dans ces dessins, rien n'est superflu, rien ne vient "gâcher" la vision que l'on doit en avoir, tout est choisi et mis en avant avec soin, ils ne sont pas là pour voler la vedette au texte (même si c'est le cas ^^), ils le complètent, permettent sa visualisation, sa compréhension aussi. C'est un tout qui prend forme sous nos yeux et qui nous emporte dans un autre univers, féerique.



Et c'est justement sur la symbolique que joue Benjamin Lacombe, d'une manière très perspicace d'ailleurs. J'ai adoré ses représentations de la marâtre de Blanche Neige ! Au début, on la voit représenter en Méduse, qui se contemple comme dans un miroir, cette superposition de l'image est encore plus flippante et j'avoue que je n'aimerais pas être à la place de Blanche Neige pour le coup, qu'elle m'a fait peur cette Reine avec ces serpents qui lui entourent la tête ! J'avoue que j'ai été saisie par le fait que l'illustrateur reste fidèle dans son dessin à la description originelle de Méduse, un jeune femme aux yeux bleus qui avaient la clarté d'un lac et des cheveux blonds qui rappelaient les champs de blés. Ce n'est pas pour rien que Poséidon en tomba amoureux ! Mais cette représentation à surtout pour but, je pense, de poser son côté maléfique. et somme toute déterminé J'ai trouvé aussi une certaine tristesse dans ce dessin, notamment dans le "reflet" de la Méduse qui donne l'impression qu'elle pleure une larme de sang. Ça fait froid dans le dos ... Après l'annonce de la mort de Blanche Neige en première page, tombé ainsi sur cette femme froide, fière et arrogante n'est pas franchement rassurant !



Ensuite, il nous la représente sous la forme d'un paon. Ah, que j'ai admiré cette illustration ! Elle est juste magnifique ! Toute la symbolique du paon, cet animal majestueux, dévoile ici la vanité de la marâtre, celle de l'animal qui étend ses plumes en faisant la roue comme elle étalerait ses atouts, pour se mettre en valeur, pour faire la cour, pour se faire admirer et se pâmer. La vanité est au cœur du livre ... C'est parce qu'elle veut être la plus belle que la Reine s'en prend à Blanche Neige, parce qu'elle veut surpasser toutes les femmes de tous les royaumes en termes de beauté qu'elle veut la tuer. Cette image, où l'on voit tout son orgueil, sa jalousie, sa haine, qui emprisonne Blanche Neige dans son destin (ici, une Cage dorée) est très parlante. C'est la Reine qui a la clé dans la bouche, elle seule détient le pouvoir de décider du sort de Blanche Neige. On voit cette dernière effrayée par l'animal aux couleurs chatoyantes qui se penche au-dessus d'elle. Une fois de plus, la contradiction, la dualité sont à l'œuvre. On n'ose imaginer qu'un animal aussi beau, aussi fier, puisse avoir un cœur aussi froid, aussi dur. Pourtant, en se basant sur la stricte mythologie, il est dit que la beauté des plumes du paon est basée sur la transmutation du venin qu'il absorbe en détruisant les serpents. Une belle leçon de morale, il faut se méfier des apparences ! Ce qui est beau n'est pas forcément ce qui est bon.



