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Critiques de Tsubasa Yamaguchi (352)
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Blue Period, tome 7

Ce manga est une vraie merveille et plus on avance dans l’histoire plus je la trouve intéressante. Bien que je n’y connaisse absolument rien en art et que ce ne soit pas un sujet qui m’intéresse vraiment, je dois bien avouer que Blue Period m’a fait changé d’avis. Ce que j’aime le plus quand je lis un tome de ce manga, c’est le fait que je sais d’avance que cette lecture va me plaire mais surtout on ne cesse d’apprendre tout un tas de choses. Et rien que pour ça, c’est hyper enrichissant.



Dans ce septième tome, on retrouve Yatora qui a réussi le concours d’entrée à Geidai du premier coup. Et c’est le moment pour lui de faire sa rentrée. Il est plein d’attentes mais également plein d’inquiétudes. Il fait ses premiers pas à l’Université des Arts de Tokyo pour goûter à sa nouvelle vie d’étudiant! Il va y faire des rencontres surprenantes mais il va également se confronter à la dure réalité des écoles d’art..



J’ai énormément aimé ce tome là. Yatora a réussi son concours d’entrée et je suis si fier de lui. Surtout qu’il l’a réussi du premier coup et ça faut bien avouer que ça reste un quasi exploit. Malheureusement, cette rentrée ne ce passe pas comme il l’aurait espéré. Il souffre du syndrome de l’imposteur. Il ne se sent pas légitime d’être ici et ne cesse de se remettre en question. Ça me fait beaucoup de peine de le voir comme ça. Comme il a commencé à dessiner que depuis peu, il pense qu’il n’a pas sa place ici comparé à certaines personnes qui dessinent depuis qu’ils sont enfants. Pas facile à gérer le syndrome de l’imposteur. Le problème avec Yatora c’est que lorsqu’il se retrouve confronté à une difficulté, il ne cesse de se rabaisser. J’espère qu’il finira par prendre confiance en lui!



Ce septième tome marque un tournant au manga, en effet on suit désormais Yatora étudiant à l’école d’art de Geidai. Je sens que la suite va être passionnante et que l’on ne va cesser de découvrir beaucoup de choses. J’ai hâte de voir si Yatora va remonter la pente et retrouver confiance en lui. Et puis j’aime le fait de toujours apprendre quelque chose sur l’art à chaque lecture. C’est super intéressant et surtout très enrichissant.
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Blue Period, tome 8

Encore une fois je me suis régalée avec un tome de Blue Period, il a ce truc addictif qui fait que j'ai du mal à lâcher. La vie à l'université à Geidai suit son cours avec toujours plus de difficulté, bien que pour Yatora le schéma me semble être toujours le même... Mais j'ai beaucoup aimé l'esprit d'équipe qui ressort malgré leur petite rivalité pour mener à bien et gagner avec ce projet commun.
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Blue Period, tome 7

C'est un vrai régal de se plonger dans chaque nouveau tome de Blue Period, je sais qu'à chaque fois, je vais passer un bon moment de lecture, où les difficultés ne sont pas nuancées, mais bien mises en avant pour que même nous en tant que lecteur soyons confrontés à cette réalité. Sans être ou sans avoir été étudiants, on imagine très bien ce qu'ils doivent ressentir ou encore le monde injuste et terriblement difficile de l'art. Une part, je pense qu'il nous ait laissé par son histoire, si l'on étudie de plus près l'histoire de l'art, et son évolution au fil des siècles. Mais aussi, par les messages et valeurs qui sont véhiculés comme mon préféré, que l'art s'apprécie différemment en fonction de l'individu. En effet, tout le monde ne peut pas aimer la même chose, et j'adore cette diversité !



On reprend le cours de notre histoire avec notre protagoniste Yatora qui a réussi le concours pour rentrer dans une des écoles d'art les plus prisées du Japon. On peut légitimement penser que notre personnage est un petit génie en art, surtout quand on voit son parcours. Il débute tardivement la peinture, et arrive à être sélectionné du premier coup dans cette université, alors que pour certains, il faut essayer plusieurs fois avant de pouvoir y arriver. Mais à chaque élément qui le mette en avant, et lui permette d'exprimer sa chance, la mangaka ne se gène pas pour casser cette idée, et lui imposer de nouvelles difficultés, et c'est exactement ce qui va se passer dans ce nouveau tome.



On va aborder un nouvel arc dans ce manga, puisque l'on va se concentrer sur les nouvelles années d'étude à l'université pour Yatora. On va pouvoir découvrir sa rentrée et tout le stress que ça incombe, mais aussi la rencontre avec les nouveaux camarades et rivaux comme on peut les qualifier. Les rencontres avec les étudiants plus âgés, mais aussi, et le plus important, la présence des professeurs, qui ont cette image importante d'autorité et de présence pour orienter les élèves.

C'est tout nouveau pour lui comme pour nous, et on est curieux de faire ses nouvelles rencontres, mais la mangaka n'oublie pas pour autant les anciens, ceux avec qui notre protagoniste a partagé de sacrés moments de joie, de tristesse ou de colère.



De ce fait, on va pouvoir suivre la rentrée à Geidai et tout ce qu'il va devoir accomplir, avec la compagnie de Yotasuke notamment, puisqu'ils ont tous les deux réussis le concours. Il va pouvoir se faire de lui un nouvel allié dans ces nouvelles épreuves. Mai notre Yatora, va retrouver aussi des personnes du concours, d'ailleurs pour une, elle va amener du fan service inutile et dégradant, c'est un des points noirs de ce tome...

