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Critiques de Tsubasa Yamaguchi (352)
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Blue Period, tome 4

Yatora est en plein préparation pour son concours et le rythme d'étude est diabolique entre l'école et les cours préparatoires. Derrière sa façade de bad boy sûr de lui, il a la trouille, la pression est à son comble et au Japon, encore plus. Un concours réussi est la clé du succès pour son avenir. Un passage oblige pour ne pas être considéré comme un naze et être rejeté de la société. Yatora va pouvoir compter sur son entourage pour en apprendre plus sur lui-même et puiser dans ses ressources. Chaque tome de la série est riche en information et en émotion. Hâte de m'atteler à la prochaine toile !
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Blue Period, tome 1

Coup de cœur pour ce manga que j'ai découvert l'année dernière !

Contrairement à ce qu’on pourrait croire, ce manga sur le thème de l’art ne parlera pas qu’aux amateurs de dessin. Notre personnage principal, Yatora, essaie de se fondre dans la masse : il a de bonnes notes parce qu’il veut faire comme tout le monde et intégrer une université ; il est un peu rebelle sur les bords avec sa bande de potes et personne ne vient l’ennuyer… Mais justement, est-ce que ce train-train quotidien lui convient, n’est-ce pas plutôt ça, l’ennui ? Un jour, lors d’un cours d’art plastique, il va devoir peindre un paysage. N’ayant jamais vraiment dessiné, il va se surprendre à ressentir pas mal d’émotions lorsqu’il va donner vie à ce qu’il a en tête. De nouvelles possibilités vont alors s’ouvrir à lui...



J'ai adoré les personnages, surtout Yatora. On s'identifie facilement à lui, on comprend très bien son enthousiasme face à sa nouvelle passion pour l'art. Que l'on aime dessiner ou non, on prendra plaisir à suivre son parcours. On a hâte de voir son évolution, et sa motivation ne peut que nous encourager.



J'ai aussi beaucoup apprécié les messages véhiculés par ce manga. Yatora ne connait rien au dessin et pourtant, il va beaucoup travailler et s’améliorer. Et ce n’est qu’à force de travail que l’on s’améliore, c’est un message que j’essaie toujours de faire passer lorsque j’entends quelqu’un dire « je ne sais pas dessiner » ^^



Les dessins sont magnifiques, et ces illustrations couleurs... ♥ J'aime beaucoup le style de la mangaka, c’est une artiste que je vais suivre !
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Blue Period, tome 9

"Blue Period" continue à être une œuvre majeure, forte, puissante, avec des réflexions puissantes. Entre autre ici celles surs les efforts qu'on fait, le talent qu'on peut avoir, la valeur de ce qu'on crée, notre valeur. Par moment, ça fait aussi mal, les efforts ne suffisent pas toujours. Et l'air de rien, la série est bien plus universelle qu'on pourrait le croire, c'est ainsi qu'elle fait plutôt mouche auprès d'un large public. La seule chose c'est que là on ajoute également un effet immédiat, c'est de l'art, comment évaluer quelque chose qui fait appelle quand même en grande partie aux sentiments, aux ressentis ?

C'est même une puissance dévastatrice qu'elle a cette série et elle peut s'avérer éprouvante et faire grincer des dents.

Le début montre la suite et fin de l'histoire du Mikoshi. Ce n'est guère facile de travailler en équipe, mais c'est bien de leurs efforts communs que va résulter le résultat final.

Cette complicité entre les étudiants ainsi que Yatora avec ses anciens amis fait vraiment plaisir à voir et chaud au cœur.

Nous avons le droit à quelques belles scènes. Mais entre cette œuvre à faire et d'autres travaux qu'ils font, il y a aussi par moment la question des efforts physiques à déployer.

Une partie à laquelle quand on parle d'art, on ne pense pas forcément.

Puis il y a aussi une réflexion sur ceux d'une époque plus ancienne, l'influence de son époque, des façons de voir les choses différentes. Que ce soit sur ceux d'hier ou ses camarades d'aujourd'hui, parfois le jugement hâtif que nous pouvons avoir, sans vraiment savoir, sans connaître les efforts de l'autre, sa façon de voir les choses.

Yatora va être confronter à une multitude de choses, le lecteur avec, il y a de quoi se faire des nœuds au cerveau, mais tout cela va aussi avec la société.

Au-delà des multiples personnalités, façons de faire les choses, des demandes qui leur permet d'évoluer, il y a des règles sociétales douteuses. D'ailleurs, les élèves vont aussi entendre une rumeur sur un point du concours, vrai ou faux ?

