J'ai appris il y a longtemps que je pouvais nourrir de mauvaises émotions à l'égard des gens et les laisser me ronger, ou que je pouvais faire face à ces émotions et etre heureuse, explique-t-elle avec un sourire. Je choisis d'être heureuse.
Zach : S’il te plaît, dis-moi qu’on est sur le point de sextoter.
Moi : Dès que je me suis réveillée, j’ai glissé ma main le long de ma poitrine, entre mes seins généreux. J’ai lentement effleuré mon ventre plat, la chair de poule se dressant sur ma peau à ce contact. Ce n’est que lorsque j’ai atteint la bordure de ma culotte en coton blanc que j’ai décidé de ne pas me toucher parce QU’ON NE VA PAS SEXTOTER, ESPÈCE DE PERVERS.
Zach : Je te déteste tellement.
Zach : J’AVAIS UNE GAULE D’ENFER.
Moi : Vraiment?
Zach : À quoi tu t’attendais? Je suis un homme, bon sang! On aime les nichons, la chair de poule, les culottes blanches en coton et le sexe. TU ES DIABOLIQUE.
Zach : On peut sextoter plus tard?
Moi : NON!
Moi : Peut-être.
Moi : On verra.
Zach : Vraiment ?!
Moi : OH, MON DIEU, NON!
Moi : 😉
Zach : Je suis tellement perdu, mais toujours légèrement excité.
Le Zach que j’avais imaginé dans ma tête? Sexy. Le Zach qui se tient devant moi avec des lunettes? Torride.
— Tu as un tatouage ? C’est trop sexy, dit-il. Pourquoi cette phrase ?
L’encre indique « De tout ton cœur ».
— Parce que je veux tout faire de tout mon cœur. Je ne veux pas faire les choses à moitié dans ma vie.
La façon dont elle me regarde… putain, je n’arrive pas à expliquer ce que ça me fait. Je le ressens, partout. C’est comme si elle effleurait ma peau avec ses doigts, pas avec ses yeux.
Sans prendre la peine de frapper à la porte de Zoé, je fais irruption dans sa chambre.
-OH, MON DIEU! JE SUIS À POIL!
-Moi aussi, j’ai des nichons. Ce n’est pas comme si je n’en avais jamais vu avant.
-Mais les miens sont spéciaux, me lance-t-elle par-dessus son épaule.
-Oui, et mon vagin est un havre magique.
-C’est toi qui l’as dit, pas moi, rétorque-t-elle en remettant son soutien-gorge avant de se retourner.
“— Delia ?
Une étincelle électrique parcourt ma colonne vertébrale à la façon dont l’étranger prononce mon prénom.
— Qu’est-ce que c’est que ce prénom ?
OK, on oublie le frisson. J’emmerde ce connard.
— Celui qu’on m’a donné. C’est qui, bon sang ?
— Je pense qu’il y a erreur.
— Sans blague, Sherlock. Mais ça ne répond pas à ma question.
L’homme à l’autre bout du fil pouffe.
— Vous avez la langue bien pendue, hein ?
— Il semble que ce soit le cas. Mais…
— Je n’ai toujours pas répondu à votre question. Oui, je vous ai entendue. Je m’appelle Zach, et vous n’êtes pas M. Warner, n’est-ce pas ?
— Est-ce que ma voix ressemble à celle d’un M. Warner pour vous ?
Il glousse de nouveau, et je le ressens dans tout mon corps. Je déteste cette sensation.
— Non. Vous avez l’air beaucoup plus mignonne que lui.
— Donc vous pensez que M. Warner est plutôt mignon ?
— Ah, vous avez de l’humour aussi. Ça me plaît.
Quelque chose me vient à l’esprit : il flirte avec moi, et j’aime ça…”
Zach : Pourquoi est-ce que j’ai passé les vingt dernières minutes à essayer de m’endormir et je n’y arrive pas parce que je ne pense qu’à toi?
Moi : Tu essaies de sexter?
Zach : Quoi? Non!
Zach : Merde. C’était flippant, hein?
Moi : Tu vois? Je t’avais dit que tu étais un type louche.
Je suis déjà en train de tomber, j'espère juste qu'il me rattrapera quand j'atterrirai.
“Je me mords la lèvre en regardant le cercle tourner et l’image apparaître.
— Ohhh !
Moi : TU M’AS ENVOYÉ LA PHOTO D’UNE CHÈVRE QUI SOURIT !
Moi : C’est officiel, tu es ma personne préférée.
Zach : Je t’avais dit que j’étais mignon. 😉
Moi : Comment as-tu su que j’ai un faible pour elles ?
Moi : Aussi, pourrais-tu m’en acheter une, s’il te plaît ?
Zach : 1. TOUT LE MONDE aime les bébés chèvres qui sourient. C’est scientifique. 2. Non.
Moi : Objection… 1. Très bon argument. 2. Je pense que tu as mal orthographié « oui ». O-U-I.”