Ce soir je vous présente un album coup de coeur ainsi qu’une tradition coup de coeur, un rêve dans ma vie: chaque hiver depuis sa création par George Balanchine, le New York City Ballet présente une des versions les plus enchanteresses de ce conte. Un conte indémodable qui donne lieu a des Casse Noisette Tours au travers de tous les Etats-Unis. Pandémie oblige il n’y aura aucune représentation cette année, ce qui n’était jamais arrivé depuis 1954.
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Ce ballet en deux actes est tiré d’un conte de E.T.A Hoffmann publié en 1816. La musique est de Tchaïkovky.
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Mais revenons à cet album, à cette pépite. La découverte des illustrations de Valeria Docampo fait à elle seule partie de la magie de Noël: les couleurs chaudes, les doubles pages à couper le souffle, le côté onirique est tout simplement sublimé! L’histoire est joyeuse, on tourbillonne avec les danseurs dans la salle de bal, on est hypnotisé par le gigantesque sapin de Noël, les décors sont somptueux, une vraie féérie!
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En lisant cet album, je me suis rendue compte que je ne connaissais pas l'histoire de Casse-Noisette.
D'après Wikipedia, c'est une fable sur le passage de l'enfance à l'adolescence.
L'opéra associé se donne en trois actes, qui reflètent très bien l'histoire.
Premier acte: Le réveillon de Noël, où une petite fille (Clara, Marie ou Masha suivant les versions) reçoit de son oncle un casse-noisette.
Second acte: Durant la nuit, le casse-noisette prend vie, la petite fille rapetisse (l'arbre de Noel grandit) et tous les deux doivent se battre contre une armée de rat.
Troisième acte: Après avoir tué le roi des Rats, les deux personnages se rendent dans un nuage de flocons de neige au pays merveilleux de Confiturembourg, où ils dansent avec des personnages en chocolat et en bonbons, menés par la fée dragée.
Les dessins de l'album sont très beaux.
Maintenant, nous avons envie de voir l'opéra ! Les costumes du troisième acte doivent être magnifiques.
Il me semble également que la musique de l'opéra Casse-Noisette est connue, ce qui me donne envie de l'écouter.
Bref, nous recommandons cet album, vous entrerez dans un univers enchanté, qui perpétue cette histoire de petite fille découvrant le monde.
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J'ai craqué devant cette adorable couverture pleine de promesses de féerie, d'enchantement et de grâce comme le ballet tant reconnu dans le monde ! Promesse tenue évidemment ! Les illustrations sont sublimes et incitent au rêve. Bonbon de sucre d'orge, c'est un conte à déguster tout doucement à l'approche de Noël.
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Un très bel album qui nous permet de (re)découvrir le fameux ballet de Tchaïkovski.
Beaucoup de danse, et de magie, une histoire toute simple (en même temps, elle doit être compréhensible sans parole) mais très jolie, poétique, douce et même sucrée (oui, drôle de qualificatif pour un album, mais pour le coup, c'est adapté à l'univers de la fée Dragée et son royaume).
Les dessins sont magnifiques, très ronds et tout en douceur, avec une jolie teinte pastel, contribuent à créer une ambiance unique et ensorcelante. On est dans un conte, avec l'ambiance qui va avec, que ce soit par le récit ou par les illustrations qui rentrent en complémentarité.
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Connaissez-vous l’histoire de Casse-Noisette ? L’avez-vous déjà raconté à vos plus jeunes ? Si pas, c’est le moment.
ns toutes les réécritures de casse-noisettes et ses adaptations, dans les albums jeunesse, j’ai choisi sur de chez Alice jeunesse. Pourquoi ? Pour la beauté des dessins. Ceux-ci sont tellement beaux que je n’ai pas pu résister.
🎄L’histoire ? Pas-grand-chose à dire. C’est aussi génial que Casse-Noisette. Elle est malgré tout plus rapide et élimine quelque passage. Ce qui est obligé afin de l’adapter aux plus jeunes. Mais ça n’empêche pas de rêver.
🎄Le texte est assez complexe donc afin de le lire à ses petits, il faut un peu connaître l’histoire avante pour être sur de ne pas trop bafouiller.
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Une jolie histoire ... autour de la valeur des mots. A lire et admirer sans modération.
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Un album qui vaut le détour.
Les illustrations sont très jolies, très arrondies, très enfantines dans un ton pastel, c'est à la fois très doux et coloré, et ça correspond parfaitement au contenu.
Au niveau de l'histoire - bien que courte, et simple (en même temps c'est un album), l'auteur a su faire preuve d'originalité, pour nous offrir un album qui joue avec le langage. On nous présente une société où les mots sont payants, mais où on peut atteindre ses objectifs sans richesse.
Entre poésie et et histoire d'amour pur et innocent, cet album a vraiment tout pour plaire.
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D'une tendresse infinie ...
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Au pays de la grande fabrique de mots, les gens parlent peu car il faut acheter les mots pour les prononcer. Philéas est amoureux de Cybelle mais il est démuni pour lui dire, ce qui n'est pas le cas d'Oscar issu d'une riche famille voisine. Mais les mots les plus précieux et les plus beaux sont ceux qui sont dits avec le cœur...