Le fait de voir une des professeur qui paraît très gentille, à l'écoute des autres, toujours le sourire, qui semble pleine d'énergie et certaines choses qu'elle dit, ça coupe le souffle, même si tous les gens qui ont une certaine expérience de la vie n'ont pas non plus de quoi être si étonnés.

C'est du grand art sur bien des plans, mais il y a quand même divers points qui prêtent à questionnement, sont gênants et discutables, mais sont inhérent à la société elle-même.
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Blue Period, tome 8

Ce deuxième arc me laisse quelque peu sceptique. Je me suis réservée d'émettre une critique du tome 7, attendant ainsi de voir comment serait établi ce second arc à Geida.



Mais le changement d'arc introduit de nouveaux personnages qui sont trop peu développés et laisse des personnages au beau milieu de leur intrigue sans conclusion à leur situation tangible.

C'est pourquoi bien que je trouve ce second arc moins palpitant que l'initial. J'attends toutefois avec impatience le prochain tome, en espérant retrouver des personnages laissés en suspens et approfondir le profil des nouveaux élèves de Geida.
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Blue Period, tome 8

Blue Period est toujours une lecture aussi dense et complexe, très bavarde aussi sur l'univers des écoles d'art et elle entre ici de plein pied dans la nouvelle vie estudiantine de Yatora avec ses bonheurs et surtout ses nombreuses difficultés.



Le début de la série, c'était montré trop pédago et donc trop bavard pour moi. Cependant depuis quelque temps, je trouvais le problème résolu. Il a au final seulement été déplacé car je dois dire que les très très nombreuses introspections de ce tome m'ont parfois fait décrocher tant elle alourdissaient la narration.



Dommage car les propos eux sont passionnant. Nous avons d'abord une première partie, occasion de découvrir un nouveau personnage haut en couleur : Yakumo, un petit génie égocentrique qui aime être nu, qui propose également d'aborder le concept de la réalisation d'une oeuvre. Avec l'épreuve donnée par les professeurs, les étudiants doivent sérieusement se creuser les méninges et ne pas rester sur leurs acquis ou leurs premières idées et dégager plutôt la substantifique moelle de ce qui fait UNE oeuvre. C'est compliqué pour Yatora, qui après avoir été démotivé par sa première rencontre avec ses profs, se sent perdu face à ce projet. Il revient à son premier amour : Shibuya, qu'il avait déjà utilisé comme support de sa première oeuvre, mais il est perdu dans la façon de l'aborder. C'est très intéressant de suivre son cheminement surtout que cela permet d'apprendre plein de choses sur ce quartier emblématique, mais la narration pêche vraiment par bien bien trop de textes et de répétitions...



La seconde partie plus accès collectif est plus facile à appréhender et se veut plus dynamique et facile à suivre. Les étudiants se voient donner pour mission de réaliser un char, des costumes, une danses et des stands pour la fête de l'université en septembre. On retrouve alors l'ambiance des fêtes de lycée mais avec ce nouvelles responsabilités et un nouvel engagement des protagonistes. Se dégage une nouvelle figure que l'auteur souhaitait mettre en avant : Kinemi Miki, une ancienne joueuse de volley qui prend son rôle très à coeur. Entre manque de motivation et aléas climatiques, les membres de l'équipe de Yatora vont devoir apprendre à travailler ensemble et s'épauler pour mener à bien ce projet et tenter de remporter le concours. On aime le changement qui s'opère en eux, les liens qui se tissent, les difficultés qu'ils rencontrent et qui les obligent à changer. C'est classique mais efficace.



Par contre, l'ensemble manque quand même pas mal de fulgurances artistiques par rapport aux tomes précédents. On est bien plus dans l'introspection et cela manque de dynamisme du coup. Il n'y a pas l'effet wow de d'habitude étant donné qu'on est concentré sur les difficultés de chacun. Mais c'est un passage obligé et important dans leur parcours qui rendra leur évolution d'autant plus intéressante car il faut montrer que c'est difficile et que ce n'est pas ouvert à tout le monde de créer.



Récit toujours aussi fidèle et complexe de la vie d'un étudiant en art, l'autrice jongle entre ce héros qui se démotive avant de retrouver la motivation, qui se cherche avant de se trouver, qui fait des rencontres et teste plein de choses. C'est souvent trop bavard, trop introspectif, mais encore plus souvent pertinent et propice à la réflexion. On aime se triturer les méninges avec eux.
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Elle et son chat

Comment ce livre est arrivé dans ma PAL ?

