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Critiques de Valentin Dolfi (13)
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Tandem

La publication de Tandem en 1991, à même pas deux ans de la révolution roumaine de Décembre 1989 a été un acte fou de deux jeunes poètes qui voulaient faire leurs débuts poétiques à un moment où la vie politique, la télévision ainsi que la presse écrite occupaient tout le temps des Roumains. Qui avait alors le temps de lire de la poésie ? Malgré ces considérations le volume reçoit un accueil positif, par la presse littéraire tout du moins. Paraissent ainsi des chroniques favorables dans deux revues importantes «România literară» [La Roumanie littéraire] et «Contemporanul-ideea europeană» [Le Contemporain-l'idée européenne].

Bien qu'inédit dans son style, Tandem suit le modèle des années ‘80 de début collectif dans un même volume et rappelle les célèbres Aer cu diamante [De l'air aux diamants] et Cinci [Cinq] dans lesquels ont débuté Mircea Cartarescu, Traian T.Coșovei, Ioan Stratan, Romulus Bucur, Alexandru Mușina ou Mariana Marin. La couverture de Tandem est signée par Florin Iaru, un autre poète connu des années ‘80.

C'est une poésie douce et amère à la fois, sur l'amour qu'on fait et celui qu'on défait, sur les enfants et leur venir ou plutôt l'absence d'avenir, sur l'absurdité du temps qui passe, sur de brefs moments de bonheur, sur l'Histoire même ou bien sur la poésie et les voyages, sur la mort qui rôde bien sûr.

On retrouve une poésie de Valentin Dolfi reprise dans l'anthologie Photos de famille avec le titre «Bonsoir, bonjour», intitulée ici „Peisaj după bătălie” [Paysage après la bataille] dont voici la version française :



Marque déposée* Place Pigalle la cantatrice

chauve allons enfants* les femmes de la rue

apprennent la joie d'aimer les grisâtres cerf-volants

élèvent la nuit entre les fontaines artésiennes

des Jardins des Tuileries ah madame

la comtesse s'est échappée votre chienne de la laisse

le dernier amant s'est enfui sans laisser d'adresse pékinois

égaré dans le parc d'attractions à la

Saint-Valentin entre le grand manège et

le petit manège bonsoir bonjour

vous disent en défilant sur les Champs-Élysées

les morts pas encore nés



Au final un recueil très réussi et un moment de lecture inoubliable.
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Photos de famille

De si prévisibles, à en croire les statistiques, imprévus ont saboté ces dernières semaines mes lectures en cours, dont notamment d'Alexandre Safran, Un tison arrache aux flammes : la communaute juive de roumanie, 1939-1947 : memoires, un document historique exceptionnel sur lequel je vais m'exprimer plus longuement, ou même le roman de Iulian Ciocan dont la traduction se démarque positivement par la recherche d'une grande diversité de synonymes en français.

Alors, pour tenter de rattraper mon retard, je vous réécris ici sur les rapports privilégiés du traducteur au texte qu'il choisit de transposer. C'est avec une joie intense et quasiment en une seule semaine que j'ai traduit les poèmes réunis en édition bilingue, mais également disponibles sous le titre Ma poésie comme biographie pour la traduction ou bien en roumain uniquement Fotografii de familie. Nous y avons tissé, avec l'auteur, parfois en désaccord, des liens comparatifs entre Jacques Brel, Georges Perros, Octavian Soviany, Whalt Whitman ou Nichita Stănescu. Une collaboration très réussie.

