Valeria Docampo

✭✭✭ Un album absolument magnifique qui m'a fait un coup au coeur rien qu'avec le titre.

Une très très belle histoire, pleine de silences et de mots. Ces fameux mots qu'il faut acheter pour les dire. Ces mots qu'il faut être riche pour pouvoir acheter. Ou alors en promotion, [...]mais que faire avec ventriloque et philodendrons ?[...]. Ou encore avec [...]des mots jetés qui ne sont pas intéressants, comme crottes de biques et fesses de lapins[...].

L'histoire de Philéas qui a attrapé quelques mots et les gardaient pour une occasion spéciale...

Un album plein de poésie, de tendresse et d'amour. Le tout avec des illustrations absolument magnifiques.

On ne peut qu'avoir un coup de coeur avec cet album !! ✭✭✭





Note : 3/3


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J'ai eu le plaisir de lire ce magnifique album que j'avais envie de partager avec vous. C'est l'histoire d'un pays où les mots ont revêtu une importance particulière, un étrange pays dans lequel vit Philéas, un petit garçon amoureux de la jolie Cybelle. Il aimerait bien lui ouvrir son cœur mais il a besoin de mots et ses mots sont bien petits alors "il va prendre une grande inspiration pour attraper dans son filet des mots comme des cailloux précieux ..."



Un superbe conte sur la valeur des mots. Philéas découvre qu'au delà du sens c'est la valeur qu'on leur accorde qui rend les mots importants. Les illustrations sont quant à elles magnifiques, dans les tons sépias avec quelques pointes de rouge.



Une merveille !
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Magnifique album dû aux illustrations de Valeria Docampo : pleines de poésie, de douceur et de lumière.



Des panoramas qui mettent en valeur les personnages aux prises avec le vent, porteur de liberté.

Le monde que l'on découvre est comme endormi, sans rêve, sans envie. C'est une image de notre monde moderne qui a perdu le goût des petits bonheurs simples et son imagination.

La créativité n'existe plus et pourtant dans un village une jeune couturière va ramener du rêve, de la fantaisie dans ce monde sans joie.

La lumière s'oppose aux teintes sombres des machines et entoure chaleureusement les personnages dotés d'espoir et de rêves.Le rond est ici le symbole de la poésie et de la rêverie alors que les lignes droites sont l'apanage des machines.

J'aime la luminosité et le tracé enfantin des ailes de l'homme-oiseau comme si il était nécessaire de revenir à l'enfance pour créer à nouveau, être libre.

J'aime ce petit personnage féminin aux cheveux flamboyants, vif et délicat.
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Une des perles de la littérature jeunesse.

Un album magique.

On se laisse bercer par la poésie de l'histoire,la douceur des illustrations.

Une jolie façon d'envoyer nos petits anges

au pays des rêves.

Magnifique !!

J'ai aimé le livre parceque ça pourrait arivér dans le futur ça m'appris des mouvlles chose

Encore une jolie découverte au rayon jeunesse de la médiathèque grâce à une experte et dénicheuse d’albums de rêves, Claire du blog The french book lover ! Et un bon moment partagé avec les garçons qui ont pu lire avec moi l’histoire de cette Vallée des Moulins et d’Anna, la couturière du village qui rêve de « broder de la dentelle de mer, des boutons d’étoiles, des manteaux de nuages ».



Mais depuis que les Machines Parfaites ont fait leur apparition dans la Vallée, chaque chose est parfaite, tous les souhaits des habitants se trouvent exaucés et puisque tout est possible, les rêves ont cessés d’habiter les hommes. Seuls la couturière Anna et l’Homme-Oiseau ont gardé leurs rêves intacts et à deux, ils vont non seulement réaliser leurs rêves mais réveiller les habitants et la vallée de leur douce torpeur et les tirer de l’ennui dans lequel ils se prélassent avec délectation.



Cet album à deux mains signé Noelia Blanco et Valeria Docampo est tout en poésie, en délicatesse et en tendresse dans les textes mais aussi dans les illustrations qui sont tout simplement magnifiques.



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Mon coup de cœur de cette sélection! Cet album est une petite merveille.



Dans un monde où les mots sont payants et les phrases rares, un petit garçon voudrait déclarer sa flamme à une petite fille. Mais il a vraiment peu de mots en réserve.