Ce doit être grâce à la couverture

Un très bon moment de lecture.

C est toujours sympa de lire les histoires de chat

Un moment de sérénité avec le sourire sur les lèvres

Un quatrième de couverture qui reflète bien l histoire

Que vous aimiez ou pas les chats un très bon moment.
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Blue Period, tome 5

Quelle série toujours pleine de surprise ! Alors que le héros est en plein examen pour l'école de ses rêves, le voilà qui va se confronter à une quête intérieure bien surprenante en compagnie d'un ancien camarade.



Je vais être honnête, vu la tournure de l'histoire, je m'attendais à une narration bien plus classique ici, sur base d'enchaînement d'épreuves et d'entraînements entre les deux. Quelle surprise j'ai eue en lisant ce tome et en découvrant une toute autre interprétation de la part de l'autrice.



J'ai beaucoup aimé voir son héros douter, se dénigrer, réfléchir et se remettre en question. Cela le rend d'autant plus humain, surtout qu'au début je ne le trouvais pas vraiment attachant. Là, en laissant peu à peu tomber sa carapace, il le devient et est d'autant plus intéressant. Être artiste, c'est se mettre à nu, il était donc temps qu'il le fasse.



Pour l'aider, j'ai été surprise de voir l'autrice proposer de lui refaire croiser la route de Ryuji, celui qui lui a mis le pied à l'étrier mais qu'on avait un peu oublié depuis qu'ils avaient bifurqué. L'histoire de ce dernier est déchirante. Ryuji est un jeune travesti, bi, qui vit avec un père et une mère très froids qui n'accepte pas ce qu'il est. En revanche, il a une grand-mère super qui fait tout ce qu'elle peut pour lui mais sans vraiment le comprendre car il y a un trop grand décalage. Il ne se sent donc à sa place nulle part, compris par personne, et sous sa jovialité et sa grande gueule apparentes, cela devient de plus en plus dur à vivre pour lui.



Ainsi le mal être de Ryuji vient faire écho aux doutes de Yatora qui est en train de se chercher en attendant la deuxième épreuve qui demande de bien plus s'ouvrir. La confrontation des deux va aboutir à des remises en cause profonde de chacun, chacun commettant des erreurs. Cette mise à nue littérale frappe et interpelle mais permet un beau rapprochement des deux et des progrès certains sur la voie qu'ils souhaitent emprunter. C'est donc un moment rare.



Relégué un peu au second rang, l'art fut toutefois le moteur de la rencontre et de la confrontation de ces deux âmes à la recherche d'elles-mêmes. J'ai énormément aimé la surprise que l'autrice nous offre ici avec cette histoire inattendue à ce stade-là. Comme quoi, elle sait écrire une histoire non linéaire et approfondir intelligemment son héros, le rendant petit à petit de plus en plus humain. J'ai hâte de voir les répercussions de ce moment sur son art lors de la deuxième épreuve du concours !
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Blue Period, tome 4

Malgré un petit décalage dans les couvertures, où la mise en avant des personnages ne correspond pas forcément à celle vécu à la lecture du tome, je trouve cette série sur le monde des écoles d'art toujours aussi percutante à lire.



Tome centré sur le concours qui est se rapproche, se rapproche, jusqu'à être imminent, celui-ci est vraiment un élément perturbateur de haut vol. Notre héros, Yatora, sous ses airs de fier à bras est en fait un grand stressé et nous allons le découvrir dans ce tome, aux côtés de Maki Kuwana, première de la classe, qui elle aussi subit la pression du concours.



Un concours n'est jamais une mince affaire, encore plus dans un pays comme le Japon, où il est vraiment le sésame de tout et où on est considéré comme des moins que rien quand on le rate. La pression est donc très forte. L'auteur nous le montre avec deux personnages qui ont un rapport très différent à ce qu'ils sont en train de faire mais qui se rejoignent sur ce point.



Maki est issue d'une famille où ils sont tous passés par Geidai, mais en plus sa soeur aînée fut classée première au concours d'entrée et pour Maki qui s'est toujours comparée à elle, c'est une pression supplémentaire. J'ai beaucoup aimé la façon nonchalante mais profonde dont est montré ce personnage, qu'on pourrait croire ayant la vie facile, mais pour qui ce n'est pas le cas. Cette comparaison qu'elle s'impose avec sa soeur est triste et difficile à vivre. Ce sera sa plus grande faiblesse, celle qu'elle devra vaincre. Et malgré tout, elle pense aux autres l'air de rien, ce qui en fait vraiment une belle personne.