Mais avec ces nouvelles épreuves, on n'a pas l'impression que Yatora soit très à l'aise, et même moi face à tous ces personnages, je n'ai pas eu les meilleurs sentiments pour eux. Ils semblent tous assez blasés et froids autant élèves que professeurs, c'est un peu déroutant et déstabilisant au premier abord, mais je pense qu'il faut s'y faire. Mais les autres étudiants ont vraiment un sacré niveau, et j'ai apprécié les explications sur les concours et ce que cela apporté de ne pas les réussir du premier coup.

Par contre j'ai beaucoup aimé les parents de Yatora, qui ont vraiment une belle évolution depuis le début de la saga. Ils sont vraiment à fond derrière lui, et essaient de le soutenir du mieux qu'ils peuvent, j'ai beaucoup aimé les voir dans ce tome, et comme à chaque fois d'ailleurs depuis quelques temps.



Notre protagoniste doit de nouveau faire face à l'adversité, et comme à chacune des difficultés, il se descend, perd totalement confiance en lui, mais je pense qu'ici, il a vraiment touché le fond, et se rend compte de ce qu'est une école d'art sélective. Malheureusement c'est le même schéma depuis le début, et se serai bien de se renouveler... Notre protagoniste doit faire face à une difficulté, il se remet en question ou discute avec une personne extérieure, il se remotive à chaque fois et sort quelque chose d'excellent. Sur le principe ça fonctionne, mais ça devient répétitif et j'attends aujourd'hui un renouvellement sur le caractère de Yatora, un peu plus de confiance en lui.

En revanche, la mangaka nous présente une Maki différente et gonflée à bloc que j'ai beaucoup aimé découvrir, c'est aussi une façon d'explorer toutes les formes d'art. Cela peut vraiment être intéressant et amener un second souffle à cette saga, de ne pas juste se contenter de la peinture sur huile, bien que notre protagoniste à ce niveau-là se renouvelle et tente toujours de nouveaux outils et matériaux, pour sortir le meilleur de lui-même. Je suis vraiment curieuse de pouvoir découvrir la suite en sa compagnie, mais aussi de voir la nouvelle évolution de Yatora au sein de l'université, et de voir comment il va rebondir pour présenter une œuvre qui tienne debout (littéralement) !
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Blue Period, tome 1

Ça fait un moment que les libraires du Camphrier me parlent de Blue Period. Lors de ma séance de dédicaces pour La Malédiction des Atuas, ils m’ont pitché le premier tome et malgré mon scepticisme (est-ce qu’il y a moyen de créer une saga et de passionner le lectorat avec un tel sujet ? – la réponse est oui oui oui !), je me suis laissé tenter.



Yatora est en première. Le soir, il traîne avec sa bande de potes qui a une sale réputation, pourtant ses résultats scolaires sont excellents. Il a pris en option art plastique et est loin d’imaginer ce qui l’attend. Lorsqu’il découvre une peinture à l’huile réalisée par une camarade, Mori, ça le marque profondément et le fascine, au point qu’il décide de se lancer sérieusement dans le dessin.



Ils ont rajouté quelques anecdotes qui ont titillé ma curiosité et ça m’a convaincu de le prendre pour moi mais surtout ma fille qui adore dessiner, qui passe énormément de temps à plancher sur son sketchbook et qui s’essaie continuellement à de nouvelles techniques.



Cette saga est un brin autobiographique : l’auteur s’est inspirée de son propre parcours et ça se sent. Yatora se pose beaucoup de questions avant de se lancer dans l’art, mais également tout au long de son cheminement. Ce sont des questionnements légitimes quand on est adolescent, à chaque étape de son orientation – je me suis retrouvée dans ses interrogations à l’époque du lycée, mais encore maintenant : lorsque tu te lances dans des projets artistiques, créatifs, tu es obligé de te remettre en question, de douter, de t’interroger sur ton futur, sur tes choix, etc.

Pour moi, c’est le premier gros point fort : cette lecture m’a parlé.



Ce côté réaliste est renforcé par le message sous-jacent qui parsèment le récit : le talent peut jouer un rôle dans la réussite, mais pour s’épanouir pleinement, il a besoin de travail. J’adore le moment où Mori se vexe presque quand Yatori lui annonce qu’il la trouve douée et qu’elle lui sort la phrase :



… même en dessin, il existe des techniques et on doit tout apprendre… alors quand on me dit à la léger que j’ai du talent, c’est un peu comme si on me disait que je n’avais pas travaillé pour en arriver là…



Ça m’a foutu une putain de claque !



Et puis, autre bonus : on découvre le parcours universitaire qui mène à une carrière artistique au Japon, donc c’est super intéressant.

Tout du long, Yatora suit les consignes et dessine ce qui est demandé. À la fin, il y a toujours un affichage des travaux de tous les élèves et chaque croquis a réellement été réalisé par des personnes réelles (on a d’ailleurs leurs noms en dessous de chaque vignette : d’après mes recherches, ce sont des élèves de Geidai ou des connaissances de la mangaka) et ça, c’est fort.

