BD lue en ligne grâce aux éditions Paquet, opération spéciale confinement.
Des petites histoires de la route la plus célèbre de France, la route des vacances, la Nationale 7, qui reliait Paris à Menton sur 996km.
Routiers, vacanciers, forces de l'ordre, chacun a son histoire (vraie) à raconter.
Ainsi, l'on découvre au fil des chroniques :
- petite histoire à laquelle Louis Renault enfant est lié : il a côtoyé Serpollet, l'homme qui a fait le premier voyage Paris/Lyon avec l'ancêtre de la voiture.
- les garagistes : de pompistes à garagistes, ils ont constaté l'essor de leur activité grâce à l'essor des constructions automobiles. Petite anecdote avec Fernandel.
- les routiers : travail difficile, de longues heures de conduite avec la fatigue et le risque d'accident aggravé. Alors la dynamite permettait de les rebooster lors de la pause au resto routier.
Mais alcool, fatigue et conduite ne font pas bon ménage...
- les nougatiers de Montélimar qui profitent des embouteillages des vacances d'été pour leur business
- les aubergistes : point d'étape pour tous les automobilistes qui ont de grands trajets et doivent dormir au moins une nuit avant d'arriver à leur destination
- les vacanciers : grâce aux congés payés, le pouvoir d'achat permet aux ménages d'acheter une automobile, ce qui permet aux gens du nord de partir en vacances d'été dans le sud.
Entre les congés payés, la 2nde guerre mondiale, l'occupation, la construction des autoroutes... Que d'évolutions sur les routes de France, et en particulier sur la route Bleue.
Constituées d'une page d'informations, puis d'une histoire liée pour chaque thème, ces chroniques sont instructives, intéressantes et amusantes.
La route de cette BD est sans encombres.
La dernière histoire en particulier, qui retrace le départ en vacances de la famille Desbois de Paris vers Théoule, est très drôle : du réveil très très tôt le matin pour ne pas arriver trop tard et éviter les bouchons, aux différentes pannes et pauses, et imprévus, le départ en vacances est toujours un grand moment.
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Très bonne Bd qui raconte la vie de cette nationale 7 à ces débuts , jusqu'à l'arrivée de l'autoroute et la mort de nombreux endroits .C'est léger et les anecdotes sont très intéressantes .
Un régal à lire avec des dessins assez simples mais agréables à regarder.
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Excellent opus à la fois pédagogique et narratif que ces chroniques de la Nationale 7 : les anecdotes y sont nombreuses et sentent l'authentique. Mon petit bémol : si décors et voitures sont dessinées superbement, j'aurais apprécié que les personnages soient un peu plus travaillés. Heureusement, cela ne gâche en rien le plaisir de lire ces planches au doux parfum de départ en vacances.
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J'avais adoré le tome 1 , du coup je me suis acheté le tome 2
Thierry Dubois nous raconte la vie de la RN7 avec quelques anecdotes de l'époque , le tout est très sympa .
Le dessin est toujours agréable et voir tous ces anciens véhicules est un bonheur ..
Un autre temps , une autre époque , mais ces 2 albums sont passionnants et raviront même les plus jeunes .
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Une belle plongée dans les années 30. Plutôt entre les mois de juillet de 1935 et 1936.
400.000 Kilomètres est l'épopée d'un raid sur Nationale 7. La bagatelle de 10 tour du Monde, l'équivalent de la distance de la Terre à la Lune. C'est l'exploit d'un mécano de 57 ans qu'évoquent les auteurs. Grâce à leurs talents, François Lecot qui mourra dans la misère.
Une belle et attendrissante plongée au coeur de RN 7 - la Route des Vacances, la Route bleue. 1000 bornes pour les uns, 996 pour les autres.
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Merci à Babelio pour cette découverte dans le cadre de l'opération masse critique.
Une jolie bd relatant l'histoire de routes mythiques.
Ce tome est consacré à la nationale 7.
L'histoire de l'automobile et son évolution à travers de nombreux rallyes mettant au défi la résistance et la longévité des véhicules..
J'ai beaucoup apprécié le graphisme et les couleurs.
Les dialogues sont un peu simples mais l'ensemble est agréable à lire.
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Avant tout un grand merci à Masse critique de Babelio et aux éditions Paquet pour cet envoi.
Ces chroniques vont nous plonger dans les années 30 avec l'histoire du record des 400 000 km en un an à 60km/h de moyenne qui en sera le fil rouge. Cette BD est un véritable condensé d'anecdotes sur les performances, la fiabilité des records de certains véhicules dont on a peu parlé et qui sont tombés dans l'oubli, sans oublier la fameuse Route Napoléon où des passionnés se sont fait quelques peu "arnaquer" par tout le "business" créé autour. Mais c'est un vrai régal et les amateurs de Spirou y retrouveront un petit côté suranné plein de nostalgie.