Avec Yatora, c'est un peu plus brouillon, je dois dire. L'auteur part un peu dans tous les sens, comme son héros chien fou. Il s'enflamme pour plein de sujets, de thème autour de ce personnage, ce qui rend parfois le propos peu clair. Mais ici, en se rencentrant sur le concours, ça aide le lecteur à mieux suivre. La prof de Yatora lui signifie sa plus grande faille et ça le perturbe totalement. Nous allons donc suivre un héros qui va lutter avec difficulté pour sortir du nouveau carcan qu'il s'est imposé après s'être libéré du premier. Cela n'a rien de facile, ni de plaisant. Cela donne un héros dans le doute, qui se voile la face, qui est même assez pénible à voir parfois, mais quand on le voit percer c'est d'autant plus jouissif, surtout quand il découvre l'origine de ses problèmes grâce à un ami de toujours.



L'auteur n'oublie donc pas ses fondamentaux : l'amitié, l'entraide, la passion pour l'art. Heureusement, parce que nous entrons dans une nouvelle phase avec le concours qui se tient enfin. Nous assistons à la première épreuve, passionnante sur le papier quand on écoute le narrateur, un peu moins (personnellement) quand on voit le résultat avec le tableau de Yatora. L'intension est une nouvelle fois louable, le cheminement sur la création entre technique, perception personnelle et émotion pertinent, mais la réalisation ne me séduit toujours pas. J'ai vraiment du mal à ne pas m'emballer pour le dessin d'un titre sur l'art... Ici, le sujet était parfaitement calibré pour la série, pour percuter le lecteur, le pousser à réfléchir sur le héros et rentrer dans son cheminement, on le fait, mas uniquement grâce à la narration et c'est un peu dommage, ça aurait mérité mieux.



Ainsi, les tomes passent et je ne parviens pas à m'immerger complètement dans cette série, pourtant de qualité, car le dessin reste trop lisse et n'est pas percutant. C'est dommage parce que l'histoire sur la découverte d'une passion pour l'art et le cheminement du héros dans ce monde est très intéressant. J'aime ses réflexions, ses recherches, ses pensées intérieures, ses rencontres et ses échanges. Tout cela est passionnant, il n'y a que le dessin qui est et reste à la traîne...
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Blue Period, tome 1

Blue Period est un manga sur l'art alliant émotion, technique et créativité



C'est un voyage fascinant à travers le monde de l'art



Yatora Yaguchi, un étudiant brillant et apathique qui ne sait pas trop ce qu'il veut faire plus tard dans sa vie, tombe un jour sur des étudiants fan d'art



Il sera alors attiré par l'univers de la peinture et on le suivra dans ses péripéties, ses tentatives d'œuvres plus ou moins réussites et sa quête artistique et personnelle



On découvrira d'autres artistes en herbe dans leur quête d'expression et de recherche d'identité et qui nous émerveilleront à chacun de leur coup de pinceau



Tout ça agrémenter de techniques de peinture telles que la perceptive, le mélange de couleurs, ... qui rajoute un côté éducatif, très captivant



Blue Period est une aventure artistique passionnante et j'ai hâte de lire la suite



Note : 🎨 / 20
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Blue Period, tome 2

Le manga gagne en substance avec ce tome 2. Les personnages sont plus nombreux et leur psychologie se dévoile un peu plus.



L’art est toujours très présent sans être envahissant. On prend plaisir à en apprendre plus sur les œuvres, les techniques autant qu’à découvrir les protagonistes, leurs rêves, leurs craintes, leurs doutes…

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Elle et son chat

"Elle et son chat" est un récit très doux, lent et contemplatif. C'est de la littérature japonaise donc ne vous attendez pas à de l'action. C'est un roman qui se lit vite, à mi-chemin entre le roman et le recueil de nouvelles. En effet, nous suivons différentes histoires liant des chats à leurs maîtresses respectives, mais au final tous ces personnages (chats et humains) se trouvent liés entre eux d'une manière ou d'une autre. Chaque petite histoire, nous est contée avec une alternance de points de vues entre le chat et sa maîtresse. J'étais très attendrie par les relations de coeur nouées entre l'animal et l'humain.



