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Critiques de Timothé Le Boucher (697)
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13m28

2010, un siècle après les grandes inondations de la Seine, une brutale montée des eaux submerge Paris : en une nuit, les eaux ont atteint le quatrième étage des immeubles hausmaniens. Victor et ses ami(e)s, réunis pour fêter son retour et la soutenance de sa thèse sur les phénomènes quantiques se retrouvent entraînés dans d'étranges aventures peuplées de monstres marins et antédiluviens. Manolosanctis est une maison d'édition participative spécialisée dans la bande dessinée. Le principe est l'utilisation du Web pour la conception de BD, expérimentale, interactive et collaborative, et la diffusion en ligne, avec publication papier éventuelle au choix des lecteurs.

Pour 13m28, une trame générale (le lieu et l'élément déclencheur) et des fiches de personnages étaient proposées : à partir de quelques planches mises en ligne par Manolosanctis, un concours invitait des auteurs-internautes à créer une histoire en lien avec le thème principal.

Le choix des meilleures perspectives scénaristiques est revenu à RaphaëlB, l'auteur du synopsis et coordonnateur du projet qui pouvait également intervenir pour garantir une cohérence à l'ensemble. Voir ses premières planches.



Le résultat, un récit fantastique co-écrit par vingt jeunes auteurs de la scène BD française, est assez inattendu, une sorte de " cadavres exquis " où chacun apporte sa manière et son imaginaire mais où l'histoire réussit à suivre son cours puisque les personnages (Victor, Andrès, Marc, Clémence, Pierre, Jeannette, Boris, Eiko...) se retrouvent à divers moments de leur vie et évoluent face une situation de stress avec leur caractère et leurs priorités.

Parmi toutes les participations, j'ai particulièrement remarqué l'originalité ou la qualité prometteuse de certains épisodes : Mary Pumpkins, Akalikoushin (remarquable technique au lavis) ou Mhat.

Ensuite, il faut accepter dans un tel projet de moins apprécier, voire de ne pas du tout accrocher avec quelques séries (mais 8 pages, même si cela interrompt le cours du récit, ce n'est pas beaucoup - alors qu'au contraire c'est parfois trop peu !)
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13m28

Cette oeuvre, tirée d'un collectif dont chacun fait un petit bout, aurait certainement mérité mieux. L'intrigue liée à cette immersion paraît tout à fait originale. Cependant, il manque le suspense en graduation voir les explications pour rendre le tout crédible. Quand la vague déferle, il y a juste une panne de courant pour nous prévenir du phénomène. C'est beaucoup trop léger et peu convaincant.



Et puis, il y a cette espèce d'expérimentation graphique qui va partir dans tous les sens (d'où sortent tous ces monstres ?). Il n'y aura aucune linéarité dans cette histoire. Il s'agit avant tout d'une aventure participative réunissant plusieurs auteurs : 20 micro-récits de 8 pages. Le point noir sera véritablement le manque de cohérence pour laisser libre la créativité de chacun...
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13m28

Cette bande-dessinée est le fruit d'un concours lancé sur le site de manolosanctis sur une idée de base de RaphaëlB. Au total, vingt personnes ont participé à ce projet, en se basant sur les premières pages pour construire un récit cohérent, où chaque histoire amène un point de vue et un style graphique différents. Anecdotes marrantes, bribes de vie post-apocalyptiques, flashbacks, explications scientifiques, digressions surnaturelles... Une recette bien menée pour que cet épais ouvrage trouve son public un peu partout.



A la fois drôle, subversif, critique, instructif, visuellement éclectique, inventif et cruel.



(voir la critique intégrale sur le blog)
Lien : http://lecombatoculaire.blog..
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13m28

le principe est amusant. comme une sorte de cadavre exquis, sous la direction d'un auteur. On connaissait Paris sous le sable, voici Paris inondée.
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13m28