C’est tout de même un monde assez sombre, je trouve, où la parole est réglementée et où seuls les riches peuvent parler sans contrainte. Pour les pauvres…ils peuvent faire les poubelles et trouver des mots étranges et peu utilisés ou faire passer leurs émotions par les gestes.





Mais cette histoire est jolie, adorable, belle…j’ai été stupéfaite par les dessins et l"intrigue. Je ne veux pour une fois rien dévoiler, je ne peux que vous le conseiller vivement.


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Bienvenue au pays où l’on vit par et pour les mots puisqu’il s’agit du pays de la grande fabrique de mots. Dans ce pays pour pouvoir prononcer des mots, il faut les acheter et les avaler ce qui n’est pas à la portée de tous n’est-ce pas ? Philéas est un petit garçon amoureux et il aimerait bien pouvoir lui dire à …Cybelle. Alors il économise et au printemps il récolte quatre mots qu’il lui dira un jour peut-être…car les mots suffisent ils pour conquérir le cœur ? Un album superbement illustré par Valéria Docampo, qui met en valeur les mots d’Agnès de Lestrade, c’est que du bonheur…
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Il existe un pays où les gens ne parlent presque pas. Dans cet étrange pays, il faut acheter les mots et les avaler pour pouvoir les prononcer. Le petit Philéas a besoin de mots pour ouvrir son cœur à la jolie Cybelle. Mais lesquels choisir ? Et puis, pour tout ce qu’il a envie de dire à Cybelle, il va y en avoir pour une fortune !

...

J'aime beaucoup Agnès de Lestrade et elle nous offre ici un bel album plein de tendresse.



La grande fabrique de mots est une belle histoire pour faire comprendre aux petits et grands que ce sont la sincérité des sentiments qui insufflent de la valeur aux mots. Les personnages sont attachants d'autant plus que leurs dessins tout en rondeur en fait ressortir toute la douceur.
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♥️ Coup de cœur ♥️



Cette pépite s'adresse aussi bien aux petits qu'aux grands et je suis très fière de la compter dans ma bibliothèque de jeune trentenaire!



Les mots. Ils ont un poids, un pouvoir, une force, une esthétique, ils permettent de lier, de nouer et de sceller. Ils sont essentiels. Mais, surtout, ils ont une valeur: sentimentale, symbolique... Dans La grande fabrique de mots, ils ont une valeur financière.



Philéas, un petit garçon, aimerait tant révéler ses sentiments à celle qu'il aime. Mais dans leur pays, les mots ont un prix: il faut les acheter. Les plus précieux coûtent très cher. Or, Phileas, de condition modeste, n'a pas beaucoup d'argent.Un jour, il trouve trois jolis mots qu'il décide de garder pour une occasion particulière.



J'ai toujours eu un faible, depuis que je suis petite, pour les histoires où les opprimés gagnent.



Ici, l'autrice nous embarque dans une histoire poétique et touchante sur le pouvoir du langage, corollaire du pouvoir économique.Le texte, si délicat et d'une grande justesse, permet dès le plus jeune âge de s'interroger sur les rapports humains.



En lisant La grande fabrique de mots, on pense aux enfants, adultes en devenir, qui n'ont pas accès à l'éducation mais aussi à ceux qui éprouvent des difficultés à s'exprimer et en pâtissent (coucou Pierre Bourdieu et le déterminisme social).Alors, comme pour Philéas, on se réjouit pour eux lorsque la parole se libère, et finalement, les libère.



Quant au dessin...Il subjugue, il émerveille, il fascine tant...qu'on ne veut pas que l'histoire se termine! La première de couverture, si mignonne, attire immédiatement le regard. L'illustration révèle les rapports de domination: usine en Tour de Babel, conception et coloris des vêtements en fonction du rang social (rouge et blanc à lignes: les gens pauvres, beige et marron avec des lettres: les riches).



Bravo, merci et....ENCORE (le mot de la fin, assurément)!

Dans la Vallée des Moulins vivent de nombreux habitants. Avant, ils étaient comme tous les autres humains, mais ça, c'était avant. Un jour, les machines parfaites sont arrivées, et tout ce que les humains voulaient, les machines pouvaient leur apporter : tout était parfait. Grâce aux machines, en pressant un simple bouton, on pouvait vivre un moment parfait. Et du coup, les habitants de la Vallée des Moulins ont arrêté de rêver. Tout s'est endormi, même les moulins...