Les histoires sont celles du quotidien, des tranches de vies banales, mais on assiste aussi à la guérison de certains traumas (deuil, solitude, etc...) tout en douceur en compagnie de ces chats qui réparent les coeurs meurtris et vis versa.

J'ai aimé ma lecture même si je suis restée sur ma faim, j'aurai aimé un peu plus de profondeur sur les personnages pour étoffer leurs histoires.
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Elle et son chat

Des tranches de vie tendres et envoûtantes, au milieu des chats et dans la douce magie du quotidien.



Périphérie de Tokyo.



Le livre est divisé en 4 parties. Chacune nous présente une femme différente, vivant toutes dans le même quartier et se trouvant à un carrefour émotionnel. Malgré cela, elles ouvrent chacune leur maison à un chat. Chaque partie comprend à la fois le point de vue de la femme et celui du chat, permettant ainsi au lecteur de voir les deux côtés de la relation, et apportant une structure originale.



Le seul petit bémol étant que du coup, nous avons un peu plus d’une cinquantaine de pages pour faire connaissance avec chaque couple femme / chat. Le titre m’a fourvoyée, j’ai pensé que nous n’avions qu’une seule femme (Elle) et qu’un seul chat (et son chat). Ce roman se rapproche plus de la nouvelle. J’ai donc dû m’adapter à ce changement de direction ! Mais je dois quand même être honnête avec vous : j’ai été frustrée tout au long de ma lecture. Le petit grain de sable qui m’a empêché de profiter pleinement de ces heures en compagnie de chats.



« Ses doigts glacés ont effleuré mon corps. Elle m’a pris dans ses bras sans la moindre peine. Le carton, vu d’en haut, était étonnamment petit. Elle m’a glissé sous sa veste, contre son pull. La chaleur de son corps était d’une douceur incroyable.

J’ai entendu les battements de son cœur. Elle s’est mise en marche et un grondement nous a dépassés. Nos pouls, à elle et moi, mais aussi celui du monde, battaient à l’unisson.

Ce jour-là, elle m’a recueilli. Depuis, je suis son chat à Elle. »



Miyu entretient une relation amoureuse compliquée. Elle trouve un chat errant, Chobi, et décide de l’adopter. La compagnie qu’elle trouve avec Chobi lui donne la force de prendre de grandes décisions concernant sa vie. L’un de ces choix implique la femme de l’histoire suivante. Reina, une jeune artiste n’arrive pas à se décider entre poursuivre ses études ou trouver un emploi. Elle nourrit régulièrement une minette errante, Mimi. Prendre soin de ce chat l’aidera-t-elle à décider de son propre avenir ?



Le livre développe un thème très précis, repris dans chaque histoire, cela peut apporter un peu de monotonie au récit. « Elle et son chat » nous montre combien la compagnie est essentielle, peu importe d’où elle vient. Ce roman nous donne à réfléchir sur les apparences, souvent trompeuses : les personnes, ou les chats, les plus improbables sont parfois les plus capables d’aimer.



Bien que strictement pour les amoureux des chats, il y a une légèreté séduisante dans la façon dont ces histoires traitent des thèmes de la communauté et de nos liens avec les animaux qui peut s’avérer intéressante même pour les lecteurs n’ayant pas d’atomes crochus pour les chats.



La plume est claire et chaleureuse, pudique et sobre. Côté construction, j’avoue qu’à certains moments, je me suis mélangée les pinceaux, ne sachant plus si le narrateur était humain ou félin. Cela vient peut-être du contexte de lecture : j’ai lu ce livre lors de mes insomnies, je n’étais probablement pas au mieux de mes capacités intellectuelles lol.



Dans un style japonais classique, « Elle et son chat » évoque d‘émouvantes tranches de vie. En lisant ce livre, j’ai eu l’impression que je pouvais être l’une des femmes au centre de l’histoire, chacune d’entre elles luttant contre des problèmes familiers de solitude, de maladie mentale ou de chagrin. La présence féline dans chaque histoire apporte espoir et encouragement.



J’ai trouvé ce roman réconfortant. Les histoires offrent des commentaires subtils mais perspicaces à la fois sur les aspects universels de la nature humaine et sur les orientations plus spécifiques de la culture japonaise qui ont un impact sur la vie de ces femmes.



Plein de charme et de sagesse, « Elle et son chat » est le livre parfait pour tous les amoureux des chats.



« M. Kamata, un professeur âgé, s’est emparé du dessin de Reina.

