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Critiques de Tsubasa Yamaguchi (352)
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Blue Period, tome 2

Yaguchi a trouvé sa vocation dans ce deuxième tome de Blue Period. Tombé amoureux de l’art, il a intégré le club de son lycée et s’oriente désormais vers Gedai, l’université spécialisée de Tokyo. Le chemin est rude, et les places, à l’arrivée, peu nombreuses.



Ce second volume se positionne dans la lignée du premier, une belle tranche de vie centrée sur le dessin et les choix d’avenir, mais s’attarde cette fois plus sur le fond d’une œuvre que sur sa forme. Le côté « cours magistral » s’estompe au bénéfice de l’interprétation.



Qu’est-ce qui fait d’une toile qu’elle est réussie ? Qu’elle est digne de succès, de reconnaissance ? Ou même, tout simplement, qu’elle attire l’œil ? Ce sont les questions que se pose un Yaguchi jusqu’ici focalisé sur sa technique, et qui doit à présent trouver sa « patte ».



Pour cela, il peut compter sur le soutien de sa nouvelle professeur, ainsi que sur ses camarades de stage… ou presque. Malgré le rapprochement qui s’esquissait avec Yotasuke, ce dernier continue de se montrer antipathique à l’égard de Yaguchi et ne manque jamais une occasion de critiquer son travail. Un mal pour un bien, puisque les doutes qu’il fait naître en lui incitent le jeune homme à s’interroger et à s’améliorer.



Si le traitement du protagoniste demeure irréprochable dans sa psychologie comme dans son évolution, mon opinion à l’endroit des personnages secondaires reste hélas inchangée. Hormis les quelques-uns susmentionnés, les autres sont encore trop en retrait, et surtout, ils manquent de limpidité.



La mère de Yaguchi semblait prête à le soutenir dans le tome précédent, or elle se révèle réfractaire à sa volonté d’étudier l’art ; ses amis ne font qu’une vague apparition, qui ne les présente pas sous leur meilleur jour ; Yuka se manifeste uniquement pour draguer tout ce qui bouge et lâcher une brève réflexion philosophique en lien avec le thème…



C’est, à mes yeux, la faiblesse de ce manga. Ça, et ses illustrations aux proportions parfois douteuses (notamment en ce qui concerne l’anatomie humaine). Ce n’est pas dramatique, mais l’ironie d’un tel défaut dans une œuvre sur l’art fait que je ne peux pas m’empêcher de le souligner.



Vous l’aurez compris, Blue Period n’est toujours pas un coup de cœur. J’adore son sujet, j’adore ce qu’il raconte, ainsi que les explications et éclaircissements pertinents qu’il offre sur la peinture, néanmoins je regrette qu’il ne soit pas porté par des personnages plus marquants, plus attachants, à l’exception de Yaguchi. J’espère sincèrement pouvoir les apprécier davantage par la suite.
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Blue period, tome 3

On retrouve donc Yatora dans ce tome, toujours aussi impliqué dans son travail et déterminé. La date du concours approche et il veut progresser plus que tout.



Ce tome reste centré sur la prépa, on le voit très peu au lycée, et notamment sur son mental. Yatora sait à quel point c'est dur, sachant qu'il a commencé à dessiner un an plus tôt et qu'il vise l'école la plus difficile. On le voit perdre le moral, déprimer, mais il continue de se relever. Ses proches l'aident indirectement, le soutiennent à leur façon.



La motivation lors d'un concours est ce qu'il y a de plus important. Avec le temps, et si on voit que notre travail n'est pas à la hauteur de nos attentes, on a envie de tout lâcher, on se dit qu'on y arrivera jamais. Yatora passe plusieurs fois dans cette phase de doute et d'appréhension. Heureusement, il ne perd pas la motivation. Il sait au plus profond de lui que c'est ce qu'il veut faire, alors il le fera.



Pour ce qui est de l'art, on s'intéresse davantage aux moyens d'expression. Les différentes façons de représenter quelque choses, les matériaux utilisables. Yatora élargie son champ des possibles dans ce tome et découvre une nouvelle facette de son art. Un nouveau moyen de créer.



