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47 cordes tome 1 sur 1
EAN : 9782344042052
384 pages
Glénat (10/11/2021)
4.13/5   828 notes
Résumé :
Tu finiras bien par m’appartenir, ma jolie proie.

Un jour, une métamorphe tombe amoureuse d’un jeune homme nommé Ambroise. Elle peut changer de forme à volonté, mais des questions finissent par la hanter : quel visage doit-elle incarner pour se faire aimer ? Qui doit-elle être pour conquérir sa proie ?

Inconscient de l’obsession dont il est l’objet, ignorant la vraie nature de la créature, Ambroise cherche à acquérir une légitimité au ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (104) Voir plus Ajouter une critique
4,13

sur 828 notes

Ambroise, jeune harpiste, vient tout juste d'intégrer un orchestre, au sein duquel joue aussi sa soeur, Zahidé. Un CDD de 6 mois avant de passer le concours afin de pouvoir y rester. Outre la musique, il lit beaucoup de shonen et adore dessiner. Un jour, il est étonné de se voir interpelé, au cours de sa journée, par plusieurs jeunes femmes. Mais aucune ne semble l'intéresser. Il ne se rend pas compte non plus qu'un jeune homme le suit et l'épie. Il ne le sait pas mais il vient de croiser une seule et même personne, une métamorphe qui peut prendre autant d'apparences qu'elle le souhaite. Au cours d'escalade, il fait la connaissance de Thomas avec qui il se lie assez vite. Alors qu'il lui parle de ses problèmes d'argent, ce dernier lui propose alors de rencontrer Francesca Forabosco, une célèbre cantatrice. Celle-ci le prend aussitôt sous son aile et lui promet de lui offrir la harpe de ses rêves s'il réussit à relever les 47 défis qu'elle lui lancera. 47 défis comme les 47 cordes qui composeront sa harpe...

Voilà une première partie d'un dyptique pour le moins conséquente et fouillée. Où l'on fait la connaissance d'Ambroise, un jeune harpiste qui cherche à trouver sa place (aussi bien dans l'orchestre qu'il vient d'intégrer que dans la vie) et d'une cantatrice qui lui voue une véritable obsession. Sur fond de fantastique, déjà présent dans les autres albums de Timothé le Boucher, ce dernier aborde, une fois encore, des thèmes qui lui sont chers, à savoir l'identité et la recherche d'identité, le dédoublement de la personnalité (ici en la personne de la métamorphe, capable de changer de forme), la psychologie, le rapport aux autres... L'auteur, en tant de pages, presque 400, prend le temps de présenter et développer tous les personnages, la plupart ambigus, en profondeur et d'asseoir une intrigue captivante, intelligente, habilement menée et pour le moins étrange. Graphiquement, son trait épuré et net, ses décors minimalistes et ses pleines pages réussies vont à l'essentiel mais n'en restent pas moins efficaces.
Un premier tome dont il nous tarde évidemment de connaître la suite...
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Titre évocateur de musique, couleurs pastels qui explorent toutes les gammes d'accords, 100 premières pages enthousiasmantes, puis le récit m'a semblé s'essouffler, heureusement que le jeune héros pratique un instrument à cordes et non un bois où un cuivre pour lequel ses poumons n'auraient pu convaincre.

Alors, c'est quand même assez long, même si, heureusement, de nombreuses planches ne sont pas légendées ce que j'apprécie beaucoup pour ma part. Celles qui le sont ne portent pas toujours des messages extraordinaires et les réparties sont quelquefois très niaises. Toutefois, j'en ai relevées quelques-unes porteuses de sens et de réflexion psychologiques, ce qui compense le reste.

Du fantastique quelquefois un peu difficile à suivre, un érotisme diffus qui ne crève pas les planches, l'essentiel reste dans le trait et, là, c'est toujours très réussi.

Au global, j'ai plutôt aimé les aventures peu musicales et encore moins montagnardes d'Ambroise qui ne grimpe que sur des murs d'escalade même s'il ne dégage pas vraiment d'empathie.

