Citations de Tom Fletcher (42)
Je refuse d'être sa complice, et de faire naître des enfants dans ce monde trafiqué, dans lequel on prétend sauver une espèce sans chercher à comprendre les causes de son extinction.
Mais, une fois encore, je distingue les incohérences dans les informations qu'on me donne. Les mensonges. Je ne doute pas qu'on le fait pour mon bien, pour me protéger d'un monde dont j'ignore tout, mais j'ai brusquement la sensation d'être une actrice qui ne connaîtrait que son texte tandis que tous les autres ont lu l'intégralité de la pièce. Et i'aimerais bien mettre la main sur le manuscrit pour découvrir tout ce qu'on me cache d'autre. Je voudrais en savoir davantage sur le monde dans lequel naîtront mes enfants et sur la vie que nous mènerons si je réussis à participer à la renaissance. Je voudrais connaître la vérité.
Cet animal ne parlait pas, bien sûr - en tout cas, pas comme vous et moi - mais il éprouvait des sentiments. Et parfois, les sentiments sont assez puissants pour être mieux compris que tous les mots du monde.
Petite, je n'arrêtais pas de mettre les pieds dans le plat, sans réaliser que mes questions étaient inconvenantes. Puis j'ai continué parce que je savais qu'elles l'étaient.
Tu es un être magique, je te le garantis. Mais tu ne le sais pas. Tu peux créer des mondes impossibles dans ton imagination. C'est ça, la magie. Tu vois ce qu'il y a de mieux dans les gens, dans le monde, dans la vie. C'est ça, la magie. Tu as conscience de l'importance de faire des bêtises, de s'amuser, de rire et de jouer, ce que les adultes ont oublié. C'est ça, la magie. Mais surtout, tu crois à l'impossible sans le moindre doute. Sans avoir besoin de preuves. Sans hésitation. C'est ça, la magie.
Chaque jour qui nous sépare de Noël dernier, nous rapproche de Noël prochain.
Un livre à lire et à relire encore une fois !!!
- Chaque génération a ses règles, reprend Holly, avant d'ajouter d'un ton désinvolte : sauf les années 1960, où les gens avaient le droit de faire tout ce qui leur passait par la tête.
Honnêtement, je ne me rappelle rien de particulièrement intéressant sur cette décennie.
- Il paraît, oui. Je me demande comment c'était pour mes parents. De rencontrer l'amour.
- L'amour ? répète-t-elle doucement, tandis que l'atmosphère autour de nous s'électrise de nouveau.
Je me force à continuer, parce que je veux lui dire ces choses-là.
- Oui. De se trouver l'un l'autre parmi des milliers de gens. Ça ne te rend jamais triste ? Tu n'as pas l'impression qu'on a perdu quelque chose ? On aurait dû garder ce droit-là. L'amour ne devrait pas être placé sous contrôle. Or ils nous ont mis sous contrôle.
Je contemple le paysage parfait qui s'étend devant moi. C'est un spectacle que j'essaie de ne jamais prendre pour acquis. Vivre ici, admirer la terre dans toute sa beauté, me pousse à avancer. Les teintes de vert des prairies que j'aperçois au loin, les bleus du ciel, tout cela m'appelle et me remplit d'amour pour Mère Nature, bien qu'elle ait exposé ses imperfections - à moins qu'elle n'exerce sa force pour nous rappeler le prééminence de son pouvoir. Elle commande, c'est certain. Quoi que l'on fasse, on ne peut plier ses lois malgré elle. Est-ce mal de commencer à trouver une consolation dans cette idée ?
Je balaye l'air des deux mains et la fenêtre revient aux éternels nuages d'orage de la réalité. Je reste là un instant à regarder ce que nous avons fait de cette planète. Quelle bande d'imbéciles. Voilà ce qui arrive en cinquante ans à un monde uniquement peuplé d'hommes, de générations de garçons sans espoir d'une vie future. Ils le détruisent. Evidemment. Trois guerres mondiales, et voilà ce qu'il reste.
Tout cela s'est passé avant ma naissance.
Avant celle d’Ève.
Le temps qu'elle arrive, voilà tout ce qui restait à sauver pour notre sauveuse. Je suis trop jeune pour me souvenir de quoi que ce soit avant Ève, mais j'ai lu des rapports datés d'avant E. Sans génération future pour hériter de notre monde, nous l'avons maltraité au-delà de tout ce qu'on pouvait imaginer.