D’ailleurs, autant en profiter pour parler des illustrations de l’autrice : ils sont beaux et travaillés, pas toujours égaux, mais ça passe bien. J’ai pris plaisir à m’arrêter sur pas mal de planches, à détailler les ombrages, les mouvements des corps et des cheveux, les décors, etc.



Ce qui a également éveillé mon intérêt, c’est le côté didactique de l’œuvre : au fil des pages, on découvre de nouvelles techniques de dessin. Pour une néophyte telle que moi, c’était génial parce que j’ai appris plein de choses (attention, je n’ai jamais dit que je les avais retenues :’D), ce ne le sera peut-être pas pour quelqu’un versé dans les arts. Je verrai ce que ma fille en pense.



C’est un coup de cœur pour ce premier et je me suis acheté hier le second pour ne pas avoir à attendre trop longtemps.
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Elle et son chat

Dans ce court roman choral, nous suivons la vie de quatre chats et leurs humaines et ce, durant une année dans un quartier tokyoïte. L’histoire débute au printemps, un jour de pluie avec Chobi, un chaton blanc résigné et sur le point de mourir dans le caniveau lorsque Miyu le trouve et décide de le recueillir. À partir de ce moment, il deviendra son chat à “Elle”. Sur son lieu de travail, Miyu se lie avec Reina, une jeune artiste en devenir qui vit également dans le même quartier. Au même moment, Chobi rencontre Mimi, une jolie petite chatonne qui deviendra plus tard, le chat de Reina. Sans trop vous en dire plus, nous suivrons également les histoires de Aoi et Cookie puis de Shino, John et Kuro.



Dans “Elle et son chat”, on alterne entre les points de vue des humaines et ceux des chats. Sous son apparence légère, le titre traite de sujets de société au Japon. Je pense, par exemple, à la place que prend le travail et au poids que cela représente sur les épaules de certaines personnes, ou encore à l’isolement. Au-delà de cela, on ressent, de la part des auteurs, un profond respect et un amour pour nos amis félins. C’est beau, poétique, émouvant, mais aussi tellement réaliste sur la condition des chats qu’ils soient des rues ou qu’ils aient une famille.



La collaboration entre Makoto Shinkai et Naruki Nagakawa fonctionne à merveille. A eux deux, ils nous livrent des tranches de vie de qualités. On s’attache très vite aux différents protagonistes et on en redemande.



Concernant l’objet en lui-même, il a un format un peu différent des autres titres de la maison d’édition, puisqu’il est plus grand en hauteur, mais il est néanmoins de qualité. La couverture est à tomber et j’ai beaucoup aimé les petits chats dessinés à chaque changement de point de vue.



Pour lire l'intégralité de mon avis, je vous invite à vous rendre sur le site --> https://www.fwiw.fr/livres-comics-mangas/elle-et-son-chat/
Lien : https://www.fwiw.fr/livres-c..
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Blue Period, tome 1

Est-ce que j’ai eu du mal avec ce premier tome ? Un peu. Ai-je abandonné pour autant ? Aucunement. Comme Yatora, je ne suis pas du genre à me laisser abattre.



Ayant un pied dans le domaine de l’art, le scénario de ce manga m’a immédiatement séduit. Yatora est un élève studieux qui se donne du mal pour réussir à obtenir de bonnes notes. Il excelle dans un tas de domaines, mais ne s’intéresse aucunement à ses cours d’Art. Mais ça, c’était jusqu’au jour où il se retrouve à peindre (en devoir), son paysage favori. Dès lors, il tombe amoureux de la peinture et se lance dans cette grande aventure qu’est l’Art en général. C’était donc ça, la passion qui lui manquait !



Sur un point de vue extérieur, ce manga est rempli d’astuce sur le dessin qui sont très intéressante. Peut-être que ceci éveillera l’âme de futurs artistes ! C’est cette énergie qui me plait dans cette histoire. Les personnages sont très attachants et les dessins sont tout bonnement très bons. Maintenant que je suis au tome cinq, je peux dire que cette histoire devient de plus en plus belle et palpitante, je ne regrette absolument pas de n’avoir pas abandonné.



Sur un point négatif (concernant ce premier tome), j’ai trouvé Yatora un peu trop égocentrique sur le moment. Mais petit à petit, j’ai appris à l’apprécier. Je conseille ce tome qui, selon moi, peut plaire avec un résultat de cinq étoiles. J’ai sûrement était beaucoup trop exigeant. Il convient à un tout public et ne contient pas de scènes choquantes ou malaisantes.
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Blue Period, tome 4

En vrai, j’étais aussi stressée que Yaguchi ! C’est la dernière ligne droite pour lui et il sait, nous savons, qu’il est loin du niveau de ses camarades. Pourtant Yaguchi loin de se laisser démoraliser va tout donner. Qu’est-ce que j’aime ce personnage. Il est presque trop parfait à mes yeux.



Les points forts de ce tome sont indéniablement les points de vue extérieurs à Yatora Yaguchi, je pense à ceux de sa prof, Mme Ooba qui nous apporte un regard nouveau sur le travail de notre héros. On découvre ici aussi un autre personnage, l’un des camarades étranges de Yaguchi, Haruka Hashida. Et puis bien sûr, il y a toutes ses réflexions passionnantes sur l’art et la manière de l’appréhender.



Blue Period est vraiment un manga que je prends plaisir à lire et qui me fait m’interroger également sur la perception que nous avons du domaine artistique. Je trouve que tout y est très bien dépeint. Et chaque personnage à sa propre vision du sujet.



