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Citations de Tony Cavanaugh (97)


Le type manquait de patience . Tous les politiciens en manquent. D'ailleurs, ils manquent de tout.
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L'omission d'une information cruciale est un mensonge.
Et...
Les coïncidences n'existent pas dans les enquêtes criminelles.
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[ Petit-déjeuner ]

Une serveuse est arrivée et Maria a commandé une entrecôte avec des frites, du bacon, des saucisses anglaises, des haricots blancs mais sans œufs , le tout avec du thé vert parce qu'elle se souciait de sa santé.
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Ça faisait des années, de nombreuses années, que j'avais découvert que la tragédie n'avait pas de date de péremption.
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Il vivait dans un grand appartement sans cloisons situé au dernier étage de l'un des immeubles les plus hauts de Melbourne, au cœur de la ville, entouré de baies virées qui s'élevaient du sol au plafond et à travers lesquelles, quand il était assis devant ses ordinateurs et ses écrans - le " cœur" _ , il observait les canyons en contrebas et s'imaginait qu'il était Batman en train de sauver l'humanité .
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Ils travaillaient pour des clopinettes, parfois treize heures d'affilée, jusqu'à ce qu'ils aient fini leur journée. Mais le concept de "fin de journée" ne fonctionne pas vraiment quand vous enquêtez sur un meurtre.
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Les mecs en uniforme adorent la hiérarchie. La hiérarchie est tout. Le grade, la position, le respect. Encore une question d'intimidation.
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La petite communauté agricole de deux mille cinq cents âmes était soudée et amicale. Accueillante. La plupart des jeunes familles quittaient Nhill, et rares étaient les nouveaux arrivants. C’étaient des gens à l’ancienne, au cœur attentionné et au sourire chaleureux. Au début, elle avait détesté cet endroit, mais à mesure que les mois étaient devenus des années, et que les années étaient devenues une décennie et puis une autre, elle s’était aperçue que la ville désuète de Nhill était exactement l’endroit où elle était censée vivre.
Et tout s’était bien passé.
Jusqu’à ce matin-là.
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Et qu'avait-il fait, à l'époque, après que le corps avait été emmené hors de la maison, quand l'enquête du coroner avait été ouverte, quand il avait assisté aux audiences à la cour ?
Rien, une fois encore, sa lâcheté avait pris le dessus.
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Il était près de minuit et je n'avais aucune destination. Le restaurant était rempli de familles et de camionneurs. J'entendais jaillir de derrière le comptoir Only the lonely, de Roy Orbison. Après un succès énorme dans les années 1950 et 1960, il avait sombré dans l'oubli réservé aux artistes qui ne comptent pas, les types de la vieille école qui n'ont plus aucune pertinence et dont la musique appartient à une époque révolue. Puis à la fin des années 1980 il avait effectué un come-back énorme et inattendu, grâce à Bono de U2 et aux Traveling Wilburys. Soudain, le vieux bonhomme aux lunettes bizarres, le crooner d'un autre temps, était de nouveau à la mode. C'était excitant de connaître ce genre de retour - ça se voyait à son visage tandis qu'il jouait avec les nouveaux rockeurs cools. Il avait sorti un disque, le premier depuis des lustres, qui s'était vendu comme des petits pains. Il était de nouveau là.
Et alors, aussi vite qu'il était revenu, il était mort d'une attaque cardiaque. Il avait eu, je suppose, une ou deux années au cours desquelles il avait su que sa vie comptait, qu'ils ne finirait pas dans la décharge de l'obscurité, à jamais oublié.
Les gens se souviendraient de son nom.
J'ai terminé mon café et suis sorti, la voix de Roy Orbison me suivant dans une nuit de naufrage et d'inconnu.
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Quand vous menez une enquête criminelle, vous la planifiez et la structurez en fonction des indices, des suspect et du niveau d'urgence, décidant du moment où un autre meurtre risque de se produire. Vous essayez de garder l'esprit ouvert et de ne pas tirer de conclusions hâtives. Vous déterminez à qui vous voulez parler en premier, et quand et comment vous comptez le faire....
Mais parfois les enquêtes vous échappent et ont leur propre vie.
