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Critiques de Thomas Sandoz (20)
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Même en terre

« Même en terre, ne jamais abandonner un enfant. »

Il n’a pas de nom, pas d’âge. Nous n’avons aucun repère géographique. Tout juste savons nous, qu’il est jardinier, dans un cimetière municipal. Il s’affaire avec amour au fil des saisons à ces petites sépultures. Il les bichonne, plante, bêche ; donne à chacune un nom de fleur, pour ne pas qu’elles sombrent dans l’oubli. L’oubli…passé l’affluence des premiers jours, c’est dans l’oubli que les sépultures finissent par retomber. Il réinvente une vie à chacun des enfants, quitte à dépasser les limites…

« C'est le dernier jour de sa peine. (...) Il peut marcher librement entre les sépultures, prendre congé de ceux qu'il n'a pas pu emmener. »

Pourquoi fait-il tout cela ? Il faudra attendre les dernières lignes pour tenter de percer le mystère de ce jeune homme que personne ne semble comprendre.

Loin de toute morbidité, Thomas Sandoz nous prouve que l’on peut parler de la mort et de sa matérialisation ultime que représente le cimetière sans verser dans le pathos, ni l’insoutenable. L’auteur ne manque pas d’ancrer son roman dans notre monde moderne : les pressions écologistes, l’hygiène des sols, la montée croissante des incinérations qui poussent notre jardinier à défendre « ses enfants »

Un livre à lire doucement, une fleur à la fois, pour l’originalité de l’histoire, le questionnement qui s’invite à nous, pour la délicatesse de l’écriture. Un livre à lire, pour lire autre chose, pour le petit vent de folie s’en échappe, et, j’ose l’avouer, pour la beauté fascinante des cimetières.




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Les temps ébréchés

Blanche est malade, elle apprend qu'elle va devenir sourde dans quelques semaines (ce que je n'ai absolument pas compris, je me suis demandée ce qu'elle avait...). On la suit lors de ses rendez-vous médicaux et au travail. Pour découvrir et enregistrer les sons, elle déambule dans les rues, va dans des lieux insolites où elles n'allaient pas avant. Elle décide aussi d'apprendre la musique. de temps en temps, des souvenirs resurgissent. Tous les événements sont racontés sans transition. Difficile alors de suivre. Je n'ai pas adhéré (même pas à sa souffrance) et j'ai abandonné. Je n'étais peut-être pas assez concentrée en début de lecture, j'ai l'impression d'avoir raté quelque chose.
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La balade des perdus

Ce livre m'a été conseillé par ma libraire. Thomas Sandoz habite dans ma région et j'aime bien suivre son travail. Il écrit plutôt des histoires tristes et ce livre-là m'a été vendu comme drôle par ma conseillère préférée. La couverture est d'ailleurs haut en couleurs. J'ai commencé à faire connaissance avec les personnages de l'histoire qui sont en situation de handicap et font une sortie avec leur institution. Il y a 5 ados et leur éducatrice. Il leur arrive beaucoup de péripéties (même trop à mon goût pour que cela soit crédible) et j'avoue avoir été dérangée sur le regard sur les personnes en situation de handicap. Il s'agit certainement du reflet du regard de la société mais je n'ai pas toujours trouvé adéquat et je n'ai pas pu rire avec cela après avoir travaillé avec ces jeunes. Bref un peu mitigée, je ne dois pas être le public cible de ce roman...
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Même en terre

Le personnage principal travaille dans un cimetière et s'occupe notamment de tombes d'enfants morts trop tôt.

L'auteur nous distille au fil des pages, les causes de ces morts qui détruisent des familles entières.

Roman étrange et parfois triste mais jamais morbide. Toutefois, l'écriture n'est pas assez forte pour conduire à quelque chose d'abouti.

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La balade des perdus

Un sous-titre, une phrase qui résume bien la situation: un minibus, cinq éclopés... et tout va déraper. Ce sont quatre adolescents handicapés Luc, Pauline, Bierrot et Goon, accompagnés par une éducatrice paumés Julia ils vivront une aventure improbable pour retrouver le chemin du Castel, une institution spécialisée où ils séjournent, à travers le massif alpin. Épopée tragi-comique où se mêle problèmes de santé et rires qui débute en minibus pour se poursuivre à bord d'un véhicule de dépannage, dans une charrette, en train ...