Donc, dans cette suite, Yagushi va enfin se retrouver confronté à lui-même et surtout au premier thème imposé lors du concours d’entrée à Geidai. Là encore, c’est un moment fort et passionnant à suivre. J’aime la manière dont notre héros affronte ce moment. Avec plaisir, parce que l’art avant tout, c’est s’amuser et avoir une vision du monde et de ce qui nous entoure qui peut accrocher l’intérêt des autres. Enfin bref. À mon sens, ce tome est encore une réussite tant sur le plan de l’intrigue que du graphisme que j’aime vraiment beaucoup. N’en déplaise à ceux que le style de Tsubasa Yamaguchi rebute. Perso, j’adore. Voilà, c’est dit.



Dans l’ensemble, je ne suis pas déçue, bien au contraire. Je ne cesse de le dire, mais je vous recommande chaudement ce titre !
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Blue Period, tome 1

Agréablement surprise par ce manga qui a comme thème principal : l’art ! On suit l’histoire du jeune Yatora qui tombe littéralement amoureux du dessin, et qui va faire de tout pour apprendre et maitriser les techniques qu’on lui apprendra. C’est la première fois que je lis une histoire dans ce genre et j’ai trouvé ça méga intéressant.



Intéressant dans le sens que Tsubasa Yamaguchi, en plus de nous subjuguer avec son talent artistique, nous explique certaines techniques et on a qu’une seule envie : prendre un crayon et dessiner. J’ai toujours dessiné depuis petite, j’avais même voulu prendre des cours quand j’étais ado, en vain. Ici j’ai retrouvé ce petit goût au dessin que j’avais perdu. J’ai adoré ce manga par sa simplicité mais aussi par sa beauté. Les dessins sont sublimes. Le moindre détail est soigné. Chaque personnage est différent. Chaque personne a un style artistique différent. C’est beau, marrant, captivant.



Fun Fact : la mangaka est diplômée en Beaux-Arts de l’université de Geidai, qu’elle mentionne dans le manga! Bref, j’ai été littéralement conquise. Et cerise sur le gâteau, le manga va être adapté en anime ! Blue Period sortira en octobre prochain pour le plaisir de nos yeux. Honnêtement, si vous aimez les mangas, je vous le conseille vivement, vous n’allez pas être déçu(e)s !
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Blue period, tome 3

Malgré un côté graphique que je persiste à trouver dans l'ensemble décevant pour un tel titre où j'aurais préféré un trait plus marquant et affirmé comme celui de Kaori Mori, Shin'ichi Sakamoto ou Hiroaki Samura, par exemple, le titre continue son bonhomme de chemin avec bonheur et offre un volume aux réflexions très intéressantes et pertinentes.



L'autrice continue à beaucoup se focaliser sur son héros et sa découverte du monde de l'art. Celui-ci s'enferme dans une bulle pour tenter de comprendre comment mettre ses idées en image ce qui n'a rien de facile. On suit ainsi tout son cheminement intellectuel et artistique pour arriver à y parvenir et c'est passionnant. Les différentes étapes illustrent toutes la difficulté de ce moment dans la vie d'un artiste, car Yatora pour l'instant, même s'il en a parfois la sensibilité, n'en est pas encore tout à fait un. Il lui manque l'expérience pour dépasser le premier stade où il est encore.



C'est passionnant de le voir tâtonner, essayer, tester, expérimenter et surtout écouter les conseils des autres pour enfin briser un certain mur du son artistique. Cependant l'autrice n'en fait pas alors de suite un grand artiste, non. Elle montre que même si parfois on parvient à trouver la brèche, ce n'est pas définitif et que parfois on peut à nouveau se perdre. C'est une image très juste et subtile de l'artiste qu'elle élabore pas à pas.



Il y a ainsi de moins en moins d'explications lourdes pour nous expliquer de quoi il en ressort. On voit plutôt les personnages en action et ce n'est pas plus mal. Par exemple, j'ai beaucoup aimé voir Yatora expérimenter toutes sortes d'outils et se lancer dans une immense toile 100F.



La contre-partie de tout ça, c'est que le récit est très très centré sur lui et que les autres personnages ne passent qu'en coup de vent. Alors oui, il y a bien le mythe de l'artiste et du héros solitaire, mais les interactions avec les autres artistes déjà rencontrés m'ont quand même manquées. On n'en a qu'une portion congrue...



Pour ce qui est du dessin que je critiquais plus haut, je persiste à ne pas le trouver à la hauteur la plupart du temps SAUF lorsque le héros a un trait de génie. Il se transcende alors avec lui, connait un coup d'accélérateur et devient d'une grande intensité. Alors je me demande de plus en plus si ce n'est quand même pas un peu voulu par la mangaka d'en garder sous la semelle pour mieux nous impressionner à ces moments clés. Parce que vraiment, quand Yatora se réveille face à sa toile 100 F, c'est magique et vraiment intense. Cet enchainement de 7 pages est vraiment percutant !