Du côté des personnages secondaires, on voit beaucoup plus Hashida et Kuwana, puisqu'ils sont à la prépa ensemble. Pour Yuka, on ne sait toujours pas quoi, même si on peut s'en douter, mais on sent qu'il a des problèmes bien compliqués à gérer. Sa famille n'a pas l'air de beaucoup le soutenir.

Yotasuke, c'est compliqué aussi. Au début, on le trouve insupportable, il n'est vraiment pas gentil avec Yatora. On en apprend plus dans ce tome sur lui, sur sa raison d'agir de la sorte. On finit presque par l'apprécier malgré son sale caractère.



Hâte de revoir tous ces personnages dans Blue Period 4 !
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Blue Period, tome 1

J'ai vraiment adoré ce manga. Il fait réfléchir à l'importance de faire ce que l'on souhaite vraiment dans la vie. Je pense que beaucoup de gens dont moi doivent se retrouver dans notre héro. Et en plus, on apprend plein de choses sur le monde de l'art et le dessin en particulier. Parfois, j'avais l'impression que c'était à moi que la prof parlait. Bref, ce manga a eu un fort impact chez moi.
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Elle et son chat

Des instants fortuits, délicats, remplis de tendresse et de promesse. Ce livre met en avant la relation unique que le chat a, développe avec son humaine. Sa capacité à détecter les changements d’humeur, sa tristesse, sa joie et le besoin de présence réconfortante.

Plusieurs récits se suivent dans ce roman qui ont plus ou moins une corrélation entre eux. Il se dégage une certaine intensité, une certaine intimité. Un chat cela peut te donner le sourire, du réconfort, de la tendresse, de l’attention, un but.

 

C’est tellement mignon d’imaginer ces animaux se lier d’amitié, se raconter ce que leur maître représente pour eux. C’est le rêve de tous les propriétaires d’animaux de connaitre ce qu’ils pensent de nous.

 

L’écriture est douce, réconfortante et apaisante. J’aime l’alternance entre la parole humaine et celle du chat. La profondeur des mots touche le cœur et l’âme du lecteur. Les personnages se lient, se confient, se libèrent auprès du chat qui traverse leur vie. C’est profond, toujours avec pudeur, la plume décrit l’essence même de la vie, elle dépeint la mort comme une évidence pour le chat, tout le monde tire sa révérence, la vie est une risque de chaque instant.

Je suis enveloppée d’un cocon chaleureux, émouvant et perçant. Ce livre est d’une grande tendresse pour moi qui suis une amoureuse des chats, je ressens ce roman comme un baume au cœur.

C’est un coup de cœur sentimental.



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Blue Period, tome 10

Dans ce dixième tome, le protagoniste n’est pas Yaguchi, mais Yotasuke. Et quand on sait à quel point ce personnage m’exaspère, on peut se dire que ma lecture ne fut pas particulièrement plaisante. Ce n’était pas non plus désagréable, mais j’y ai pris moins de plaisir que pour les autres tomes.

On découvre Yotasuke sous un autre jour, ce qu’il ressent et le pousse à se renfermer sur lui-même. Je comprends son comportement, pourtant, ça ne me l’a pas rendu plus sympathique. Je pense que ce qui me gonfle le plus, c’est que les autres n’arrêtent pas d’essayer de le sortir de sa réserve alors qu’il se braque et ils insistent… bordel, arrêtez de lui lécher le cul ! Le seul qui arrive à l’apprivoiser un minimum, c’est Okamoto et j’ai adoré la façon dont il le fait : tout en douceur et naturellement.



Au niveau de l’avancée de l’histoire, c’était intéressant : on arrive à la fin de la première année avec la dernière exposition. Certaines questions sont posées et font réfléchir Yaguchi et Yotasuke. Tous deux finissent par se trouver, par mettre des mots sur leurs maux et leur ressenti par rapport à leur art. Ça a rendu cet examen plus léger, du moins, c’est le sentiment qu’en a Yaguchi et Tsubasa Yamaguchi a réussi à me transmettre cette sensation, ce qui était super agréable.

