Aucune inquiétude à avoir, la série avec son nouvel arc ne perd rien de sa force, sa puissance, son intelligence, et encore une fois elle nous entraîne totalement avec elle en mettant en avant des réflexions très intéressantes. Nous découvrirons de nouveaux personnages, mais en verront également des anciens.
Pour lire la suite, soit vous êtes à jour par rapport au tome précédent, soit avoir quelques informations supplémentaires ne vont dérangent pas.
Yatora a réussi à être admis à l'université de Geidei, qui est dite encore plus dure et inaccessible que Todaï. Pourtant comme on le dit souvent, ce n'est que le début.
Réussir le concours était une étape, mais maintenant l'attend encore un long chemin, et plus il ira loin dans études, plus il sera long, ce qui ne laissera insensible aucune personne ayant expérimenté l'université. Il y a quelques réflexions percutantes propres à ce lieu d'études, mais où à part à certains moments, on n'a pas vraiment d'obligations et il faut tout gérer soi-même.
Il y a également une remarque très puissante sur les échecs, mais aussi le regard de l'autre.
Yatora a réussi du premier coup, un sacré exploit, pourtant il ne cesse de douter de lui, et va traverser une phase très difficile. Certaines remarques de ses professeurs sont pour lui incompréhensibles voire trop difficiles à entendre. Pour Yatora, ce nouveau monde s'annonce très laborieux.
Il va rencontrer Maria Hanakage, un sacré bout de femme, d'une façon assez dingue. Il va revoir des gens, faire connaissance avec ses nouveaux enseignants, avoir les premiers travaux à faire et beaucoup se questionner.
Mais il va aussi revoir ses amis. Ce passage à l'extérieur lui fait du bien et nous permet de profiter des beaux décors de la ville. Il va également revoir une autre personne et mutuellement quelques part ils vont se guider.
Ce n'est clairement pas simple de trouver sa voie, faire ses choix, peindre la toile de sa vie. Le tome passe comme un rien, et on ressort toujours aussi conquis.
Une œuvre percutante à découvrir si ce n'est pas déjà fait et que vous en avez l'occasion.
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Un livre d'images en bel ouvrage conçu comme autant de tableaux s'enchainant en scenettes brossées avec une grande délicatesse et sensibilité notoires
Un chat faisant office de catalyseur et un lien subtil entre les personnages dessinées ici au cours de brèves pages mais plaisantes à découvrir et qui nous font nous languir de rencontres autant belles que celles ci exposées
Joli livre à une dimension supplémentaire à reconsidérer à sa juste valeur
J'y adhère pour ma part
Un peu de poésie en notre monde matérialiste un peu trop frustre
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J'ai trouvé ce tome meilleur que le précédent dans le sens où l'intrigue est un peu plus dynamique. Yatora cesse de "s'apitoyer" sur son sort et commence à se libérer artistiquement. De manière générale, ce que je regrette oiur l'instant est le manque d'interactions entre les personnages, qu'il s'agisse d'amitié, d'amour ou même de rivalités artistiques. Finalement, les personnages ne partagent pas grand chose entre eux. Le surprenant dénouement qui voit Yotasuke se rapprocher de Yatora ma beaucoup plu. J'espère que nous allons voir se développer leur relation amicale. Cela pourrait aussi apporter un peu d'humour étant donné leurs personnalités très différentes.
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Le premier tome de Blue Period m'avait beaucoup plu grâce au surprenant mélange des thèmes qu'il aborde. À la fois quête identitaire et quête artistique, le manga aborde autant les aspirations individuelles de jeunes adultes en devenir que qu'étudiants confrontés à des choix d'avenir.
Ce second tome, bien que plaisant à lire, m'a moins emballée que le premier. J'ai trouvé que l'intrigue tournait un peu rond, ne proposait pas d'éléments vraiment nouveaux. Yaguchi continue de se morfondre sur le fait qu'il est loin d'être aussi doué que les autres. Heureusement, il semble se "secouer" en fin de tome. Qui plus est sa rencontre avec d'autres lycéens visant comme lui des écoles d'art devrait enrichir un peu les interactions entre les personnages.
