Disparus dans le conformisme ambiant, le néant superficiel
Perdus dans les limbes aseptisés, au royaume du paraître
D'un peuple de consommateurs sans racines
Adulant ses nouvelles icônes : les marques et leurs produits
Au pied de la butte, tu es le roi de la fête
Les artistes, les peintres, le Tout-Paris t'adulent
Se pressant, pour voir de jolies nymphes, danser le french cancan
Perdant l'esprit, dans un verre d'absinthe, jusqu'au bout de la nuit
Mais les agents anxiogènes des data, veillent au grain
Délateurs zélés, pourchassant les envies émancipatrices
Police des 280 caractères, du ministère de l'Intérieur Twitter
Formatant sans pitié, nos nobles instincts révolutionnaires
Sauté du pont, dans le bleu de tes yeux / Renversé dans la rue, dans tes bras enchanteurs / Perdu dans la nuit, dans ton sourire séduisant / Réveillé seul au matin, dans les fragrances de ton parfum
Ralentir le temps, juste un moment / Entrer en décroissance infinie / Afin de profiter des effluves du vent / Poser dans un coin les pollueurs de vie / Et attendre un coup de fil très longtemps / Pour retrouver un ennui, au soleil à midi / Comme une paresse de bonheur simplement / Aux suaves vertus, contre un rythme de folie
Futuropolis
Où veux-tu que je sois, dans ce monde-là ?
Déboussolé dans les limbes, d’une société ultra connectée
Où veux-tu que je sois, dans cet univers-là ?
Perdu dans les dédales, d’une mégalopole démesurée
Seulement bien dans tes bras enlacés…