J’ai donc fini cette lecture sur une touche positive : j’ai bien aimé ce dixième tome.
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Nude Model

Je ne suis pas une grande adepte des recueil de nouvelles, je suis souvent déçue par ce genre d’ouvrage mais ça ne m’empêche pas de continuer d’en lire. Celui ci j’avais vraiment envie de le découvrir puisque la mangaka est celle de Blue Period, et étant fan de ce manga j’avais envie de découvrir autre chose de la mangaka. Bon sans surprises, ça ne l’a pas vraiment fait avec moi. Je n’ai pas détesté non plus mais ça ne m’a pas transcendé plus que ça quoi. Mais c’était quand même un recueil sympa à lire avec des histoires plus sombres que ce à quoi la mangaka nous a habitué.



Dans ce recueil, on va donc retrouver plusieurs histoires courtes. Une jeune fille passionnée de dessin et marginalisée par sa classe va croiser la route d’un garçon qui doit réussir à coucher avec elle à la suite d’un pari perdu. Dans Une fille, un lycéen fait semblant d’être une fille par soif de reconnaissance et se retrouve mêlé à une sale affaire. Kamiya, un bar où les hôtes sont soi-disant des vampires, ouvre ses portes à une jeune médecin qui manque de confiance en elle…



La première histoire est dans le même univers que Blue Period. En effet, on retrouve une jeune fille qui est passionnée de dessin. Cette histoire ne m’a pas déplu. Mais le problème avec ce genre de recueil et bien c’est que les histoires sont beaucoup trop courtes. Ici on a une jeune fille solitaire qui reste dans son coin et un jeune garçon qui fait parti des caïds du lycée on va dire qui, suite à un pari doit réussir à coucher avec elle. Comme je le dis un peu plus haut, cette histoire ne m’a pas déplu, ce n’est pas ma préférée non plus. C’était plutôt sympa de voir le personnage du mec changer comme ça au contact de la jeune fille.



La seconde histoire est la plus sombre pour moi. Les sujets abordés dans cette histoire courte sont des sujets difficiles et surtout des sujets grave. On va suivre un jeune lycéen qui adore se masturber mais si il n’entend pas une voix de fille ça ne lui va pas. Il va alors s’enregistrer prenant une voix féminine. Très vite ce son fait le tour du lycée. On se rend compte qu’il prend du plaisir à faire semblant d’être une fille (oui dit comme ça c’est assez étrange finalement.) Sauf que très vite les choses vont être bizarres pour lui. Il va se retrouver mêlé à une sale histoire.



La dernière histoire je dirais que c’est celle que j’ai le plus apprécié au final. Sûrement parce c’est celle qui est la plus longue dans ce recueil. Ici on parle de vampires, ou hématophages. On suit une jeune médecin qui a la phobie du sang, chose pas très courante . Elle va se retrouvé dans ce bar dont on parle, le Kamiya. Là bas elle va finir par retrouver confiance en elle au contact d’un jeune homme assez étrange. Bon je dois avouer que je n’ai pas forcément réellement compris la fin de l’histoire. Enfin pas sûre d’avoir vraiment saisie la chose quoi. En tout cas, c’est l’histoire que j’ai préféré lire.



C’est assez difficile de parler de chaque histoire composant ce recueil sans en dire trop mais en en disant assez. Même si je ne suis pas une grande fan de recueil de nouvelles comme ça, je finis toujours par continuer d’en lire. Je suis déjà tombée sur quelques pépites alors je leur donne leurs chances. Celui j’avais quand même hâte de le découvrir étant donné que c’est la mangaka de Blue Period. Ceci dit, même si je n’ai pas été emballé plus que ça par ces histoires, j’ai quand même passé un chouette moment!
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Elle et son chat

Pour qui aime les chats et les histoires de chats, sinon passez votre chemin.

Ecrit par des japonais tout en finesse et délicatesse, amoureux des chats et les connaissant bien. Pour qui a des chats, comme moi, c'est particulièrement bien vu.