On voit toute la méchanceté, la cruauté de la marâtre à l'œuvre aussi dans les illustrations qui annoncent ses tentatives pour détruire Blanche Neige, dont je ne me rappelais, pour être honnête, que l'histoire de la pomme ! Mais non, en tout, il y en a eu quatre ! Je ne compte pas vraiment celle avec le chasseur qui fut la première dans mon exposé, car je veux vous parler des trois tentatives directes, exécutées par la marâtre elle-même. Quelle imagination a cette sorcière ! Je n'aurais pas cru possible de trouver des manières si "simples" et si "originales" de tuer quelqu'un. Les frères Grimm ont vraiment, là encore, su m'intriguer. J'ai trouvé fort intéressant ces passages. D'un côté, parce qu'on y voit toute l'ingéniosité machiavélique de la sorcière à l'œuvre, la magie noire, la sorcellerie, la fourberie, les masques (n'oublions pas que la marâtre se déguise en marchande ou en vieille femme pour approcher Blanche Neige). De l'autre, parce que je ne me rappelais pas que Blanche Neige fut aussi cruche ! Là encore, c'est l'illustration de Benjamin Lacombe qui m'a ramenée à l'ordre. Quand les nains conseillent à Blanche Neige de ne laisser entrer personne car sa marâtre n'est pas prête de lâcher l'affaire, il la représente en train de balayer - au sens strict du terme - ces mêmes mots. Quand je vous disais qu'elle était un peu cruche ! D'autant, qu'elle se laisse piéger à trois reprises ! Avec le lacet de corsage (encore une fois, une illustration sublime, on le retrouver la symbolique de la cage, de l'emprisonnement), le peigne et la pomme. Apparemment, elle n'a pas retenu la leçon. A la place des nains, je l'aurais tarté à la première incartade. La morale est pourtant claire : on ne parle pas aux inconnus, eussent-ils les apparences les plus innocentes. Du coup, à chaque fois, Blanche Neige se retrouve dans la panade, et les deux premières fois, elle s'en sort par miracle, grâce aux sept nains qui l'ont recueillie ! Quelle chance elle a ! Mais pour la troisième c'est une autre histoire ... quoique, là aussi, elle s'en sort finalement bien (quand même, c'est un peu trop "facile", faut pas déconner, trop beau pour être vrai à la fin). Logique ! Nous sommes dans un conte "et ils vécurent heureux ...".



Mais, je me rends compte que je me suis allée un peu vite en besogne en m'attardant sur le personnage de la marâtre en en oubliant les autres ... il faut dire que c'est celle qui m'a le plus fasciné dans le texte ! Revenons-en à notre héroïne, Blanche Neige. Benjamin Lacombe lui a offert avec ses illustrations une beauté incomparable, simple, le trait est doux, non forcé, il esquisse juste, et ça suffit pour que le lecteur soit subjugué par Blanche Neige. Elle est vêtue d'une simple robe blanche, symbole de pureté, et ne porte d'autre ornement qu'une légère "couronne" sous forme de tour de tête. Son rang, n'apparaît pas vraiment et pourtant, il saute aux yeux. On sent, au travers des dessins qui la représente, toute sa grâce, son élégance. Les dessins sont superbes, tout simplement. Il la représente dans toute sa splendeur. Mon préférée étant celui avec la pomme. J'avais le souvenir d'une Blanche Neige figée en une unique expression, ici, l'illustrateur nous montre son visage, triste, apeuré, serein, tout est très expressif et l'on ressent facilement ses émotions. Pourtant, j'ai eu du mal à m'attacher à Blanche Neige. Non pas que je ne trouve son histoire terrible, le côté sombre du conte est à l'oeuvre et oeuvre bien, mais j'ai trouvé son personnage en totale contradiction avec ce que dénonce le conte, je m'explique ...



Tout d'abord, bien qu'elle soit jeune au début du conte, je l'ai perçue un peu trop naïve. Il faut dire que pour tomber trois fois dans le même piège, elle ne donne pas vraiment l'impression d'avoir beaucoup de jugeotte ! Voilà qui ne met pas en valeur l'intelligence de la petite fille ... Passons ! Ensuite, on nous rebat les oreilles durant le conte sur les dangers de la vanité, or, il me semble bien qu'on arrête pas non plus de nous dire à quel point Blanche Neige est jolie, qu'elle est la plus belle, etc. Hum, un peu contradictoire non ? C'est sans doute parce qu'elle est jolie que les nains lui passent ses incartades ... là aussi, il y a un peu de laxisme dans l'air qui laisse à penser qu'on pardonne tout, je ne sais pas si c'est très instructif pour de jeunes enfants. Sortez le fouet, que diable ! Passons ! Ensuite, ce qui m'a le plus "choquée" si je puis dire, c'est la fin ! Le prince qui tombe amoureux de Blanche Neige juste à sa vue, sans lui avoir parlé, sans savoir qui elle est ... je ne sais pas, le coup de foudre, ok, j'admets, mais là, quand même ! Une fois de plus, c'est son physique qui lui vaut l'amour du prince, je ne sais pas si c'est une bonne leçon à retenir pour les petites filles de nos jours. Dans un monde comme celui dans lequel nous vivons, où l'obsession du physique et de la taille 36 sont permanentes, je ne pense pas que ce soit un bon exemple à suivre ...Oh, et celui de la parfaite petite ménagère non plus ! Non mais, les nains, z'aviez pas autre chose à lui faire faire que le ménage, la cuisine et la couture ? Machos, va ! C'est un personnage un peu rétrograde si je peux me permettre ...



