Citations de Tricia Levenseller (139)
Une salle secrète. Trois hommes nous y ont rejoints : l’un d’eux maintient Riden en place, deux autres m’immobilisent.
— Bon sang, dis-je, vous ne pouviez pas me prévenir ?
— Avec une épée pointée sur moi ? rétorque Riden. Je ne crois pas.
On dit que le Roi des Ombres possède une sorte de pouvoir, que nul ne saurait décrire. D'aucuns prétendent qu'il peut obliger les ombres à suivre ses ordres, qu'il fait appel à elles pour tuer - exécuter ses ennemis. D'autres disent qu'elles lui servent de bouclier, qu'aucune lame ne peut transpercer sa peau. Certains vont même jusqu'à affirmer que les ombres lui parlent, lui murmurent les pensées de ceux qui l'entourent.
J'espère bien que cette dernière supposition est fausse.
Étant donné ce que je lui réserve après notre nuit de noces, ce serait préférable.
Attendre. Ne pas attendre. Un amant. Cent amants. Il ne devrait y avoir aucune forme de jugement Aucune femme ne devrait être définie par ce qu'elle fait ou non dans sa chambre.
D'ailleurs, au début, on s'attire des amis avec des choses parfaitement insignifiantes. Les vrais liens se développent ensuite, quand le caractère se révèle.
Je ne suis pas une catin, dis-je à voix haute. Mais une femme sexuellement indépendante. Il n'y a rien de mal à ça.
Je crois surtout qu'on devrait avoir les mêmes droits que les hommes. Même dans la chambre.
- Soyez rassurée, la seule chose dangereuse dans les parages, c'est moi.
- Et devrais-je avoir peur de vous ?
- Jamais.
« - Vous êtes le Roi, dis-je, le cœur battant. Chaque homme voudrait être vous.
- Non, chaque homme voudrait être à côté de vous.
- Vous avez dit que je n’étais pas assez belle pour vous tenter.
Il prend sa serviette sur ses genoux, s’essuie les doigts.
- J’ai menti. Vous êtes l’être le plus étonnant qui ait jamais posé les pieds dans mon palais. »
Je crois que, quand on fait assez attention à quelqu'un, on atteint un point où il devient beaucoup plus douloureux de ne jamais le voir que de courir le risque de le perdre. Tu te rends compte que ça en vaut le coup. Car le bonheur, même s'il ne dure pas longtemps, mérite toujours d'être tenté.
je regagnw mes appartements en fulminant.
je ne suis donc pas assez belle pour le tenter ?
c'est ce que nous allons voir. je vais le rendre
tellement amoureux qu'il oubliera tout les
autres femme.
La culpabilité est saine quand elle nous incite à mieux faire, mais ne la laisse pas te dévorer.
Mon Alessandra,
Tous les poètes du monde pourraient écrire des odes à votre beauté.
Vous êtes ravissante, resplendissante. Même un fou le verait.
Mais ce n'est pas ce qui m'a attiré en vous. Ce sant uos yeux, votre façon de ne pas me regarder qui m'ont fait comprendre que vous étiez quelqu'un de spécial. Vous ne me considériez pas comme un roi, comme quelqu'un qu'il faut respecter, vénérer. Uous uoyiez en moi un homme, capable de dire des bêtises, de prendre de terribles décisions. Vous m avez rappelé ce qu est un être humain.
l'audis oublié. Après auoir passé une année entière sans pouuoir toucher personne, ni parler à qui que ce soit, 'est vous qui m'auez permis de revenir à la vie.
Uos yeux évoquaient un esprit qui aime taquiner et gagner. Mais ils m'ont aussi montré votre cœur, qui peut s auérer si réserué mais aussi prêt à aimer, pour peu que je le gagne. Je ne l'ai pas gagné. Je ne le gagnerai jamais. Je pourrais passer un million d'années à tenter de vous vénérer, je ne serais toujours pas digne de vous.
En même temps, je suis désespéré auec vous. Même si je n ai pas des millénaires à viure, je voudrais vous consacrer toutes les années qui me restent. Car je vous aime. Jaime la femme qui ma sauvé.
Et bien qu'elle n'ait pas besoin de moi, je tiens à elle. Farouchement.
Tout le temps du monde ne seruira à rien si je ne le passe pas avec vous.