Je trouve ainsi que la série gagne vraiment en maturité et en consistance. J'aime de plus en plus suivre l'évolution du héros et son entrée dans le monde de l'art. Le focus sur la transcription des idées en toile était passionnant dans ce tome. J'ai adoré voir le héros expérimenter outils, medium, format, cadrage, ton, intension... Et malgré ses petits défauts et manques que je ressens parfois, cela reste un très joli titre finalement qui fait un beau portrait des artistes.
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Blue period, tome 3

Cette année fut remplie de merveilleuses découvertes avec toutes ces nouvelles sorties. Blue period en fait partie. Ce manga est un énorme coup de coeur et ce depuis le début. Les deux premiers tomes étaient tout simplement incroyable. C’est un manga qui nous fait ressentir tout un tas d’émotions qui nous apprend énormément de choses. Et rien que pour ça, ce manga vaut le coup. Le troisième tome est clairement dans la lignée des deux autres, encore une fois un tome de grande qualité. J’ai très très hâte de découvrir l’adaptation en anime. Je suis vraiment impatiente de voir ce que ça va donner!



Je trouve le personnage de Yatora tellement intéressant à suivre, tellement bien travaillé. C’est un vrai bonheur de le suivre dans son quotidien. Voir son évolution dans sa façon de dessiner, d’appréhender ses oeuvres etc, le voir se remettre en question un bon nombre de fois.Je trouve qu’il est vraiment très courageux et surtout très ambitieux. Lui qui est complètement novice en art qui se lance corps et âme là dedans et surtout qu’il vise la meilleure école. Je trouve ça vraiment courageux. On voit en plus qu’il se donne vraiment les moyens pour réussir et mettre toutes les chances de son côté. on voit que depuis le premier tome il a vraiment évolué. Je le trouve également très touchant et c’est vraiment quelqu’un de bien.



Ce que j’aime également dans ce manga c’est le fait que le thème parle à tout le monde. Même quand l’art est quelque chose de complètement inconnu pour moi, tout me parle, découvrir comment un artiste achemine sa pensée pour son tableau, comment il va s’y prendre etc toute la réflexion etc. Faire un tableau ce n’est pas juste prendre ses pinceaux et peindre. Il y a tout un travail de perspective, d’angle de vue etc. Et à travers Yatora on découvre tout ce cheminement pour faire une oeuvre. Et je trouve ça génial, ça nous permet de découvrir tout un tas de choses!



Ce manga ne cesse de me surprendre, dans le bon sens. Il devient de plus en plus intéressant. C’est toujours un plaisir de suivre Yatora dans son aventure pour être admis dans l’école d’art qu’il vise. Tout dans ce manga est absolument parfait. Les dessins, le thème, l’intrigue, tout. J’ai déjà très hâte d’avoir la quatrième tome entre les mains!
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Blue Period, tome 2

Blue Period est sans conteste l'un des meilleurs mangas parus en ce début d'année 2021, une réflexion très affirmative qui s'explique par un titre original porté par la passion de l'art que ce soit à travers la quête d'un héros qui découvre sa passion pour le dessin et à travers la description minutieuse et plaisante que nous livre Tsubasa Yamaguchi.



Outre son intrigue passionnée, Blue Period possède aussi un regard didactique sur l'art. En tant que lecteur, nous découvrons ce monde et cela peut même nous amener à porter un regard différent sur la peinture, sur une toile durant un petit passage au musée. En cela, Blue Period est tout de même un titre remarquable.



Sans surprise, j'ai adoré ce second tome qui développe encore plus les émotions et les relations autour de nos personnages. Notre héros Yatora est toujours déterminé à rentrer dans l'Université des Arts de Tokyo mais pour cela, il doit d'abord commencer par convaincre... sa mère.



Cela peut paraître anodin comme ça mais le fait de convaincre sa famille de sa passion contre leur préjugés, contre leur crainte peut évoquer quelque chose d'assez familier aux yeux du lectorat, surtout dans un domaine artistique qui peut sembler être un milieu assez précaire. J'ai particulièrement aimé le fait que la mangaka Tsubasa Yamaguchi n'élude pas les étapes de la quête de Yatora et cela passe notamment par son rapport avec la famille, et spécialement avec sa mère qui se montre plutôt incrédule quand à la passion de son fils. Une ouverture riche en émotions qui se confirme par l'élaboration d'une toile décisive et qui vous fera monter les larmes aux yeux.



Ce tome semble être placé sous le signe des larmes, que ce soit celle de la mère de Yatora qui réalisé la passion de son fils, celle de Yuka qui refuse de se conformer au "modèle que la société impose", les larmes de rage de Kuwana et bien sûr celle de Yatora dont on découvre une véritable rage de vaincre à mesure que la séléction pour l'entrée à l'académie approche. Les émotions viennent se diluer dans la peinture et inexorablement les émotions comme les relations entre les personnages en deviennent plus intenses. Le chara-design souligne parfaitement les émotions de nos protagonistes tout en leur apportant du panache et du style : entre le renfermé Yotasuke, la grâce de Yuka ou encore la belle et speed Kuwana, les personnages possèdent tout un certain charme, un véritable magnétisme comme si la mangaka voulait souligner que c'était aussi des personnes un peu à part, légèrement anticonformistes...



Ce second tome se révèle aussi très didactique. C'est un volume axé sur la peinture à l'huile et nous découvrons certains mécanismes qui font que l'œil est aussitôt happé par une toile, comment cela se justifie, quelles en sont les bases ? La mangaka nous dépeint avec joie ces mécanismes à travers la voix ludique d'une autre enseignante dont la gouaille apporte une bonne touche d'humour et de fraicheur. On parle des élèves mais les enseignants sont également charismatiques. Pour illustrer ces exemples, l'autrice met encore une fois en valeur de véritables toiles comme celle de Johannes Vermeer qu'on retrouve à plusieurs reprises dans ce volume. Un style didactique qui va forcément de pair avec la progression du héros qui va apprendre à capter l'essence d'un tableau et ne pas simplement le "recopier".



