Valeria Docampo

Il y a des livres pour lesquels on a tout de suite un coup de cœur. Pour ça, il suffit parfois d'un détail, d'une phrase, d'une illustration, d'une couleur qui attire notre regard. J'ai eu un coup de cœur pour "La grande fabrique de mots" : son histoire pleine de sensibilité et de poésie, son univers onirique et dépaysant, ses personnages attachants et ses illustrations tout en rondeur. Le style des illustrations m'a rappelé celui de Mayalen Goust, une auteure dont j'apprécie beaucoup le travail, toujours plein d'imagination et de finesse.

Les deux auteures proposent une variation poétique et délicate sur nos sociétés où l’humain a bien du mal à garder, trouver sa place.
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D'une tendresse infinie ...

Imaginez un monde dans lequel les gens ne parlent presque pas... En effet, pour pouvoir prononcer un mot, il faut l'acheter et l'avaler. La parole est donc l'apanage des riches, les autres se débrouillent comme ils le peuvent. Dans ce monde, Phileas aimerait beaucoup déclarer sa flamme à la jolie Cybelle, mais il n'a pas les moyens de s'acheter les mots nécessaires...



En peu de mots et quelques pages, c'est une histoire poétique qui se déroule devant nos yeux éblouis. Les illustrations sont douces, dans un dégradé de couleurs allant du blanc / beige au rouge de la robe de Cybelle, en passant par le noir de la grande fabrique de mots... J'aime beaucoup les petits détails comme les mots et dessins sur les vêtements, la mise en page soignée et les choix de typographie.



Le texte est simple, mais il pointe avec délicatesse l'importance des mots, leur pouvoir, leur magie aussi. Autre thème abordé, les inégalités. Philéas est un petit garçon attendrissant, simple et sensible, au contraire d'Oscar, qui ne prête pas vraiment attention aux autres.



En bref, un de mes albums chouchous, à la fois beau, poétique, et qui amène une réflexion. Si vous ne le connaissez pas encore, je ne peux que vous le recommander !
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... J’ai été très émue par la lecture de cette histoire plus qu’originale. L’importance de parler avec son cœur avant tout, faire passer ses émotions à travers des mots simples est souvent plus percutant que de grandes et belles phrases faites de mots compliqués. Une belle histoire qui mérite largement d’être lue, relue, offerte, achetée, donnée, prêtée, bref faites la découvrir à votre entourage ! Ne passez pas à côté de cet ouvrage !
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Ce soir je vous présente un album coup de coeur ainsi qu’une tradition coup de coeur, un rêve dans ma vie: chaque hiver depuis sa création par George Balanchine, le New York City Ballet présente une des versions les plus enchanteresses de ce conte. Un conte indémodable qui donne lieu a des Casse Noisette Tours au travers de tous les Etats-Unis. Pandémie oblige il n’y aura aucune représentation cette année, ce qui n’était jamais arrivé depuis 1954.

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Ce ballet en deux actes est tiré d’un conte de E.T.A Hoffmann publié en 1816. La musique est de Tchaïkovky.

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Mais revenons à cet album, à cette pépite. La découverte des illustrations de Valeria Docampo fait à elle seule partie de la magie de Noël: les couleurs chaudes, les doubles pages à couper le souffle, le côté onirique est tout simplement sublimé! L’histoire est joyeuse, on tourbillonne avec les danseurs dans la salle de bal, on est hypnotisé par le gigantesque sapin de Noël, les décors sont somptueux, une vraie féérie!

«… au pays de la grande fabrique de mots …, les gens ne parlent presque pas. Pour s’adresser aux autres, il faut avaler les mots pour les prononcer. Ils sont fabriqués par des robots et sont parfois distribués au rabais. Certains mots valent plus cher que d’autres, c’est pourquoi seuls les riches peuvent se les procurer. Philéas garde précieusement ses mots attrapés dans son filet pour les dire à Cybelle, dont il est amoureux.» (J’enseigne avec la littérature jeunesse)

http://enseignerlitteraturejeunesse.com/2020/02/11/bienvenue-au-pays-de-la-grande-fabrique-de-mots/

Avec un humour grinçant, Agnès de Lestrade mélange atmosphère raffinée de la société bien-pensante et mots familiers trouvés dans les poubelles. [...] On est saisi par la délicatesse des mots et des émotions, et par les réalités sombres qu’elle recouvre. Au lecteur de se laisser emporter dans le mouvement et la réflexion…
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Coup de coeur pour ce magnifique album, qui rappelle beaucoup La Grande fabrique des mots (dont les dessins nous viennent de la même illustratrice).



Des illustrations très douces, et enfantines, et en même temps terriblement belles qui créent un univers absolument enchanteur. Et contrairement à beaucoup d'albums, l'histoire est à la hauteur des illustrations : poétique et magique, une histoire originale qui nous touche par sa simplicité.



Des thèmes bien abordés : à savoir comment peut-on continuer à rêver quand la modernité et les machines nous permettent d'atteindre si facilement ce que nous désirons ?



Avec des personnages adorables et inhabituels : un homme oiseau qui ne rêve que de voler, et une jeune couturière qui saura se faire aider du vent et des moulins.



Un univers vraiment décalé qui ne ressemble à aucun autre.

Un album qui vaut le détour.



Les illustrations sont très jolies, très arrondies, très enfantines dans un ton pastel, c'est à la fois très doux et coloré, et ça correspond parfaitement au contenu.