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Il n'y a pas plus fort que les mangas pour proposer une immersion totale dans des genres variés (fantasy, romance, humour etc.) autant que des domaines particuliers (musique, métiers, sports etc.) À mes yeux, cette offre extrêmement diversifiée participe à la richesse du manga. C'est simple, il y en a pour tous les goûts, preuve en est avec "Blue Period".
"Blue period" fait partie de ces mangas qui explorent une thématique bien particulière, tout en conservant des codes, une construction, somme toute classique. En réalité, cette nouvelle série n'est ni plus ni moins qu'une histoire d'adolescents en pleine quête identitaire, mais vue à travers le prisme original de l'art et de la création. Là où l'auteur est très fort, c'est qu'il parvient parfaitement à intégrer l'aspect explicatif à sa trame narrative.
Estime de soi, rapport aux autres, pression scolaire, passions assumées, désirs refoulés... "Blue period" porte un regard très intéressant et orignal sur l'adolescence et ses questionnements, notamment en terme d'orientation scolaire. J'ai apprécié le personnage de l'enseignante en arts plastiques. Elle incarne une figure adulte sensible, moderne et bienveillante, encourageant ses élèves à se dépasser et à s'écouter, à être au diapason de leurs envies.
Identité, passion, art et choix d'orientation : l'équation de "Blue Period" est très bien équilibrée. J'ai vraiment pris plaisir à découvrir ce premier tome !
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Une histoire pleine de douceur, où des chats rencontrent leur humain, et où des humains rencontrent leur chat. Des récits de vies qui se croisent, pour finalement se lier.
Une lecture très touchante, délicate, émouvante aussi. C’est un roman qui aborde des thèmes importants dans la société japonaise : la solitude, la famille, le travail. Des sujets qui nous touchent, et qui ne sont pas facile à gérer.
Une écriture poétique, parfois enfantine, qui calme autant qu’elle a fait battre mon cœur. Un livre pure, fragile, plein de tendresse et d’amour, à donner, à recevoir, à s’offrir.
Vous cherchez une lecture tranquille, douce mais mélancolique parfois ? Ce roman est pour vous !
Vous aimez les chats ? D’autant plus !
N’hésitez pas, appréciez !
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Pour les amoureux des chats.
Dans ce livre, on suit le destin de plusieurs chats et de leurs maitres.
Au sein d'un même quartier japonais, on va découvrir leurs histoires et les liens qui les unissent.
Leur destins vont se croiser.
On alterne entre le point de vue de l'humain et celui du chat. Et on voit que même si ils ne parlent pas le même langage, ils arrivent à communiquer.
C'est une magnifique ode aux chats. Ce livre nous montre l'importance qu'ils peuvent avoir dans la vie de leurs humains et inversement.
On découvre comment un petit chat trouvé dans un carton peut bouleverser une destinée, comment un gros matou des rues peut apaiser la solitude d'une femme, ou encore comment un chaton énergique peut aider à faire face à la dépression.
En tant que grande amoureuse des félins, j'ai été très touchée par cette histoire et je m'y suis très souvent identifiée.
Beaucoup d'émotions mêlés à la découverte du mode de vie japonais.
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Sur les conseils avisés de @lectures_de_sarah, j’ai découvre une petite pépite. Merci à toi.
Ce livre est un coup de cœur. C’est une histoire qui m’a fait beaucoup de bien. Je me suis sentie à l’aise et apaisée à la lecture de ce roman. J’ai adoré l’univers de l’histoire.
Nous suivons l’histoire de 4 chats et de 4 femmes dans un quartier de Tokyo. Ils ne se connaissent pas, mais leurs vies vont s’entremêler au gré des saisons.
De belles valeurs sont mises en avant telles que l’amitié, l’entraide, l’amour de la vie.
La plume des auteurs est douce, délicate et épurée.
Ce roman choral, est d’une douceur. Un vrai petit moment de bonheur que j’ai partagé avec ma chatte qui m’a tenu compagnie comme à chaque fois.
C’est la première fois, que je lisais de la littérature japonaise et j’ai adoré. Je suis sortie de ma zone de confort et je n’ai aucun regret bien au contraire.
Je suis tombée sous le charme de ce roman, que je ne peux que vous conseiller.
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Une petite pépite à lire et à avoir dans sa bibliothèque.