— Le talent, c’est plus difficile à garder qu’à cultiver. Comme dans le poème de Kenji Miyazawa : Dons, forces et talents ne sont pas de ces choses qui s’éternisent entre nos mains…

Les yeux perdus dans le vague, il a ajouté :

— Les gens non plus ne s’éternisent pas auprès de nous. C’est comme ça. »



#Elleetsonchat #Charleston #MakotoShinkai #NarukiNagakawa #littératurejaponaise
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Nude Model

Je ne sais pas encore pourquoi je vous présente ce manga, car je ne suis même pas sûre de savoir ce que j’en ai pensé. Cependant, il m’a vraiment captivée et marquée, ce qui est le signe d’une bonne lecture…



« Nude Model » contient trois histoires courtes et terminées (si vous n’aimez pas les fins ouvertes, vous allez être frustré) très glauques et érotisées, adressées à un public averti. Si vous n’êtes pas adulte, passez votre chemin ou bonjour les traumatismes !



Ce qui m’a attirée est en premier lieu la couverture. Elle est belle, sobre et texturée. Le résumé est intrigant, et n’aimant pas trop me lancer dans des séries, j’étais contente de voir qu’un seul volume contenait trois histoires terminées.



Chaque récit se passe dans un environnement différent, au sein d’un lycée ou dans un monde comme le nôtre où les vampires font partie intégrante des citoyens. Ainsi, après la claque de chaque dénouement, vous savez que c’est reparti pour un tour !



J’ai beaucoup aimé le côté dérangeant de chaque nouvelle, qui prend aux tripes et met mal à l’aise. Les personnages sont si bien travaillés qu’ils en deviennent parfois détestables, voire dégoûtants. Les dessins sont détaillés, les expressions faciales également, on sent un grand travail derrière cet ouvrage.
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Nude Model

Nude Model est un recueil de nouvelles à ne pas mettre entre toutes les mains. Les histoires y sont parfois crues, et aussi acérées que les lames d’un couteau. De mon côté, ce fut une execllente surprise parce que je ne m’attendais pas à ça et que j’ai vraiment aimé ! C’est sombre, parfois trash et la mangaka ne tourne pas autour du pot n’y n’épargne les sensibilités. Pour l’occasion, Pika édition nous offre une couverture superbe qui rappelle la texture d’un vrai tableau de maître. J’aime beaucoup les effets que cela donne.



La première histoire est une affaire de harcèlement scolaire avec un héros qui a fait un pari avec ses camarades qui font office de persécuteurs. S’il perd le pari, il sera brulé avec des cigarettes. Son but ? Se taper la fille du lycée la plus froide et la plus intouchable qui soit. Cela va emmener le jeune homme à jouer les modèles pour cette fille qui passe son temps à dessiner.



J’ai adoré cette approche et franchement, c’est bien pensé. La jeune fille a du cran je trouve. À travers cette nouvelle, le côté artistique mis en avant nous offre également une certaine sensualité qui pourrait presque être déplacée vu le contexte, mais qui offre une sorte de douceur bienvenue dans une histoire aussi crue que cruelle.



La seconde nouvelle nous propulse auprès de jeunes lycéens obsédés par le sexe. Le héros va se retrouver mêlé à une histoire bien plus sordide et qui aurait pu mal se terminer pour lui. Là encore, j’ai été scotchée par le récit. Tsubasa Yamaguchi surfe sur les limites du supportable et arrive à nous dépeindre une intrigue qui aurait pu franchement devenir ultra malsaine.



Quant à la dernière nouvelle, elle est sans doute la plus glauque de toutes. Je l’ai trouvé géniale, et j’ai eu un coup de cœur pour elle. Cette fois, le fantastique s’invite à la fête de ce récit. Je l’ai même relu une seconde fois pour être certaine d’avoir tout bien compris.



Le lien entre toutes ces nouvelles, c’est bien évidemment la sensualité, et cette attirance qui pousse les héros vers l’obscurité, avec, parfois, un aspect plutôt malsain. Par amour, par jeux, jusqu’où est-on prêt à aller ? La mangaka, avec ces histoires courtes dénonce également le harcèlement sous toutes ses formes, mais aussi la manipulation psychologique face à des gens qui sont censée incarner l’autorité. Qu’on soit élève, prof ou encore médecin… Et que dire de son talent graphique ? Je suis fan !



Bref. J’ai adoré Nude Model qui montre l’étendu du talent de Tsubasa Yamaguchi. Je suis très contente d’avoir pu le lire.
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Elle et son chat

Une agréable histoire, pleine de douceur et de retenue qui nous démontre qu'un simple choix peut changer toute une vie.