L'œil et le talent de Yatora s'aiguise toujours plus dans ce second opus qui nous plonge dans les méandres de la peinture à l'huile.



Un second tome aussi bon que le premier qui accentue encore plus les émotions ressentis par les personnages. Les larmes viennent se diluer dans le dur apprentissage de la peinture et apporte encore plus de coeur à cette remarquable série.





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Blue Period, tome 1

Série qui me faisait très envie de par le sujet (la peinture et son apprentissage) et une superbe couverture, je remercie Pika pour ce nouveau partenariat qui me permet de découvrir un album qui a énormément fait parler de lui sur les réseaux sociaux à sa sortie et qui a raflé plusieurs prix importants au Japon. Et pour cause puisque cette introduction est tout à fait prenante en plus d’être (surprise pour moi) tout à fait pédagogique. Sur des dessins assez épurés au trait fin que j’attendais un peu plus impressionnants, l’auteur nous surprend d’entrée de jeu en brisant le modèle du manga de lycée avec un héros qui n’est non pas introverti mais plutôt la star du lycée, beau, brillant dans toutes les matières, parfaitement socialisé et curieux qui plus est. Le gendre idéal! Mine de rien ça change des habitudes et attise tout de suite l’intérêt en posant un récit très positif qui cherche plus à creuser la naissance d’une passion que d’appuyer le pathos. Le récit nous perturbe également en proposant un personnage de travesti qui semble parfaitement inséré dans son milieu, si bien qu’on doute tout le long d’avoir bien compris qu’il s’agit d’un garçon à l’apparence d’une fille. Dans un Japon aux codes conservateurs on se surprend à tiquer avec nos codes occidentaux sur cette normalité inhabituelle… De façon très posée, simple, le héros va donc d’abord découvrir les émotions graphiques puis le club d’arts plastiques où une professeur passionnante va délicatement lui ouvrir l’esprit, ce qui va éveiller en lui la possibilité de s’inscrire dans une université de beaux-arts alors que la voie lui était tracée vers une école d’élite scientifique. Cela permet de jolis passages de vulgarisation qui parlera aux amateurs de manga en les titillant sur leur consommation qui pourrait déboucher sur de la création, pour peu qu’ils aient envie de s’entraîner sur des techniques simples mais qui nécessite un travail comme toute autre discipline. Une très belle introduction, très maîtrisée, qui a tout dans sa besace pour devenir une grande série.



Lire sur le blog:


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Blue Period, tome 2

Avec un deuxième tome qui commence à corriger les défauts que j'avais perçus dans ses débuts, Blue Period commence à s'affirmer comme une série solide.



Je n'avais pas ressenti le même engouement que la majorité lors de ma lecture du premier tome. Je trouvais la narration assez maladroite dans sa volonté didactique, j'avais du mal à apprécier à ce héros au caractère peu attachant et on n'était pas encore entré assez pleinement dans l'art avec un grand A pour que je vibre de passion comme l'auteur l'aurait voulu.



Cependant les choses évoluent bien dans ce deuxième tome. Tout en poursuivant l'objectif qu'il s'était fixé l'auteur m'a plus embarqué dans son histoire. J'ai beaucoup suivre les différents obstacles qui se mettent sur la route de Yatora et qui le rendent de plus en plus humain, loin de cette figure hautaine détachée des débuts. Si on continue à apprendre des choses sur l'art et son fonctionnement, c'est mieux intégré au récit et donc moins lourd à lire. Il y a vraiment des progrès.



L'auteur mélange bien les interrogations très personnelles du héros sur son devenir et celles encore plus intérieures sur sa perception de ce qu'est l'art. J'ai beaucoup aimé les deux. J'ai éprouvé un vrai sentiment de réalisme dans la façon dont les premiers chapitres traitent de l'orientation de Yatora. Je comprends la réticence première ou plutôt l'inquiétude de ses parents, enfin de sa mère, qui voit bien la précarité de cette démarche. Alors la façon que trouve Yatora pour la rassurer et la convaincre est très belle (même si peut-être un peu facile).



Dans cet épisode et les suivants, j'ai trouvé très pertinent de le voir s'interroger sur les raisons qui l'ont poussé 1/ à se lancer dans l'art avec un tel acharnement 2/ à choisir cette école en particulier. On découvre ainsi un héros moins sûr de lui, plus hésitant et donc plus humain. C'était ce qui lui manquait un peu avant, je trouve. Le voir galérer dans sa compréhension de lui-même, de l'art et de son art, apporte une nouvelle dimension très riche au récit.



L'environnement dans lequel il va évoluer dans ce tome participe aussi à révolutionner mon avis sur ce personnage. En effet, j'ai trouvé la partie se déroulant entre les murs du lycée un peu trop rapide et facile. Ici, à l'inverse on rentre vraiment dans le dur. Le héros n'est pas le génie auquel on pouvait s'attendre, ses amis non plus. Tous ont leurs difficultés et leur façon de voir la vie et l'art. Leurs motivations sont aussi différentes que leurs perceptions et leurs techniques. Leur professeure met très bien cela en avant mais sans que cela soit pompeux cette fois. On est plus frappé par le travail de réflexion sur la composition, la création artistique et la compréhension profonde d'une oeuvre et non juste sa reproduction. L'auteur approfondit vraiment sa réflexion sur l'art et sur ce qui rend une oeuvre unique au point que le spectateur s'arrête dessus.