Bref. Je voulais parler d'une symbolique qui poursuit le personnage de Blanche Neige dans tout le conte, c'est celle du corbeau, qui l'accompagne sur presque tous les dessins. Le corbeau, c'est l'annonce de la mort, le mauvais présage, pourtant c'est aussi un symbole de la famille dans d'autre pays que le nôtre. J'ai trouvé vraiment fidèle la façon dont la menace de la mort pèse sur Blanche Neige en permanence, on ne la voit pas rire, danser, chanter, elle reste stoïque. Ca colle au thème, c'est super ! A côté de ça, le symbole de la colombe l'accompagne aussi beaucoup, elle représente la pureté, le deuil, la beauté. L'antithèse de ces deux volatiles complètent à merveille le personnage de Blanche Neige et lui apporte une dimension symbolique non négligeable. Ca rappellera à l'enfant qui lira ses lignes la manichéisme ambiant, tout est blanc ou tout est noir, il n'y a pas de gris dans le monde. Il y a le bon et le mauvais, et la morale de l'histoire c'est que le mauvais finit toujours par payer pour ses fautes. D'ailleurs, je ne me souvenais pas d'une fin si cruelle pour la marâtre ! Les frères Grimm n'y allaient pas de main morte à l'époque ! Mais, là aussi, c'est fidèle au côté obscur du texte, ce qui ne m'a que réjouie ! Les versions acidulées, très peu pour moi.



Je pourrais encore vous parler pendant des heures de ce conte, des nains, vieux, rabougris, aux verrues sur le nez (ce dont je ne me souvenais pas du tout), des animaux de la forêt, du prince (même pas charmant), de l'absence totale du père de Blanche Neige, mais, je vais m'arrêter là, le reste appartient à l'histoire ! En tout cas, une chose est sûre, c'est un conte aux multiples morales, aux multiples interprétations que nous offre là les frères Grimm, servi par des illustrations magnifiques. Un récit indémodable, qui passe sur les âges sans prendre une ride. Si vous voulez retomber en enfance pour quelques minutes et vous émerveiller un peu, n'hésitez pas à tourner les pages de ce livre.
Lien : http://coeurdelibraire.over-..
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Blanche Neige (Illustré)

Benjamin Lacombe donne un nouveau souffle à ce célèbre conte, le rendant plus inquiétant que jamais ! Une belle façon de découvrir ou redécouvrir ce grand classique.
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Blanche Neige (Illustré)

Les superbes illustrations de Lacombe se marient à merveille avec ce conte mythique. J'ai vraiment beaucoup apprécié la dimension supplémentaire ajoutée par cet illustrateur,pour moi,pari réussi!
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Blanche Neige (Illustré)

C'est intéressant de (re)découvrir le conte de Blanche-Neige comme il a été originellement écrit par les frères Grimm, loin de la version sublimée et quelque peu naïve de ce cher Walt Disney.



Ici c'est plus sombre, plus cru(el) et la morale de l'histoire n'oeuvre pas en faveur de l'émancipation des femmes.. Oups.



Spoiler : Pas de baiser de prince pour sauver la belle endormie, mais il décide tout de même de "l'enlèver" avec l'accord des nains, afin d'exposer Blanche-Neige et son cercueil dans son palais (un peu glauque ?), et la méchante belle-mère aura la fin qu'elle mérite, à la hauteur de sa monstruosité... Pas d'amour pur et sincère donc ni pardon ou rédemption.