Nous suivons quatre femmes. Chacune d'entre-elles s'est liée d'amitié avec un chat. Tour à tour ils prennent la parole et nous font découvrir leur quotidien, leurs craintes, leurs déceptions mais aussi leurs espoirs... Tous ces personnages que nous suivons, qu'ils soient animaux ou humains, sont liés entre eux, ou finissent par l'être. Au final, tous finissent par tisser divers liens.

Le récit est plein de douceur, se lit facilement, avec fluidité. La lecture est agréable. Bref, j'adore !

Certains moments ont une teinte mélancolique, triste. Et ces passages montrent à quel point les chats peuvent être une présence réconfortante pour l'être humain. Même s'ils ne règlent pas les problèmes en question, ils ont un certain pouvoir, un effet apaisant, que je comprends tout à fait pour avoir moi-même toujours vécu avec la présence d'un chat dans ma maison. Je dois dire que le ronronnement d'un matou est effectivement un des meilleurs bruits au monde, je ne veux rien savoir !

Même si certains moments sont aussi parfois durs, brusques, cette œuvre est remplie d'amour et de douceur.

En quelques pages, les auteurs réussissent à aborder beaucoup de thèmes : désœuvrement, amour, art, deuil, solitude, compagnie et amitié (humaine ou animale)... Les tranches de vies banales de prime abord sont sublimées par la poésie et la spiritualité japonaise. Les auteurs maîtrisent très bien les changements de styles selon les personnages qui racontent, félin ou humain. Écrit dans un style très actuel et agréable, je l'ai dévoré très rapidement !

C'est un beau récit. Qui m'a sincèrement parlée et touchée.
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Elle et son chat

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre avec ce livre mais le fait que ce soit de la littérature asiatique et que ça parle de chat, ça m'a emballé tout de suite. C'est un tout petit roman, très doux. Le style et fluide et facile, il ne se passe rien de spectaculaire comme souvent avec la littérature asiatique mais c'est ça que j'aime. Ce sont des japonais lambda qui vivent leur vie et en parallèle, les chats racontent leur version de la vie au côté de leurs humaines.
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Blue Period, tome 8

Lire un Blue Period devient de plus en plus mastoc pour moi. Ca confirme encore plus cette image cliché que l'art doit provenir d'une personne torturée, complexe, la tête dans les airs et 3 doigts de pieds sur la terre. En effet, on sait qu'être artiste est ô combien difficile mais depuis quelques tomes, je vis des montagnes russes avec cette série. Il y a des moments époustouflants et d'autres où le temps me parait bien long... trop de bavardages, de troubles intérieurs. C'est réaliste et un tantinet fatigant XD Yatora perd pied (souvent), se décourage et revient au top de sa forme avec de nouvelles expériences comme le travail artistique en équipe. J'ai le 9 mais je crois que je vais m'abreuver d'autres sources avant d'y retourner.
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Blue Period, tome 6

Yatora a réussi. Il n'y croit pas mais fonce dans cet univers qui lui a été récemment ouvert alors il travaille dur. Il me montre qu'avec beaucoup de patience, de remise en question et d'humilité qu'il est fragile, peu sûr de lui mais qu'il peut y arriver. Tant pis si ça ne marche, il aura au moins tout donné. Cette seconde épreuve de l'examen est véritablement un calvaire pour lui qui a commencé à avoir des éruptions cutanées sur le bras et maintenant des problèmes de vue. Comment réussir quand tout semble contre vous ? Comment prouver qu'on a sa place quand des êtres bien plus doués et passionnés vous entourent ? C'est très fort d'avoir une série aussi honnête et qui rend si bien hommage à une profession difficile, incomprise et avec peu de débouchés. Vivement la suite car Yatora ne cesse d'impressionner et de surprendre !
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Blue Period, tome 12

J’avais tellement hâte d’avoir ce tome entre les mains! À la fin du tome précédent, Yatora avait terminé sa première année à Geidei, j’étais hyper impatiente de découvrir sa seconde année et surtout comment tout allait se goupiller pour lui par la suite. Je l’ai déjà dit un bon nombre de fois lorsque je parle de ce manga mais je le redis encore, quel bonheur de suivre les tomes les uns après les autres, de voir l’évolution de Yatora et j’en passe. On apprend tellement de choses à travers cette histoire. Et c’est ce côté là qui me plaît le plus dans ce manga. Le fait d’apprendre un tas de choses, c’est tellement plaisant!