Les chats d'un quartier racontes leurs relations avec leurs humains et leurs congénères qui déambulent de maison en maison à travers les jardins, lieux d'explorations et de découvertes. En parallèle on suit les états d'âme de leurs humains, leurs difficultés, leurs amours, leurs espoirs.

Ce livre a un charme fou, il fait beaucoup de bien.

Lecteurs, vous risquez d'adopter un chat si vous en croisez un à l'abandon sur votre route. Vous en serez remercié au centuple et surtout vous dormirez mieux. Je l'ai vérifié, le ronronnement d'un chat est beaucoup plus efficace qu'un somnifère.

Bonne lecture.
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Blue Period, tome 13

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Blue Period, tome 1

Blue Periode est un manga racontant l'histoire de Yatora Yaguichi est jeune lycéen intelligent qui aime sortir avec ses amis. Sauf qu'il se sent vide, il ne trouve pas une activité avec laquelle il se sent vivant. Un beau jour il aperçoit un tableau, une peinture. A ce moment il a une révélation, seul la peinture lui permet d'être lui même. Il va donc débuter sa nouvelle passion, dans laquelle il s'épanouira.

J'ai beaucoup aimé ce manga car il est drôle, on apprend beaucoup de chose très intéressante sur l'art et les personnages sont très bien décrit ce qui nous permet de s'identifier plus facilement à eux. Je vous conseille aussi la version animé qui est tout aussi bien.

Je vous laisse le découvrir.



Creusot Maya
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Blue Period, tome 9

La création du mikoshi pour le festival est terminée. L'équipe est enfin arrivée au bout de ses peines et tous les étudiants vont pouvoir profiter de l'été pour se ressourcer. Depuis quelques tomes, l'atmosphère de la reprise des cours est vraiment spéciale. Yatora est un personnage réaliste avec ses nombreux doutes, remises en question, peurs voire même jalousie ? Bref, après cette épreuve collective (plutôt) joyeuse, Tsubasa Yamaguchi a vite repris les rênes pour que nous soyons de nouveau gênés, dépressifs avec la confrontation entre le dur labeur de Yatora et le génie de Yotasuke. Ils ont un sérieux problème de communication, c'est extrêmement lourd comme ambiance et relation. Fort heureusement, les études d'art allègent l'ensemble avec la découverte de la mosaïque et des fresques. Un moment très plaisant pour ma part ! La série reste intéressante.
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Blue Period, tome 1

C’est l’histoire d’un lycéen, qui s’appelle Yatora. Il est studieux et il n’aime pas l’art. Mais au fil de l’histoire il se sent vide et un jour il passe devant un tableau. Il va comprendre que peindre et faire de l’art, c’est le seul moyen de faire passer ses émotions.

Je n’ai pas aimé ce livre car il n’y avait pas d’action. Pour les intéressés qui aiment un peu la romance et le suspense c’est un livre que je conseille. Mais moi c’est un livre que je laisserai dans la poussière sur une étagère.

Ethan V
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Blue Period, tome 7

Maintenant que Yatora a réussi son concours, il fait face aux talents et aux compétences de ses camarades d'école de Geidai et la vérité lui fait mal. Le syndrome de l'imposteur le frappe en pleine poire. La mangaka montre la dure réalité des études dans le monde de l'art mais aussi les débouchés, la compétitivité, la remise en question de soi. Yatora n'a plus le temps d'être fier d'avoir réussi son concours, il est temps de travailler, réfléchir et s'améliorer vite et bien. Cette série est riche et profonde. Chaque tome a son lot d'actions et de questionnements. Yatora se donne à fond et souffre autant, un garçon sensible qui veut donner le meilleur de lui-même. Un héros comme on les aime quoi !
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Blue Period, tome 5

"Tout ce qu'un existe dans notre monde peut-être représenté avec ... Le noir, le blanc et les couleurs primaires: le rouge, le bleu et le jaune"



Yatora est retenu suite à la première épreuve, mais la deuxième arrive très vite. Pas le temps de se reposer, de lâcher même si le corps est épuisé. On sent tous les sacrifices qu'il a fait dernièrement et les conséquences sur sa santé.