Un groupe de jeune fait une fête dans un appartement parisien, tensions, passions, et une bagarre éclate sur la terrasse de toit, un des gars tombe… à l’eau. 13m28, c’est la hauteur à laquelle l’eau est montée pendant leur soirée. le récit va devenir fantastique, post apocalyptique, rempli de monstres en tous genres. Mais la particularité de cette bande dessinée vient avant tout de sa conception. C’est un cadavre exquis, 21 artistes se succèdent en proposant 8 pages chacun, et construise une histoire post-apocalyptique, fantastique avec des personnages complexes, des idées farfelues. L’alchimie entre les différents styles, aussi bien graphique que narratifs fonctionne pour donner un récit cohérent, alors que les styles et même les tons sont souvent très différents, voire opposés. Evidemment, j’ai mes préférences dans les différentes propositions, j’ai un faible pour les plus psychédéliques, Mammouth et le duo Wouzit et Eska, J’ai beaucoup aimé le travail sur les personnages par Leonie et Thomas Gilbert, Schmoll, Raphael B., Thomas Mathieu; Maud, Thomas Humeau, Jules, Peerlipo, Mary Pumpkins… et surtout Nicolas Pitz avec son récit autour du personnage d’Andrès, beau et pathétique. Je suis moins convaincu par les récit humoristiques, plus anecdotiques, mais pas inintéressant. Certains proposent des passages plus centrés sur le graphisme, si je ne suis pas vraiment emballé par Akalikoushin, je le suis beaucoup plus par Mhat. L’ensemble a tout de même été dirigé et corrigé pour maintenir une cohérence et un fil directeur, par l’édition et Raphaël B. qui introduit et conclut le récit. Le tout tient la route, et l’écriture à plusieurs mains donne des points de vues différents, de la même manière que les personnages vivent tous quelque chose de différent. La lecture n’est absolument pas hachée, on n’a pas l’impression de passer du coq à l’âne et j’en suis ressorti passionné par l’histoire et curieux de pouvoir un jour continuer à découvrir tous ces prometteurs et talentueux créateurs.
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47 cordes, tome 1

On se retrouve avec une metamorphe qui est obsédé par un homme qu'elle va croiser et qui la repousse des le premier regard. Des lors son obsession de le conquérir prend le dessus, et on va voir toutes ses tentatives pour y arriver.

Si au début je l'ai trouvé complètement dingue et que je l'ai un peu détesté elle a fini par m'intéresser, et j'ai même fini par l'apprécier ! Du moins certaines de ces personnalités m'ont plû plus que d'autres. 👀

Le protagoniste principal quand à lui, m'a un peu moins charmé, à voir dans la suite si je m'y attache un peu plus !

Les autres personnages secondaires, comme sa sœur ou quelques musiciens de l'orchestres m'auront bien fait rire 😂

D'ailleurs au sein de cette dernière il y a une intrigue qui commence à se dessiner et dont les mystères ne sont pas encore résolu (vivement la suite pour avoir des réponses).

On voit que notre cher metamorphe joue à un jeu dangereux, et qu'à un moment donné tout va foirer, et bah... ça n'a pas raté !
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47 cordes, tome 1

Encore une fois, Timothé Le boucher casse les codes avec cet album charnel qui flirte langoureusement, au son d’une harpe, entre la mythologie et l’épouvante. Ambroise, au prénom prédestiné, devient l’obsession d’un métamorphe qui utilisera son don diabolique et mille stratagèmes pour l’épier, l’approcher et le séduire quitte à remettre en question sa propre identité. Sous les traits d’une cantatrice, avec une proposition digne du pacte de Faust, cette créature mystérieuse resserrera son emprise sur le musicien. 47 cordes d’une harpe pour 47 défis imposés. Ambroise parviendra t-il à ouvrir les yeux sur les dangers qui l’entourent?



Un récit et un dessin oppressant pour le lecteur témoin des manigances du métamorphe qui semble se délecter de son pouvoir mais aussi une belle réflexion sur la recherche d’identité. Qu’est on prêt à faire pour plaire aux autres? Finalement, qui de la créature et d’Ambroise est le plus malheureux? Une fin ouverte qui fait craindre le pire pour le tome 2. Une belle réussite!
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47 cordes, tome 1

Superbe oeuvre que nous offre Timothé le Boucher ! Ce n'est pas pour rien que j'ai littéralement épousé son avatar tiré de sa première oeuvre « Ces jours qui disparaissent ». Puis il y a eu la consécration avec « le patient ». Là, avec 47 cordes, il excelle véritablement dans son art.



On retrouve bien entendu ses thèmes favoris: l'obsession, la fascination, le désir et l'identité. Cependant, tout est dans la manière de nous les présenter et cela plus que satisfaisant à tous les niveaux.



