Citations de Tony Cavanaugh (97)
Et qui suis-je censé avoir tué?
The politics of granting parole are complex. Not in every case, but certainly in high profile ones like that of Jennifer White. It is neither the role nor an obligation of the parole board to inform the public-or, indeed, the families of the victims-of an impending release. Vigilantism is never far from the veneer of a cultivated society, so on my watch, when a murderer is to be paroled back into the community, it is managed as quietly and unobtusively as possible.
Mais ce nouveau détail, le fait qu'elle portait une bague, signifiait que nous avions désormais une nouvelle possibilité inattendue et encore plus troublante à envisager.
Celle que l'assassin d'Isobel ne soit aucun des hommes auxquels nous nous étions intéressés.
Plus ils sont acculés, plus ils sont dangereux. Si l'agresseur avait été engagé par un flic, je devais rendre la pareille, et même frapper plus fort.
Si je voulais obtenir la coopération et le respect des autres flics _ et afin de rouvrir une affaire classée sans suite dans laquelle les suspects étaient des flics, c'était précisément ce dont j'avais besoin_, je devais être perçu comme le type important que j'avais été par le passé, pas comme un loser, un type qui se la jouait, pas come un héros oublié qui était désormais à côté de la plaque et rouillé.
You are going to kill him? Right?
Le dernier son du silence ; c’était ce que j’aurais dû écouter avant de me retourner trop tard pour apercevoir l’éclat métallique d’un pistolet, juste avant qu’il me percute le front. (p. 191.)
Laissez tomber. Les flics sont persuadés du contraire. Ils pensent que tout le monde est coupable de quelque chose, ce qui, bien sûr, est la vérité.
Si une personne se met à table, un flic trouvera toujours ça louche ; si elle le fait avec calme, c’est parce qu’elle est coupable et si elle fait preuve de nervosité, c’est bien sûr parce qu’elle est coupable. Evidemment, si elle se tait, c’est qu’elle a quelque chose à cacher. (p. 46.)
On ne tue pas des innocents. Ceux qui font ça, on les arrête. La criminelle attire tous les flics, même les flics pourris, parce que tous veulent choper les tueurs qui rôdent parmi nous avec leurs sourires et leurs mensonges.
C'est quoi, putain, normal ? Je vous entends le demander. Ah, bonne question. Voilà la réponse : il n'y a pas de réponse. Normal, ça n'existe pas. Mais voilà quelque chose à ne pas oublier, les amis : tout le monde croit que ça existe et pratiquement tout le monde essaie de s'en donner l'air.
Dieu est grand: il a fait en sorte que ce soit facile d'enlever quelqu'un. je vous l'accorde, ce n'était peut-être pas son intention. Mais merde, c'est tellement simple. Ecoutez un peu, les amis. Ecoutez et apprenez du plus grand de tous. Au cours de nos leçons, vous découvrirez de nombreux secrets sur le métier tel que moi, Mister Super, je l'ai perfectionné. Il y a eu de nombreuses morts et j'ai donc beaucoup appris. C'est avec un grand plaisir, mes frères et mes sœurs, que je suis maintenant avec vous.
J'ai pensé à ce que j'avais laissé derrière moi. Une existence définie par la sauvagerie de tueurs qui désintégraient la vie, qui la fermaient comme on claque une porte, arrachant le souffle des souvenirs, annihilant le son des pas; une sauvagerie sanglante de chairs tranchées...
Au début, c'était un jeu. C'en était vraiment un, se disait_elle. Ces derniers temps, elle se disait beaucoup de choses, que son rôle dans tout ça était innocent, qu'elle s'était fait piéger, manipuler, abuser. Elle n'avait jamais eu l'intention de participe à ce trafic. Elle n'avait jamais voulu faire de mal à qui que ce soit.
Elle avait raison, et elle venait d'établir ce point non en se basant sur une hypothèse, mais à partit d'une observation froide et précise. De l'excellent travail de police.
Je n'allais pas non plus prendre le risque de me lancer dans le porte -à-porte, d'interroger les voisins pour savoir ce qu'ils avaient vu ou entendu. Cela n'aurait fait qu'attirer l'attention sur moi. Je devais à tout prix éviter la curiosité de la police et garder mon avance sur elle. Pour le moment, j'y parvenais à merveille...non sans enfreindre quelques lois.
Je sentais monter en moi le grondement familier, ce mélange de colère et de détermination, l'envie de trouver le tueur pour le tuer moi-même.
D'accord, je suis sexiste, mais les femmes prennent souvent un infime désaccord pour une attaque personnelle.
" Ne jamais parler aux flics.C'est une des règles de base qui régissent les interactions entre policiers et civils .Qui esi ignorée la plupart du temps .Par les flics qui aiment bien entendre des trucs et pensent qu'ils ont le droit de vous demander n'importe quoi et de recevoir des réponses. Et par les civils , car les gens , en général, n'ont pas commis de crime et tiennent à prouver aux représentants de l'ordre qu'ils sont de bons citoyens modèles. Laissez tomber .Les flics sont persuadés du contraire. Ils pensent que tout le monde est coupable de quelque chose , ce qui , bien sûr, est la vérité.
Si une personne se met à table , un flic trouvera toujours ça louche ; si elle le fait avec calme , c'est parce qu'elle est coupable et si elle fait preuve de nervosité, c'est bien sûr parce qu'elle est coupable.Evidemment , si elle se tait , c'est qu'elle a quelque chose à cacher.
L'inconvénient de ne pas parler aux flics : ça les énerve. Ils s'attendent à ce que les civils bavassent , ils comptent là- dessus. Le silence leur fout la trouille.Les silences exigent d'être comblés et seuls les plus résolus d'entre- nous sont capables de ne pas parler sans perdre leurs moyens. "( P 47-48 )
Je n'y peux rien, quand les gens sont riches et arrogants , j'ai juste envie de leur faire mal.
J'ai toujours été un gosse tranquille. Je n'étais ni timide ni maladroit, je n'avais pas grand-chose à dire, c'est tout. Des tas de gens avaient des tas de trucs à dire, mais pour moi, d'aussi loin que je m'en souvienne, c'étaient essentiellement des conneries. Des paroles pour remplir le silence, des attitudes ou des opinions d'autant plus affichées qu'elles n'étaient basées sur rien. Une constante cacophonie de voix - de sons plutôt - qui ne voulait rien dire. J'étais le gosse qui restait planté là à observer. Ce que je fais encore. ( p 254)