Une histoire d'amours enfantines, pleine de poésie et de douceur, magnifiquement écrite par Agnès de Lestrade, illustré de belle manière par Valéria Docampo : aux tons bruns de la ville répond le rouge des sentiments des deux enfants. Un hommage aussi peut-être aux mots, qui mériteraient parfois d'être l'objet de plus d'attention, d'être "économisés" pour avoir plus de valeur.
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On dit que l’humain est un être de communication. Qu’il le fasse habilement ou médiocrement, il le fait, de toute façon… ça vaut sans doute mieux que d’en perdre la raison. Ce doit être un peu pour ça que, dans l’étrange pays de Philéas, la grande fabrique de mots est si importante.
Car dans ce pays, pour pouvoir parler, il faut acheter les mots imprimés sur de petits bouts de papier, les avaler et hop! Les prononcer. L’ennui c’est que Philéas ne vient pas d’un milieu aisé. Que les mots qu’il voudrait posséder ne sont pas à sa portée. Ceux trouvés dans les poubelles sont peu utiles et ceux vendus à rabais sont tout aussi futiles. Mais parfois, le vent peut en trimbaler et muni d’un filet, il est possible d’en attraper. Ceux-là sont de toutes les variétés. Philéas en attrapera trois. Ils ne sont pas très bien agencés, mais c’est ce qu’il a trouvé pour l’anniversaire de l’adorable Cybelle. Son rival, très fortuné, arrivera en premier. Plein d’assurance, ses mots seront précis et sonneront telle une corne d’abondance. Mais que vaut la précision face aux plus profondes émotions? C’est ce que cette histoire vous révélera…
La grande fabrique de mots est un album tout en volupté. L’auteure, Agnès de Lestrade, a su imaginer un monde qui fait rêver, réfléchir, ressentir. L’illustratrice, Valeria Docampo, y est allé dans la même veine de qualité avec des images épurés et de toute beauté qui s’accordent parfaitement à l’ambiance dictée par le narrateur. C’est une histoire douce, calme, profonde. Un livre à recommander sans hésiter : une histoire qu’il fait bon savourer, partager, communiquer!
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Dans un univers où il faut fabriquer les mots, puis les manger pour les verbaliser, les inégalités sociales se traduisent par un clivage entre un quasi mutisme pour les pauvres et un bavardage pompeux pour les riches. Philéas est amoureux de Cybelle, mais comme il ne peut acheter des mots, il ne sait comment le lui faire savoir. Un jour, il trouve trois mots, trois petits mots, auxquels il devra confier l'étendu de son amour, en espérant que malgré leur manque de précision, ils sauront faire passer son message. Mais Philéas n'est pas le seul à aimer Cybelle. Oscar est riche et il parle donc abondamment, avec des mots raffinés et fait la cour à Cybelle. Pourtant, lorsque Philéas prend son courage à deux mains et confie ses trois petits mots à Cybelle, celle-ci les accueille, recevant à travers eux tout l'amour de Philéas. Elle lui fait don en retours d'un baiser.
C'est une histoire d'amour peu orthodoxe du à son contexte particulier, mais le message est limpide: tous les mots du monde ne valent pas le sentiment qu'on y met. le coeur possède un langage qui lui est propre. Ce n'est pas seulement pour l'amour romantique, d'ailleurs, mais bon, dans cette histoire c'est ce qui nous occupe.
Comme le faisait savoir une Lectrice qui a aussi commenter le livre, c'est un contexte qui peu se révéler complexe pour les tout petits, à savoir que les mots doivent être achetés pour être dits. Il semble cependant qu'ils aient comprit que les trois mots "ordinaires" soient porteur d'une vérité plus grande, qu'ils sont "spéciaux". Merci à cette Lectrice pour cet apport intéressant du point de vue des plus jeunes.
La libraire que je suis a eu énormément de commentaires positifs sur ce livre, que j,adore moi-même. À chaque fois que j'en parle aux gens qui ne le connaissent pas, j'ai droit à des réactions impressionnées. L'histoire séduit. Les images magnifiques séduisent. La portée sociale et morale de ce livre séduit également.
Un gros coup de cœur dans les Albums Jeunesses qui mérite sa place sur les tablettes de tous les enfants et des bibliothèques, et pourquoi pas dans les "classiques" un jour?
Concernant les âges, on peut le lire dès le préscolaire, mais je pense que la portée du sujet trouverait plus d'écho chez les 6-7 ans et même les plus vieux. L'aspect social de la marchandisation du savoir ou même de la scolarisation à deux vitesse peuvent servir les profs avec les 8-9 ans et plus. Sinon, l'histoire d'amour est assez tout public.
Catégorisation: Album fiction, littérature jeunesse débutante, premier cycle primaire, 6-7 ans
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J'aime les albums que je peux ouvrir et refermer de suite. Comme une parenthèse de douceur entre deux épisodes de travail. Celui-ci n'échappe pas à la règle.
Un petit bijou de douceur : L'histoire d'un petit garçon qui vit dans un pays où pour parler il faut pouvoir se payer les mots que l'on veut dire... Et justement, il a beaucoup à dire à Cybelle... Et si peu de mots pour l'exprimer... Comment faire ?
J'ai adoré la métaphore suggérée... Et sans chercher beaucoup plus loin, les images de l'histoire de base sont tous simplement merveilleuses.
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