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Citations de Thael Boost (25)


On ne quitte jamais l’enfance. On s’en persuade pour se donner une certaine contenance. Quand l’âge a décidé de nous rattraper, on y retourne bien vite. Parce que au final, que reste-t-il, à part l’amour, la littérature et le vin ?
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Je commence à comprendre que ce n’est pas une simple lettre que tu aimerais lui écrire mais la somme de vos vies.
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L'enfance et le grand âge constituent les deux faces d'une même pièce. Le regard que tu poses sur la vie, tes yeux emplis de questions tournés vers moi comme si je détenais toutes les réponses, ce sont les mêmes que ceux que je levais vers toi, enfant.
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Parce que au fond, tu continues à rêver à l'amour, pendant que le corps et le cerveau orchestrent leur propre apocalypse au ralenti.
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La vie est une farce, qui mérite d’être jouée, malmenée, trichée !
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Sans le savoir, en devenant mère, en apprenant les gestes, en apprenant l’attention, en apprenant l’amour, j’ai aussi appris à devenir la mère de ma mère. Et même si l’idée de te perdre est insupportable, je m’y prépare. Et même si l’idée m’empêche de dormir, elle m’aide aussi à jouir de tous ces instants précieux avec toi, dans l’urgence de vivre.
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Rien ni personne ne nous prépare à cela, la femme âgée n’est pas qu’une petite vieille. La femme âgée est une femme comme les autres.
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Tu as atteint un point de non-retour, je ne peux plus avancer avec toi. Je te regarde t’éloigner lentement, mesurant la chance de t’avoir connue, eue pour maman, complice, modèle qui ouvre la route, petite anonyme au grand cœur.
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J’observe cette version inversée de l’enfance où chaque jour est une découverte, devenue négatif de tout ce que la mémoire refuse de livrer. Il y aurait presque une poésie à ce défilé de mots et souvenirs qui tirent leur révérence après un dernier salut au public.
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Incipit :
Je déteste le mercredi.
Tu nous emmènes faire du shopping et je sais que cela va être long et ennuyeux. Je vois bien l’excitation dans vos regards, à ma sœur et toi. Votre fébrilité. Lécher les vitrines. Quelle est cette expression ? Je colle ma langue sur le verre pour voir quel goût ça a, tu m’ordonnes d’arrêter immédiatement, c’est sale, les chiens pissent dessus. J’ai beaucoup de mal à parler votre langage. J’essaie, pourtant, mais vous ne m’aidez pas vraiment. Vous vous arrêtez devant une boutique et, le temps que je comprenne ce qui peut attirer votre attention, vous êtes déjà reparties. Je suis en décalage horaire constant.
Je vous ai perdues. Résignée, je vous attends. Près d’un manège, la jeune vendeuse m’offre une glace pour me consoler. Je suis au paradis ! Elle est jolie, me sourit et me rassure. Lorsque vous me retrouvez, vous ne me reprochez rien. Je ne sais pas laquelle d’entre nous a eu le plus peur. Nous partons toutes les trois boire un coup pour nous remettre de nos émotions. Seul cet instant du mercredi me réjouit. Tu prends une bière pression, ça ne se fait pas tellement pour une femme, une mère de famille. Les autres clients nous regardent avec un air pincé. Moi, je suis fière de cette maman différente, farfelue. Tu termines toujours une journée shopping par une terrasse qui me réconcilie avec toi, tu sais y faire.
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La vie est une farce, qui mérite d'être jouée, malmenée, trichée !
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La première fois que je te vois, tu erres dans ce que vous appelez une grande surface. Les livres y côtoient du poisson, des fruits, du vin, l’opulence et la misère. Ce mélange d’odeurs, d’objets, un monde à lui tout seul.
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L’autarcie est un régime politique délétère. Je n’aurais jamais pu peindre sans me nourrir du travail des autres. George t’aime, tu l’aimes, vous estimez que ces seules composantes permettent de s’affranchir de tout autre théorème. Tu as déjà lu nombre de romans dont les histoires d’amour tournent mal, tu continues à penser que vous ferez exception. C’est beau, cet aveuglement, cela ressemble à une fin du monde.
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Parce que au final, que reste-t-il, à part l'amour, la littérature et le vin ?
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Aujourd’hui, nous n’allons plus faire de shopping et boire un verre en terrasse. C’est moi qui te surveille quand tu sors pour ne pas avoir à te retrouver près d’un manège, c’est moi qui t’offre des glaces. Tu t’accroches autant que tu peux. Chaque jour, les souvenirs se délitent, un nom que tu ne connais plus, un objet sont tu ne comprends plus l’usage. Hier, l’extincteur est devenu rouge, sa fonction a disparu, simple objet réduit à sa couleur. Aujourd’hui c’est le jus qui est devenu de tomate, de citron, rose ; tu tournes autour de l’orange, insaisissable, elle n’est plus à sa place.
J’observe cette version inversée de l’enfance où chaque jour est une découverte, devenue négatif de tout ce que la mémoire refuse de livrer.
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Ton cerveau f(l)ou ne filtre pas les petits plaisirs. Il refuse d'imprimer ce qui est récent mais t'accorde de sourire aux joies simples de la vie.
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La maladie presse l'essentiel en direct de ton cerveau et cet essentiel n'est qu'amour.
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Tu mélanges allègrement les époques, les noms, les liens. Une fille devient une sœur qui devient une mère qui redevient vivante. Tu me parles de ton enfance et me demandes si je me souviens.
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La peine était une plaie béante sur laquelle chaque souvenir de lui était comme du sel versé.
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J’en suis arrivée à la conclusion que cette maladie est une parade trouvée par ceux qui ont peur de mourir pour ne plus avoir à regarder la mort en face. Il n’y a que quand on est enfant qu’on est éternel.
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