"Un éléphant dans ma salle d'attente" de Florence Ollivet-Courtois et Sylvie Overnoy : rencontre
Voici un extrait qui ne manquera de vous faire sourire mesdames !
P27
D'ailleurs tout le monde autour de moi n'avait pas abouti à la même conclusion.
Lucia ne déjeunait jamais. Elle préférait partager chaque soir un solide diner avec son mari, un bon vivait qui aimait les femmes à la fois minces et dotées d'un robuste coup de fourchette.
Malou ne dînait jamais. Car dans son métier de relations publiques, si on ne déjeunait, on n'avait pas de clients. Et si on n'avait pas de clients, on n'avait plus de métier.
Marie mangeait normalement, les jours ouvrables. Les samedis et dimanches, elle se nourrissait exclusivement de bouillon de légumes, parfois égayé d'un grappillon de raison, en saison.
Iréne faisait trois repas par jour, tous allégés. Elle détenait ainsi une délicieuse recette de vinaigrette allégée, à base d'eau, une de mayonnaise allégée, à base de fromage blanc à 0%, et une de chantilly allégée, à base, d’après son goût, de la substance qui sert aux joints de carrelage.
Valérie ne mangeait que la moitié de chaque plat. Pour ne pas être tentée par l'autre moitié restante, elle écrasait son mégot dedans.
Bénédicte faisait des enfants. Elle les allaitait ensuite le plus longtemps possible, satisfaite de n'être plus qu'une aire de transit pour la nourriture dont la destination finale était ces petits êtres en pleine croissance.
Sophie se pesait tous les matins. Dés que la balance accusait ne serait-ce que cinq cents grammes excédentaires, elle ne se nourrissait plus que de sachets protéinés jusqu'à ce que l'aiguille rebascule du bon côté.
Plus rien ne passait les lèvres de Camille après sept heures du soir.
Laureline, qui avait banni couteaux, fourchettes et cuillères, ne mangeait qu'avec des baguettes......
P142
ET c'est là que tout a débordé.
Quand vous ne parvenez pas à distinguer, parmi les sentiments qui vous agitent, entre le chagrin, la confusion, le dépit, et divers autres froissements de l'âme moins clairement étiquetés, ayez confiance : la colère sera toujours là pour vous tirer d'affaire.
Je suppose que ce genre de livre doit plaire aux enfants qui aiment les chevaux et qui aiment la lecture
Il y a beaucoup de conseils, comment brosser, quelle nourriture, bref comment s’occuper d’un cheval, quelles sont ses habitudes, ce qu’il aime ou n’apprécie pas. Les enfants passionnés d’équitation devraient apprécier, mais j’ai des doutes sur certains points car tout semble un peu trop facile…
Les parents pourront éventuellement l'utiliser pour donner quelques conseils ou en faire la lecture à leurs enfants.
Personnellement je trouve le texte parsemé de majuscules pour des mots en milieu de phrase qui n'ont pas leur raison d'être, si l'on considère par ailleurs que la majorité des enfants ont des problèmes d'orthographe, de grammaire, de lecture et d'écriture.
Le style est assez lourd et les jeux de mots faciles deviennent fastidieux, et en définitive l'intérêt des conseils se voit mal servi par ce verbiage excessif.
Alors la Cavalière qui brillait a pris le Licol et, pas après pas de ses gros sabots poilus qui brillaient, le Cheval qui brillait est entré dans son Box, d'abord la tête et l'encolure brillantes, puis les jambes de devant brillantes, puis le dos et le ventre brillants, puis les postérieurs et la croupe brillantes et enfin sa longue queue brillante, et enfin tout le Cheval a été dedans et Marie-Charlotte a refermé la porte et la cour a cessé de briller.
Il a lavé son dhoti
dans l'eau sainte du Gange.
Il doit le sécher maintenant.
Pour le suspendre, il n'a que ses mains.
Mais il a aussi tout son temps.
Face aux rayons du soleil,
il patiente,
Le soleil se couche?
Très bien.
Il lève simplement encore
un peu ses bras, pour ne pas
en perdre un rayon.
Et comme le soleil disparaît
derrière l'horizon,
le visage de l'homme, peu à peu,
descend derrière son pan de coton.
C'est fini.
Maintenant, il fait nuit
pour le soleil aussi.
Mais quand je suis rentré et que j'ai vu les Chevaux, d'un seul coup quelque chose à changé dans moi.
J'ai roué mon encolure. J'ai gonflé mes cotes. J'ai monté mon dos et j'ai fait un Passage magnifique, avec ma queue haut portée, sans qu'Aziz m’ait rien demandé.
Il a dit Zoé " Qu'est ce qui lui prend?" et elle à répondu: " Il crâne"
Je ne sais pas ce que ça veut dire.
Mais il y a une chose que je sais.
Je suis Crac!
Et moi, je regarde Fanfaronne mais elle ne me regarde pas, parce qu'elle a les yeux tournés vers une sorte de Rêve qui est dans elle.
Le Sandwich c'est : dans du Pain très bon 'mais pas qui craque, ou alors juste un peu le dessus) les Cavaliers mettent d'autres choses très bonnes, comme la Salade, ou les Tomates ; ou parfois d'autres choses très mauvaises, comme le POulet, ou le Jambon, ou le Saucisson ; et ça, il n'y a que les Cavaliers, et Muffin, et Spoutnik, qui aiment bien.
Il y avait assez d'hormones dans l'air pour relancer la natalité dans une maison de retraite.
Pendant ce temps, Fanfaronne s'est mise à brouter, mais je vois bien à ses oreilles pointées et à son encolure tendue et à ses jambes prêtes à démarrer que la Jument-Fée est dans elle, et qu'elle ne vas pas se laisser attraper comme ça.