Je lirai donc volontiers la suite à venir...
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Superbe oeuvre que nous offre Timothé le Boucher ! Ce n'est pas pour rien que j'ai littéralement épousé son avatar tiré de sa première oeuvre « Ces jours qui disparaissent ». Puis il y a eu la consécration avec « le patient ». Là, avec 47 cordes, il excelle véritablement dans son art.

On retrouve bien entendu ses thèmes favoris: l'obsession, la fascination, le désir et l'identité. Cependant, tout est dans la manière de nous les présenter et cela plus que satisfaisant à tous les niveaux.

En ce qui concerne la forme, son trait est beau et maîtrisé. Par ailleurs, la mise en page est très efficace. J'ai adoré ces planches de toute beauté qui épouse parfaitement le récit. C'est un graphisme superbe qui est totalement abouti techniquement avec un résultat séduisant. Les corps sont par exemple magnifiés par la grâce et l'élégance du dessin raffiné. Bref, c'est du grandiose !

Plein d'intelligence, le scénario est également dense et très plaisant à suivre. Certes, il y a de multiples sous-intrigues mais elles semblent se rejoindre et avoir un sens. J'ai trouvé les personnages excellents, bien différents les uns des autres tout en étant originaux et très justes. Il y a une profondeur dans les dialogues et dans les situations qui font presque frémir. C'est formidablement bien raconté. J'ai été en permanence captivé, plongé dans ces histoires multiples et simultanées. Certes, il y a un côté très charnel mais c'est ce qui fait justement le charme de cette oeuvre terrifiante, sulfureuse et captivante à la fois.

Et quelle fin de tome après 378 pages de lecture! Cela se termine par un cliffhanger en apothéose qui ne nous laisse pas le choix que de découvrir la suite avec une certaine impatience.