On alterne entre le point de vue du cat et son point de vue à Elles…
On pourrait penser que chacune des histoires et indépendante et pourtant elles sont toutes reliées par un ou plusieurs fils conducteurs et tout cela avec une légèreté et une poésie qui font vraiment du bien.
Je vais très certainement lire d’autres romans de littérature japonaise car, s’ils sont tous comme Elle et son chat, je vais passer des moments de lecture plein de tendresse et de poésie.
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Un tome 13 qui met en avant à nouveau les doutes de Yatora. Après l'aventure No Marks, ce dernier semble avoir gagné en maturité sur sa pratique. Peut-être est-ce que cela va être un tournant car depuis le début, notre héros est en proie au doute à chaque instant. Le premier chapitre est à ce titre d'une qualité remarquable.
On devrait quand même revoir Fuji vu que l'autrice sème des graines pour tisser des liens entre celle-ci et le professeur Inukai. Il semblerait qu'il y a de la rancœur d'un côté, j'espère que cela ne sera pas banal.
La deuxième partie du manga permet de montrer la troupe dans un autre contexte. On retrouve alors Yotasuke qui avait été moins mis en avant que d'habitude. C'est sympa mais après la puissance des deux premiers chapitres, le rythme en devient décousu.
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J'ai particulièrement aimé ce deuxième tome qui entre plus directement dans la matière du sujet : l'art et ce qui le constitue. Yatora, notre jeune apprenti, se cherche et est en quête de va définir sa pâte, sa démarche. Entre ennui au musée, désir de correspondre aux codes des écoles, compétition entre étudiants, il demeure candide dans son désir d'accomplir une oeuvre. Les moment d'analyses d'oeuvres célèbres, de ce qui constitue un bon tableau sont particulièrement bien pensé. La comparaison avec la cuisine est particulièrement efficace. J'ai beaucoup ri de sa surprise d'utiliser d'autres médiums et supports avec des allusions à Manzoni pour les toiles percées.
Hâte de voir comment l'art le plus contemporain avec son lot de performances et d'actions iconoclastes sera perçu par notre jeune héros déjà bousculé par Picasso.
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Le paysage que j’aime. Yatora Yaguchi se retrouve à devoir réfléchir sur un sujet d’Arts Plastiques. A quoi bon réfléchir, il suffit juste de faire quelques choses (montagnes, mer) qui va plaire à la prof. Mais en réalisant sa peinture, il va se trouver une passion pour le dessin et pour la couleur bleue.
Je me suis tellement reconnue en Yatora. Se comparer en permanence aux autres, se trouver moins bon, ne pas être capable de voir son évolution graphique, ne pas accepter les compliments car seul les défauts de nos œuvres nous sautent aux yeux.
A travers sa rencontre avec cet art, le lecteur entre au cœur des règles, des nuances et des difficultés de cet univers. Il découvre toute la palette qui s’ouvre lorsqu’on décortique ce petit mot de trois lettres. Il se retrouve, par moment, à suivre, lui aussi, un cours d’art et à apprendre ou réapprendre les règles de perspective, de mélange, de séchage….
Je suis pressée d’avoir la suite entre mes mains pour découvrir si Yatora Yaguchi va réussir à se révéler artistiquement.
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Yatora s'est décidé à poursuivre ses études dans l'art et il va devoir convaincre sa famille du bien-fondé de sa motivation. Je trouve que chaque tome comporte beaucoup d'éléments, il s'en passe des choses ! Les prepas commencent ainsi et il va découvrir des techniques, des concurrents redoutables, le poussant toujours à se dépasser. Série surprenante par sa précision et sa qualité de détails sur l'Art.
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Une jolie lecture remplie de chats merveilleux et de maîtres un peu perdus. Le livre se lit facilement il est découpé en plusieurs parties (une pour chaque chat/maître) les parties sont reliées entre elles. Le style est très poétique et contemplatif. Je recommande la lecture du manga qui reprend l'histoire de Miyu et Chobi.
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Un roman très court que j’ai beaucoup apprécié.
Il est rythmé entre l’intervention du chat puis de sa maîtresse.
Le roman est découpé en 4 parties qui se relient entre elles de part les personnages.
J’ai trouvé ce roman très touchant.