Enfin, pour moi, tout l'intérêt de cet album réside dans les superbes illustrations de Benjamin Lacombe ! Ses dessins sont sublimes, habillent et enrichissent le texte et méritent qu'on s'y attarde, comme à chaque fois 🖤



L'objet livre, quant à lui, est tout simplement magnifique.
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Blanche Neige (Illustré)

"Mon livre" celui qui a marqué mon enfance et qui m'a donné à jamais le goût des livres et de la littérature!
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Blanche Neige (Illustré)

Le livre de Benjamin Lacombe est magnifique tant du point de vue des illustrations que de la qualité : le papier, la couverture, les couleurs, le satiné… tout contribue à en faire une édition magnifique, limite luxueuse. Le texte, quant à lui, est celui des frères Grimm, bien plus porteur de sens que les adaptations successives que l’on peut connaitre, notamment celle de Disney qui fait référence chez les enfants. Il faut dire qu’il est moins dur que le conte original : Toute la première partie est passée rapidement sous forme d’un livre feuilleté lentement… en anglais, donc inaccessible aux enfants. La « conception » de Blanche-Neige dans l’esprit de sa mère, le décès de celle-ci et le remariage du roi sont donc des évènements devenus secondaires. Et pourtant les trois couleurs caractéristiques de Blanche-Neige, typiques des canons de beauté de l’époque, sont pourtant incontournables, de même que la mort de la mère douce et aimante sans laquelle l’apparition de la marâtre jalouse et cruelle n’est pas justifiée. Alors que dans le film elle apparait jeune fille, Blanche-Neige devient l’objet de la haine de sa belle-mère alors qu’elle n’est âgée que de sept ans, c’est d’ailleurs à ce moment que débute réellement le film, par la scène du miroir au moment de l’annonce fatidique. Le prince charmant est d’ailleurs également présenté à ce moment dans une scène mémorable de chant qui n’est pas sans rappeler Roméo et Juliette avec sa scène du balcon.

Lorsque Blanche-Neige arrive dans la maisonnette des nains, contrairement au film, celle-ci est particulièrement propre et bien tenue, les nains lui proposeront de continuer à tenir le ménage, en échange de leur hospitalité et d’une relative protection, ceci car elle ne peur sortir de la maison ni les accompagner travailler à la mine. Cela ressemble moins à un découpage misogyne des rôles que dans la version Disney.

Blanche-Neige, malgré les mises en garde répétées des nains sera mise à mal par la reine trois fois d’affilée : déguisée tour à tour en marchande ou en paysanne, celle-ci tente de l’étouffer à l’aide d’un ruban de corsage, de la tuer avec un peigne empoisonné puis, enfin, avec une pomme empoisonnée dans sa moitié rouge uniquement puisque prévoyant la méfiance de la jeune fille elle a prévu de partager la pomme avec celle-ci. La grosse différence avec le dessin animé, outre qu’il n’y ait qu’une seule tentative de meurtre réussi, réside dans le fait que la reine se transforme par magie en vieille femme effrayante, prépare la pomme empoisonnée entièrement, la présente à Blanche-Neige comme une pomme capable d’exaucer les vœux, mais surtout elle sait qu’il n’y a qu’un seul remède : « un premier baiser d’amour », ce qu’elle pense impossible puisqu’elle croit que les nains enterreront Blanche-Neige vivante. De plus, les nains prévenus qu’il se passe quelque chose d’inhabituel, pourchasseront la sorcière jusqu’à ce qu’elle fasse une chute fatale dans un ravin.

