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Critiques de Tom Mccarthy (14)
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C

Voilà typiquement le genre de roman érudit et qui se veut très intelligent qui devrait te faire sentir moins bête mais qui pour ma part a eu l'effet inverse: tout m'a paru totalement incompréhensible...on est dans un livre inspiré du nouveau roman donc à la forme très complexe mais qui nous fait perdre totalement le fil narratif...il est vaguement question de communication dans tous les sens du terme, mais niveau tenants et aboutissants, franchement je n'ai rien pigé...un roman qui n'est manifestement pas pour moi et pourtant j'en avais lu que du bien!!
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C

Grosse déception. J'avais pourtant craqué sur la couverture et le résumé annonçait un récit prenant et intriguant. Ma lecture a été fastidieuse, avec une grosse impression de perdre mon temps sur les 3/4 de l'ouvrage. Les phrases sont longues, ampoulées et s'attardent tellement en termes techniques (que ce soit sur les vers à soie ou les débuts de la communication) que ça en devient... chiant. Vraiment dommage. Le contexte était intéressant (le début du XXème), les personnages étranges mais tout est noyé sous la lourdeur de l'écriture et le temps qui se fige sans cesse sur des détails qui nous "sortent" de l'intrigue. Frustrant!
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Tintin et le secret de la littérature

La Grande Bretagne, et l'Ecosse en tout premier lieu, n'est pas seulement le cadre inoubliable d'une aventure mythique de Tintin, L'île noire, elle est aussi la patrie de brillants tintinologues. Michael Farr en premier lieu Tintin, le rêve et la réalité : L'histoire de la création des aventures de Tintin mais aussi le délicieux Tom McCarthy.

Sous la triple autorité de Freud, Barthes et Derrida, ce brillant intellectuel démontre la nature profondément littéraire de la création hergéenne. Convoquant au passage Aristote, Shakespeare, Balzac, Platon, Pynchon et bien d'autres, pour proposer une lecture attentive et érudite des grands albums de la série.

Un régal.
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C

Un livre dense, étrange, unique, qui m'a pourtant laissé une impression d'inachevé qui n'est pas due à l'écriture de l'auteur ni à l'histoire mais plutôt à la personnalité de Serge Carrefax, le personnage principal du roman que l'on suit de son enfance à sa vie d'adulte sans bien comprendre où tout cela va finir par nous entraîner. Tout au long du livre j'ai eu l'impression qu'il vivait sa vie en spectateur et non en acteur, il subit sans subir et sans chercher vraiment à influer sur le cours des choses. Serge Carefax est un témoin de sa propre existence sans y participer vraiment. Rien ne semble le toucher ou l'impliquer, que ce soit la mort de sa sœur, la guerre, ses années d'étudiant ou ses histoires d'amour… Il paraît détaché de tout ce qui peut lui arriver, comme si l'auteur avait créé une sorte de fantôme qui traverse sa propre vie comme une ombre. Bizarrement tous les personnages semblent traverser l'existence de la même façon que Carrefax, les seuls qui semblent un peu plus sensibles ce sont la sœur et la mère de Serge qui reste le personnage le plus lumineux du récit mais comme les autres elle n'est en réalité qu'une ombre parmi les ombres.



L'écriture est riche, descriptive et très intéressante mais le style est très particulier, je dirai presque que c'est une "non-histoire" dont l'intérêt va en partie dépendre de chaque lecteur. C'est typiquement le genre de livre à différents niveaux où chacun peut trouver sa propre lecture et sa propre histoire. Il n'y a pas de sentimentalisme romantique superflu, ni d'implication du lecteur ou des personnages, c'est très narratif, voire expérimental dans la construction et le propos. L'auteur est dans les faits et pas du tout dans l'approche psychologique que l'on trouve dans certains romans actuels avec de sempiternelles tergiversations pour connaître le pourquoi du comment. Serge Carrefax est dans l'analyse des signaux que lui envoie le monde et non dans leur réelle interprétation et tout le livre n'est plus que codes et sens cachés à décrypter ce qui peut dérouter le lecteur.



Si ces quelques lignes peuvent sembler négatives ça n'est pourtant pas le cas car j'ai beaucoup aimé ma lecture, mêmes si certains passages m'ont beaucoup moins intéressée que d'autres, notamment la partie sur sa participation à la guerre dans l'aviation. Je pense que pour apprécier pleinement ce roman, il me manquait une connaissance et des points de repère de l'œuvre précédente de Tom MacCarthy. C'est un auteur qui se mérite et s'apprivoise petit à petit et ce roman n'est peut-être pas le meilleur pour se lancer dans sa découverte. Pourtant ce fut une lecture agréable et je retenterai l'aventure avec un autre titre afin de mieux cerner la personnalité et les thèmes chers à l'auteur, je pense que cela m'apportera un éclairage nouveau sur "C" et me donnera, pourquoi pas, envie de le relire. Je suis persuadée que j'y découvrirai d'autres sens de lecture.



