Citations de Val Emmich (36)
Mon moi présent n'est plus celui du passé. De même que celui d'aujourd'hui n'est pas celui du futur. Trois versions de moi que je ne peux ni changer, ni prévoir.
Je sais que j'ai un truc qui cloche. Croyez-moi, j'en suis parfaitement conscient.
Nous naviguons dans cet océan d'arbres en faisant attention de ne rien déranger. Nous sommes en mission. Nous ne voulons pas d'ennuis. Nous sommes si nombreuses, nous les âmes solitaires. Nous tous qui avons contribué à la renaissance de cet endroit. Il y a ceux qui le verront grandir. et ceux que nous avons perdus. Nous avançons ensemble On grimpe, on tombe, on s'élève à nouveau. On essaie de se rapprocher du cœur des choses. De nous-mêmes. Des autres. De ce qui est vrai.
Évidemment que ça me semblait bon. Les fantasmes sont toujours agréables. L'ennui, c'est qu'ils ne servent à rien quand la réalité déboule sans crier gare et te jette à terre. Quand elle te ligote la langue et qu'elle t'enferme les mots dans la tête. Quand tu te retrouves tout seul au déjeuner.
Nous naviguons dans cet océan d'arbres en faisant
attention de ne rien déranger. Nous sommes en
mission. Nous ne voulons pas d'ennuis. Nous
sommes si nombreuses, nous les âmes solitaires.
Nous tous qui avons contribué à la renaissance de
cet endroit. Il y a ceux qui le verront grandir. et ceux
que nous avons perdus. Nous avançons ensemble
On grimpe, on tombe, on s'élève à nouveau. On
essaie de se rapprocher du cœur des choses. De
nous-mêmes. Des autres. De ce qui est vrai.
Il y a un bon million de trucs qui, du subatomique au cosmique, ont le don de m’horripiler quotidiennement. Parmi ces trucs, il y a mes initiales : M. E. H. Ça sonne comme le cri de la chèvre : « Mêh ».
Je perds de l'altitude. Je ne plane jamais très longtemps dans les airs. Il y a toujours cette affreuse et pesante vérité qui me fait retomber à terre.
- La vie elle-même est un entretient d'embauche, Evan.
Mon moi présent n'est plus celui du passé. De même que celui d'aujourd'hui n'est pas celui du futur. Trois versions de moi que je ne peux ni changer, ni prévoir. Je ne sais pas si j'ai beaucoup d'influence sur mon moi présent. Mais je fais avec ce que j'ai. Inutile de se battre.
J’aimerais juste que ma vie, pour une fois, ne serait-ce qu’un jour, voire quelques heures, soit un peu plus cool. Je ne peux jamais m’installer tranquillement, confortablement, et vogue le navire. Des gens comme Rox, par exemple, posent leurs pieds sur la table et se laissent bercer par les flots. Moi, non. Je suis toujours au bord de la noyade.
page 199
Ecoute, a-t-il poursuivi, je sais que tu as mal. Mais si tu ne tires pas une leçon de ton erreur, alors tu souffres pour rien.
(Je ne pouvais pas me l'approprier.)
(J'ai tenté de m'abrutir, de détourner la douleur, sans comprendre qu'elle reviendrait toujours.)
(Elle revient toujours.)
(Accueille-la.)
Si tu souffres au plus profond de toi, c'est que la souffrance fait partie intégrante de toi. Elle te suivra partout. Impossible d'y échapper. Impossible de la chasser, de toute façon elle reviendra. Depuis ce qui s'est passé, j'ai eu le temps d'y réfléchir. Il n'y a qu'un seul moyen de survivre : accepter sa douleur. Accepter d'avoir mal. Sans plus attendre. Car elle finira par te rattraper. Alors autant t'y mettre tout de suite.
Qu'est-ce que j'étais censé répondre ? Elle me dit qu'elle est fière, mais ses yeux racontent une autre histoire.
Nous naviguons dans cet océan d'arbres en faisant attention de ne rien déranger. Nous sommes en mission. Nous ne voulons pas d'ennuis. Nous sommes si nombreuses, nous les âmes solitaires. Nous tous qui avons contribué à la renaissance de cet endroit. Il y a ceux qui le verront grandir. et ceux que nous avons perdus. Nous avançons ensemble. On grimpe, on tombe, on s'élève à nouveau. On essaie de se rapprocher du cœur des choses. De nous-mêmes. Des autres. de ce qui est vrai.
C’est un trou du cul, mais c’est mon trou du cul — enfin non, ce n’est pas ce que je veux dire.
Personne n'est parfait, nous faisons juste de notre mieux.
Mon moi présent n'est plus celui du passé. De même que celui d'aujourd'hui n'est pas celui du futur. Trois versions de moi que je ne peux ni changer, ni prévoir. Je ne sais pas si j'ai beaucoup d'influence sur mon moi présent. Mais je fais avec ce que j'ai.
Si tu souffres au plus profond de toi, c'est que la souffrance fait partie intégrante de toi. Elle te suivra partout. Impossible d'y échapper. Impossible de la chasser, de toute façon elle reviendra. (...) Il n'y a qu'un seul moyen de survivre : accepter sa douleur. Accepter d'avoir mal. Sans plus attendre. Car elle finira par te rattraper. Alors autant t'y mettre de suite.
La vie elle-même est un entretien d'embauche, Evan.