La vraie photo s'affiche en couverture des éditions non bilingues, et je ne vous cache pas qu'il m'importe peu que le petit garçon à l'avant soit le poète lui-même ou plutôt un montage. Je retiens seulement qu'il y toujours derrière nous une foule d'ancêtres ou de bienfaiteurs pour nous porter à l'avant de la scène de vie.
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Ma poésie comme biographie

Permettez-moi de sous-traiter parfois. Octavian Soviany a qui je laisse ici le champ libre de toute occupation illicite, est souvent membre de jurys pour des prix littéraires, alors sagesse debout : "Le refus de textualiser sera dans de tels poèmes solidaire d’une occultation de la mémoire, qui est à son tour un dépôt de traces, il revêt le caractère d’un livre où l’on enferme historiquement le passé, mais constitue en même temps un univers carcéral isomorphe à la casemate de papier de l’écriture. Parcourir ce musée du passé et ses souvenirs momifiés confère à la poésie de Valentin Dolfi les volutes d’une oppressante mélancolie, qui constitue probablement la particularité de ce poète qui semble interpréter la partition du textualisme désabusé, érodé par le mal de la tristesse et de la fatigue. (Octavian Soviany, Lecția de melancolie [La leçon de mélancolie], dans Luceafărul [L’étoile du berger, nouvelle série], n° 22, juin 2000)

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Fotografii de familie

Je ressors mon vieux CD de The Doors pour vous écrire, avec modération, cette ardeur qui habite encore le poète. Dans son paisible Băile Govora, il chante, depuis tant d'années son Alabama Song et nous interpelle : "Well, show me the door/ to the next whisky (qu'il écrit à l'américaine whiskey [p. 49] lorsqu’il évoque cette bouteille transmise en héritage presque) bar /Oh, don't ask why/ Oh, don't ask why ." Presque une centaine de poèmes pour autant de réponses détournées possibles. Valentin Dolfi évoque les USA là un Daniel Marcu par exemple, dénonce la mondialisation en partant de la feuille d'érable canadienne. Les hommes s’accommodent comme ils peuvent de leur solitude. Ainsi, dans le poème Gabriela, Gabriela (p.80), celle-ci est absente de cet anniversaire où elle ne vient plus allumer quelque feu que ce soit. Et face à la tristesse (ici un autre son de cloche) c'est vers Sylvia Plath (p.55) que le poète se tourne alors, au point de me demander de lui procurer le The Unabridged Journals of Sylvia Plath. But is this the end ? À Băile Govora il y a bien encore des découvertes à faire.

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Photos de famille

Poésies de Valentin Dolfi, poète roumain.

Ecrits traduit par Gabrielle Danoux



Il observe sa vie, seul, et il fume !



Phrases sans ponctuation auxquelles je me suis habituée petit à petit.



Ce sont ces états d'âmes et la vie dans toute sa simplicité et son ordinaire.



II parle da la solitude, c'est parfois oppressant, d'autre fois mélancolique, mais aussi désabusé, désenchanté.

L'ennui quotidien, les illusions depuis longtemps évaporées.



Et pourtant, très agréable à lire.



Il dit :

" .... ma vie de carton-pâte une longue réclusion un fil surexposé que je déroule lentement chaque soir quand vaincu je vais me coucher".



Mais aussi :

".... je fumais et buvais de tristesse et de désespoir".



Encore un grand merci à la traductrice de me permettre de découvrir ce poète.
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Photos de famille

Un des poètes roumains contemporains les plus Américains: Valentin Dolfi, dans la traduction de Gabrielle Danoux, édition bilingue. Après voir émigré aux États-Unis, il est cependant revenu dans son pays natal et a en particulier écrit en hommage à Băile Govora, sa ville natale. Son attention est destinée en priorité aux laissés-pour-compte, pauvres, simples d'esprit, ceux qui ont connu des échecs (même les hommes politiques); un poème est même consacré aux chiens, un autre au hamster de la famille. Băile Govora devient ainsi une ville métaphysique.
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Ma poésie comme biographie

