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4.68/5 (sur 11 notes)

Nationalité : République démocratique du Congo
Biographie :

Coordinatrice nationale du Mouvement des survivant·e·s de violences sexuelles en République démocratique du Congo, elle témoigne des exactions commises depuis trois décennies dans son pays dans son livre "Au-delà de nos larmes" (des femmes-Antoinette Fouque, 2021).

Source : https://www.desfemmes.fr/auteur/tatiana-mukanire-bandalire/
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Le récit d’une survivante et combattante contre les viols de guerre massifs commis contre les femmes en RDC. Préface du Dr Denis Mukwege, Prix Nobel de la Paix.


Citations et extraits (5) Ajouter une citation
ce livre est un coup de poing en plein plexus solaire.
Il est presque impossible de mettre des mots sur tant d'horreurs.
celles-ci de sont pas cachées, elles sont dites et redites.
comment des êtres dits "humains" peuvent-ils commettre tant d'abomination ? sont-ils tous devenus fous ?
Tatiana Mukanire Bandalire lest devenue "Coordinatrice nationale du Mouvement national des survivantes des violences sexuelles" en République démocratique du Congo,
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« Ils leur tranchaient les seins pour les manger, persuadés »
« Dans nos propres téléphones coule le sang de nos frères congolais. Le minerai qui améliore le fonctionnement de ces téléphones est le fruit du sang et de la sueur des alors de bénéficier de pouvoirs magiques. »
« Des femmes sont violées par dizaines, voire par centaines en une nuit. Personne n’en parle. »
« Ghislaine, quant à elle, après son viol par cinq hommes armés, a été obligée de faire cuire, sur le feu, la tête et les entrailles de son mari après qu’ils l’ont égorgé et éventré. Avec la pointe du fusil sur la tête, elle a été contrainte de manger de la chair de son mari et de boire de son sang, comme s’il s’agissait d’un très bon vin. »
« Il y a un survivant, un seul, un enfant de presque deux ans en train de téter le sein de sa mère déjà morte. »
« Même si être violée c’est mourir tout en respirant »,
« Ne pas briser son silence, c’est mourir au plus profond de soi. »
« Papa, ma maman, mes frères, et nous les filles, nous avons été violées. Ma grande sœur, ma petite sœur et moi — même. Après nous avoir violées, ils ont essayé d’obliger notre grand frère à coucher avec notre maman mais il a refusé. Ils ont tiré sur lui et il est mort sur - le — champ. Ensuite, ils ont demandé à notre papa de coucher avec notre grande sœur, il a refusé, ils ont tiré sur lui, heureusement la balle n’a atteint que sa jambe gauche. Notre maman et ma grande sœur ont été tuées sur place. Après cette scène qu’il me sera à jamais impossible d’oublier, nous avons été emmenés, mes deux grands frères et moi, dans le parc de Kahuzi — Biega. »
« Être violée a plusieurs synonymes, c’est être morte dans sa propre chair, dans son âme, c’est avoir un cœur brisé et irréparable. Vivre avec son viol demande beaucoup de force et de courage. Se relever de son humiliation et briser son silence vaut mieux que se terrer dans son coin et dans sa douleur. Après avoir été violées, à la dernière seconde de cet acte maléfique, certaines n’ont plus qu’une seule envie, celle de se rhabiller et de s’enfuir loin de cet enfer, de se couvrir les yeux pleins des larmes, de couvrir leurs corps souillés et d’attendre la seconde d’après. »
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Nous avons en nous cette envie de vivre. Nous l’avons prouvé en nous battant pour notre survie, en nous accrochant à la vie. Nous avons été esclaves sexuelles, nous avons été enterrées vivantes quand nous ne pouvions plus satisfaire les besoins de nos ravisseurs. Nous avons été ligotées à un arbre au fond de la forêt. Nous avons été violées presque chaque heure. Nous avons perdu connaissance. Plusieurs fois, nous nous sommes crues mortes, mais au fond de nous subsistait l’espoir de respirer à nouveau et de revivre.
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« Elle était morte au plus profond de son âme. Certaines personnes pensent que le viol ne concerne qu’une catégorie de personnes. Mais ça ne choisit pas, que l’on soit belle ou non, mineure, majeure, intellectuelle, riche ou pauvre. C’est seulement que l’on a été au mauvais endroit au mauvais moment. »
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Il y avait mille et une raisons des désespérer mais la seule raison d'espérer restait mon honneur. Au fond de ma douleur, je savais que j'étais meilleure que toi. Je me demande souvent quelle place tu mérites dans ce monde. Je n'en trouve aucune. Tu n'as pas le droit d'exister.
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