En ce qui concerne la forme, son trait est beau et maîtrisé. Par ailleurs, la mise en page est très efficace. J'ai adoré ces planches de toute beauté qui épouse parfaitement le récit. C'est un graphisme superbe qui est totalement abouti techniquement avec un résultat séduisant. Les corps sont par exemple magnifiés par la grâce et l'élégance du dessin raffiné. Bref, c'est du grandiose !



Plein d'intelligence, le scénario est également dense et très plaisant à suivre. Certes, il y a de multiples sous-intrigues mais elles semblent se rejoindre et avoir un sens. J'ai trouvé les personnages excellents, bien différents les uns des autres tout en étant originaux et très justes. Il y a une profondeur dans les dialogues et dans les situations qui font presque frémir. C'est formidablement bien raconté. J'ai été en permanence captivé, plongé dans ces histoires multiples et simultanées. Certes, il y a un côté très charnel mais c'est ce qui fait justement le charme de cette oeuvre terrifiante, sulfureuse et captivante à la fois.



Et quelle fin de tome après 378 pages de lecture! Cela se termine par un cliffhanger en apothéose qui ne nous laisse pas le choix que de découvrir la suite avec une certaine impatience.



C'est une pièce maîtresse dans ma bédéthèque à mes yeux, presque un classique en devenir. Rien que cela ! En tous les cas, un très haut niveau de prestation. Note maximale. Attendez vous à un petit chef d'oeuvre, ni plus ni moins.
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47 cordes, tome 1

Une histoire intrigante et prenante, de superbes illustrations et des personnages plus que mystérieux : voici le résumé de ce roman graphique de Timothé Le Boucher que j’ai adoré!

Nous suivons le parcours du harpiste Ambroise qui croise le chemin d’une métamorphe. Intriguée par Ambroise, elle n’hésite pas à changer d’apparence pour le croiser dans de nombreuses situations. Un de ses personnages lui propose un challenge : une nouvelle harpe comptant 47 cordes en échange de 47 défis pour l’obtenir.



Outre l’histoire que j’ai trouvée vraiment bien menée avec une part de mystère et des personnages complexes, l’objet livre est très beau. Si la pagination peut faire peur pour un livre de ce type, il se lit très bien et on a du mal à le lâcher! Son grand format permet également de profiter des magnifiques illustrations, dont certaines en pleine pages sont sublimes.



Je recommande et attends le tome 2 avec grande impatience !

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47 cordes, tome 1

Timothé Le Boucher revient avec un superbe opus. Le sujet est un poil machiavélique de part la nature de celle qui est obsédée par le jeune Ambroise: une métamorphe. Celle-ci a la capacité de prendre l'apparence qu'il lui plait. Amoureuse d'Amboise, elle se met en tête de le séduire. Elle va donc utiliser plusieurs personnalité pour le séduire. Par ailleurs, elle le maîtrisera encore mieux en incarnant une diva richissime prête à remplacer les 47 cordes de sa harpe à condition de remplir 47 défis. Nous voilà embarqué dans une histoire qui joue avec la réalité et la psychologie des personnages: bravo T. Le Boucher. C'est un premier tome édité dans la collection mille pages de chez Glénat qui porte bien son nom.
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47 cordes, tome 1

47 cordes c'est l'histoire d'une métamorphe riche et désoeuvrée qui va rencontrer un jeune homme, Ambroise, qui lui fait l'affront de lui résister. Va s'en suivre une obsession de la part de la métamorphe qui va chercher à s'immiscer à tout prix dans sa vie. Son objectif ? Qu'Ambroise devienne sien.



J'ai vraiment apprécié ma lecture de cette grosse BD de presque 400 pages. Encore une fois, Timothé le Boucher aborde ici le thème de l'identité qui lui est cher. Il nous parle aussi de genre, de sexualité et de maladie. Des thématiques fortes qui sont mises en valeur par un storytelling parfois surprenant, avec notamment des scènes de débauche assez troublantes.



Bien qu'on suive essentiellement Ambroise, on a vraiment plusieurs arcs narratifs distincts qui s'entremêlent : la vie d'Ambroise et son intégration au sein de l'orchestre qu'il a rejoint au début de la BD, sa relation avec sa soeur et ses amis, et ses différentes relations avec les alter egos divers et variés de la métamorphe. ⠀



L'arc le plus marquant est bien sûr celui avec la cantatrice puisque dans celui-ci, on a beaucoup de scènes surréalistes qui créent un certain malaise. D'une certaine manière, c'est aussi à travers ses interactions avec la cantatrice qu'on va en apprendre le plus sur Ambroise, sans même parler du fait que c'est elle qui va le lancer sur la piste des fameuses 47 cordes.