Dans ce douzième tome, on retrouve Yatora qui entame sa seconde année à Geidei. Il est envahi par le doute et l’angoisse et ne ressent plus son enthousiasme des débuts. En plus, le professeur en charge de sa promotion n’est autre que l’impitoyable et stoïque M Inukai.. Mais des retrouvailles et surtout une rencontre très inattendue, vont peut être l’aider à retrouver sa passion pour l’art!



Ce tome est, sans surprise, génial. Yatora débute sa seconde année et ça commence très mal pour lui. Il se retrouve avec un professeur impitoyable et le premier sujet ne l’emballe pas plus que ça. Ils doivent réaliser 500 dessins en deux semaines. Mais Yatora va être semé de doutes. Plus son année avance et plus ils se posent de questions. Surtout depuis qu’il a intégré le collectif « No Marks ». Là bas, il va faire la rencontre d’une jeune fille qui va beaucoup l’aider mentalement. Mais il se sent encore plus perdu.. Il ne sait plus trop quoi penser, ni quoi faire. Le professeur est vraiment quelqu’un de très particulier, je ne sais pas trop quoi penser de lui, il me fait presque peur.. Le collectif No Marks va vraiment aider Yatora à avoir un autre regard sur l’art. Mais c’est aussi la découverte de ce collectif qui va encore plus semé le doute dans son esprit.



Comme d’habitude, maintenant j’ai hâte d’avoir la suite entre les mains. J’aime tellement voir le personnage de Yatora évoluer comme ça. on est loin du Yatora du premier tome, on peut dire qu’il en a fait du chemin depuis tout ce temps. J’aime le côté instructif du manga, on y apprend vraiment un tas de choses. Pourtant l’art n’est vraiment pas quelque chose qui m’attire mais ce manga est un vrai coup de coeur. Ça m’a permis d’acquérir des connaissances et c’est quelque chose que j’adore retrouver dans la lecture en général ça!
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Blue Period, tome 10

Depuis le début, je suis partagée sur cette série malgré les fortes qualités que j'y trouve. Il y a des intentions intéressantes chez Tsubasa Yamaguchi mais une mise en oeuvre que je trouve poussive. Cela s'efface lors de certains tomes et revient à grand galop dans d'autres comme ici...





Nous arrivons à la fin de la première année de Yatora à Geidai et il ne s'est jamais posé autant de question. Entraînant cette fois Yotasuke dans sa spirale négative infernale, rien ne va plus pour choisir leur sujet de fin d'année.





J'ai beaucoup aimé tout du long voir des artistes ou apprentis artistes, doués ou non, travailleurs ou non, se poser mille question sur leur art, son sens, etc. Yotasuke étant un peu l'un de ces petits génies depuis qu'on l'a rencontré, ça m'a plu de voir un focus sur lui cette fois. J'ai aimé que l'autrice nous dévoile ses failles, ses faiblesses, ses blessures et la réponse qu'il va chercher maladroitement à trouver et à proposer au regard des autres. C'était très intéressant et j'ai vraiment eu de la peine pour lui à plusieurs reprises, à la fois à cause de l'incompréhension des autres, de son renfermement et de la façon dont ses parents se comportaient avec lui, sans qu'il remette vraiment ça en question.





Cependant tout cela est enrobé dans une narration extrêmement poussive une fois de plus, qui se veut souvent faussement psychologique avec des effets de manche qui assombrissent inutilement l'histoire. Tout ça est très artificiel. C'est encore pire du côté du héros avec qui on tourne sévèrement en rond quant à ses questionnements et leurs réponses. Les professeurs n'aident en rien la plupart du temps en étant tour à tour négatifs, agressifs et passifs, sans apporter beaucoup d'aide à ces étudiants qu'ils sont censés guidés. Ce n'est pas l'image que je me fais d'un enseignant.



Ce fut dont une lecture assez longue et pénible cette fois, très grise et morose, assez crispante aussi et je le regrette car il y a à côté de belles fulgurances. Les productions finales des deux héros, Yatora et Yotasuke, sont saisissantes et ont vraiment du sens. J'ai beaucoup aimé. Leur parcours accroché a donc eu un vrai but et en ça, je ne peux rien reprocher à l'autrice. Je n'accroche juste pas beaucoup à sa mise en scène trop artificielle et surjouée à mon goût pour faire "artiste torturé", "artiste plein de profondeur"... Bof.
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