C'est une pièce maîtresse dans ma bédéthèque à mes yeux, presque un classique en devenir. Rien que cela ! En tous les cas, un très haut niveau de prestation. Note maximale. Attendez vous à un petit chef d'oeuvre, ni plus ni moins.
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Une femme qui peut se transformer à volonté en n'importe quel être humain (il paraît qu'il faut appeler cela une « métamorphe », le résumé nous donne ce nom comme s'il existait alors qu'il n'est pas attesté en tant que substantif, et que l'adjectif, qui existe, n'a pas ce sens, cf. le Trésor de la langue française en ligne), tombe amoureuse d'un jeune harpiste désargenté qui rêve à la fois d'entrer dans un orchestre et surtout de posséder la harpe de ses rêves. Cet instrument possédant 47 cordes, la susmentionnée « métamorphe » va lui lancer 47 défis pour le lui offrir. ● J'ignore si cela est dû à une recherche d'originalité à tout prix, mais on est ici dans du grand n'importe quoi. Comme si l'intrigue initiale ne suffisait pas, les sous-intrigues se multiplient pour parvenir à remplir 380 pages (dont beaucoup inutiles) de billevesées dont le ridicule ne fait même plus sourire. ● J'ai bien compris que l'auteur visait le genre fantastique mais on se croirait davantage dans le dessin animé Scoubidou qui aurait choisi pour pimenter sa sauce de faire traverser à ses jeunes héros de grotesques scènes de débauches orgiaques volontiers sadomasochistes chez les riches. On est très, très, vraiment très loin des Métamorphoses d'Ovide. ● La vision qu'a l'auteur du luxe et de l'opulence n'est sans doute révélatrice que de ses fantasmes. ● Apparemment ce jeune auteur a déjà été primé pour d'autres albums ; s'ils sont du même acabit (ce que je n'ai pas envie de m'aventurer à découvrir), cela me laisse songeur…
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Timothé le Boucher excelle dans ses ambiance froides et inquiétantes autour des relations humaines… ou inhumaines. On retrouve son trait sec, ses couleurs froides au service de personnages génialement troubles, dans une histoire de relations basées sur la soumission, la possession, l'envoûtement… Il renouvelle le thème du succube avec brio, dans une sorte de romance qui se transforme en cauchemar, dans une ambiance musicale raffinée, où la beauté est souvent malsaine. On est souvent troublé, décontenancé par cette lecture qui joue aussi avec le lecteur, nous mettant souvent mal à l'aise, mais à la lecture de ce premier tome, l'impression qui se dégage est vraiment très forte. Vivement la seconde partie.
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critiques presse (9)
Bedeo
23 février 2022
La profondeur psychologique et la multiplicité des protagonistes constitue d’ailleurs l’une des grandes forces de sa bande dessinée, qui fait le pari du réalisme. Timothé Le Boucher excelle également dans la mise en scène [...].
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BoDoi
11 janvier 2022
Appliquée, inspirée, sa nouvelle bande dessinée a de l’audace, ne serait-ce que sur sa pagination de plus de 380 pages, alors qu’il s’agit que d’une première partie (sur deux). […] Pas déplaisante pour autant, cette lecture est formellement prenante et se laisse lire toute seule tant la narration est fluide.
Lire la critique sur le site : BoDoi
OuestFrance
10 janvier 2022
Timothé Le Boucher construit une nouvelle fois un thriller psychologique singulier qui aborde l'obsession et le rapport à l'autre tout en évoquant les travaux de conteurs majeurs tels que Stanley Kubrick, David Lynch, Naoki Urasawa ou Suehiro Maruo...
Lire la critique sur le site : OuestFrance
OuestFrance
10 janvier 2022
Ce méticuleux agencement de situations, cette interaction entre les personnages créent une atmosphère totalement envoûtante. Le tout porté par un dessin à la fois souple et fluide, rythmé par des illustrations pleine page magnifiques.
Lire la critique sur le site : OuestFrance
BDGest
08 janvier 2022
Embrasser l'attirance des corps ou porter l'affrontement au niveau des esprits. Dans un rapport de domination, ce parti-pris aurait été pertinent. Il aurait fallu choisir. Le sentiment reste donc relativement mitigé. Malgré tout, la dernière scène, bien qu'attendue, donne indéniablement envie de lire la suite.
Lire la critique sur le site : BDGest
FocusLeVif
07 janvier 2022
Le jeune prodige Timothé Le Boucher se lance dans un énorme roman graphique en deux parties, mêlant fantastique, étude de moeurs et identité sexuelle. So 2021.
Lire la critique sur le site : FocusLeVif
LigneClaire
24 novembre 2021
Le dessin est d’une rare délicatesse toute personnelle […]. Une œuvre qui est une symphonie très particulière en deux parties dans laquelle Le Boucher s’est impliqué personnellement, on le sent.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
BDZoom
22 novembre 2021
Ce singulier thriller psychologique, aux images élégantes et sensuelles, aborde les thèmes de l’obsession et de la cruauté des rapports humains, tout en nous interrogeant sur les possibilités de transformation de nos corps.
Lire la critique sur le site : BDZoom
Sceneario
15 novembre 2021
Timothé Le Boucher démontre une nouvelle fois qu'il reste un auteur à suivre, avec une œuvre singulière, aux antipodes de ce qu'on a l’habitude de lire ! Vivement recommandé !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (39) Voir plus Ajouter une citation
Parfois, il ne vaut mieux pas rencontrer les personnes qu'on admire.
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A force de s'élever, on ne distingue plus rien. Toi, tu me remets les pieds sur terre.
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- Il y a des choses plus importantes que le succès. Alors, on se contente de côtoyer ceux qui l’ont. Ça nous va très bien.
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Y a rien de plus tendre que le regard d'un homme.
Commenter  J’apprécie          202
Les choses de l'amour ne sont pas rationnelles, Ambroise.
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Videos de Timothé Le Boucher (19) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Timothé Le Boucher
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