Au niveau de l'histoire - bien que courte, et simple (en même temps c'est un album), l'auteur a su faire preuve d'originalité, pour nous offrir un album qui joue avec le langage. On nous présente une société où les mots sont payants, mais où on peut atteindre ses objectifs sans richesse.



Entre poésie et et histoire d'amour pur et innocent, cet album a vraiment tout pour plaire.

En ouvrant cet album, nous partons à la découverte d'un pays tout à fait curieux. Pour parler, ses habitants doivent d'abord acheter des mots, avant de les avaler et pouvoir les prononcer. Dans ce pays, les mots coûtent parfois chers et les plus pauvres doivent se contenter de ceux qu'ils peuvent s'offrir ou de ceux qu'ils trouvent dans les poubelles. Philéas est ce petit garçon qui a bien des choses à dire à Cybelle. Il n'a pas assez d'argent pour tous les lui offrir alors il doit soigneusement les choisir...





Cette merveilleuse histoire m'a touché en plein cœur, au point de la relire trois fois de suite, au point de l'emporter avec moi pendant plusieurs jours pour la faire lire à mon entourage. Agnès de Lestrade nous offre un texte plein de sensibilité et de poésie, et Valeria Docampo sublime ces mots avec d'adorables illustrations.





Ce livre est un petit bijou qui ne laisse pas indifférent. On se laisse attendrir par chacune de ses pages et par notre petit héros qui se montre patient. Les illustrations sont pleines de douceur et pourtant si expressives. La couleur rouge ressort dans ses pages sombres et nuancées, dans ce monde qui paraît silencieux. C'est harmonieux et on se laisse guider peu à peu jusqu'au dénouement des plus tendres.





Verdict : La grande fabrique de mots est très certainement l'album le plus mignon que j'ai découvert cette année. On se laisse entraîner dans le tourbillon de lettres et de mots, et chacun d'entre eux fait gonfler notre cœur. Les mots y sont très précieux. Mais finalement, peu importe lesquels sont choisis, ce qui compte vraiment c'est la manière dont ils sont prononcés. Avec le cœur, ils sont beaucoup plus doux. Avec amour, ils deviennent aussitôt magiques. Cette lecture a été un véritable coup de cœur. C'est un album à découvrir, à savourer, à relire, à offrir.


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Si nous vivions dans un monde où les mots s'achetaient, se récupéraient, ou s'offraient ? C'est ainsi que vivent les personnages de cet album. J'ai pour ma part beaucoup aimé le concept mais je trouve que pour les plus jeunes c'est un peu compliqué à comprendre. Malgré tout c'est un album splendide avec des dessins magnifiques.
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Dans cette histoire, les mots s'achètent puis s'avalent avant de pouvoir être dits. Phileas aimerait dire son amour à Cybelle, mais pour cela, il aurait besoin d'argent, ce qu'il n'a pas. Alors il lui offre trois mots trouvés un jour de grand vent. Trois mots hétéroclites, en compétition avec les phrases à rallonge d'Oscar, son rival. Trois mots qui conduiront à un bisou, et au bonheur de Phileas et Cybelle.



Cet album est merveilleux. Le postulat de base est très original bien que complexe à appréhender pour les plus jeunes. J'ai lu cet album à mes petits CP, qui ont eu besoin d'explications pour comprendre qu'on ne peut pas parler dans ce pays sans avoir payé les mots à dire. Néanmoins, ils ont été très intéressés par l'histoire et n'ont pas eu de mal à comprendre que les 3 mots offerts par Phileas, qui n'ont absolument rien d'extraordinaire et n'ont aucun rapport avec l'amour, sont précieux. Les illustrations sont également très belles. Assez sombres au départ, elles s'illuminent tandis que Phileas ouvre son coeur et que Cybelle l'écoute. J'ai beaucoup aimé la page avec la fabrique de mots, notamment.



Enfin, le ton du livre est vraiment intéressant. Le thème est sérieux, mais il y a de nombreux traits d'humour, notamment lorsque des mots sont retrouvés dans les poubelles. Il y a également beaucoup de poésie, qu'il s'agisse du texte ou de sa typographie.



Conclusion : ♥♥♥♥♥ C'est un petit bijou, très original, qui aborde l'amour et la valeur des mots de façon originale. Tout à fait adapté aux enfants âgés de 8 ans.
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Ce livre est un véritable petit bijou qui ravira les enfants ! Une histoire qui donne à réfléchir et de magnifiques illustrations. Un coup de coeur !

La grande fabrique de mots est un album comme je les aime. Un belle histoire, douce et touchante. Un histoire d'amour et d'amitié entre un petit garçon et une petites fille. Les illustrations donnent à l'ouvrage une dimension incroyable.



Cet album est un vrai coup de cœur !

Tout au bord de toi, il y a moi. Tout au bord des livres, il y a une histoire. Auteure de renom et illustratrice au trait vaporeux s'unissent pour offrir un album d'une très grande poésie.
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Un livre plein de douceur et de poésie avec des illustrations magnifiques!

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Le texte de Blanco regorge de petites perles poétiques et est merveilleusement enveloppé des illustrations vaporeuses de Docampo. Les couleurs sombres s'allient à la présence des machines alors que le doré éclate au moment où les habitants retrouvent le goût de rêver.
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Une jolie histoire ... autour de la valeur des mots. A lire et admirer sans modération.