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Citations de Valérie Lieko (100)


La terre, c’était son ADN. Le ciel ne devrait servir qu’à apporter la pluie pour arroser le sol et permettre au soleil de rayonner pour faire croître les plantes. L’homme n’avait rien à faire là-haut et il n’y retournerait pas de sitôt.
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On ne pouvait avoir le beurre et l’argent du beurre... Les temps étaient durs. Le lait ne rapportant plus rien, ses parents et lui vivaient grâce aux boucheries. Jusqu’à quand ? Les végétariens devenaient de plus en plus influents, proliféraient sans engrais et les critiquaient comme s’ils étaient le diable incarné...
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Depuis son accident, elle connaissait tous les « logues » qui puissent exister : neurologue, pneumologue, cardiologue, gastro-entérologue... Un psychiatre, une des rares spécialités qui ne finissaient pas par « logue », avait attribué les symptômes à un excès d’anxiété. Depuis, elle prenait des médicaments contre l’acidité gastrique et d’autres, pour calmer ses angoisses...
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Les gens qui croient dur comme fer au miracle vous poussent toujours vers le haut. C’était sa chorégraphe qui la lui avait conseillée après la sortie des soins intensifs. Lydie se souvenait vaguement avoir signé au bas d’une page et qu’ensuite, telle une fée, Angelica Sidler s’était occupée de tout : accélérer son admission dans un centre réputé de rééducation à Genève, adapter avec une ergothérapeute son appartement à Lausanne pour qu’il convienne mieux à ses troubles physiques et enfin, l’aider à revenir à Bruxelles, la ville qui l’avait vue naître. Ce chaperonnage devait toutefois s’interrompre. Pourquoi n’avait-elle pas eu le courage de lui dire « non » lorsqu’Angelica lui avait proposé de poursuivre ses services en Belgique ? Peut-être, la peur d’affronter la solitude. Lydie n’avait plus aucune réelle attache dans ce pays.
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Il avait embrassé la médecine telle une vieille fille qui aurait enfin trouvé son prince charmant et qui ne le lâchait plus. Les consultations s’enchaînaient, lui laissant peu de temps pour discuter. Cependant, pour cette jeune et jolie femme, aux yeux brun clair et dont le corps avait été sculpté avec délicatesse par la danse, il fit une exception. Il avait été touché par son histoire.
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Il y avait dans ce séjour clandestin quelque chose qui frisait le mystique, elle ne saurait pas dire pourquoi. Le sentiment que sa vie allait prendre un nouveau départ. L’eau qui dégoulinait maintenant sur son visage la lavait peut-être de ses péchés... Elle n’était pas une catholique pratiquante, mais les notions du bien et du mal étaient solidement incrustées en elle.
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En juillet, ils scelleront sept ans de mariage. Un cap crucial. Il fallait le franchir comme une course d’obstacles de cent dix mètres haie, lui avait expliqué son père, ancien recordman de Belgique. Il lui avait précisé que la dernière barre était la plus difficile. Heike le confirmait. Cette septième année de vie de couple avait été laborieuse.
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Ralentir. Avoir plus de moments pour elle, pour Rutger, pour eux. Elle l’avait négligé, il l’avait négligée, ils s’étaient négligés. Elle pouvait conjuguer ce verbe à l’infini. Déjà plus d’un an que ce mal s’enlisait. Depuis qu’elle s’était isolée ici, elle voyait cependant plus clair dans ses sentiments. Le brouillard de mensonges dans lequel elle nageait depuis plusieurs mois se dissipait.
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C’est un métier à risque, y compris à la campagne. C’est même plus dangereux, méfie-toi de la fausse tranquillité qui règne par ici, le mal peut te surprendre par traîtrise...
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J’avais vite compris que certains êtres devaient être sacrifiés pour que d’autres survivent et que la nature avait parfois besoin d’être guidée par les humains pour trouver son propre équilibre. Mon instituteur me disait que je réfléchissais comme une personne adulte. Souvent, il m’observait d’un air mystérieux, puis me lançait : « toi, tu iras loin ». Je ne savais pas ce que cela signifiait. Je me sentais si étrange.
