17 juin 1940
On peux dire que ça n'aura pas traîné, après quelques jours à peine que la guerre ne soit déclarée, la France signe déjà un armistice.
Pour les soldats français qui partaient rejoindre le front, beaucoup n'auront même pas l'occasion de le voir, qu'ils seront déjà interceptés et faits prisonniers par les allemands.
Il ne leur reste alors que deux options, même si les rumeurs de cet armistice couraient déjà à travers les lignes : être faits prisonniers ou s'évader.
Pour le sergent
Georges Colin de la 132e compagnie de transport , ce sera l'évasion, et rejoindre Paris, Saint-Maur plus précisément, et se remettre au boulotdans l'entreprise familiale de transports.
Mais recommencer à travailler alors que la petite dizaine de camions qui appartenaient aux transports Colin ont été réquisitionnés à l'exception d'un vieux clou de Liberty, c'est pas gagné non plus.
Mais les commandes sont au rendez-vous, même si souvent c'est pour rallier Lyon et passer en zone libre sur la ligne de démarcation.
D'ailleurs entre les deux zones, libre ou occupée, les passages de camions sont assez rares si on enlève ceux de l'armée allemande, et ce qui peut passer, à l'abri des regards indiscrets est plutôt bienvenu.
Pour
Georges Colin, ça commence avec du simple courrier, la suite va suivre, avec son lot de problèmes également...