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Citations de T. Trilby (162)


Sans être un joli garçon, il plaisait, car tout en lui charmait.
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Une femme de lettres n'est jamais la « vieille fille », avec tout l'ennui que ce seul nom inspire. C'est un être à part qui sait aimer, comprendre, souffrir. Pour mon art, je renoncerais avec plaisir au mariage et je crois que je saurais très bien m'arranger une vie artistique des plus agréables.
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Nos fleurs françaises sont bien plus belles... Sur la rose, à l'infini je ferais des vers ; l'œillet, le lis m'inspireraient de jolies pensées ; mais ce chrysanthème, qui devient beau à force de laideur, engourdit mon esprit et fait de moi une bête !
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Elle écrivit des vers, beaucoup de vers. Quelques-uns délicieusement naïfs, plurent tellement à son entourage que son père, le duc de Lymaille, fit éditer, à ses frais bien entendu, le premier recueil des poésies de sa fille.
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Depuis son enfance jusqu’à ce jour, Odette n'avait eu aucun souci. Douée d'une santé magnifique, les maladies ne l'avaient jamais atteinte et ses grands chagrins furent une poupée cassée, un match de tennis perdu.
Toute petite, elle aima écrire ; au cours de français, ses rédactions étaient toujours classées premières et lues à ses compagnes.
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« Il faut pour soupirer avoir des souvenirs. »
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Élevée par des religieuses, Rosette est pieuse, et grand'mère lui a appris que la religion donne aux femmes une force morale qui est un soutien pour cette vie qu'elle prétend si difficile.
Rosette prie à sa façon, elle respecte Dieu, elle aime Jésus qui sur la terre fut si bon, Jésus qui a laissé un livre qu'on ne se lasse jamais de lire, et la petite sœur Thérèse faiseuse de miracles, elle a guéri grand'mère, n'est pas oubliée.
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Bonne ouvrière, habile et consciencieuse, Rosette rencontrera un jour, c'est certain, un gentil garçon, ouvrier comme elle. Ils s'aimeront beaucoup, très fort : c'est si bon d'aimer. Ils se diront, des jours comme celui-ci, de gentilles choses à voix basse, ils se promèneront à la campagne, dans des endroits où il y aura beaucoup de fleurs. Et puis, un jour, ils iront voir la mer qu'elle ne connaît pas, avec les trains de plaisir, c'est facile. Au retour, on s'arrêtera à Lisieux, pour faire visite à la petite Sœur Thérèse, qui a guéri grand'mère. Et puis on se mariera ; elle aura  une belle robe blanche, comme la « demoiselle » du boucher qui s'est mariée la semaine dernière. On aura un garçon et une fille : le garçon pour le père, la fille, c'est si gentil à habiller ; et puis, un jour, quand on sera riche et... vieux, on aura une maison dans une vraie campagne avec un jardin plein de fleurs et des bêtes.
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Chantons, Rosette; chantons pour remercier le Créateur, comme diraient les bonnes Sœurs, de ce soleil, de cette eau bleue, qui, gentiment, promène fièvre typhoïde et dysenterie, mais qui vous a tout de même des allures de fleuve. Chantons !
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Elles rient, que disent-elles ? Beaucoup de choses et rien.
Elles rient parce, qu'il fait beau, que le ciel bleu rend l'eau de la môme couleur, et que dans les jardins qu'elles longent les fleurs sont épanouies ; elles rient parce que c'est demain dimanche et qu'elles ont dix-huit ans.
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Parfumeuse, c'est un joli métier. Vêtues de blouses blanches, les ouvrières ne se salissent pas, leurs mains et leurs visages restent nets, leurs cheveux ondulés, et quand elles sortent des ateliers elles sont aussi fraîches qu'en y entrant et plus parfumées.
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Pardonnez-moi, mais vous me parlez de m'enfermer dans une maison de santé, moi qui ne peux rester plus de deux heures dans la même pièce tant j'ai peur de la cage. J'aime avant tout la liberté, je veux pouvoir sortir, me promener, c'est l'été.
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C'est difficile, on n'aime pas sur commande, les cœurs sont indépendants et refusent souvent d'obéir à leurs propriétaires.
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Franche, impulsive, très gâtée par la vie qui jusqu'à présent lui a tout donné, adorée par ses parents, elle a l'habitude de causer avec eux très librement et ne leur a jamais caché son joli roman. Le père de Jean, ce célèbre professeur, l'a toujours intimidée, elle dit souvent qu'il est trop grand pour elle et ne peut que l'admirer. Jean lui demande de l'aimer, pourra-t-elle ?
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Voilà comme nous sommes, nous les princesses de sciences, que nous avons acquis au conjoint, nous souhaitons travailler si c'est nécessaire, pour nous l'ombre, pour lui la gloire. Ayant peur que les femmes passent plus facilement qu'eux certains examens les hommes leur interdisent.
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Je suis laide, je le sais, mais ça n'empêche pas que j'ai un visage de Paris, et à Paris tout est mieux qu'autre part.
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Les animaux réputés pour ne savoir regarder que les trains ont, quand ils ruminent, une expression plus intelligente que la vôtre.
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Regardez, nous dînons dans un train qui fait du cent à l'heure, nous sommes confortablement assis et la lumière électrique nous éclaire. Sur cette petite table, qui est très solide, il y a un vase avec des fleurs. Ce confortable est l'œuvre du vingtième siècle. Les femmes sont aussi de ce siècle-là. Les yeux baissés, les joues rougissantes, le maintien modeste, toutes ces belles attitudes sont passées de mode, nous ne ressemblons plus à nos sentimentales aïeules. Nous sommes des êtres pratiques, nous savons faire notre vie, et nous ne restons pas des heures devant un superbe clair de lune à écouter notre cœur.
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Mère très fatiguée ! Ah ! ce serait facile de travailler avec cette mauvaise nouvelle ! Impossible de fixer son esprit, de résoudre quelque problème, de faire une version. Non, partout elle retrouverait ces mots : « Mère très fatiguée », Et elle avait la vision de ce qui se passait là-bas, à Lisieux. Mme Davesnes était dans une chambre d'hôtel, sur un lit où tant d'autres s'étaient déjà reposés. A côté d'elle, la religieuse... Seule, avec cette inconnue, Mme Davesnes devait souffrir. Arlette connaissait son père : une santé admirable lui donnait un grand besoin d'activité, il était incapable de rester près d'une malade.
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Il aurait fallu faire ceci... cela... consultation avec les princes de la science ; un chirurgien ne suffisait pas, il en fallait appeler deux, trois, près du lit de la malade... s'entourer de sécurité, de certitude. On avait été trop vite, beaucoup trop vite, c'était son avis.
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