J'ai vraiment beaucoup aimé découvrir la métamorphe dans cet ouvrage, et surtout voir son évolution. Au départ prédatrice capricieuse, on voit l'influence et le charme d'Ambroise la transformer et la rendre beaucoup plus humaine.
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47 cordes, tome 1

L'engouement autour de cette énorme BD, ne m'avait pas échappé et m'avait d'ailleurs donné envie de la lire.

Gâtée à l'occasion de mon anniversaire, je me suis plongée avec délectation dans cet ouvrage.



Mais oh surprise, je ne sais quoi en penser !

Je n'ai ni détesté, ni adoré.

Je dirais plutôt que j'ai été intriguée et, même si parfois j'ai trouvé certains passages un peu longs, j'ai eu envie de continuer pour connaître enfin l'épilogue.

Mais, c'est sans compter sur le sadisme de l'auteur, qui a décidé de ne pas tout révéler dans ce tome 1 (gros pavé d'environ 400 pages).



Alors, bien que ce ne soit pas un coup de coeur, je lirai la suite, histoire d'avoir des réponses à toutes mes questions qui sont sacrément nombreuses.



Donc, il vaut mieux être prévenu : si vous n'êtes pas patient, ceci n'est pas pour vous, car il faut accepter que l'auteur joue avec vos nerfs, ce qui parfois, peut susciter une certaine frustration.



Concernant l'histoire, on suit Ambroise, jeune harpiste virtuose qui va intégrer un nouvel orchestre.

Très introverti, il a du mal de créer des liens sociaux avec les autres et passe souvent inaperçu.

Mais, ces derniers temps, il est très souvent abordé par de nombreuses jeunes femmes. Et pour cause: une métamorphe (personne pouvant prendre n'importe quelle apparence) est tombée amoureuse de lui et prend différents traits pour l'approcher et attirer son attention.

Un jour, une célèbre cantatrice lui propose un pacte : une superbe harpe sera à lui lorsqu'il aura gagné 47 cordes au travers d'autant de défis. Ambroise accepte.



BD intriguante, parfois dérangeante avec un brin de fantastique et de suspens.

On explore les relations humaines, la fascination, le désir, l'influence psychologique, la domination...



Le tome 2 sera prometteur.

L'avez vous lu ?

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47 cordes, tome 1

Une bande dessinée étrange, macabre par moments, malaisante, sensuelle et captivante, voilà les mots qui me viennent à la dernière page du pavé dessiné qu'est 47 cordes de Timothé Le Boucher. L'impression de ne pas savoir exactement quoi en penser et, en même temps, l'envie terrible que sorte le second tome afin de pouvoir poursuivre cette histoire.



On n'en dira pas trop pour laisser la surprise, mais l'on suit ici, dans une sorte de thriller psychologique, l'obsession d'une métamorphe (étrange créature capable de changer de forme comme bon lui semble) pour un jeune musicien introverti. Une relation qui semble tout d'abord être celle d'une chasseuse et de sa proie, et qui pourtant se complexifie, se floute, au fil des pages : possession charnelle, amour, muse, guide ? En mêlant plusieurs autres arcs narratifs à cette histoire, l'auteur arrive également, mine de rien, à aborder des questions d'identité, sexualité, discrimination, maladie... sans prendre de pincettes, mais en restant juste, et avec un trait de pinceau très élégant. Par contre, certainement, il ne faut pas être trop rebuté par le bizarre, et ces quelques moments qui jouent à nous mettre mal à l'aise.



J'attends donc avec impatience la suite de cette histoire haletante, en espérant qu'elle ne retombe pas comme un soufflé !
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47 cordes, tome 1

J'attendais la sortie de ce livre avec impatience, le visuel m'avait complètement séduite dès les premiers extraits diffusés. Et effectivement je ne regrette absolument pas la beauté graphique de cette oeuvre !



Mais...