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Au cours des derniers jours, j'avais mis la vie de cette fille sens dessus dessous, analysant son comportement sexuel, envahissant son intimité, comme on le fait quand on essaie de retrouver un assassin. Je finirais pas la connaître mieux que quiconque moi, le type qui enquêtait sur sa mort plus de vingt ans plus tard. Elle et moi deviendrions intimes. Je verrais des aspects d'elle qu'elle n'avait jamais montrés à son père, ni à ses amis, ni à son petit copain. J'examinerais chaque angle, chaque pensée, à mesure que je continuerais de m'immerger dans son monde.
Maria était à la maternelle quand Isobel était morte. Elle me l'avait dit tandis que nous refermions le portail de la maison de cette dernière et retournions vers ma voiture. Une gamine dans une cour de récréation quelque part sur la Sunshine Coast, et une jeune femme ici à l'autre bout du pays, sur le point de vivre le dernier jour de sa vie; et désormais, après tout ce temps, elles étaient liées et travaillaient ensemble. J'ai ignoré cette pensée car je ne savais qu'en faire. Les vies qui se croisaient pouvaient signifier beaucoup pour ceux qui croyaient au destin, et rien du tout pour les types comme moi qui ne croyaient en rien.
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J'ai marché jusqu'aux photos. Isobel avec les bras autour d'un beau jeune homme de son âge. J'ai supposé que c'était Tyrone. Isobel dans son uniforme de lycéenne avec une poignée d'autres filles et un prof à l'air très cool et branché au milieu. Sans doute Brian Dunn. Isobel ne se tenait pas à côté de lui sur la photo, mais l'appareil l'avait saisie alors qu'elle jetait un coup d'œil dans sa direction. Et enfin, Isobel seule.
On m'avait dit quand j'étais encore un bleu qu'il ne fallait jamais regarder dans les yeux de la victime dont on recherchait l'assassin, parce qu'on s'y attachait émotionnellement et, à en croire la théorie, cet attachement pouvait nous aveugler. Depuis, je regarde systématiquement dans les yeux des victimes. Sur cette photo, prise alors qu'elle était en dernière année de lycée, la dernière année de sa vie, elle semblait pensive. Même si ses cheveux lui tombaient à peine jusqu'aux épaules, ils avaient été attachés en queue de cheval. Elle ne regardait pas l'objectif de l'appareil, mais sur le côté, comme si quelque chose avait attiré son attention.
Nos regards ne se sont donc pas croisés, mais je l'ai fixée. J'ai senti le lien s'établir et j'ai fait une promesse : je découvrirai la vérité, et si tu as été assassinée, je m'arrangerai pour que ton tueur tombe, une bonne fois pour toutes. Je le ferai souffrir.
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La beauté est une aubaine, mais elle peut aussi être une malédiction quand on est entouré de demeurés néandertaliens.
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Patricia approchait des soixante-dix ans, mais elle nous a dit qu'elle en avait cinquante-quatre. Peut-être que quand elle avait atteint les soixante ans, elle s'était mise à compter à rebours chaque nouvelle année qui passait.
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Je n’ai jamais vu la maison d’un suicidé en désordre. Tout est toujours propre et bien rangé.
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J'essaie d'éviter la politique, mais c'est impossible. Elle est là, comme le mal. On peut fermer les yeux, mais les machinations et les pactes en coulisse sont comme une rumeur permanente dans le monde de la police, comme les rouages d'une machine.
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Donc, le type qui l’a mis en scène, le tueur, était clairement quelqu’un d’incroyablement arrogant. Il voulait dire quelque chose. Peut-être qu’il voulait faire passer un message, comme ces personnages de Game of Thrones quand ils empalent quelqu’un ou plantent une tête sur un pieu, histoire de dire : Jouez pas au con avec moi.
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J'avais vraiment envie d'étrangler ce connard, mais quand on a affaire à un monstre, on se met à son niveau et on joue le jeu.
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J'essaie d'éviter la politique, mais c'est impossible. Elle est là, comme le mal. On peut fermer les yeux, mais les machinations et les pactes en coulisse sont comme une rumeur permanente dans le monde de la police, comme les rouages d'une machine.
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