Mais en fait, tous les habitants n'ont pas cessé de rêver ! Deux irréductibles ne comptent pas sur les machines parfaites, en particulier Anne la couturière, qui aime avoir des rêves plein la tête, dans l'espoir de pouvoir un jour les réaliser. Et en aidant l'Homme Oiseau à réaliser son rêve à lui, elle va peut être réussir à redonner vie à la Vallée...



Mais ça, vous le saurez en lisant !



Au départ, j'ai été attiré par la couverture et plus particulièrement le style d'illustrations et les couleurs. J'aime beaucoup le travail de Valeria Docampo dans cet album. Les double-pages sont belles, les différents effets donnés ajoutent un vrai plus à la lecture, et le tout suit bien l'histoire. Elle joue beaucoup sur le choix des couleurs pour insister sur le côté "ternes" des habitants avec leurs machines parfaites, par opposition à Anne et l'Homme Oiseau, qui sont des touches de couleurs dans le paysage.



L'histoire de Noelia Blanco est originale et amène à réfléchir sur un sujet pas si souvent développé dans les albums : laisser la place aux rêves, ou plutôt, prendre le temps de rêver. Le livre comprend une jolie morale, qui est développée au fil de l'histoire. Je trouve cela très sympa, car en fait le message donné aux lecteurs, c'est de croire en ses rêves. Et quand on est enfant (et même plus tard !), c'est tellement important d'avoir des rêves, des choses que l'on veut réaliser, et de croire qu'on peut, et tout faire pour, les réaliser !



Les lecteurs suivent le personnage principal - Anne la couturière - dans son périple, car les rêves ne se réalisent pas toujours tout seul, il faut parfois les pousser un peu pour qu'ils se réalisent ! Son obstination va permettre de réveiller une Vallée endormie sous l'effet de la "perfection" des machines.



Sur 36 pages, cet album est une jolie bouffée d'air et de légèreté. Le livre est conseillé aux enfants à partir de 5 ans, et je suis assez d'accord. Le vocabulaire leur sera accessible, et le texte, de quelques lignes par double-page, ne leur semblera pas trop long.



Un bel album à découvrir, pour tous les petits rêveurs, et ceux qui ont envie de s'y mettre !
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J'ai vraiment adoré cet album emplit de poésie où les mots se mêlent,s'entremêlent à chaque page! L'histoire est vraiment jolie,les illustrations sont magnifiques.C'est un album que j'ai trouvé tout en douceur et très touchant.

J'ai craqué devant cette adorable couverture pleine de promesses de féerie, d'enchantement et de grâce comme le ballet tant reconnu dans le monde ! Promesse tenue évidemment ! Les illustrations sont sublimes et incitent au rêve. Bonbon de sucre d'orge, c'est un conte à déguster tout doucement à l'approche de Noël.

Un album comme je les aime plein de poésie, de rêve et d'espoir. Ce livre invite son lecteur ( 2/8 ans) à fermer les yeux, se laisser transporter par le vent et à faire un vœux. J'ai trouvé ça très beau.



L'histoire est très douce et peut-être un brin fantastique. Que se passerait- il si on arrêtait tous de faire des vœux et croire en ses rêves ? Cet album nous le raconte avec délicatesse et poésie. C'est une bulle de sensibilité que l'auteur nous offre à chaque page.



Les illustrations sont toutes aussi délicates et superbes. Elles mélangent la poésie de l'histoire et la dureté du fantastique. C'est très beau et on ne peut qu'être émerveillé par le fabuleux travail de l'illustratrice.



En bref: Laissez-vous emporter par cette magnifique histoire qui séduira les petits comme les grands.
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Album magnifique que ça soit au niveau des illustrations ou de l’histoire. Il s’agit d’un monde dans lequel il faut acheter les mots et les avaler pour pouvoir parler. Malheureusement pour Philéas, il n’a pas d’argent, alors comment va-t-il pouvoir dire à Cybelle ce qu’il ressent pour elle ?
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En lisant cet album, je me suis rendue compte que je ne connaissais pas l'histoire de Casse-Noisette.