À vous pour toujours.
Kallias
Je voudrais vivre avec toi, Alessandra, sans plus aucune ombre entre nous. Et je me fiche d'être vulnérable ou non. C'est à ça que servent mes gardes. Je prendrai un goûteur de poisons. Je vivrai comme les autres rois. Je n'ai pas besoin de cette vieillesse multicentenaire qui ressemble plutôt à une malédiction. Et, même si tu ne veux pas de moi, je supprimerai la loi interdisant de me toucher. Je n'en veux plus. Je suis fatigué de vivre au milieu des ombres.
Tu en vaux la peine, Alessandra. Je n'en peux plus de vivre à l'écart du monde. Les meurtriers de mes parents devront un jour affronter la justice. Quand bien même, je m'en tiendrais encore à ce choix.
- Soyez rassurée, la seule chose dangereuse dans les parages, c’est moi.
- Et devrais-je avoir peur de vous?
- Jamais.
Mon Alessandra,
Tous les poètes du monde pourraient écrire des odes à votre beauté. Vous êtes ravissante, resplendissante. Même un fou le verrait.
Mais ce n'est pas ce qui m'a attiré en vous. Ce sont vos yeux, votre façon de ne pas me regarder qui m’ont fait comprendre que vous étiez quelqu'un de spécial. Vous ne me considériez pas comme un roi, comme quelqu'un qu’il faut respecter, vénérer. Vous voyiez en moi un homme, capable de dire des bêtises, de prendre de terribles
décisions. Vous m’avez rappelé ce qu’est un être humain.
J'avais oublié. Après avoir passé une année entière sans pouvoir toucher personne, ni parler à qui que ce soit, c’est vous qui m’avez permis de revenir à la vie.
Vos yeux évoquaient un esprit qui aime taquiner et gagner. Mais ils m’ont aussi montré votre cœur, qui peut s’avérer si réservé mais aussi prêt à aimer, pour peu que je le gagne.
Je ne l'ai pas gagné. Je ne le gagnerai jamais. Je pourrais passer un million d'années à tenter de vous vénérer, je ne serais toujours pas digne de vous.
En même temps, je suis désespéré avec vous. Même si je n'ai pas des millénaires à vivre, je voudrais vous consacrer toutes les années qui me restent. Car je vous aime. J'aime la femme qui m'a sauvé. Et bien qu'elle n'ait pas besoin de moi, je tiens à elle. Farouchement.
Tout le temps du monde ne servira à rien si je ne le passe pas avec vous.
À vous pour toujours.
Kallias
Alessandra,
La nouvelle se répandra tôt ou tard, mais il semblerait qu’un dangereux bandit sévisse à travers le royaume. Il attaque les nobles sur la route, leur vole leur angent. Lady Mangas, du conseil, m’a appris qu’il y avait un soudain surplus d'argent chez les paysans, nous pouvons dès lors conclure qu'il pille les aristocrates pour tout redistribuer aux gens du commun. Bien sûr, je ne puis laisser mon peuple craindre de voyager. Je dois immédiatement mettre un terme à cette histoire.
Merci de m'offrir votre aide, mais je suis certain que nous en finirons vite avec tout cela, du moment que nous pouvons y consacrer toute notre attention.
Votre ami,
Kallias
Kallias,
Quel problème ? Puis-je vous aider en quoi que ce soit ?
Votre amie,
Alessandra
Chère Alessandra,
Merci pour votre invitation, mais je crains de devoir refuser. Je suis confronté à un nouveau problème qui va m’obliger à suivre des réunions toute la semaine. J’aurai à peine le temps de prendre mes repas aujourd’hui.
Mais allez voir cette pièce sans moi. Je suis sûr que ce sera splendide. Au moins, je peux travailler en me disant que vous ne vous ennuyez pas.
Votre ami,
Kallias
Cher Kallias,
J’ai reçu une invitation pour assister à une pièce chez le vicomte et la vicomtesse de Christakos. Cette œuvre reprend l'histoire de deux amants qui se retrouvent envers et contre tout.
Est-ce que cela n'ajouterait pas un peu de crédibilié à notre subterfuge si on nous voyait ensemble à cette représentation ?
J'espère que vous allez m’y accompagner.
Votre amie,
Alessandra