Un sympathique recueil de poésie roumaine, dont l'auteur vit dans la petite ville de Băile Govora. Au fond, la sympathie doit s'entendre surtout au sens de "compassion", comme un anglicisme bienvenu puisque Valentin Dolfi ne se prive pas de références américaines. Nombre de poèmes sont en effet consacrés aux moins que rien, aux oubliés quelque part au fin fond de la Roumanie et le poète semble se considérer comme un des leurs. Parmi eux : Judi la simple d'esprit, l'ancien maire déchu, le prêtre décédé, Prunicel le hamster ou les chiens errants, "godforsaken place" (endroit abandonné de Dieu) pour tous. Même le couple ne préserve pas de cette solitude: comme chez Carson McCullers, qu'il mentionne en passant, le cœur est hypothéqué.
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Ma poésie comme biographie

Merci une fois encore (je me répète) à Gabrielle Danoux pour la découverte de ce livre prenant, surprenant, déroutant, simple te complexe à la fois. La poésie de Dolfi (comme biographie) nous plonge au cœur d'une introspection alliant intime et universel. Le poète conjugue une prose sociale à une ironie penchant tantôt vers la mélancolie, tantôt vers la désillusion, pour encore nous surprendre dans des illuminations des plus singulières. Le phrasé syncopé, par ces césures particulières, invite à l'oralisation, à l'arrêt sur image en cours. Tout est encours, en mouvement, très bien rythmé, maîtrisé et mené. Parfois portraitiste, paysagiste ou encore quidam bavardant avec le monde, l'artiste nous mène au détour des coins de vies les plus simples et néanmoins gorgés de richesses. L'être humain est au centre du propos et non à la marge. Belle découverte.
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Ma poésie comme biographie

Je continue ma découverte de la poésie roumaine, cette fois-ci « Ma poésie comme biographie » de Valentin Dolfi, un poète roumain contemporain.

Dans la préface, j’ai appris que ce recueil est une anthologie qui portait un autre titre « La Nature éphémère des choses ».

Il est composé de quatre parties : La casemate de papier, le monde de plâtre, la vie de carton-pâte, l’anthologie de la petite ville de Baile Govora (ville dont est originaire l’auteur).

Tout d’abord, j’ai été frappé par le style de l’auteur qui est très personnel : Pas de rimes, pas ponctuation, des inversions sujet- verbe, et juste des vers libres qui découpent au sécateur les phrases écrites, parfois en plein milieu, j’aurais dit avec hasard, si ce n’est que l’auteur l’a mûrement réfléchi.

La poésie de Valentin Dolfi est pour moi, âpre, dure, tranchante. Elle a un tempo saccadé.

Moi qui aime lire parfois à voix haute la poésie pour écouter la mélodie des mots - car il s’agit après tout d’un art oral – j’ai eu beaucoup de mal à m’acclimater à son style.

De plus, il utilise parfois des termes américains directement, cela ne m’a pas gêné, mais je conçois que ça peut décontenancer les lecteurs qui ne sont pas habitués à la langue de Shakespeare. Cela fait directement référence à une période de sa vie où il a émigré aux USA, et où il travaillait pour une mystérieuse Madame Fisher (si je ne me trompe pas).

Malgré ce style qui peut casser l’émotion des textes, j’y ai décelé pas mal de mélancolie, de tristesse – souvent noyée dans l’alcool - face au monde qui l’entoure dans cette Roumanie communiste ou post-communiste, de solitude mais aussi d’autodérision, d’ironie par rapport aux petits poèmes qu’il écrit et emprisonne dans la casemate de papier, et dont les gens qui l’entourent font peu de cas.

La mort y est omniprésente surtout dans la dernière partie qui fait la part belle aux gens du commun ( et pas que - voire le poème « Les chiens vagabonds de la petite ville n’ont pas » ), qui ont habité la petite ville dont il est le bibliothécaire.

Les textes en général décrivent des situations de tous les jours, banales, insignifiantes, que l'auteur tente de sublimer avec ce style original et ancré jusqu’au bout dans le réel.

