AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de T. Trilby (162)


Pouvez-vous comprendre, si jeune encore, comme la mort est une terrible chose? Elle vous sépare brutalement, ironiquement, d'un être que vous adoriez, auquel vous pensiez ne pas pouvoir survivre. Elle vous le prend à jamais, et, lentement, détruit cette forme humaine que vous avez tant aimée. Les années passent, la netteté du souvenir disparaît, et lorsque vous voulez évoquer la chère image, votre pensée ! souvent est impuissante...
Commenter  J’apprécie          00
J'ai besoin pour mon art de rester ici. Je rêve d'une poésie, d'un drame ou d'une idylle, je ne sais encore... dans mon cerveau, rien n'est précis... Mais je veux travailler, seul, pendant plusieurs jours..
Commenter  J’apprécie          00
Depuis, bien des fois, il avait éprouvé le désir de ne plus vivre seul ; de temps à autre il avait songé à se marier, mais jamais sérieusement. Sur ce point, très sceptique, il pensait que, pour être heureux, il ne suffisait pas d'épouser celle qu'on croyait aimer ; l'hypocrisie des femmes l'épouvantait ! Non, il préférait vivre seul ; pourtant, parfois, c'était triste infiniment !
Commenter  J’apprécie          00
Des femmes de tous les mondes se disaient éprises du poète, elles lui écrivaient de jolies lettres tendres et sentimentales, puis s'arrangeaient pour le rencontrer fréquemment.
D'abord, cette cour qu'on lui faisait l'avait amusé, et, très enfant, un peu naïf, il avait cru vrais et sincères ces amours qu'on lui offrait.
Mais ces grandes passions ne duraient guère : à peine un hiver, rarement un printemps ; lui, se lassait bien vite ; ces âmes futiles et légères, qu'un caprice lui amenait, ne savaient pas donner le bonheur. Elles, un peu déçues, ce grand homme parfois les ennuyaient, le quittaient sans regret.
Commenter  J’apprécie          00
Lui, n'avait été, dans sa vie, qu'un amusement, un fantoche, un pantin tout pareil aux autres, un imbécile de plus, venant grossir le flot de ses admirateurs. Mais c'était fini, fini ; leur flirt, comme disait Suzy, se terminait ce soir.
Commenter  J’apprécie          00
Cette belle poupée parisienne s'ennuyait dès qu'on ne l'adulait plus. Pour être aimable, il lui fallait respirer l'atmosphère des salons et sentir autour d'elle des hommes empressés, prêts à lui murmurer de ces compliments bêtes que les femmes acceptent.
Commenter  J’apprécie          00
Par des nuits si belles, être seul, c'est presque douloureux... Lorsque quelque chose m'émeut, j'ai besoin d'une présence amie près de moi...
Commenter  J’apprécie          00
On n'aime pas une femme qui vous prévient d'avance que le flirt l'ennuie !
Commenter  J’apprécie          00
Avec une franchise parfois cruelle, Suzy disait ce qu'elle pensait, même quand on ne le lui demandait pas. Elle avait des boutades d'enfant terrible qui la faisaient haïr de certains ; mais ceux qui l'aimaient, l'adoraient. Pourtant il semblait à Philippe impossible que quelqu'un aime cette femme d'amour.
Commenter  J’apprécie          00
Marie-Rose, pour moi, c'était une petite fille, une petite fille charmante, mais une femme, ma femme, cette enfant, cela me paraît impossible... Et puis, je ne suis pas seul il est probable, il est même certain que Marie-Rose n'a jamais vu en moi qu'un oncle, qu'un parent qui sera vieux, bien avant elle, et qu'on ne peut aimer... que comme un grand frère
Commenter  J’apprécie          00
Ma chérie, dit-elle, un jour ce sera toi qui voudras t'en aller, et ta vieille grand'mère tâchera, ce jour-là, de ne pas pleurer pour ne pas attrister ton jeune bonheur. Tu te marieras, mignonne, et ton mari t'emmènera. Tu le suivras, heureuse, et, très vite, tu oublieras la « Vieille maison ». Ne dis pas non, ta jeunesse ne sait pas, c'est dans l'ordre des choses, c'est la volonté de Dieu, nous devons toujours nous séparer de ceux que nous aimons, et on finit par ne plus trop souffrir de ces éternelles séparations.
Commenter  J’apprécie          00
La « Vieille maison » semblait comprendre le bonheur qu'elle abritait ; jamais la glycine n'avait fleuri si longtemps, depuis bien des années les rosiers n'avaient eu autant de roses, et le jasmin parfumé envahissait tous les coins libres. Il y avait des fleurs plein le toit, plein les murs, plein les fenêtres; c'était un bouquet immense et merveilleux. Juin était venu, beau et calme, cet été était un été, béni, les journées se succédaient les unes aux autres aussi radieusement belles, le ciel était toujours pur et la mer n'était plus qu'un grand lac.
Commenter  J’apprécie          00
Souvent je ne m'écoute pas, je ne sais guère ce que je dis, puis j'aime à entendre le son de ma voix. Il me semble parfois, ne riez pas, que je suis un oiseau. Seulement, mon bavardage n'est pas aussi gentil.
Commenter  J’apprécie          00
La jeune fille ne savait pas ; elle ignorait tout de cet oncle revenu un beau soir, et, malgré la vie de famille, malgré trente longs jours passes ensemble, elle ne le connaissait guère. Pourtant, elle le voyait à chaque instant, il lui parlait souvent, mais il lui parlait comme on parle à une petite fille sans aucune importance, et cela la fâchait ! Mais c'était bien un peu sa faute; devant lui, devant ce grand monsieur aux yeux sombres et curieux, elle n'osait pas être ce qu'elle était d'habitude, un oiseau rieur, avec un cœur immense, disait Pierre, mais sans cervelle.
Commenter  J’apprécie          00
Il aimait passionnément cette vie d'aventures et il ne croyait pas pouvoir y renoncer ; mais, pour le moment, il n'osait penser à l'avenir, car l'avenir l'effrayait.
Commenter  J’apprécie          00
Dix ans de séparation avaient fait d'elle une très vieille femme, dix ans déjà, qu'un soir, le petit s'en était allé. Mauvaise tête, mais bon cœur ; et pourtant, loin du pays, loin des siens, il était resté bien longtemps !