Toute cette bande de joyeux lurons sera vu sous l’œil critique et pas toujours clément de Luc et sous la direction de Julia qui tente de mener à bon port les quatre adolescents pas toujours facile à maîtriser.



Nous assistons à des scènes cocasses et pourtant empreinte d'un certain malaise face au comportement parfois plus que déplacé de l'un d'eux, même si cela est traité avec de l'humour je suis restée perplexe face à cette accumulation de provocations. L'essentiel de l'analyse vient de Luc, ce garçon condamné à vivre dans un fauteuil roulant, intelligent avec un soupçon de manipulation, observe et détail ses camarades et arrive à déchiffrer le mal-être de l'éducatrice. Ce road-trip dans un sens amusant aborde le thème de la différence et de la façon dont on perçoit le handicap, sujet plus qu'intéressant et dont la quatrième de couverture annoncée un récit haut en couleurs qui n'est pas arrivé à moi.

Je suis restée sur ma faim, attendant à tout moment l'événement qui allait mettre le feu aux poudres, insuffler un rythme ou développer une situation. De plus cette "histoire" délirante de Dr Goodluck aurait pu ne pas apparaître dans le roman cela aurait éviter une lourdeur inutile.



En conclusion, je n'ai pas apprécié cette lecture ou alors je n'ai pas su lire ce récit, peut-être hors de ma portée en ce moment mais qui recèle pourtant cette originalité qui en aurait fait un roman captivant et attendrissant.
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Les temps ébréchés

Le diagnostic est imparable: dans huit semaines, Blanche perdra l'ouïe entièrement. Elle pourrait rester prostrée, courir d'un spécialiste à l'autre pour obtenir un deuxième avis. Plutôt, elle apprendra à écouter autrement, à percevoir le murmure de la ville, mais surtout à s'approprier le langage musical, à travers des leçons de solfège bien particulières offertes par un vieux pianiste qui décrypte pour elle Piazzolla, à travers des partitions qu'elle se met à collectionner, à déchiffrer à sa manière, qui lui permettent d'entrer autrement dans des œuvres déjà entendues, qu'elle pensait connaître, à travers le contact avec des instruments qui croisent sa route, qu'ils soient trompette, bandonéon, piano ou harpe.
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Même en terre

Critique de Vincent Landel pour le Magazine Littéraire



Un homme sans nom, sans âge, dans une ville sans nom, se penche sur des tombes d’enfants morts. Jardinier affecté à l’entretien du cimetière municipal, à l’allée E comme « enfant », il parle aux cadavres, ses « petits », fauchés par une voiture, victimes d’une chute, d’une noyade ou d’un moment d’inadvertance. L’arrivée de chacun d’eux « précipite son isolement ». Il les rebaptise : Jacinthe, Primevère, Forsythia. Des noms de fleurs pour « contrer l’obscurité », comme si le prochain printemps allait illuminer les corps dans la terre qu’il nourrit. Le gardien se désole du désintérêt croissant des familles pour leurs défunts, déplore « cette lâcheté qui se fait passer pour de l’oubli ». Autour des stèles, il sème des dahlias, des glaïeuls, des coloquintes, et arrose les abords des sépultures de ses protégés avec un soin jaloux. L’extravagante éclosion florale transforme bientôt le cimetière en une oasis, un archipel riant. Il écoute les pleurs des enfants, leur offre des Dinky Toys et des biscuits, leur murmure des comptines. Puis il en déterre quelques-uns et, passant d’une folie douce à une plus inquiétante dérive de l’esprit, les emmène dans une maisonnette qu’il a achetée avec ses économies, tertre de ses rêves où fonder la famille que lui-même, recueilli par un grand-père qui l’a élevé à coups de fourche, n’a jamais eue. En franchissant le pas, il soulage ses propres souffrances d’orphelin brutalisé qui piquètent le récit comme des tuteurs d’ipomées ou de rosiers pleureurs. Et à propos de pleurs, pas le moindre lamento, le moindre pathos, n’encombre un style impeccable de tenue et de douleur contenue.