Heureusement que ses amis de prépa et Yuka sont présents pour lui changer les idées, lui apporter un regard constructif sur ses créations et pour le mettre face à un miroir : le reflet de la mer, la lecture que l'on fait de votre corps nu lorsqu'on prend le temps de l'observer.



Un tome 5 plus lent correspondant à l'épuisement du héros. Il est le reflet d'un calme avant la tempête nommée "deuxième épreuve d'admission".
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Blue Period, tome 5

Alors que nous avions perdu de vue Ryuji/Yuka avec les épreuves d'art difficiles de Yatora, nous allons pouvoir les retrouver. Les doutes de Yatora et la solitude de Yuka vont se confronter pour les rendre plus forts et plus déterminés. J'ai été surprise par la tournure surtout à cette période cruciale dans la vie d'artiste de Yatora en plein milieu de ses épreuves mais agréablement surprise ! Cette fin m'a fait trépigner d'impatience pour le prochain !
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Blue Period, tome 11

Bon. J’ai aimé ce tome dans son ensemble, même si je lui ai trouvé quelques longueurs, notamment sur toute la partie concernant Picasso et les réflexions sur l’artiste par notre héros et son ami Hashida.



Si on comprend bien les remises en question de Yatora concernant son avenir artistique, le reste et tout ce « blabla » m’ont un peu perdue (je ne suis pas une grande amatrice de Picasso, c’est vrai). Enfin bon, par contre ensuite, quand Yatora commence son travail en tant que maître pour donner des cours de dessin pour les enfants, j’ai vraiment aimé. Notamment avec Hashida qui est un personnage dont j’aimerais en connaitre davantage.



Grâce à ces chapitres et par le biais d’une petite fille et d’un petit garçon aux difficultés différentes, Yatora va une nouvelle fois se retrouver confronté à bien des problèmes existentiels. Si tout semble plus simple pour Hashida, on se rend compte que ce n’est pas forcément si facile que Yatora semble le croire.



À travers l’œil du héros, ce dernier a tendance à se sous-estimer en mettant sur un piédestal ceux évoluant dans le même milieu que lui. Sauf qu’il oublie qu’il est encore novice et qu’il a gravi les échelons jusqu’à Geidai très rapidement. J’ai apprécié les pensées de son ancienne prof de lycée sur ce sujet le concernant et qui sonne une nouvelle fois très juste.



Yatora est un personnage dans lequel je me reconnais beaucoup avec ses doutes, ses envies de tout lâcher et cette impression de toujours être à côté de la plaque sur tout.



Blue Period a ce côté intéressant d’amener les lecteurs à réfléchir sur les personnages qui évoluent au sein de l’histoire et qui peuvent renvoyer à certaines parties d’eux-mêmes. J’ai eu beaucoup d’empathie pour les deux enfants, Sae et Shôya.



Encore une fois, malgré les longueurs du début, j’ai été plus que convaincue par la suite et par tout ce travail intérieur que doivent faire les personnages pour avancer et gagner en maturité autant intellectuelle qu’artistique.



Toujours très bien !
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Blue Period, tome 1

La couverture de Blue Period est magique et très prometteuse. Il a des traits fins et le dégradé de couleur me plaisait énormément. Je ne me suis pas intéressée plus que ça au résumé. Je me suis plongée dans ce premier tome sans bouée.



La(e) lectrice (eur) suit Yatora. C’est un lycéen ordinaire, il est bon en classe, il a des amis, tout lui réussit… Il n’aura aucun problème à trouver sa voie. Sa vie est en quelque sorte déjà toute tracée. Son but est de trouver un métier rémunérateur. Bref, tout ça ne devrait pas être compliqué. Pourtant, tout change brusquement quand il se retrouve face à un portrait dessiné par une élève du club d’art. C’est comme s’il l’avait touché au tréfonds de lui-même.


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Blue Period, tome 1

La période Bleu



Il s'agit d'un manga dont l'auteur est Tsubasa Yamaguchi , le manga se nomme

Blue Period et le thème est autour de l'art .