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Vu son état, et parce qu’il était persuadé que c’était une fille « bien », il avait voulu s’assurer qu’elle ne se fasse pas trop remarquer. Déambuler ivre à travers les couloirs de l’hôtel pouvait ternir son image, même si elle ne vivait pas en Floride et n’était que de passage. Tout le monde photographiait n’importe quoi et n’importe qui. Vous n’étiez jamais à l’abri de faire le buzz sur Facebook et compagnie. Elle risquait aussi de tomber sur quelque Don Juan, tel Kevin Rivers, qui n’aurait eu aucun scrupule à abuser d’elle pour une nuit.
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La serveuse lui rappelait quelqu’un. Mais selon lui, les jolies femmes du Sud-est asiatique avaient tellement de similitudes. Minces, le corps ferme, les longs cheveux noirs, le teint mat jaune brun, la peau lisse. Et sans doute que pour un homme asiatique, toutes les blondes aux yeux bleus devaient paraître identiques.
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Être polie, efficace, et surtout garder une certaine distance. Elle méprisait ce personnel aux manières trop familières qui tutoyait en français les touristes francophones, ou qui lançait des blagues débiles pour détendre. Pire encore, ceux qui étaient tellement mielleux pour obtenir des tips que ça sonnait faux.
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« Un fantasme assouvi est un rêve déchu »
   Elisabeth Carli
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On n’encodait pas un prénom avec un numéro si celui-ci était erroné ou ne correspondait pas à une connaissance, avait-elle tout de suite songé. Ses vieilles craintes, celles de la trahison, de l’infidélité, du mensonge, reprirent le dessus. Elle qui était pourtant persuadée de s’en être débarrassée, voilà que toutes ces peurs teintées d’angoisse devinrent incontrôlables, envahirent toutes ses pensées.
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L’impertinence de la jeunesse s’était-elle couplée à l’atmosphère tropicale sensuelle qui donnait, semblait-il, la permission aux hommes de tout oser en matière de séduction, même lorsqu’une femme était adossée à son compagnon ?
Harmony adorait être dans les bras de son mari. Des membres solides, recouverts de poils noirs, comme l’était tout autant son torse. Un mâle, un vrai. Elle avait dû attendre longtemps avant qu’il ne surgisse dans sa vie. L’homme dont elle avait toujours rêvé : protecteur, viril, au caractère trempé, mais éperdument amoureux.
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Le réflexe de vouloir garder l’environnement propre en toutes circonstances, et si possible tout recycler, semblait inné chez lui. De ce fait, c’était toujours lui qui s’occupait du tri domestique. Résultat : zéro gaspillage, cent pour cent recyclage. Français immigré aux États-Unis, il avait réussi à persuader son épouse, l’incarnation même de la citadine américaine, à cultiver un potager. Et leurs légumes étaient excellents, surtout si c’était lui qui les préparait. Un véritable chef, de surcroît français. Quelle femme ne rêverait pas d’un mari cuisinier qui la libérerait de cette tâche, qu’elle considérait ingrate lorsqu’elle était quotidienne et donc obligatoire ?
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Chaque année, grâce à son forfait téléphonique, elle pouvait en acquérir un flambant neuf, même si l’ancien pouvait encore servir. C’était le paroxysme de la société de consommation : jeter avant que ce ne soit usé. Malgré sa fibre écolo qui s’étoffait de plus en plus, elle jura qu’à son futur passage chez son fournisseur de téléphonie mobile, elle en choisirait un de couleur flashy : jaune ou rose.
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Comment pouvait-on croire à la mort d’un jeune homme, parti sur ses deux pieds, plein de vie et de rêves tenter sa chance dans la Caraïbe ? Il y avait même rencontré l’Amour. Il l’appelait « la future femme de sa vie.
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La météo commençait à changer. Et s’il venait à pleuvoir, cela ne l’inquiétait pas. Il savait qu’il n’aurait jamais réellement froid. C’était le privilège de vivre dans la douceur des températures de la Caraïbe. Même une nuit de décembre, celles-ci dépassaient presque toujours les vingt degrés.
Depuis leur installation sur l’île, ce climat était ce que sa femme Nadia appréciait le plus : ne pas devoir se préoccuper de comment habiller leur fille, voire ne pas du tout s’en tracasser et l’autoriser à courir presque nue, juste avec sa couche. Parfois, sa maman la laissait volontiers totalement dévêtue, libre de tout mouvement, et tant pis si elle devait passer la serpillière après elle pour éponger tout ce qu’elle semait un peu partout.
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