Sylvie Galland

Un livre a toujours deux auteurs : celui qui l'écrit et celui qui le lit.

L'écoute est un beau cadeau à offrir, à demander et à recevoir.

Prenez soin de vous réellement, journellement. Vous êtes unique et extraordinaire...même si vous l'avez oublié. Vivez comme si vous étiez seul et acceptez de vous relier aux autres chaque fois que cela vous parait possible...
Voyez les autres comme des cadeaux et, mieux encore, comme des présents qui enrichissent votre vie.
La pire des solitudes n'est pas d'être seul, c'est d'être un compagnon épouvantable pour soi-même...en s'ennuyant en sa propre compagnie.

Vieillir ensemble, ce n’est pas ajouter des années à la vie, mais de la vie aux années.

Si tu ne sais pas quoi faire de tes mains, transforme-les en caresses.

C'est dans l'ombre de soi-même que l'on fait les rencontres les plus lumineuses.

L’herbe est toujours plus verte chez les autres... jusqu’à ce qu’on découvre que c’est du gazon artificiel.

Que devient le désir non réalisé? Il poursuit son chemin hors des réponses, hors des contraintes et s'élève parfois jusqu'à devenir pur esprit. Et le désir non entendu alors? Celui-là ne meurt jamais, il s'évade de tous les pièges, contourne tous les obstacles, s'immisce dans les moindres pensées. Il poursuit sa vie de désir en devenant création ou folie.

Mieux je suis séparé, différencié, mieux j'existe.

La mémoire du corps est incroyablement riche et il n'y a rien d'étonnant à ce qu'elle se dise. Il arrive ainsi au corps de hurler dans le silence des mots.
Il va tenter de parler, de lâcher les conflits, de déposer des sentiments trop lourds, des demandes refoulées, de se libérer des sentiments de dette ou de réparation. Ainsi, le corps peut devenir un champ de bataille extraordinairement fécond par les "discours" contradictoires qui s'y affrontent.

Chaque geste peut être une création. Chaque rencontre peut devenir une oeuvre d'art.

La mise en mots supprime la mise en maux.

Une des croyances les plus difficiles à lâcher est celle qu'il y a, qu'il devrait y avoir une justice humaine et, dans les relations, une réciprocité due et des droits et devoirs vis-à-vis de l'autre.
"Je lui ai posé une question, j'ai droit à sa réponse."
"Je t'aime, alors écoute-moi; lis mes lettres; aide-moi, aime-moi."
C'est l'amour-droit, c'est l'amour dû...
La notion de dû qui rejoint le sentiment de dette profondément ancré chez certains d'entre nous va agir comme un détonateur dans certaines relations et déclencher refus, fuite ou agressions.

Un livre a toujours deux auteurs : celui qui l'écrit et celui qui le lit.

Peu de nous connaissent réellement leurs zones d’intolérance. c’est à dire cette partie de nous toujours à vif , toujours fragile , faite de blessures jamais refermées, rouvertes à la moindre provocation.

La liberté, c'est avoir la possibilité de choisir, donc de renoncer.

Chaque seconde, chaque instant de bonheur est bon à recevoir, même s’il s’inscrit dans l’éphémère, le non durable, surtout s’il est fragile et vulnérable, il est d’autant plus miraculeux.

Chaque seconde, chaque instant de bonheur est bon à recevoir, même s’il s’inscrit dans l’éphémère, le non durable, surtout s’il est fragile et vulnérable, il est d’autant plus miraculeux.

Toute demande est recevable mais pas forcément réalisable.

En matière de communication, la vérité a peu de valeur; seul le vécu a force de référence.