D'après Wikipedia, c'est une fable sur le passage de l'enfance à l'adolescence.



L'opéra associé se donne en trois actes, qui reflètent très bien l'histoire.

Premier acte: Le réveillon de Noël, où une petite fille (Clara, Marie ou Masha suivant les versions) reçoit de son oncle un casse-noisette.



Second acte: Durant la nuit, le casse-noisette prend vie, la petite fille rapetisse (l'arbre de Noel grandit) et tous les deux doivent se battre contre une armée de rat.



Troisième acte: Après avoir tué le roi des Rats, les deux personnages se rendent dans un nuage de flocons de neige au pays merveilleux de Confiturembourg, où ils dansent avec des personnages en chocolat et en bonbons, menés par la fée dragée.



Les dessins de l'album sont très beaux.



Maintenant, nous avons envie de voir l'opéra ! Les costumes du troisième acte doivent être magnifiques.



Il me semble également que la musique de l'opéra Casse-Noisette est connue, ce qui me donne envie de l'écouter.



Bref, nous recommandons cet album, vous entrerez dans un univers enchanté, qui perpétue cette histoire de petite fille découvrant le monde.

Un magnifique album jeunesse, des dessins très très jolis, une douceur et une poésie dans le scénario, on y découvre le jeune Philéas qui est amoureux, on y découvre l'importance des mots et du sens qu'on leur donne, un album pour les primaires pas trop pour les touts petits pour la compréhension du texte.

Un album magnifique tout en douceur et en poésie, qui réinvente la langue à travers l'histoire d'un ours bleu qui se pose tout un tas de questions. Adressé aux plus jeunes, mais tellement bien écrit qu'il peut toucher n'importe qui.

Je suis toujours aussi admirative devant les illustrations de Valeria Docampo, empreintes d'une telle douceur, que ce soit au niveau des formes et des couleurs.

La grande fabrique de mots est une très belle histoire, partant d’une idée originale intéressante. Ce livre initie notamment la réflexion sur l’importance des mots, que l’on prononcent souvent sans y penser mais qui deviennent aussi précieux qu’un cadeau.



J’ai aussi beaucoup aimé les dessins de Valéria Docampo. Au départ, les couleurs sont plutôt sombres tant ce monde est triste, ne laissant pas la possibilité de s’exprimer librement. Puis, les couleurs apparaissent avec Philéas, qui n’a pas de mots mais beaucoup d’amour dans le cœur. Et, heureusement, Cybelle n’est pas dupe et sait reconnaître un cœur pur d’un beau parleur !
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On dit que l’humain est un être de communication. Qu’il le fasse habilement ou médiocrement, il le fait, de toute façon… ça vaut sans doute mieux que d’en perdre la raison. Ce doit être un peu pour ça que, dans l’étrange pays de Philéas, la grande fabrique de mots est si importante.

Car dans ce pays, pour pouvoir parler, il faut acheter les mots imprimés sur de petits bouts de papier, les avaler et hop! Les prononcer. L’ennui c’est que Philéas ne vient pas d’un milieu aisé. Que les mots qu’il voudrait posséder ne sont pas à sa portée. Ceux trouvés dans les poubelles sont peu utiles et ceux vendus à rabais sont tout aussi futiles. Mais parfois, le vent peut en trimbaler et muni d’un filet, il est possible d’en attraper. Ceux-là sont de toutes les variétés. Philéas en attrapera trois. Ils ne sont pas très bien agencés, mais c’est ce qu’il a trouvé pour l’anniversaire de l’adorable Cybelle. Son rival, très fortuné, arrivera en premier. Plein d’assurance, ses mots seront précis et sonneront telle une corne d’abondance. Mais que vaut la précision face aux plus profondes émotions? C’est ce que cette histoire vous révélera…



La grande fabrique de mots est un album tout en volupté. L’auteure, Agnès de Lestrade, a su imaginer un monde qui fait rêver, réfléchir, ressentir. L’illustratrice, Valeria Docampo, y est allé dans la même veine de qualité avec des images épurés et de toute beauté qui s’accordent parfaitement à l’ambiance dictée par le narrateur. C’est une histoire douce, calme, profonde. Un livre à recommander sans hésiter : une histoire qu’il fait bon savourer, partager, communiquer!