Grasset prend le relais des éditions D’autre part pour offrir une plus large diffusion à Même en terre, quatrième roman de Thomas Sandoz qui a reçu l’année dernière le prestigieux prix Schiller. Publication opportune : ce récit est un joyau qui fait scintiller les galeries obscures de nos nécropoles modernes. Rien de moins macabre que ce luxuriant Kindertotenlieder, cette oraison au « pays des hommes couchés ». Qui est-il, ce poète qui fait se retourner les morts dans leur tombe au lieu de cracher dessus, avec cette certitude que la décomposition des corps est une promesse saisonnière de renaissance ? Né en 1967 près de Neuchâtel, romancier (La Fanée), épistémologue, essayiste, Thomas Sandoz déborde des frontières de la Suisse romande pour accéder à une manière d’universalité avec cette complainte dédiée aux petits défunts, poussières qu’il pétrit comme de l’humus dans la grande valse des saisons. Ce pourrait être un chant désolé, ou un plaidoyer pseudo-religieux en faveur de la réincarnation : c’est une levée de lauriers-roses. Sandoz sourit aux chrysanthèmes comme Rimbaud aux edelweiss et au wasserfall, avec leur féerique résonance rhénane. « Même en terre, ne jamais abandonner un enfant ». « Et cultiver la lumière », ajoute-t-il à la main dans une dédicace. Tout est dit.
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La balade des perdus

« Soudain, Goon rugit comme Tarzan en montrant un car à deux étages, plaques allemandes et palmiers peints sur la carrosserie, qui prend de l’élan sur la voie d’entrée de l’autoroute. A l’arrière, une silhouette familière. » Cette silhouette, c’est Bierrot qui a faussé compagnie au groupe et s’est enfui à bord d’un car de touristes étrangers. L’histoire vient de démarrer et déjà tout part à la dérive ! Après une halte dans un relais autoroutier, un des adolescents handicapés a profité de l’inattention de Julia, l’éducatrice débordée et occupée à régler une histoire de vol de peluche saint-bernard pour prendre la poudre d’escampette. Le ton est donné : entre comédie burlesque et enchaînement de péripéties se dessine un road trip totalement improbable, où les personnages hauts en couleur se font attachants. Loin de ce qu’on lui connaît d’habitude, le romancier suisse Thomas Sandoz s’est attaqué avec La balade des perdus à un genre difficile à maîtriser, celui de l’humour. Et le résultat ? Décapant !



Cinq éclopés sur la route



Dans cette bande de joyeux lurons maladroits, il y a Pauline la sensible, Bierrot qui veut câliner toutes les femmes qui croisent sa route, le géant Goon que seule la musique peut calmer et enfin Luc, le narrateur, qui n’a comme seul problème que celui d’être en fauteuil roulant, sa tête fonctionnant parfaitement. Il livre d’ailleurs un autoportrait féroce : « Je ressemble à une poupée qu’on aurait trempée dans l’eau bouillante, rosâtre et ridée, bouffie et tremblotante. » Mais si le minibus doit rapidement retourner au foyer, c’est car Luc presse tout le monde. Et pour cause, il veut effacer toute trace de sa vie virtuelle, puisqu’il est bien malgré lui à l’origine d’une réforme de la ministre de la Santé. Prodiguant des conseils sur un forum sous le pseudonyme de Dr GoodLuck, il veut éloigner les médias de sa piste. Car maintenant, tout le monde veut retrouver la trace de celui qui a orchestré cette réforme ! Si les péripéties et déconvenues s’enchaînent, tout cela se fait sur fond de politique. Mais c’est plus un prétexte qui sert de moteur à l’action qu’un véritable enjeu. Au travers de ces «Monstres et Cie», comme les appelle le narrateur, Luc dresse ainsi un tableau peu reluisant de notre époque, tout en autodérision.