Le petit, c'était un homme maintenant. Un homme ! Depuis tant d'années il voyageait, travaillant dur pour vivre, car le père, impitoyable jusqu'à la fin, ne pardonnant qu'au moment suprême, lui avait refusé toute aide matérielle. « Qu'il revienne, disait-il, sa place est ici ! » Et pendant dix ans, le petit n'était pas revenu.

A chaque printemps, à chaque automne, la mère l'espérait, mais toujours une lettre lui apprenait que son enfant naviguait loin de la terre de France. Maintenant, il revenait, sachant que son père lui avait pardonné, et que sa mère l'attendait. Il revenait...
Commenter  J’apprécie          00
La jeune fille était charmante, blonde et frêle ; son fin profil de vierge rappelait celui de l'aïeule ; bien qu'elle eût dix-sept ans, elle paraissait si jeune qu'elle avait l'air d'une grande fillette qui mettrait, pour s'amuser, des robes longues. Ayant été élevée à la ville, elle ne portait pas la coiffe, mais elle avait la coiffure des femmes de Cancale : deux grosses nattes blondes encadraient son jeune visage. Elle était vêtue d'une robe très simple, d'un bleu d'azur, tout pareil à ses yeux ; elle était délicieusement jeune, exquisément pure ; elle personnifiait le printemps et comme, autour d'elle, avril faisait tout germer tout éclore, Marie-Rose était en harmonie parfaite avec la nature.
Commenter  J’apprécie          00
Cette femme était encore belle; bien qu'elle eût dépassé la soixantaine, son visage aux traits réguliers, conservait une beauté sereine que les années respectaient. Elle avait des cheveux blancs, si blancs, qu'au soleil ils avaient l'air de cheveux d'argent ; elle portait la petite coiffe des femmes de Cancale, et, par-dessus cette coiffe, le voile noir des veuves.
Commenter  J’apprécie          00
Il aimait Odette, il aimait tout en elle, sa beauté, sa distinction, son charme. Il l'aimait aussi pour le bonheur que cet amour avait apporté dans sa vie.
L'existence maintenant lui semblait belle, elle serait douce et bonne avec cette femme à ses côtés et Pierre rêvait d'intimité, d'éloignement, de fuite vers un pays tranquille et ensoleillé, où, s'aimant, ils vivraient seulement l'un pour l'autre.
La solitude à deux, c'est le paradis sur la terre, quand on est amoureux !
Commenter  J’apprécie          00
Le mariage, vois-tu, serait pour moi la plus affreuse des servitudes, car je ne saurais pas être fidèle, à moins d'aimer vraiment, passionnément, comme un fou. Mais ces amours-là ne se rencontrent jamais dans le mariage.
Commenter  J’apprécie          00



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de T. Trilby (123)Voir plus

Quiz Voir plus

36 heures dans la brume

Où se passe l’histoire ?

Los Angeles
San Francisco
New York

5 questions
3 lecteurs ont répondu
Thème : 36 heures dans la brume de Créer un quiz sur cet auteur

{* *}