La surconsommation d'énergies fossiles a accéléré le réchauffement climatique au-delà des prévisions les plus pessimistes. A cela se sont ajoutés les guerres et l'appât du gain. Ce que nous n'avons pas détruit nous-même, le climat s'en est chargé. " Les conditions climatiques les plus âpres écrivent l'histoire de notre planète ", peut-on lire.
L'égoïsme fait partie de notre nature.
Eve of man de Giovanna et Tom Fletcher
Mon avis:
Merci à @pagesturners pour l'envoi de ce livre que j'attendais avec impatience.
J'ai eu peur car je m'attendais à une dystopie à la Hunger Games ou encore Divergente ou alors similaire (sur le plan de la romance) à la duologie de Ivy... et bien malheureusement pour moi, non et c'est bien ce qui m'a fait peur. J'ai cru que la romance prendrait le dessus.
Je sais que comme pour beaucoup de sagas, parfois les débuts peuvent être longs à s'installer. Il faut expliquer le contexte, l'histoire également, présenter les personnages... Dans ce roman, nous sommes dans un monde futuriste où aucune fille n'est née depuis 50 ans, jusqu'au jour où naît une fille, Eve.
Sur les 200 premières pages, j'ai ressenti beaucoup de longueurs, beaucoup trop de descriptions. Je n'arrivais pas à entrer dans l'histoire ni à m'attacher aux personnages. Je dois être honnête et vous dire que j'ai failli abandonner, j'ai parfois même lu en diagonale.
Pour la seconde moitié, elle est bien plus prenante et je voulais à tout prix connaître l'issuede cette histoire. (même si à mes yeux certains passages restaient très prévisibles).
Cette histoire reste riche en détails et je pense que l'auteur aurait pu éviter une bonne centaine de pages, en fait.
Vous l'aurez compris j'ai un avis nuancé et je ne suis pas sûre de lire la suite, mais comme à chaque fois que j'ai un avis nuancé, je vous invite à vous faire votre propre avis surtout que, je n'en doute pas du tout, ce livre peut toucher un large public.
Résumé :
Imaginez qu'aucune femme ne soit née sur Terre depuis cinquante ans. Imaginez qu'enfin, une fille, une unique fille, naisse. L'avenir de l'humanité repose sur elle. Comment va-t-elle réussir à se rendre maîtresse de son destin ?
Leurs silhouettes se découpent dans la lumière diffusée par la Tour, qui se dresse à quatre ou cinq kilomètres. Sa taille ne semble pas avoir diminué. Elle paraît même plus monstrueuse, comparée aux ruines des anciens monuments engloutis de Central.
Je contemple le paysage parfait qui s'étend devant moi. C'est un spectacle que j'essaie de ne jamais prendre pour acquis. Vivre ici, admirer la terre dans toute sa beauté, me pousse à avancer. Les teintes de vert des prairies que j'aperçois au loin, les bleus du ciel, tout cela m’appelle et me remplit d'amour pour Mère Nature, bien qu'elle ait exposé ses imperfections - à moins qu'elle n'exerce sa force pour nous rappeler la prééminence de son pouvoir. Elle commande, c'est certain. Quoi que l'on fasse, on ne peut plier ses lois malgré elle.
C'est ce que j’espère secrètement, parce que faire naître un enfant dans ce monde ne me paraît pas être la chose à faire. Et allez savoir, peut-être est-ce précisément cette ingérence scientifique qui a poussé Mère Nature à nous faire disparaître.
J'imagine que, pour nous tous, la réalité n'est rien d'autre que le monde tel qu'on nous le présente.
Tu es aimée. Et tu n'appartiens qu'à toi-même. Ni à moi, ni à eux. Ne l'oublie pas...
Choisis tes combats. Concentre toi sur le chemin qui t'attend...
Et tu n'appartiens qu'à toi-même. Ni à moi ni à eux. Ne l'oublie pas.
"- C'est quoi EoM?
Je ne saisis pas
- EVE of MAN, m'explique Saunders. C'est le nom qu'ils ont donné à tout ça. Eve, l'Aube de l'Homme, la première femme d'une nouvelle ère."
"C'est un système parfait. Complètement tordu, mais parfait."