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Citations de Thomas Römer (38)


Le livre de l'Exode n'ec pas seulement l'histoire de la sortie d'Égypte, mais aussi une histoire de la rencontre entre Israël et Yhwh, rencontre dont le médiateur indispensable est Moïse.
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Ceux qui ont consacré ces sacrifices à Yhwh-Melek ont ​​ainsi souligné sa souveraineté et exprimé l'espoir qu'il intervienne en tant que sauveur dans une situation de crise. À l’époque perse, le sacrifice humain devient tabou et les éditeurs tentent de le dissocier du culte de Yhwh. Dans le cadre du même projet, les Massorètes ont ensuite changé Melek en Molek
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Jephthé utilise un argument théologique pour résoudre un conflit territorial : « Ne possédez-vous pas ce que Kemosh, votre dieu, a mis en votre possession ? Et ne posséderons-nous pas ce que notre Dieu nous a donné ? (Juges 11 : 24)
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Durant les XIème et VIIème siècles, Yhwh prend définitivement la tête du panthéon, reprenant les fonctions d'autres dieux, comme celui du dieu solaire, qui est aussi le dieu juge. Il existe en effet de nombreux psaumes qui transfèrent des caractéristiques et des fonctions du dieu solaire sur Yhwh.
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Bien que la culture mésopotamienne soit marquée par un polythéisme très élaboré, on constate néanmoins des tendances orientées vers un « hénothéisme », un attachement plus particulier à un seul dieu sans nier l’existence d’autres divinités. Nabuchodonosor I (1125-1104) veut faire du dieu Mardouk, d’abord dieu tutélaire de la ville de Babylone, le dieu central du panthéon babylonien. Nabonide (556-539), quant à lui, veut faire du dieu lunaire Sin le dieu principal de l’Empire babylonien. Ce dernier épisode n’est pas sans rappeler la réforme cultuelle entreprise par le pharaon Akhénaton (Aménophis IV, 1353-1337), qui est souvent présenté comme étant le premier monothéiste de l’humanité.
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Thomas Römer
Peut-on parler de monothéisme avant la Bible ? Les religions mésopotamiennes ont produit de grandes épopées qui ont largement influencé les auteurs bibliques, ce qui montre que les frontières entre monothéisme et polythéisme sont perméables : l’épopée de Gilgamesh, les récits de création et du déluge ont servi de modèles pour les auteurs bibliques qui ont repris ces grands textes en les réinterprétant dans une perspective monothéiste.
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Peut-on parler de monothéisme avant la Bible ? Les religions mésopotamiennes ont produit de grandes épopées qui ont largement influencé les auteurs bibliques, ce qui montre que les frontières entre monothéisme et polythéisme sont perméables : l’épopée de Gilgamesh, les récits de création et du déluge ont servi de modèles pour les auteurs bibliques qui ont repris ces grands textes en les réinterprétant dans une perspective monothéiste.
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Question d’une influence directe du mazdéisme sur le judaïsme naissant est plus difficile à résoudre. On constate, par exemple, dans de nombreux psaumes de l’époque perse ainsi que dans d’autres textes, que Yhwh est présenté comme trônant au milieu de l’assemblée céleste et dépassant tous les autres dieux, qui sont de fait dégradés en « anges » ou en « saints”
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Il s’agit sans doute, là, des premières traces de la naissance d’Israël, tel qu’il se trouve mentionné vers 1210 dans la stèle de victoire du pharaon Merneptah. Cet « Israël » doit constituer un groupe important puisque le roi égyptien le juge digne d’être mentionné parmi les peuplades qu’il se vante d’avoir vaincues.
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En résumé, la déesse Ashérah a été associée à Yhwh comme parèdre, mais elle était aussi vénérée indépendamment de lui, surtout par les femmes, en tant que Reine du Ciel. C’est seulement sous le règne de Josias que Yhwh se retrouve seul, sans son Ashérah.
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Selon les témoignages bibliques, la vénération de Yhwh en Israël s’est surtout matérialisée par des statues bovines.
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En résumé, en Israël, Yhwh devint définitivement la divinité la plus importante avec le putsch de Jéhu. Yhwh a d’abord été vénéré dans le Nord surtout comme un « baal », c’est-à-dire un dieu de l’orage ressemblant à certains égards au dieu Baal d’Ougarit. Il n’a pas été le seul dieu vénéré en Israël ; peut-être a-t-il d’abord été subordonné à El (notamment dans le cas du sanctuaire de Béthel). Sous les Omrides, deux baalim se faisaient concurrence : le baal phénicien (peut-être Milqart) et le baal Yhwh. Par la suite, Yhwh intégra apparemment les traits d’El ainsi que des traits solaires : il devint un baal shamem, un « Seigneur du ciel ». Jusqu’à la chute de Samarie en 722 avant notre ère, le culte de Yhwh n’était pas exclusif, comme le montre le prisme de Nimroud, dans lequel Sargon II relate la prise de la capitale du royaume du Nord : « Je comptai pour prisonniers 27 280 personnes ainsi que leurs chars et les dieux en qui ils se confiaient.
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Les rouleaux de papyrus ou de peaux de chèvre ou de vache avaient une durée de vie limitée et leur contenu devait au bout de quelques décennies être recopié sur de nouveaux rouleaux. Chaque recopiage était aussi l’occasion d’ajouter ou de supprimer des choses ou encore d’y apporter des modifications.
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Il est maintenant très clair que l’idée d’un « Empire salomonien » est une pure fiction et que les chapitres 3 à 11 du premier livre des Rois projettent des réalités de l’Empire néo-assyrien sur « Israël » pour le doter d’un passé glorieux
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Thomas Römer
On dit souvent que la Bible est une bibliothèque, le mot « bible » venant en effet d’un pluriel grec, biblia : des livres.
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Thomas Römer
On peut se poser la question de savoir pourquoi David, s’il avait vraiment vaincu définitivement les Philistins, n’a pas fait d’Ashkelon sa capitale. La réponse est qu’il est probablement resté vassal des Philistins durant tout son règne.
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Thomas Römer
Jusqu’à l’arrivée de l’Islam, Babylone demeura un centre intellectuel du judaïsme, comme le montre le Talmud de Babylone.
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L’opposition que l’on trouve dans la Bible entre Israélites et Cananéens n’est nullement une opposition ethnique, mais une construction idéologique au service d’une idéologie ségrégationniste.
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Le psaume 22 nous livre bien plutôt le portrait d'un homme vivant deux situations contradictoires : une profonde détresse à laquelle il ne semble y avoir aucune issue, et une délivrance inattendue doont la joie déborde toutes les paroles possibles.
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« Quand El Elyon distribua les nations en héritage, quand il répartit les hommes, il fixa le nombre des peuples suivant le nombre des fils de El. Et alors la part de YHWH fut son peuple, Jacob fut sa part attribuée. »
On le voit, El, le chef du panthéon cananéen, qui, selon la mythologie d’Ougarit […], est le père de soixante-dix fils, partage le monde entre chacun d’eux ; YHWH reçoit alors le peuple d’Israël.
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