Voilà, je ne sais si j’ai réussi à décrire ce recueil, dont la lecture reste une expérience mitigée pour moi, mais néanmoins enrichissante.
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Photos de famille

Plongée dans la poésie quotidienne, dure, placide, ironique et lumineuse à la fois, de cet auteur qui marque ici un propos fort. Le quotidien hait ce qu'il est et se nourrit de lui-même pour se métamorphoser de poèmes. Dans cet ouvrage, fragmentaire, lapidaire et dense à la fois, on s'endort dans une pièce froide recouvert de poèmes, on picole dur, on s'engueule, on réserve une concession funéraire, on rêve de partir en Amérique, on y va même sans doute, on écoute du rock'n'roll, on écrit sur ce que l'on peut, on parle aux voisins, on partage une bouteille, on est seul, au milieu des autres. Sans être joyeux, ce n'est jamais sinistre. La condition humaine est ramassée dans son entièreté, comme une matière fragile et solide à la fois. C'est fort, parfois dérangeant, parfois on se dit ici aussi c'est comme ça et pourtant c'est très vivant. À découvrir. Merci à Tandarica la traductrice, de permettre de découvrir autant de talents de la littérature roumaine.
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Ma poésie comme biographie

Ma poésie comme biographie - Valentin Dolfi.



Tout d’abord je remercie Tanderica (Gabrielle Danoux) de m’avoir permis d’aborder Valentin Dolfi, un poète roumain contemporain, né en 1961 qui vit dans la ville thermale de Băile Govora où il est bibliothécaire et dont elle est la traductrice.

En réalité ce recueil est intitulé « Photos de famille », rebaptisé par la traductrice avec l’accord de l’auteur « Ma poésie comme biographie » et s’inscrit dans une anthologie « La nature éphémère des choses » . Le recueil se décline en plusieurs moments : « Casamate de papier », « Le monde de plâtre », « La vie de carton-pâte », « L’anthologie de la petite ville de Băile Govora ». Le titre général de ce recueil indique assez clairement que l’auteur va parler de lui, de sa vie, de sa mémoire.

Aborder un écrivain étranger est toujours une aventure surtout si cette découverte se fait par le biais de l’écriture poétique, différente de celle du roman. La poésie n’est jamais aussi appréciée que lorsqu’elle se lit à haute voix mais ici je diviserai ce recueil en deux parties inégales. Dans les trois premiers chapitres, les mots sont un peu saccadés comme les images de rue qui se succèdent devant les yeux de celui qui écrit, des clichés du quotidien qui réveillent son enfance, ses rêves d’ailleurs et ses folies ou simplement s’imposent par leur banalité quotidienne. L’écriture est hachée, avec des inversions, des répétitions sans ponctuation, des expressions et des mots étrangers, ce qui ne facilite pas la lecture et on perd souvent en émotion. Il y a la fascination de l’Amérique ou de la France, c’est à dire de l’ailleurs que les événements, le destin où je ne sais quoi ont fait avorter, celle de l’amour qui donne l’illusion de la jeunesse et de la liberté mais n’enfante que la solitude déprimante face à la silhouette d’une femme en allée. Les mots qu’on emprisonne sur le papier, parce qu’ils doivent sortir pour fixer l’instant ou libérer l’âme grâce à son pouvoir cathartique, restent morts même face aux volutes bleues de la fumée d’une cigarette ou le farniente d’une bière sirotée à une terrasse de bistrot. Écrire est un accouchement douloureux et se heurte parfois à l’indifférence d’autrui, mais ceux qui ont choisi d’écrire le font quand d’autres préfèrent invoquer Dieu, verser des larmes ou boire de l‘alcool.