Les frères Grimm n’ont pas utilisé la légitime défense comme moyen de punir la reine. Au contraire, le prince qui découvre Blanche-Neige décide d’emmener son corps (assez angoissant non d’aimer une personne morte au premier coup d’œil au point de vouloir conserver son corps ? et pour en faire quoi d’ailleurs ? brrrr !). Ce n’est qu’une maladresse d’un serviteur qui permettra au morceau de pomme coincé dans la gorge de Blanche-Neige d’être expulsé et ainsi à la demoiselle de revenir à la vie (Heimlich n’était pas encore passé par là !). Le prince la demande alors en mariage et c’est lors de ce mariage que l’horrible bonne femme sera mise à mort devant tous les invités grâce à des chaussures chauffées au rouge, attirail faisant parti de la panoplie du parfait chasseur de sorcière de la Prusse de l’époque.

C’est donc une histoire de mort que celle de Blanche-neige, mort de sa mère biologique en la mettant au monde, tentative de meurtre commandité puis trois autres réalisées par la marâtre sur blanche-neige puis mort dans d’affreuses torture de la sorcière. Il était bien entendu impossible de mettre en scène autant de décès dans un film destiné aux enfants même si il s’agit d’un conte classique. En effet, lire ou entendre la succession de morts n’aurait certainement pas eu le même impact que de les voir en image.

De même, il n’est pas question d’amour dans le conte, la demande en mariage du prince n’est basé que sur une attirance physique puisqu’ils ne se sont jamais rencontrés, et l’acceptation de Blanche-neige peut être motivée par différentes raisons : attirance physique pour elle aussi, retrouver son rang, obtenir une protection plus fiable que celle des nains, être en position de se venger de sa belle-mère.

Bref, le conte est très fort, très dur et le long métrage très édulcoré, toutefois comme Bettelheim, je pense qu’il faut lire les véritables versions des contes aux enfants même si ceux-ci nous semblent cruels. Les enfants sont près à accepter cette cruauté puisqu’elle permet à Blanche-Neige d’accéder à une vie meilleure par sa rencontre et son mariage avec le prince et de punir la méchante reine.

Blanche-Neige reste particulièrement naïve dans les deux versions puisqu’elle « se fait avoir » trois fois par la reine ou bien croit à la possibilité d’une pomme capable de réaliser les vœux. Toutefois dans l’histoire originelle, elle est âgée de sept ans seulement ce qui permet d’accepter le fait qu’elle ouvre la porte systématiquement, tandis que dans le film c’est l’amour et la possibilité de réaliser son vœux qui l’incite à mordre la pomme.





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Blanche Neige (Illustré)

Merci papa noël pour ce petit bijou ! Je suis toujours aussi amoureuse des dessins de Lacombe. J'ai aimé redécouvrir mon conte préféré dans sa version originale qui dépasse largement l'adaptation Walt Disney !
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Blanche Neige (Illustré)

les images sont sublimes, le format bien adapté. J'ai particulièrement apprécié les doubles pages sans texte. J'ai trouvé tout de même que les images étaient assez sombres et le style à la Tim Burton un peu effrayant, mai c'est bien ce que les enfants recherchent un peu dans le fond: se faire peur tout en sachant que l'on est bien en sécurité dans son petit lit douillet! Et en plus, c'est la version Grimm qui plus est!
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Blanche Neige (Illustré)

Un très bel album qui alterne dessins très colorés et «estampes» noire et blanche. Le style est magnifique et cruel. De très belles images, de jolies courbes et une reine tour à tour Méduse, rapace... Quant au texte il me semble fidèle à celui des origines avec une fin bien terrible!
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Blanche Neige (Illustré)

Reprenant le texte traditionnel, Benjamin Lacombe nous offre une magnifique version de Blanche Neige. Entre ses pinceaux, l’héroïne a plus que jamais la peau blanche comme la neige, les lèvres rouges comme le sang et les cheveux noirs d’ébène.

Les pages aux magnifiques couleurs alternent avec les pages crayonnées en noir et blanc.

Les illustrations fourmillent de détails. On peut en particulier s’attacher à suivre l’usage des oiseaux qui indiquent bien la tonalité de chaque page.