Je suis déçue par le reste. Le récit, les personnages, l'intrigue... Tout cela m'a laissée de marbre. Je reste dans l'incompréhension de l'intérêt de l'histoire. Je n'ai ressenti aucune émotion pendant ma lecture : ni de l'inquiétude pour le personnage principal, ni de l'angoisse vis à vis de son "persécuteur", ni de l'excitation sur les situations sensuelles...



Cette oeuvre est donc, pour moi, très belle pour les yeux mais rien à se mettre sous la dent intellectuellement ou émotionnellement.
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47 cordes, tome 1

47 cordes c'est ce qu'il faut à Ambroise pour obtenir la harpe de ses rêves, cordes qu'il faudra gagner les unes après les autres. 47 occasions pour " Francesca " la métamorphe pour passer du temps avec l'objet de son affection, tous les moyens sont bons pour arriver à ses fins. Jusqu'où sommes nous capable d'aller pour posséder ce que nous désirons, ce que nous convoitons ? Quelle identité pour trouver sa place et se faire accepter doit on prendre ? Mais aussi s'accepter et ce malgré le regard des autres. Tant de thèmes abordés, de psychologie et de messages à faire passer. Reste à attendre la seconde partie pour répondre à bon nombre de questions et en attendant imaginer différentes pistes possible. Les dominants ne pourraient t ils pas devenir les dominés ? A ce jeu, n'y a t il pas risque de se perdre ? L'équilibre semble incertain et le futur promet de ne pas être de tout repos.
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47 cordes, tome 1

Un jour, une métamorphe tombe amoureuse d’un jeune homme nommé Ambroise. Elle peut changer de forme à volonté, mais des questions finissent par la hanter : quel visage doit-elle incarner pour se faire aimer ? Qui doit-elle être pour conquérir sa proie ? Inconscient de l’obsession dont il est l’objet, ignorant la vraie nature de la créature, Ambroise cherche à acquérir une légitimité au sein de l’orchestre qu’il vient d’intégrer en tant que harpiste. C’est alors qu’il rencontre Francesca Forabosco — cantatrice aussi excentrique que renommée — qui va le prendre sous son aile. Elle lui propose un marché. S’il veut obtenir la harpe de ses rêves, Ambroise devra relever 47 défis. Un seul échec, et l’instrument lui échappe…

47 Cordes est l’œuvre la plus dense et ambitieuse de Timothé Le Boucher. Conçu en deux parties, ce premier tome expose sur près de 400 pages un univers hypnotique, plein de tensions sensuelles et de personnages incarnés. Timothé Le Boucher construit une nouvelle fois un thriller psychologique singulier qui aborde l’obsession et le rapport à l’autre tout en évoquant les travaux de conteurs majeurs tels que Stanley Kubrick, David Lynch, Naoki Urasawa ou Suehiro Maruo… Je suis restée sur ma faim et j’ai hâte que ma bibliothèque achète la suite.
Lien : https://asia4ever2.wordpress..
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47 cordes, tome 1

Une femme qui peut se transformer à volonté en n’importe quel être humain (il paraît qu’il faut appeler cela une « métamorphe », le résumé nous donne ce nom comme s’il existait alors qu’il n’est pas attesté en tant que substantif, et que l’adjectif, qui existe, n’a pas ce sens, cf. le Trésor de la langue française en ligne), tombe amoureuse d’un jeune harpiste désargenté qui rêve à la fois d’entrer dans un orchestre et surtout de posséder la harpe de ses rêves. Cet instrument possédant 47 cordes, la susmentionnée « métamorphe » va lui lancer 47 défis pour le lui offrir. ● J’ignore si cela est dû à une recherche d’originalité à tout prix, mais on est ici dans du grand n’importe quoi. Comme si l’intrigue initiale ne suffisait pas, les sous-intrigues se multiplient pour parvenir à remplir 380 pages (dont beaucoup inutiles) de billevesées dont le ridicule ne fait même plus sourire. ● J’ai bien compris que l’auteur visait le genre fantastique mais on se croirait davantage dans le dessin animé Scoubidou qui aurait choisi pour pimenter sa sauce de faire traverser à ses jeunes héros de grotesques scènes de débauches orgiaques volontiers sadomasochistes chez les riches. On est très, très, vraiment très loin des Métamorphoses d’Ovide. ● La vision qu’a l’auteur du luxe et de l’opulence n’est sans doute révélatrice que de ses fantasmes. ● Apparemment ce jeune auteur a déjà été primé pour d’autres albums ; s’ils sont du même acabit (ce que je n’ai pas envie de m’aventurer à découvrir), cela me laisse songeur…
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47 cordes, tome 1