Le rythme gaguesque des Charlot et la tendre folie de Tex Avery



On a connu Thomas Sandoz avec des sujets bien moins joyeux : Même en terre (Prix Schiller en 2011) traitait des enfants décédés, Malenfance du désamour d’une mère et Croix de bois, croix de fer questionnait les dérives du missionnariat. Pour aborder l’humour, l’écrivain chaux-de-fonnier ne change pas son style ; très pur, limpide, sans excès de verbiage, Thomas Sandoz construit une langue sensible qui tend la phrase. Alors qu’habituellement le style de Sandoz creuse les émotions pour mettre à vif les sens, enrobant le tout d’une profonde mélancolie, il use ici son phrasé pour délivrer des chutes improbables, sans pour autant qu’elles sonnent faux. Les situations deviennent de plus en plus cocasses, mais Sandoz ne surcharge pas le style et c’est ce qui rend ce texte extrêmement jouissif. Avec La balade des perdus on retrouve l’atmosphère des grands départs de vacances qui tournent à la catastrophe, le rythme gaguesque des Charlot et la tendre folie de Tex Avery. C’est une lecture drôle et où l’on prend plaisir à voyager aux côtés de ces éclopés, qui ne peut que faire passer un bon moment de lecture. Le seul bémol est peut-être que cela ne va pas au-delà de l’humour.
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Les temps ébréchés

Imaginons le temps d’un livre, que nous savons que nous devenons à court terme inéluctablement sourd….Enfin, essayons, car je ne sais pas pour vous, mais moi, je ne l’imagine même pas ; j’irais sans doute droit dans la Meurthe (c’est le plus près ….) !



Ici, c’est Blanche qui sait… et sachant cela elle fait une hyper-consommation de sons en tout genre, se met à apprendre la musique. Dans le même temps, le lecteur vit avec elle sa plongée insidieuse dans le monde du silence, et ses errements de sa vie privée et professionnelle.



Habilement titré par une note de musique, les chapitres s’enchainent avec à la fois lenteur, monotonie, langueur et suspension.

Le lecteur se sent à la fois attiré par le devenir de Blanche, et en retrait par rapport à elle et ce qu’elle vie.



C’est un peu comme certaines œuvres musicales peuplées de superbes et brefs passages, mais dont l’assemblage leurs fait perdre une partie de leur poésie, et de leur beauté. On finit cet ouvrage sans le déplaisir, mais sans grand enthousiasme non plus.


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La fanée

Petit roman noir et triste. L'ambiance rencontrée ne nous fait pas apprécier la campagne française qui semble morne, vieille et sans couleurs. Une adolescente vit entre le souvenir de sa mère qui l'a abandonnée et un père qui ne sait ni l'écouter, ni lui parler. Entre auto mutilation et suicide, il ne faudrait pas mettre ce roman entre les mains de personnes trop fragiles, car il est déconcertant et pourvoyeur d'idées noires.

Rechercher l'espoir derrière ces lignes n'est pas facile. Je ne crois pas que l'auteur y ait songé.

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Les temps ébréchés

Une jeune femme apprend qu'elle est en train de perdre l’ouïe. Elle n'en a plus que pour quelques semaines. Elle commence alors une déambulation dans sa ville, dans laquelle elle enregistre intérieurement tous les bruits qu'elle rencontre. Elle se lance également dans l'apprentissage de la musique pour se faire une mémoire de sons. Au fur et à mesure, le monde qui l'entoure devient de plus en plus étranger, comme noyé dans la ouate. Elle se retire des relations avec les autres, il ne lui restera que cette bibliothèque sonore. L'histoire est originale mais je n'ai pas réussi à m'intéresser à ce qui arrive à cette femme.
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Même en terre

Un homme exerce le métier de fossoyeur dans le carré des enfants. Il porte une attention toute particulière à ces tombes. Leur apporte des jouets, leur donne un nom, remplace les familles quand elles ne viennent plus. Il a vécu une enfance difficile et cherche à se reconstruire grâce à la présence de ses petits qu'il a "adoptés", au point d'acheter une grande maison pour les accueillir tous. Personne ne se rend compte de son attitudes ni de ses actes. On découvre au fur et à mesure l'étendue du monde que cet homme s'est inventé. Une histoire qui aurait pu verser dans le glauque mais que l'auteur tient dans l'émotion jusqu'au bout.
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Même en terre

Très heureuse de découvrir ce livre conseillé par une amie.