Lien : http://bloguiblogas.blogspot..
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Blanche Neige (Illustré)

Blanche Neige, version 2010 avec les illustrations délicates, douces et raffinées, de Benjamin Lacombe (dessinateur diplômé des Arts décoratifs) est un ouvrage pour enfants de toutes beauté.C'est un monde onirique empreint de souvenirs d'enfance, une régression dans le temps qui se fait pas à pas, page après page. Mais c'est aussi celui de Grimm, inoubliable!

Et pourtant cette Blanche Neige (à la peau blanche comme la neige, aux lèvres rouges comme le sang, aux cheveux noirs comme l'ébène) la plus belle de tout le royaume (au grand dam de sa marâtre, la méchante reine qui décide de la faire tuer, puis de l'empoisonner, telle le serpent tentateur, avec une pomme rouge à souhait) qui triomphe de tout, se fait aimer de tous (des nains protecteurs jusqu'au prince) a-t-elle une vie enviable? Elle, qui, disait Françoise Dolto (à la vision toute féministe et psychanalytique) "est quelqu'un qui bosse du matin au soir".

Qu'importe! Les enfants s'y projettent, surtout lorsqu'ils sont impuissants, en rivalité leur méchantes mamans ou par peur de l'abandon.

Alors vive les contes de fées intemporels qui développent l'imaginaire!
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Blanche Neige (Illustré)

Quel plaisir de ce replongé dans ce conte des Frères Grimm ! Une histoire qui ravit autant les petits que les grands.



Cette édition est accompagnée des magnifiques illustrations d'Amandine Mollo. C'est un réel plaisir pour les yeux que de plongé dans cette histoire avec ces beaux dessins.



Petits ou grands, je ne peux que vous conseillez de lire ou au moins de feuilletez ce joli petit livre !
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Blanche Neige (Illustré)

Vous connaissez tous l'histoire de Blanche-Neige, cette jeune fille blanche comme neige à la chevelure d'ébène et aux lèvres rouge comme sang. Jalouse de sa beauté, sa belle-mère cherche à l'assassiner, et Blanche-Neige va parvenir à se réfugier chez sept nains, où elle tentera d'échapper aux plans machiavéliques de la marâtre.



Cet album nous conte la véritable histoire de Blanche-Neige, agrémentée des très sombres illustrations de Benjamin Lacombe. Les dessins sont admirables et apportent un plaisir des yeux inégalable. Vers la fin de l'album, des illustrations en double-page sont suffisants pour remplacer le texte.



Même si Blanche-Neige reste naïve, on est bien loin de la version Disney, notamment grâce aux illustrations très sombres qui rendent l'album beaucoup plus "adulte". Ce livre, c'est l'occasion de redécouvrir un classique, avec en prime de superbes illustrations.
Lien : https://www.youtube.com/watc..
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Blanche Neige (Illustré)

Aussi incroyable que cela puisse paraître, je n’avais encore jamais lu Blanche Neige, sans doute le conte le plus célèbre des frères Grimm. J’avais vu enfant le film de Walt Disney que je vais revoir pour l’occasion et qui me semble bien édulcoré comme toujours par rapport au conte d’origine. Et pour que cette lecture soit un enchantement, j’ai choisi cette version magistralement illustrée par Benjamin Lacombe dont j’aime beaucoup le travail.



Il était une fois une petite fille qui avait la peau blanche comme la neige, les lèvres aussi rouges que le sang et les cheveux noirs d’ébène qui s’appelait Blanche Neige. Peu après sa naissance, sa mère meurt et le roi son père se meurt aussitôt son deuil terminé. Il épouse une femme très belle qui se révèle très jalouse de la beauté de sa belle-fille, tellement jalouse qu’elle demande à un chasseur de tuer la fillette et de lui en rapporter le cœur et le foie afin qu’elle le mange. Heureusement pour elle, le chasseur, pris de pitié la laisse s’enfuir et elle trouve refuge chez les sept nains. La suite vous la connaissez sûrement, je ne vais donc pas aller plus loin.



Au-delà du conte de fée qui est très célèbre, cette édition proposée par Milan Jeunesse est une pure merveille.



Lire la suite...
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