Comment dire ? Une de mes collègues est fan de Timothé Le Boucher, ayant fait l'acquisition de son dernier livre, je me suis dit que j'allais tester. En résumé, seulement deux mots : space et malaisant... MAIS j'avoue j'étais à fond dedans ^^ et je lirai à coups sûr le tome 2 car je veux savoir la suite.
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47 cordes, tome 1

"47 cordes" commence comme un conte avec un jeune homme qui se retrouve piégé par une sorcière qui teste sa gentillesse : "veux-tu m'aider ou réparer mon vélo ?" Il rate à chaque fois le test et elle change plusieurs fois d'apparence. Dans un vrai conte de fées, il finirait par cracher des crapauds et des serpents par la bouche. Mais on comprend que la métamorphe est tombée amoureuse. Têtue, elle n'abandonne donc pas l'idée de séduire sa proie, Ambroise, un jeune harpiste célibataire qui semble le personnage principal d'un film français d'art et essai. Mais ensuite le scénario prend des allures d'"Eyes wide shut". 🤔 Il faudra attendre le deuxième tome de cette bande dessinée pour adultes pour savoir où elle nous mène. Le point positif est que l'on a vraiment envie, une fois qu'on a commencé la lecture de cette bande dessinée, de le savoir. Ambroise a beau être falot, on a beau ne pas comprendre ce que la mystérieuse métamorphe lui trouve, on veut savoir ce qui se trame, connaître l'identité du corbeau, qui sont leurs ennemis, quel sera l'avenir de leur couple, etc. Le dessin fantasmagorique et cohérent, avec plusieurs planches muettes, parvient à assurer une lisibilité à un ensemble qui pourrait sombrer dans la confusion s'il passait par un autre vecteur que le neuvième art. Après 378 pages, l'auteur termine sur un cliffhanger qui me donne envie de découvrir la suite...


Lien : https://www.instagram.com/fo..
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47 cordes, tome 1

Thimothé Le BOUCHER. 47 cordes. Première partie.



Séduite par la couverture, le graphisme net, le trait précis, la mise en scène de ce couple dansant, j’ai pris cette énorme BD de 380 pages. Ambroise est un jeune harpiste qui vient de décrocher un CDD de six mois dans un grand orchestre, dans lequel joue déjà sa soeur. Il va devoir s’intégrer à l’équipe et faire ses preuves. Il est jeune, beau, et la gent féminine rêve de se glisser dans ses bras. Une cantatrice, Francesca Forabosco, fait également partie des prétendantes. Et elle bénéficie de l’art de la « métamorphe », elle peut apparaître sous diverses formes humaines : grosse, longiligne, grande, petite, blonde, brune, rousse, etc. Elle va même lui proposer un marché ; il aura 47 défis à relever défis à relever, 47 comme le nombre de cordes que possède la harpe, son instrument de prédilection et une harpe constituera son trophée. Va-t-il accepter ce marché ? C’est un jeune homme posé mais qui va donc être séduit par cette femme fantasque. La harpe convoitée, parviendra-t-il à tenir tous les deals proposés par son égérie ? Et toutes ces jeunes filles qui le désirent. Il y a même des hommes qui brûlent d’amour et voudraient bien le saisir dans leur filet ! Et notre hétaïre joue au chat et à la souris avec son élève !



Les dessins de Thimothé sont d’une grande précision, nets, détaillés. Les visages de ses héros sont expressifs. La qualité du graphisme me plaît beaucoup. Les coloris sont doux, pastels, en accord avec les croquis. Par contre, j’ai du mal à intégrer cette légende illustrée, mêlant, pêle-mêle, des tensions entre les musiciens, la jalousie, la recherche des sentiments, les scènes de sexe, du fantastique…. Ces hommes, ces femmes me paraissent être en recherche d’identité. Ils poursuivent leurs instincts, dévoilant même leur véritable ressenti, n’hésitant pas à jeter leurs discrédit sur autrui. Je ne pense pas, lorsque la deuxième partie sera éditée, me précipiter afin de savoir si Ambroise obtiendra sa récompense ???

( 05/11/2022).
Lien : https://lucette.dutour@orang..
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