Dans ces trois parties j‘ai senti l’auteur perdu dans ce monde, qu’il ait la couleur d’une grande ville ou le microcosme d’une maison, malgré la présence d’une mystérieuse Mme Fisher, j’ai senti l’omniprésence de l’ennui et du dérisoire quotidiens, « une vie de carton pâte », celle du travail chaque jour recommencé, sans intérêt, sans amour et avec des souvenirs qui la pourrissent tous les jours un peu plus. L’écriture ne parvient pas toujours à l’apprivoiser comme elle n’apprivoise pas davantage la vie ordinaire en général ni la mort, simple événement qui en marque la fin, sonne comme une sorte de délivrance, le terme d’une existence sans joie et souvent dans la souffrance, face à un Dieu absent, inutilement invoqué et qui restera toujours mystérieusement silencieux, comme un leurre. Un abandon, une déréliction que ni le travail ni l’écriture ne suffisent pas à exorciser, parce que les mots ne pèsent rien.



En revanche j‘ai beaucoup plus apprécié la dernière partie consacrée à la ville de Băile Govora parce que l’auteur y parle des autres, des petites gens qui vivent comme ils le peuvent et se battent pour survivre ne trouvant leur salut que dans l’abnégation, le travail dur et ingrat ou l’alcool. La vie s’interrompt vite ou perdure dans la souffrance ou dans l’injustice de la maladie et la trahison des autres, toute chose que Dieu, ou l’idée qu’on s’en fait, ne suffit pas à adoucir. Ces moments délétères ainsi évoqués se conjuguent avec l’histoire de la Roumanie, l’arrivée des communistes, la dictature de Ceausescu et la cruauté de ceux à qui on croyait pouvoir faire confiance. Ces petits, ces sans grade, meurent ne laissant rien derrière eux que la désolation et le malheur et leur passage sur terre se dissout dans l’oubli ou dans un souvenir douloureux.



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Ma poésie comme biographie

Né en 1961, voilà un bon augure au moment de découvrir ce recueil : l’auteur est du même millésime que moi ;-).



Trêve de plaisanteries, monsieur Dolfi s’avère très sérieux dans ses écrits.

Trop, non point.



Il dit la vie humble, parfois misérable, son parcours sans jamais enjoliver et sans rien en escamoter, il ballotte ses mots par les hauts et les bas de l’existence auxquels tous nous avons à faire face.



Les premiers vers m’ont vue déconcertée par l’absence de ponctuation.

Me suis alors surprise à les murmurer et leur musique, leur rythme parfois syncopé a jailli de cette lecture, l’écriture de monsieur Dolfi doit se scander, rencontrer l’oralité pour déployer toutes ses dimensions.



Après une préface de la traductrice, ce recueil, autobiographique comme son nom l’indique est découpé en quatre parties.



La casemate de papier relate les heures de jeunesse du poète traînant dans les rues de sa ville avec son chien en guise d’auréole.



Le monde de plâtre : des lieux, des personnes évoquent l’errance du poète en Europe et Outre-Atlantique



La vie de carton-pâte : un regard assez désabusé sur nos vies et leurs tribulations



L’anthologie de la petite ville de Băile Govora signe une fin de vie tranquille, un retour aux origines et de nombreux, trop nombreux au revoirs. De la nostalgie, quelques remords, des regrets, une sourde mélancolie qui évoque le Spleen, il dit l’Histoire entre les mots, ses dégâts, ses ravages.



J’ai aimé lire ces lignes, laisser résonner en moi cette petite musique de vies insignifiantes, traçant ses mots paisiblement, monsieur Dolfi serait-il le poète de l’équanimité, celui qui ressent tout sans paraître sans émouvoir outre mesure ?



Je vous invite à le découvrir et remercie madame Gabrielle Danoux, traductrice qui m’a permis cette découverte.




Lien : https://bafouilles.jimdofree..
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Ma poésie comme biographie

Je acheté le livre et je l'ai aimé ! Je relis plusieurs fois. Les poèmes sont belles et bien écrit, dans le meilleur style post-moderniste. Dans une forme poétique austère et parfois délibérément dramatique, mais toujours avec ironie, l’auteur raconte petites histoires de sa vie. Pour tous les fans de poésie, je recommande ces poèmes merveilleux !
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