Tout cela se passe dans un nouveau cadre, celui de l'école préparatoire où la rencontre d'autres artistes participe à donner une nouvelle épaisseur au titre. Les figures croisées sont toutes haute en couleur. Il y a une bonne dynamique dans le groupe qui se forme autour de Yatora. Cependant sous des dehors bon enfant, on est vraiment à fond dans l'image des artistes torturés : qui à cause de sa vision extrême de l'art, qui à cause de la réputation de sa famille, ou encore qui à cause de son orientation sexuelle et de son genre.



Ainsi même si je ne vibre pas encore comme lors de mes lectures de Blue Giant par exemple où l'on perçoit mieux la passion du héros (pour la musique dans ce cas-là), avec ce deuxième tome Tsubasa Yamaguchi me convainc bien plus. Il fait prendre un virage plus sérieux et encore plus réflexif à son héros qui me plaît beaucoup. L'habillage de l'histoire est également plus maîtrisé, notamment dans la narration et dans la construction des personnages. Je reste juste un poil déçu par les dessins du mangaka qui ne sont pas encore à la hauteur de ce qu'on pourrait attendre d'un tel titre avec notamment des problèmes de proportions anormaux pour moi.
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Blue Period, tome 1

Voilà mon coup de coeur absolu du mois de janvier 2021 !



Si j'avais été intriguée puis assez déçue par "Demande à Modigliani", de Ikue Aizawa (principalement en raison des graphismes), et ensuite magistralement frustrée et en colère de voir la pépite "Act-Age" (Shiro Usazaki et Tatsuya Matsuki) être purement et simplement annulée, je n'avais pas renoncé à voir les portes du monde de l'art s'ouvrir à travers un manga. Tsubasa Yamaguchi a répondu à mon ambition, et de quelle manière !



Blue Period revisite les codes du shonen de manière innovante et extrêmement bien construite. Yatora est un lycéen populaire et brillant, qui passe pour un gentil "bad boy" plutôt classe auprès de ses camarades, tout en étant idéalement dévoué à la réussite scolaire. Le modèle idéal de l'élève japonais, en somme. Il se conforme à toutes les exigences de la société autour de lui et souhaite répondre au mieux au désir de ses parents, intégrer une bonne faculté et trouver un bon travail. Mais à trop chercher à plaire aux autres, Yatora passe ses journées à faire semblant, et il est au final un adolescent plutôt triste et voué à la banalité. Jusqu'au jour où il tombe face à la peinture réalisée par un membre du club d'art. Le vide qu'il ressentait se pare alors de mille couleurs, et le monde devient vivant et vibre comme jamais autour de lui. C'est décidé, Yatora va renouer avec sa passion si longtemps étouffée, quitte à surmonter des épreuves et à déchirer en petits morceaux cette image de garçon modèle !



Le monde de l'art ne m'a jamais semblé aussi attirant qu'à travers les pages de ce premier tome de Blue Period. On sent toute la passion de l'autrice pour ce domaine, et elle la met au service de son histoire de manière magistrale. Les petits conseils, anecdotes et explications s'intriquent dans le récit d'une manière didactique, titillant notre intérêt et nous permettant d'apprendre en même temps que Yatora, augmentant notre identification à lui. Les dialogues sont soignés et parfois piquants, souvent touchants ou bien drôles. Le character design est sublime, incisif et percutant. L'inclusion de véritables œuvres au sein des pages rend le récit encore plus vivant et absolument immersif. Je ne m'attendais pas à ça, mais ce premier tome m'a littéralement saisie au collet et fait plonger dans son univers, fait de taches de peintures, de débris de plâtre et de reflets bleus entre les gratte-ciel.



Un seul petit regret, que j'avais également exprimé pour la quadrilogie Helvetica (Tsumugi Somei et Shizuka Tsukiba, à jamais à la première place de mon classement personnel) : le fait que le récit se fasse en noir et blanc. Ce code ancestral du manga enlève ici un petit quelque chose, sans altérer pour autant la qualité de ce tome. Des doubles pages en couleur auraient fait exploser le score ! Mais quand même... VIVEMENT LA SUITE !!!!
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Blue Period, tome 1

« Blue Period » fait partie des licences manga que j’attendais le plus. C’était juste un feeling, l’aura qu’il dégageait, ça me donnait envie de le découvrir et ceci même si le thème n’allait pas être le plus parlant pour moi, mais avait une couleur prometteuse.

Sans doute ce trait, cette passion, cette concentration sur la couverture n’y sont pas pour rien.



Je dois dire que la première chose c’est que je ne voyais pas du tout Yatora comme ça. Il m’a d’abord déçu, puis je me suis attaché à lui. Il a soulevé bon nombre de questions importantes et intéressantes.

Il n’est pas vraiment banal. Il entre dans une certaine norme pour ses relations sociales, et pourtant il a également d’excellents résultats scolaires.

Il fait ce qu’on attend de lui, il s’adapte aux gens, et au début il n’a pas vraiment de passion, rien ne l’emporte.