L'histoire se déroule à Tokyo dans une université . Les personnages principaux sont Yatora le personnage central de l'histoire , Yuka et sa meilleure amie et une professeur d'arts plastiques .

Yatora est un lycéen qui excelle dans tous les domaines , il obtient toujours les meilleurs résultats . Pourtant depuis toujours il manque quelque chose en lui . Jusqu'au jour où , tout d'un coup , il entre dans une salle et tombe sur un tableau qui le bouleverse complètement ...

Il réalise alors que la peinture est le seul moyen de rendre visible les sentiments et de les exprimer . Il décide alors de se consacrer corps et âme à la peinture pour essayer d'entrer dans les meilleures écoles des beaux arts .



Cette oeuvre de Tsubasa Yamaguchi est bien . Ce n'est pas le meilleur des mangas et loin de là mais ce n'est pas à négliger , les personnages sont bien construits et il y a une suite logique au déroulement de l'histoire. Pour ma part je n'ai pas trop accroché j'aime bien les personnages ils étaient marrants et bien construits le seul problème est que c'est un livre basé sur l'art et les études, je n'aime trop les mangas de ce genre je préfère les mangas avec des combats , de l'action mais je le conseille surtout aux personnes attirées par la peinture, les tableaux, l'art en général.

Rayan





Laissant mon imagination se glisser dans ce manga, j'ai pu réaliser la magie et le bonheur que laisse libérer l'art à travers ses tableaux, ses peintures etc...

Yatora est un lycéen japonais authentique mais doué. Ce n'est qu'à ce jour là, qu'il aperçoit sa camarade, intégrée dans le club d'art, peindre un tableau somptueux. Fasciné par la manière dont celle-ci peint, il décide de créer alors sa première peinture représentant le quartier de Shibuya, en utilisant différentes nuances de bleus, signifiant le calme et l'aube de cet arrondissement japonais. C'est donc à travers ce tableau que Yatora décide de se laisser emporter dans ce monde artistique, ce monde qui correspond à sa personnalité.

Blue Period est une œuvre que j'ai beaucoup appréciée. Pour l'intrigue qui nous est présentée, mais également pour le message qui nous est annoncé, racontant qu'il ne faut jamais abandonner ses objectifs. Ce que j'ai retenu le plus de ce manga, c'est que le talent n'existe pas; il faut juste consacrer plus de temps à une activité qui nous passionne.

Cet ouvrage a été crée par Tsubasa Yamaguchi, qui elle-même a été étudiante à l'Université des arts de Tokyo. Blue Period est effectivement une référence à une importante période de la production artistique du célèbre artiste Pablo Picasso; c'est la raison pour laquelle, le nom de l'artiste fait son apparition dans ce tome.

Assia























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Elle et son chat

Vendredi. {LECTURE 2022-62} Vous l'aurez compris, je participe dans la #teamjaune💛 au #booklanta5 organisé par @alice_au_pays_des_livres. L'un des thèmes est livre de moins de 200 pages, j'en ai profité pour lire "Elle et son chat" adapté du manga et publie aux éditions @lillycharleston.



Des chats de Tokyo racontent leurs histoires qui s'enlacent avec les histoires de leur maîtresses. Ils vivent tous dans le même quartier, se croisent et se lient au fil des saisons. On assiste à un joli patchwork urbain sur la vie ses aléas et ses joies.



Étant une fan de chat avec mon #taoboulette, je devais lire ce livre qui est dans la bibliothèque de ma fille depuis quasi un an. Et je n'ai pas été déçue. L'écriture est fluide et douce, on se retrouve à vivre avec eux dans leur quotidien. Un soupçon de poésie nous emmène dans la vie de Tokyo. On retrouve là un portrait de la société japonaise à la fois doux et critique.



Bref, j'ai beaucoup aimé ce récit à mettre dans les mains et les pattes de tous les amoureux des chats.