Pour moi qui ne suis pas fan de BD, ce fut une belle découverte et à sa lecture on ne peut que sourire. Laissez vous aller à sa lecture.
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Je remercie tout d'abord Masse Critique et les Editions PAQUET pour l'envoi de cette BD.
Ce 3ème tome des "Chroniques de la nationale 7" est une réussite.
La majeure partie de cet album rend hommage à François LECOT, un pionnier oublié des raids routiers, qui dans les années 30 va parcourir la France et l'Europe pour mettre à l'épreuve les mécaniques automobiles
C'est ainsi qu'il établira un record : parcourir 400.000 km en une année !
Petite parenthèse : Coïncidence troublante, mon carrossier s'appelle aussi Monsieur LECOT !
Le deuxième récit est consacré à la route Napoléon et le troisième aux exploits d'un "Bentely Boy" qui veut aller plus vite que le Train Bleu, sur le trajet reliant Cannes à Calais.
Les scenarii de Thierry DUBOIS, spécialiste de la Nationale 7, sont bien rythmés et font revivre agréablement l'ambiance de chaque époque.
On voit qu'il y a eu un important travail de documentation, apparaissant entre chaque histoire sous la forme d'un insert avec texte et photos.
Le dessin de Romain BLAIS est très agréable et rappelle le talentueux Maurice TILLIEUX (auteur de Gil JOURDAN).
A ce propos , il ne faut pas ne pas se fier à la couverture de l'album illustrée par Thierry DUBOIS dont le dessin, moins maîtrisé que Romain BLAIS, ne reflète pas correctement le contenu.
On passe un bon moment à la lecture de cette BD qui donne envie de parcourir la France au volant de ces voitures mythiques (Traction Avant, Frégate, ...etc).
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Encore une BD sur la deuxième guerre mondiale ? Oui mais d'un point de vue original : un transporteur de marchandises.
Il y a beaucoup d'implicite, ce qui en fait une BD jeunesse à partir de 11/12 ans au moins.
J'ai hâte de la faire lire à mes adolescents et de lire le tome 2.
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Comment un soldat assiste impuissant à la débâcle de 1939. Première évasion, il se reconvertit dans la mécanique et le transport en poids lourd. Il rend des petits services et on assiste petit à petit à des actes qui vont faire de lui un résistant. L'histoire est racontée gentiment avec un dessin clair et lisible.
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Juin 1940, la débâcle de l'Armée Française et l'exode. Le sergent Colin profite du chaos pour déserter et rejoindre l'entreprise familiale de transports à Saint-Maur-des Fossés. Il va profiter de ses allers-retours à Lyon pour rendre des "services". Ce 1er tome sert surtout à faire connaissance avec le personnage dans son contexte. Le rythme s'accélère au fur et à mesure jusqu'à l'épilogue qui, évidemment, nous laisse sur notre faim en attendant la suite!
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Cette bd type franco-belge aux lignes claires, aux personnages semi-réalistes, aux couleurs chatoyantes et soignées me renvoie aux lectures de mon enfance alors que des messages à caractère éducatifs sont distillés au fils des pages. Un vieux camion Berliet, magnifiquement restitué, occupe une place majeure dans la narration.
Les personnages cochent toutes les cases : le jeune héro ingénu sans peur et sans reproche, la belle promise, le salop collabo, l’employé fiable et rendu indispensable de confession juive. Ces destins individuels de personnages ordinaires sont jetés dans une tourmente historique qui les dépasse.
Mai-juin 1940 : l’armée française est en déroute et un terrible exode s’établit dans un chao indescriptible ou les destins individuels s’entrechoquent. Le sergent Georges Colin de la 132e compagnie de transport, un bref moment prisonnier, choisira l'évasion pour rejoindre Saint-Maur-des Fosses et se remettre au turbin dans l'entreprise familiale de transports.
Mais recommencer à travailler quand les camions qui appartenaient aux transports Colin ainsi que les employés sont réquisitionnés et que le carburant se fait rare n’est pas chose aisée.
Tel un « preux chevalier » de la route, Georges établira presque malgré lui, une liaison régulière avec Lyon en reliant la zone libre via la ligne de démarcation, acte qui va faire de lui un résistant.
« L’extraordinaire se trouve sur le chemin des gens ordinaires » Paul Coelho.
Un très joli dessin plein de détails et de bienveillance.
Une belle bd pour petits et grands. Il me reste à me procurer la suite... !
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Voilà des dessins comme je les aime, plein de détails soignés. Alors c'est sûr que j'ai mis plus de temps à lire cette bd car je passe du temps à regarder chaque planche mais c'est le propre d'une BD !
En ce qui concerne l'histoire, je dois avouer que si j'ai déjà lu beaucoup de choses sur la deuxième guerre mondiale, l'exode de 1940 m'est peu connu.