L'auteur habite ma région, je l'ai déjà croisé à plusieurs reprises sans avoir jamais rien lu de lui... C'est maintenant chose faite.



Même en terre nous emmène dans un environnement assez rare dans les romans que je lise, le cimetière et plus précisément dans le carré des enfants.



En lisant ce texte, j'ai beaucoup visualisé le cimetière de la ville de Thomas Sandoz , cela me rendait l'histoire encore plus vraie...



Le personnage principal est complètement fou et en même temps très attachant avec son besoin de continuer à faire vivre ces enfants.



Un livre très vite lu donc même si parfois c'est triste et un peu glauque, cela reste une belle découverte.



Je n'ai pas saisi et je pense que c'est à l'appréciation de chacun si les actions du jardinier ont lieu en réalité ou seulement dans son esprit...
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Même en terre

Voici un livre pour le moins surprenant et déroutant.Par son décor quasi unique: un cimetière; par son personnage principal dont on ne saura ni le nom ni véritablement son vécu; par l'activité de cet homme: entretenir dans le détail florifère uniquement des tombes d'enfants; par les récits de chaque mort de ces enfant à qui cet homme-jardinier donne un nom de fleur; par la morale du récit:"Même en terre, ne jamais abandonner un enfant" et cet homme le fait par des moyens inimaginables....tout cela aurait pu être assez morbide et macabre, mais finalement, pas du tout, grâce au talent de l'écrivain qui arrive a nous emmener totalement dans cette étrange folie pleine de délicatesse et de souffrance contenue.

C'est un très beau livre qui transmet beaucoup d'émotion dans une ambiance vraiment étonnante.Un roman pas comme les autres... à lire.
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Malenfance

Quel drôle de livre ! Il fait penser à un long plan séquence d'un film qui raconterait une fugue interrompue par des flash back retraçant la vie familiale du protagoniste, un pré-ado qui se cherche et cherche sa place. Sauf qu'ici ces intermèdes passent mal d'une part parce qu'ils sont insérés dans le récit de la fugue sans même de retours à la ligne et d'autre part parce qu'ils sont redondants.

Pourtant la langue est alerte et la fuite intéressante, mais la fin nous laisse sur notre faim !
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La balade des perdus

Regard acéré de Luc sur le regard des autres aux travers des multiples épreuves que nos 5 éclopés vivront. Ça se termine très abruptement et ne suis pas certaine d'avoir tout saisi de l'arrivé au Castel....
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Même en terre

Quelque part en Suisse, un homme, ouvrier municipal, s'occupe des espaces verts de l'allée E du cimetière, celle des enfants. Cet homme solitaire s'occupe avec beaucoup d'amour de ces petites tombes, rebaptisant chacun d'un nom de fleur, racontant ou réinventant leur histoire, celle de leur fin parfois terrible. Petit à petit, il s'enfonce dans un délire obsessionnel, celui de recréer une famille pour ces petits protégés.



C'est un livre déroutant, dérangeant car il touche à la mort de jeunes enfants et dans le même temps on veut voir jusqu'où la folie va mener cet homme, tout à la fois terrible et touchant.



L'écriture est sans fioriture, simple, à l'image de cet homme. Il en est de même pour la construction du roman : chaque paragraphe met en scène un enfant et la folie qui gagne l'homme.
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Les temps ébréchés

Interview sur Espace 2 émission entre les lignes

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Même en terre

J'ai entre les mains la première édition de ce livre, publiée par les éditions d'autre part, dans la collection lieu et temps, collection d'auteurs neuchâtelois invités à traiter du thème du temps en résonance avec un lieu vernaculaire, nommé ou non, de leur choix. Thomas Sandoz nous raconte ici, en dix chapitres au nom de fleurs, primevère, forsythia, jacinthe, le destin d'enfants partis trop tôt. Un personnage étrange, jardinier, entretient leurs tombes, sarcle, nettoie, pour que, "même en terre", ces enfants ne soient pas abandonnés.
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Même en terre

« Même en terre » est joliment écrit, bien construit.
Lien : http://www.lesechos.fr/cultu..
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