#roman #Japon #belgianreader #belgianbooksta #belgastagram #booksta #bookaddicts #booklover #bookstagram #livre #lecture #chroniquelitteraire #Tokyo #editionscharleston #bl5jaune
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Blue Period, tome 9

J'avais bien hâte de me replonger dans cette saga, où la fin du tome précédent nous promettait une belle mise en avant des étudiants d'art de Geidai. L'entraide aurait été un point fort à développer surtout dans cette école, où ce n'est pas vraiment cette valeur qui est mise en avant.



En effet, on reprend notre lecture où les élèves de Geidai préparaient des œuvres pour leur festival. Mais l'équipe de Yatora se retrouvait en grande difficulté pour réaliser leur œuvre, par manque de motivation de certains, mais aussi à cause des intempéries et d'une météo pas du tout favorable à leur travail.

Et c'était ici que l'on s'arrêtait, mais d'autres élèves sont venus leur prêter main fortes pour les aider à terminer.

J'ai beaucoup aimé voir la fin des préparatifs pour le festival, et voir cette entraide entre tous ces étudiants. Même si ce n’est pas venu des autres, mais bien d’une demande de Kinemi. Un personnage qui s’est révélé au fur et à mesure des tomes, alors qu’au départ ce n’était pas forcément une personne sur laquelle on se serait arrêté.

Pour ce qui est du festival, c’est une trêve assez joyeuse et détendue, qui tranche pas mal avec l’ambiance générale du titre, et que j’ai trouvé intéressante de développer. Seulement j’ai trouvé ça trop court, et que ça manquait un peu de développement, on aurait pu profiter un peu plus de cette ambiance festive.



Mais les meilleurs moments sont souvent de courte durée, et c’est ce à quoi on va assister juste après. Il faut bien retourner à son quotidien et à notre protagoniste Yatora pour ses études d’art. Les vacances sont là, et pour notre protagoniste c’est le vide complet… Ce personnage est un cycle perpétuel, il se retrouve au plus bas pour rebondir, et ces vacances vont être sa période du bas. Plus rien ne le réussit vraiment, aucune inspiration, il va tout de même occuper ses journées avec d’autres activités toutes plus différentes les unes que les autres. Mais surtout, il peut toujours compter sur Hashida ou Yotasuke pour se faire remonter le moral en art et s'ouvrir à de nouvelles perspectives, comme on va pouvoir le voir ici. Des personnages toujours aussi intéressants, et je trouve qu’Hashida manque un peu au récit, donc j’espère que l’on pourra le voir d’autres fois. A l’inverse de Yotasuke qui est bien présent dans le récit, et particulièrement dans le tome, Yatora est moins mis en avant pour développer les autres, et par contre c’est bien joué, et super intéressant.

Pour Yotasuke, son art est toujours aussi bien mais certains professeurs remettent en question son travail, sa passion, son talent. Il va être un peu le personnage central de ce tome pour son développement, et j’ai trouvé bien de travailler sur lui et surtout de cette façon. Ça rend ce personnage plus accessible, et plus sympathique, puisqu’il donne vraiment cette impression d’être distant et froid.

Pour ce qui est des personnages, la mangaka ne se contente pas ici de travailler sur les étudiants, mais elle va aussi développer les professeurs. C’est encore un peu léger, mais on a pu assister à une courte réunion de professeurs, et on s’interroge sur eux, ou sur ce qu’ils peuvent faire. Le professeur Nekoyashiki me plait pas mal, elle a un caractères intéressant, et une personnalité originale. On la découvre un peu plus, avec notamment son art, et son travail, ce que l’on va découvrir dans ce tome. J’ai beaucoup aimé que les autres personnages soient mis en avant, et pas seulement Yatora, surtout qu’elle ouvre d’autres perspectives et d’autres visions de l’art.



En ce qui le concerne, ce tome se révèle aussi très intéressant, parce qu’il va développer de nouvelles techniques d’art à partir de mosaïque ou de peinture sur mur. Ce n’est pas l’idée première que l’on a de l’art, et j’ai trouvé très intéressant de le développer, surtout que ça ajoute un gros point positif au récit, toujours plus de crédibilité, et de sérieux à cette histoire.
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Blue Period, tome 9

Malgré une narration toujours aussi lourdingue pour moi qui rend la lecture malaisée, les thèmes de cette série sont toujours aussi passionnant à aborder et ça fait du bien de voir que la fac n'est pas un long fleuve tranquille.