Mais une fois qu’il va franchir les portes du club d’art, le tout un peu par hasard et suite à un oubli, sa vie va changer à jamais, même s’il va devoir faire des choix compliqués, difficiles.

Ne peut-il pas seulement se contenter de l’art comme un loisir à côté ? Cela n’a rien de sûr comme parcours. Sauf que rien ne l’est vraiment.

Il se livre à des conversations très intéressantes avec l’enseignante, qui est une femme formidable. Son enseignement est vraiment très intéressant, percutant, tout comme ses réponses. Elle conseille, et sait également prendre du recul et les guider ailleurs si c’est nécessaire ou peut les aider.



Le graphisme est sympathique, et à certains moments il devient magnifique et nous emporte. Yatora et le lecteur apprennent une foule de choses sur l’art, sur plein d’éléments le concernant, c’est très intéressant. J’imagine que ça peut être perçu différemment, mais personnellement je trouve ça vraiment bien.

Nous nous questionnons entre autres sur l’avenir, la voix à suivre, le talent, les efforts, mais également la passion. Tout va au-delà des mots, et des sentiments passent à travers le dessin, les créations, où ils mettent une part d’eux-mêmes.



Yatora progresse beaucoup, teste, apprend, pense. Il se confronte également aux autres. Mais surtout il a trouvé quelque chose qui lui fait plaisir, qui lui donne envie de faire des efforts, qui lui permet de s’épanouir.



La dernière chose c’est que certaines réactions de ses proches le soutenant faisaient chaud au cœur.



C’est passionnant et prometteur.
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Blue Period, tome 1

Je pensais lire un titre sympa, mais pas si passionnant ni aussi soigné ! Blue Period nous plonge avec délice dans un univers intéressant et ô combien sélectif (il ne faut pas croire, mes l’univers artistique, c’est un monde à part). Notre héros, Yatora, va devoir se battre à coup de crayons et de pinceaux, travailler dur pour réussir et tenir ses objectifs. Comme je sais que c’est loin d’être gagné, je suis déjà impatiente de me plonger dans la suite de cette petite pépite.



Un manga à lire, et à faire découvrir que vous aimiez l’art ou non. Et je pense, sans me tromper qu’il pourrait être également conseillé pour les jeunes qui aimeraient en faire leur métier et donc, faire des études dans cette voie.



Dans l’ensemble, ce titre est un gros coup de cœur !
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Elle et son chat

Un livre tout en légèreté.



Des femmes, des chats, qui chacun racontent leur histoire, leur vie à Tokyo. Tant la vie des maîtresses que celle des chats. Un chat recueilli par une jeune femme qui devient son chat à Elle. Une chatte baroudeuse et rêveuse. Un petit chaton qui arrive dans sa nouvelle famille d’accueil. Un chat de gouttière moqueur. Et il y a aussi John, le chien, que j’ai trouvé trop mignon.



J’adore quand les auteurs font parler les animaux, j’aimerais tellement que ce soit réel. Et les personnages sont tout aussi attachants que les chats, ce qui rajoute à la douceur de ce livre, qui se lit très rapidement. C’est sans prise de tête, doux et mignon, sur un fond plutôt mélancolique.



Je découvre petit à petit les livres d’auteurs asiatiques, le rythme est différent, mais je trouve cela plutôt plaisant, surtout entre deux lectures intenses, profondes. Il ne faut pas s’attendre à de grands bouleversements, en tout cas dans ceux que j’ai lu pour le moment, mais c’est justement ce que j’apprécie quand j’en lis.



C’est un joli roman où s’entremêlent humains et animaux et qui parle de solitude et de l’éphémérité de la Vie, qui peut changer en un instant, suite à un simple choix.
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Blue Period, tome 1

Voilà un manga qui sort de l'ordinaire.

Si on retrouve la thématique classique des lycéens, celui-ci suit Yaguchi, en classe de 1ère. Yaguchi est un élève brillant, à la réputation de bad boy. Profondément animé par le souhait de rentrer dans le moule malgré son intelligence aiguisée, ce travailleur acharné va se retrouver à l'art, bien loin de ses disciplines académiques habituelles.

Adepte de défis, Yaguchi va se lancer corps et âme dans la pratique, quitte à bouleverser un peu son avenir tout tracé.



Un premier opus qui ne sera pas sans rappeler les cours d'arts plastiques du collège !

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Elle et son chat

J'ai eu un peu de mal à rentrer dans ce roman, d'où le 3,5.

Mais la 2ème partie m'a un peu plus happée et la 3ème et dernière partie se révèle finalement vraiment convaincante !

La narration passe de l'une à l'autre des protagonistes (chat ou humaine, ce qui fait 8 points de vue) et c'est superbement mené. Pas mal de thèmes sont évoqués, sans en avoir l'air et avec beaucoup de délicatesse : deuil, adolescence, vieillesse, isolement, pauvreté...

Tout cela, sans atermoiement, avec la sobriété de l'écriture japonaise que j'apprécie toujours autant.
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Elle et son chat

Ce roman est plein de poésie. Il est délicat comme un pétale de fleur de cerisier.

Écrit dans un style très simple et épuré, il met en avant les émotions pures.

Les pensées des humains et celles des chats prennent place tour à tour, elles s'imbriquent et se complètent.

Un plaisir à lire, un moment suspendu dans le temps, j'ai beaucoup aimé.
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