En résumé, une vraie découverte littéraire !

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C

Critique de Enrica Sartori pour le Magazine Littéraire



Le visiteur avance dans la pénombre d'un espace froid - la langue distanciée de C aborde tout événement sans affect. Des post-humanistes et des post-structuralistes prennent part à la visite et se précipitent dans la salle de la déconstruction du roman où les signes s'échappent et se font écho. Mais le visiteur néophyte, peu enclin aux théories littéraires, commencera par la première salle, celle de l'enfance : fin du XIXe siècle, Serge Carrefax naît dans le domaine de Versoie, qui abrite un établissement pour enfants sourds et une fabrique de soie. Une succession de tableaux présentent le jeune Serge et sa soeur Sophie : elle est brillante, il est lent. Paralysé par l'apprentissage de la lecture, il est saisi par la rémanence des phrases. Elle va mourir, il va survivre.

Lors de notre visite, on n'échappera pas à l'imposante et mystérieuse salle des codes secrets : des messages sont semés tout le long du livre et tapissent l'histoire de multiples sens. On devine un jeu de mots latins, on découvre les lignes de la scytale, les chiffres de substitution de César et de Blaise de Vigenère. Un message de détresse se cache dans l'annonce d'une union contre-nature dont l'amour étouffé imprègne le récit de son encre sympathique. Au centre de la salle, une reproduction du Bureau 40 de Sa Majesté, le service chargé de décrypter les codes secrets de 1914 à 1919 pour lequel travaillera Serge.

Le visiteur s'arrêtera dans la salle des négatifs, où le « vent du temps » inverse les choses comme le négatif d'une photo. Il s'interrogera devant le tableau : « Ne portiez-vous pas la raie de l'autre côté ? » Dans une pièce aveugle, la chambre factice qui jouxte la salle des négatifs, le visiteur pense avoir compris le livre, or, non, tout est à relire. Il revient sur ses pas, s'arrête dans la salle des codes secrets ; il comprend tout : il est perdu. « L'histoire de ce roman en arrive à ce que l'histoire qui est censée être racontée en elle n'est pas racontée », aurait conclu Musil.

Le visiteur refait la visite à l'envers, retraverse la salle de la Première Guerre mondiale, repasse par la salle du monde corpusculaire et ondulatoire, fait une petite pause dans la salle des pensées de Serge pour revoir le célèbre tableau intitulé Quand Serge fait l'amour avec une fille bossue qui sent le moisi, il songe aux yeux rouges d'un chat empaillé. Puis la salle du temps avec une fresque magnifique représentant un bal au ralenti. Enfin, le visiteur s'arrête dans la salle de l'ennui. Fatigué par cette longue visite, il cherche la sortie. Il contemple alors l'architecture curieuse de Versoie, faite de murets, de portes, de greniers et d'une crypte. Il reste là, sans comprendre, à observer les mûriers du verger moisir.

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Tintin et le secret de la littérature

Excellent essai qui, lui aussi, met Hergé à la hauteur des grands (immenses) noms de la littérature : Balzac, Shakespeare, Baudelaire, excusez du peu !

L'auteur, britannique, explore avec sérieux et brillance beaucoup de sujets, souvent de manière innovante.

Un beau voyage dans les aventures de Tintin.
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C

pas intéressant

pas captivant

plat

soporifique



impossible de le lire jusqu'à la fin

une dépense inutile
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C

C’est extraordinaire, je suis incapable de me souvenir pourquoi j’ai pris ce livre, d’où il m’est venu, qui me l’a conseillé. En même temps le mois de septembre a été un peu agité et ne m’aide pas à me souvenir de ce que j’ai lu d’un jour sur l’autre, ni même à avoir envie de lire… Bref. Je ne suis pas vraiment rentrée dans C. Ou plutôt, pour être précise, j’y suis entrée mais j’en suis aussi ressortie de nombreuses fois, pour y replonger avec plaisir peu après. L’écriture est bizarre, le texte est bizarre, l’histoire est bizarre mais en fait j’ai bien aimé ce côté… bizarre.
Lien : http://www.readingintherain...
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Et ce sont les chats qui tombèrent

Le héros de cet étrange roman a connu un accident au début de l'histoire. On ne sait pas vraiment ce qui lui est arrivé, et lui non plus, mais une agence lui offre huit millions et demi de livres sterling en dédommagement. Lorsqu'il s'est réveillé après cet accident le héros avait perdu la mémoire et la plupart de ses facultés. Il a dû apprendre à contrôler son corps, redécouvrir comment se déplacer et appréhender à nouveau le quotidien. Au fur et à mesure les souvenirs lui sont aussi revenus par bribes. Sauf qu'ils se sont agencés différemment. Certaines choses qui lui paraissaient futiles deviennent désormais de premier ordre, d'autres le fascinent. Et puis ces millions lui tombent dessus.