Le premier tome est l'occasion de planter le décor, on entre dans une ambiance particulière :-( et nous faisons connaissance avec le personnage principal qui aura pour nom de code "le merlu".
Ce premier tome que certains caractérisent de classique remplit bien son rôle puisque l'on s'attache au Merlu, que l'on a envie de connaître la suite et qu'on se régale avec les dessins. le tome 2 est donc attendu !
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Encore une BD sur la Seconde Guerre Mondiale en France. Il est vrai que c'est l'une des périodes favorites de tous les scénaristes de BD actuellement.
Le Merlu va se concentrer sur la France de la débâcle de Juin 1940 et sur la partition du pays en deux zones avec cette ligne de démarcation. Le héros surnommé le Merlu va conduire un camion en passant de la marchandise et cacher certains individus au nom de la résistance contre l'occupant nazi. Voilà pour le cadre.
Notons que le dessin très clair et précis avec un grand soin apporté aux détails ce qui rend la lecture plutôt agréable.
Pour autant, au niveau du scénario, il ne se passera pas grand chose mise à part à la toute fin. Les personnages m'ont semblé assez caricaturaux pour nous offrir toute la palette existant à cette époque entre ceux qui été collaborateur et ceux qui voulaient entrer en résistance. C'est du hautement conventionnel, sans surprise. Je préfère le dire.
Ce n'est pas la meilleure série sur la Seconde Guerre Mondiale mais elle se laisse lire pour compléter de précédentes lectures sur cette triste période.
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17 juin 1940
On peux dire que ça n'aura pas traîné, après quelques jours à peine que la guerre ne soit déclarée, la France signe déjà un armistice.
Pour les soldats français qui partaient rejoindre le front, beaucoup n'auront même pas l'occasion de le voir, qu'ils seront déjà interceptés et faits prisonniers par les allemands.
Il ne leur reste alors que deux options, même si les rumeurs de cet armistice couraient déjà à travers les lignes : être faits prisonniers ou s'évader.
Pour le sergent Georges Colin de la 132e compagnie de transport , ce sera l'évasion, et rejoindre Paris, Saint-Maur plus précisément, et se remettre au boulotdans l'entreprise familiale de transports.
Mais recommencer à travailler alors que la petite dizaine de camions qui appartenaient aux transports Colin ont été réquisitionnés à l'exception d'un vieux clou de Liberty, c'est pas gagné non plus.
Mais les commandes sont au rendez-vous, même si souvent c'est pour rallier Lyon et passer en zone libre sur la ligne de démarcation.
D'ailleurs entre les deux zones, libre ou occupée, les passages de camions sont assez rares si on enlève ceux de l'armée allemande, et ce qui peut passer, à l'abri des regards indiscrets est plutôt bienvenu.
Pour Georges Colin, ça commence avec du simple courrier, la suite va suivre, avec son lot de problèmes également...
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7 décembre 1941
Les japonais viennent de lancer une attaque surprise contre la flotte américaine à Pearl Harbour.
Une information quasi anecdotique qui passe à la radio en France, tant la population à déjà fort à faire avec l'occupation allemande.
De son côté, Merlu à rejoint les résistants et se démène pour faire le plus de mal possible aux allemands.
Sa dernière mission est un succès total, un train bondé de soldats a déraillé après que lui et ses hommes aient trafiqué les rails.
Mais Merlu ne partage pas cette euphorie, les deux mécaniciens, français, ont été blessés dans l'aventure, dont un sérieusement, y ayant même perdu une jambe.
Mais dans le maquis, ce qui pèse le plus, c'est le manque de confiance. On doit en effet être sur ses gardes en permanence, l'ennemi pouvant être partout, même à l'intérieur.
Pis encore, quelques français "pure souche" pourtant, ont constitué le SOL (Service d'Ordre Légionnaire), qui deviendra la Milice en 1943, sous les ordres de Darnand.
Très rapidement, les allemands comprennent que ces alliés spontanés peuvent leur être utiles, et décident de les armer pour "nettoyer" le maquis des résistants, une aubaine pour Jean-Claude Lèque, qui y voit l'opportunité de montrer son allégeance au régime nazi, tout en lui permettant de tuer les résistants qui lui tombent sous la main.
Pour lui, ce ne sont en effet que des traîtres, des juifs et des communistes.
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Dans la continuité du tome 1, ce second opus est riche en rebondissements.
Des sujets plus durs y sont traités ce qui nécessite un lecteur averti (13/14 ans je pense). De plus, il y a beaucoup d'implicite, et certains passages auraient pu être plus détaillés pour une meilleure compréhension des lecteurs adolescents.
Cela reste une belle lecture sur la deuxième guerre mondiale. J'ai hâte de lire le tome 3.
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