Yatora est toujours aussi perdu dans cette première année de fac d'art, mais il n'est pas le seul. Il est très intéressant de voir comme Tsubasa Yamaguchi décrit ce milieu où les professeurs laissent leurs élèves tellement dans le flou au point de les perdre parfois. C'est bien d'essayer de les pousser à réfléchir par eux-mêmes, de ne pas tout leur donner tout cuit, mais sans même les accompagner, c'est rude. On a ici une vision de l'enseignement assez japonaise qui ne correspond pas forcément à notre philosophie française, du moins dans ma branche à moi avec les plus petits, et qui m'interroge.



A la lecture, cela débouche sur de longues, longues introspections avec le sentiment d'un héros perdu, qui tourne en rond. Et comme je ne suis pas une grande fan de Yatora quand il est dans cet état, j'ai été ravie de voir la réflexion complétée par un focus sur Yotasuke, celui qu'on qualifie de génie, mais qui semble en avoir assez et qui n'a pas l'air plus avancé que notre héros. Avec eux, on a deux visions différentes des artistes, du moins depuis l'extérieur et la mangaka nous pousse à nous interroger sur notre façon de considérer chacun d'eux. Est-ce que le génie vaut mieux que le travail acharné ? Les deux ne peuvent-ils pas être complémentaires ? Des réflexions qu'on doit soi-même se faire.



L'autrice s'attarde aussi longuement, dans ce tome, sur ce qu'est l'art selon les époques, sur sa réception de nos jours en comparaison, sur les différentes techniques, et ça, j'ai adoré. J'ai beaucoup aimé la petite sortie de nos héros pour aller voir le travail de Velázquez. C'était passionnant de revoir l'oeuvre, les intentions et la technique de l'artiste remise dans leur contexte. J'ai également beaucoup apprécié de voir nos jeunes étudiants s'essayer à des techniques passées comme la fresque et la mosaïque, même si ça aurait pu être plus développé, car c'est fait sur peu de pages au final. Il y a une réflexion très intéressante sur l'art, ses médiums, sa mise en perspective selon l'époque. 



Enfin, aborder la réception des oeuvres dans le passé, c'était bien, mais le voir dans le présent c'est encore mieux. Et ainsi les quelques pages avec l'une des prof de Yatora qui expose également des oeuvres très contemporaines, des installations à base d'emballage, fut passionnant. On aborde de manière subtile mais réaliste et grinçante la question du mécénat, le besoin de lécher des bottes et savoir être dans les petits papiers de certains pour être visible, le besoin d'être aussi dans l'air du temps. Il y a également, tout comme par le passé, la dimension du message qu'on souhaite transmettre qui peut être double, celui visible au premier abord et celui caché. C'est assez fascinant d'entendre et de voir Nekoyashiki en parler.



Cependant si on prend tout celui mis bout à bout, je dois avouer que je trouve parfois que Blue Period manque de cohérence. J'ai l'impression que l'autrice met bout à bout des éléments propres au milieu de l'art mais sans une histoire vraiment poussée et construite. J'ai ainsi le sentiment d'une histoire qui patine, qui s'écoute aussi beaucoup en mode méta, avec trop trop de blabla discursif sur le monde de l'art, ce qui donne l'impression d'avoir entre les mains un essai sur le sujet et non un texte narratif. Moi, j'ai besoin d'une histoire qui m'emporte dans ce type d'oeuvre et non d'un texte documentaire. Je ne dis pas que ce n'est pas intéressant mais j'aimerais que ce soit intégré de manière plus légère et subtile et non avec tous ces gros pavés bien lourds à lire.



Blue Period reste une lecture enrichissante mais fort maladroite dans sa forme, avec un héros pas forcément des plus sympathique et entraînant à lire avec son spleen qui ne le quitte pas et qui touche également ses amis. Heureusement qu'à côté, on apprend des choses passionnantes sur la vie d'un étudiant en art et l'art en général.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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