Le héros place son argent en bourse. Au départ il ne sait pas quoi en faire, n'a pas réellement de projet défini. Sauf qu'un soir, alors qu'il se réfugie dans la salle de bain d'un appartement inconnu, il a la vision d'un souvenir. D'abord fugaces les quelques images qu'il revoit sans cesse sont complétées par des odeurs, des sensations et d'autres éléments. Une image nette se profile et il se met en tête de reconstituer ce souvenir. Par l'intermédiaire de son avocat il rencontre Naz, un employé de la société Contrôle du Temps qui va l'aider à réaliser ce projet fou. Grâce à Naz et ses équipes tout est possible.



Et ce sont les chats qui tombèrent est un roman anglais très étonnant. Ce n'est pas vraiment un roman d'anticipation ni de science fiction, mais difficile de le classer dans le rayon fiction classique. C'est un fascinant roman sur le souvenir, sur l'imaginaire et la réalité, et surtout cette mince frontière qui les sépare. Le premier souvenir que le personnage principal reconstitue est proche d'une sensation de déjà-vu mais sa curiosité évolue au fil de ses expériences mnésiques et il va tenter d'atteindre autre chose. La façon dont l'auteur détaille l'obsession de son personnage est très prenante, et pas du tout ennuyeuse alors que les mêmes scènes ne cessent parfois de se répéter. Par moments cela rappelle des happenings artistiques mais très vite le héros perd pied. C'est brillamment écrit et le lecteur est emporté dans la folie de cet homme car il se demande jusqu'où il est prêt à aller.



C'est un peu comme si Inception rencontrait Magritte et le Black Mountain college.
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Satin Island

Un roman vertigineux de l’écrivain britannique.
Lien : http://www.lemonde.fr/livres..
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C

Un livre si étrange que je ne saurai dire si je l'ai aimé ou non. À travers le destin d'un homme, l'auteur questionne la communication sous toutes ses formes. Un livre dont la construction est riche en symboles, liens, échos internes, comme un message crypté – peut-être au détriment de l'intrigue et de la lecture. Intéressant toutefois.
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Les cosmonautes au paradis

C'est un texte fort descriptif, presque mélancolique, qui nous insère tout à fait dans le décor afin que nous puissions visiter la ville, découvrir l'art contemporain, s'intégrer timidement parmi tous ces jeunes et vieux fous, perdus, illuminés, désillusionnés. On entre dans les esprits, on fait des rêves étranges, on fait des associations d'idées, on réutilise des oeuvres d'art à l'infini jusqu'à en user le contexte. Ca tire d'abord un peu en longueur et puis tout va très vite, jusqu'au point où on arrive à la fin de ce roman intense et qu'on se demande où est passée la suite, pourquoi les choses se sont-elles passées de la sorte ? Peut-être à relire une deuxième fois, pour en découvrir la clé cachée, la solution de l'énigme, pour sauver enfin ce cosmonaute que tout le monde a oublié mais à qui tout le monde finit par ressembler. En orbite totale dans un monde qui n'a pas de sens, où chacun doit se battre pour survivre, péniblement. Alors on profite, de chaque détail. Et bien sûr, difficile de ne pas penser tout de suite à David Bowie, son parcours, son univers.



(voir la critique intégrale sur le blog)
Lien : http://lecombatoculaire.blog..
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C

La couverture présente une illustration. Nous voyons un jeune garçon.

On arrive pas à distinguer son état esprit puisque son œil et sa bouche sont cachés par deux gros points noirs. Il y en a partout sur la couverture.

Lorsqu'on lis le résumé au dos, on s'en rend compte que le titre composé de la lettre "C" se réfère à plusieurs mots.



Céline Ozdengiz 2nde2
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C

Erudit, énigmatique souvent, truffé de symboles, de références techniques, mais aussi littéraires et poétiques, le roman de Tom McCarthy s'offre surtout à lire comme un exercice intensément mélancolique.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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