L'INNOMMABLE (SHOAH)
L'innommable, c'est indescriptible
L'innommable, c'est imprescriptible
Et pourtant...
Car devant l'innommable, il faut hurler
L'innommable, c'est l'absolue monstruosité
L'innommable, il faut le dénoncer
L'innommable, ça ne devrait pas exister
L'innommable, il faut en parler
L'innommable, c'est un combat, un devoir d'éduquer
L'innommable, il faut le montrer
L'innommable, pour l'empêcher de recommencer
L'innommable, ce sont des innocents persécutés
L'innommable, ce sont des enfants, femmes, hommes assassinés
L'innommable, il ne faut jamais l'oublier
L'innommable, c'est une plaie béante, pour l'humanité
Et vogue la satire
Floraison de grenadiers au soleil couchant
Baudelaire s’invite au voyage lointain
Les notes jazzy dansent au son de la plume
Comme un tourbillon d’apostilles vagabondes
Syntaxe désaxée de beat au front des navires
Qui exhale des airs séditieux dans les cœurs en fuite
Poursuivie par une police conformiste moribonde
Jalouse d’hipsters déjantés, surréalistes dandys défoncés
Emportant dans leurs têtes, gravés sur leurs corps
Les mots ciselés, les pamphlets brûlants de la révolte
(p. 144)
ÉLOGE DE LA LENTEUR AU PAYS DE PAGNOL
Ralentir le temps, juste un moment
Entrer en décroissance infinie
Afin de profiter des effluves du vent
Poser dans un coin les pollueurs de vie
Et attendre un coup de fil très longtemps
Pour retrouver un ennui, au soleil à midi
Comme une paresse de bonheur simplement
Aux suaves vertus, contre un rythme de folie
DISTIQUE POUR SA MAJESTÉ
À se comparer, à toujours plus glorieux
Force de constater, qu'on devient vaniteux
SPLEEN
Une profonde mélancolie, s'empare de toi
Quelques larmes, coulent sur ton visage angoissé
Perles humides, scintillantes, sur ta peau en émoi
Réminiscence d'amour fou, de passion exacerbée
Spleen, d'un cœur en effroi
D'une liaison fusionnelle, conjuguée au passé
PAS FACILE D'ÊTRE REBELLE AU PETIT-DÉJEUNER
Pas facile d'être rebelle au petit-déjeuner
Même mon délicieux croissant, trempé dans ma tasse de café noir
Ne me console pas de mon profond désespoir
D'entamer sans envie, une putain de nouvelle journée
Au milieu de cette multitude de pantins aseptisés
Incapables de sortir de leur zone de confort sans espoir
Prêt à surconsommer, jouissante illusion de pouvoir
Alors que la planète se meurt comme une bête blessée
Prisonnières d'égoïstes comportements individualistes exacerbés
Soudain, à la radio, une chanson d'Orelsan me donne une raison d'y croire
Ultime lueur sur le chemin d'un bonheur illusoire
Pas facile d'être rebelle au petit-déjeuner...
Les larmes de la terre
Déforestation programmée
Amazonie dévastée
Biodiversité massacrée
Indiens en danger
Aveuglement meurtrier
Nos cœurs déchirés
Devant ce cataclysme imposé
Par des dirigeants insensés
LES LARMES DE LA TERRE
Déforestation programmée
Amazonie dévastée
Biodiversité massacrée
Indiens en danger
Aveuglement meurtrier
Nos cœurs déchirés
Devant ce cataclysme imposé
Par des dirigeants insensés
L’innommable (Shoah)
L’innommable, c’est indescriptible
L’innommable, c’est imprescriptible
Et pourtant…
Car devant l’innommable, il faut hurler
L’innommable, c’est l’absolue monstruosité
L’innommable, il faut le dénoncer
L’innommable, ça ne devrait pas exister
L’innommable, il faut en parler
L’innommable, c’est un combat, un devoir d’éduquer L’innommable, il faut le montrer
L’innommable, pour l’empêcher de recommencer
L’innommable, ce sont des innocents persécutés
L’innommable, ce sont des enfants, femmes, hommes assassinés L’innommable, il ne faut jamais l’oublier
L’innommable, c’est une plaie béante, pour l’humanité
THANK YOU BOYS
Mon cœur saigne, en pensant à vous tous
Petits gars du Texas, du Dakota, d'Alabama
Vos corps décharnés, votre sacrifice fou
Ces visions horribles, ces furieux combats
Jeunes garçons de vingt ans, dans un enfer qui dissout
Délivrer un pays inconnu de vous, avec votre armada
Je n'oublierai jamais, vos visages pleins de boue
Votre plongée, dans cet impitoyable magma
Ce jour du D-Day, pour que la liberté règne partout
Thank you boys, pour votre héroïque maestria