L’idée de pouvoir connaître les émotions et ressentis du chat m’a beaucoup plu.
Ce livre relate également d’autres sujets comme, le travail, la solitude, des questionnements …
J’ai cru comprendre qu’il existe un court métrage que je chercherai. J’ai bien envie de le voir.
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Amoureux des animaux, je pense que ce roman est fait pour vous et pour ceux qui n’aiment pas trop les animaux, c’est une manière de les comprendre.
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Résumé :
C’était au début du printemps, par un jour de pluie. Ce jour-là, elle m’a recueilli. Depuis, je suis son chat à Elle.
Un chat au franc-parler amoureux de sa maîtresse, une chatte rêveuse abandonnée, un chaton perdu dans sa nouvelle famille d’accueil et un chat de gouttière railleur… Ils vivent à Tokyo, dans le même quartier, se croisent et fraternisent au gré des saisons. Et non contents de bouleverser le quotidien de leurs humaines respectives, ils finissent par entremêler leurs vies…
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Nous en sommes au sixième tome et qu’est-ce que je me régale ! Ce manga est un vrai bonheur pour moi ! Bon, dans cette suite, j’étais presque aussi stressée que Yatora, le héros qui passe un gros concours pour entrer dans la fac d’Art de son choix ; à savoir Geidai ! Et le pauvre, il va vivre des moments très pénibles ! Je ne vais pas tout vous dévoiler, je ne vais même rien vous dire du tout d’ailleurs, car ça serait vous gâcher la lecture.
Pour ma part, ça m’a une nouvelle fois tenu en haleine jusqu’au bout ! Que d’émotions dans ce tome ! Et qu’est-ce que j’ai aimé lire les réflexions si justes et pertinentes de Yatora sur l’art ! Il l’aborde avec une telle intensité et un tel degré de passion… C’est beau, et ça me met des étoiles dans les yeux. À chaque fois, ça me donne même envie de reprendre le dessin.
Ce sixième tome boucle donc le premier arc sur le concours d’entrée à l’université. Je dois dire que pour l’instant, je suis des plus enthousiaste quant à cette série que je trouve juste et abordable pour toutes et tous (même celles et ceux qui ne sont pas forcément portés sur l’art). De plus, je fais partie des lecteur.ice. s qui sont sensibles au style graphique de Tsubasa Yamaguchi et j’aime le fait qu’elle ait mis à contribution de véritables étudiants en art pour les différents tableaux représentés dans son manga.
Bref pour moi cette fin du premier arc est un coup de cœur ! J’ai adoré et je suis contente de savoir qu’il y aura une suite !
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L’école des beaux-arts de Tockyo créé en 1876 a vu Foujita notamment en sortir. Réformé en 1949 en Université nationale des beaux-arts et de la musique, de nombreux artistes y font leurs armes régulièrement et notamment Tsabasa Yamaguchi. Cette jeune femme tout en continuant à créer des œuvres de peinture est devenue l’auteur de plusieurs Mangas dont Blue Period dont je désire vous parler ici.
Ce Manga a reçu plusieurs prix au japon dont le prix Taisho et le prix Kodansha en 2020.
Outre le fait de parler d’orientation scolaire avec le choix que fait le héros d’abandonner la voie scientifique où il est excellant au profit des beaux-arts. L’auteur nous présente l’initiation du héros à l’art pictural. Ainsi, les différentes techniques nous sont expliquées : Respect des proportions, Effet de l’ombre et de la lumière, chromatique ou encore perspective.
L’introduction n’est pas dessinée en numérique. Il s’agit d’aquarelles exécutées par l’auteur. De plus, dans le livre nous retrouvons de nombreux tableaux réalisés par les élèves de l’université des beaux-arts de Tokyo.
Alors oui, il faut faire un effort de lecture particulier pour les non habitués aux éditions japonaises de Mangas mais cela est passionnant et permet de découvrir un sujet qui touchera les amateurs d’arts à côté des amateurs de mangas qui retrouveront les thèmes favoris du genre : comme l’échec, la résistance, le dépassement de ses peurs ou encore la recherche d’un but honorable, dans la vie.
MOTS MATIERES : ORIENTATION SCOLAIRE- PEINTURE- TECHNIQUES
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