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Citations de Vanessa Arraven (43)


.....-je n'abandonnerai pas ma fiancée ! elle ne supportera pas la luxure et le vice d'un humain, elle m'appartient
-Wa dhûqû 'adhâba al-harîq.
L'azîma reprit, implacable, déchirante . L'efrit se tordait à l’intérieur de Leila. De toute évidence, le fait que l'exorciste connaisse son nom renforçait le pouvoir de ses incantations.
- Pitié ! Ana b Allah u b shra '
-Aucune pitié ne t'attends dans le cœur du Tout-Puissant tant que tu n'auras pas libéré cette femme ! que les flammes de pénitence s'abattent sur toi ! Puisse Dieu te priver de sa miséricorde.
-Assez, assez ! je la laisse, saint homme. J'abandonne.
Leila poussa un râle qui ressemblait à celui des mourants . Son corps s'affaissa sur le sol . Plus personne n'était là pour porter ses chairs, ordonner à ses muscles. La douleur revint sourde, incertaine. Son cœur battait dans sa tète.; Puis les brûlures, les crampes et les courbatures , les tendons écharpés de s’être trop tordus ... La migraine s'ouvrit en une fleur grasse et capiteuse .
Des mains se tendirent et l’aidèrent à se relever. Les femmes chassèrent les hommes. Elles la guidèrent la portant à moitié, jusqu'au salon où on l' allongea.
L'exorcisée roulait des yeux, la nuque molle. Elle avait du mal à se fixer, à comprendre se qui se passait. L'instant d'avant on la clouait sous le soleil et maintenant on la plaignait, la félicitait et on lui faisait boire du thé. Son regard chercha le fqih. Il avait pris Idriss à part et lui parlait à voix basse. Elle n'aimait pas ça .
Vannessa Terral extrait de " l'ivresse du djinn "
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Ce n'était pas un homme. Du moins, pas un homme en vie. Sous le haut de forme violet, il n'y avait qu'un crâne grimaçant, des os blanchis recouverts par endroit de lambeaux de chair noire qui accentuaient la monstruosité de l'ensemble. Les cavités nasales étaient obstruées par du coton. Une odeur de pourriture retourna le ventre de Mika.
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Je suis chez les barges, pensa-t-il, chez les barges.
Il ne savait pas si tout ce qu'il avait vu était vrai, ou si les restes de prods augmentaient sa parano. Mais ce dont il était sûr, c'est qu'il avait hâte d'arriver, d'être au sec dans un bon lit, pour récupérer, se calmer l'imagination.
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Le nourrisson était blotti contre sa porteuse, presque en position d'allaitement, même si les vieux seins en gants de toilette n'auraient jamais pu assurer la subsistance d'un bébé. Malgré la croûte de sang qui masquait le gros des blessures, elle pouvait voir un trou, dans le petit dos. Les vertèbres. On lui avait prélevé les cervicales.
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Ses pleurs reprirent, sans retenue - comme on se noie dans un désespoir si sombre qu'il aveuglerait même la cruauté du soleil. Elle ne supporterait pas une nouvelle séance de torture. Tout cela ne menait à rien : de toute évidence, il ne parvenait pas à chasser le djinn. Il n'arrivait même pas a le démasquer !
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Un éclair zébra le ciel, illuminant la maison hantée dans toute sa décrépitude.
Le film d'horreur ne faisait juste que commencer...
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Ceci est ton linceul. Les nouveaux-nés doivent l’absorber afin d’avoir accès à l’ensemble de leurs pouvoirs. Une fois le tissu et la magie qui l’imprègne assimilés, tu seras véritablement un vampire, une créature revenue de l’Au-delà
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« Je lui ai assuré que tu savais et qu’il n’y avait pas de secret entre nous. Il a aussi remarqué que, sur certaines photos, j’étais entouré d’enfants. Il voulait me demander si nous comptions en avoir un jour. »
Elle retint sa respiration. Bien sûr, elle avait envisagé l’idée, mais ils n’avaient pas encore discuté de ça.
« Je lui ai dit que nous avions encore beaucoup d’endroits à découvrir avant que tu ne mettes au monde une portée d’oursons mal léchés. »
Elle rit à son tour.
« Tu ne serais pas en train d’insinuer que nos enfants te ressembleront plus qu’à moi, là ? lui lança-t-elle, taquine. La prochaine fois, envoie-le-moi. Il comprendra que celui dont il a à craindre le courroux n’est pas le plus poilu des deux. »
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Attendrie, elle caressa sa joue. Il semblait bouleversé. Pourtant, elle ne faisait que détailler ses traits, suivre la courbe de ses lèvres, puis celle de ses mâchoires, frôler ses pommettes couvertes d’une courte barbe. Derrière la figure d’un guerrier prêt à tout pour sa cause transparaissait une crainte touchante. Elle posa de nouveau ses paumes de chaque côté de son visage. Ainsi, elle avait l’impression de tenir un petit oiseau, grelottant et fragile.
Les yeux dans le vague, il effleura son sourire.
« C’est toi… Grâce à toi, j’ai l’impression de me découvrir comme je ne me suis jamais vu. De la même façon que tu fais ressortir les beautés du monde dans tes photos, par ton regard, tu me rends meilleur. »
L’aveu émut profondément la jeune femme. Elle ne savait quoi répondre. Aussi déposa-t-elle un baiser léger sur ses lèvres, puis se dressa sur ses genoux afin de le serrer contre sa poitrine. Joachim l’entoura de ses bras et demeura ainsi, à écouter les battements de son cœur.
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Elle s’était souvent targuée d’être pragmatique et de bien réagir aux situations de stress. C’était l’occasion ou jamais de le prouver. Après tout, le choix était simple : vivre et laisser Joachim crever ; mourir et offrir sa vie à celui sans qui elle ne serait plus là ; vivre tous les deux et le suivre aux quatre coins du monde, pour l’aider dans une mission qu’elle soupçonnait désormais de ne dépendre d’aucune instance politique — voire humaine. Cette dernière option avait un petit goût d’aventure avec lequel elle devrait pouvoir composer.
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Madame Sultise était une femme d’un certain âge, d’apparence sèche :
des rides barraient son front, même au repos, et deux poches gonflées
sous ses yeux témoignaient des soucis qui avaient agité sa vie.
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Avant de se lever, elle colla son front contre le sien.
« Ne meurs pas. Je serai de retour dès que possible. Je ne te laisserai pas. »
Qu’elle soit revenue une première fois l’avait déjà stupéfait, aussi avait-il du mal à croire qu’elle le sauverait — pas quand elle connaîtrait le prix à payer. Il préféra ne rien ajouter. De toute manière, l’effort qu’il avait fourni pour prononcer ces mots et la souffrance eurent raison de lui. Il s’évanouit de nouveau.

http://lachroniquedespassions.blogspot.fr/
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La force de ton regard est si grande qu’il parvient à changer celui des autres…, lui murmura-t-il. Tu es magique, bien plus que moi.
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Il lui tourna le dos et sortit. Il était vraiment immense, pensa-t-elle tandis qu’il se courbait pour se glisser dans l’encadrement. C’était étrange de voir un type baraqué comme lui, aussi impressionnant et au côté sauvage si prononcé, montrer autant de douceur et d’attention. Et puis, le fait qu’il soit parvenu à maîtriser son instinct de prédation, l’autre jour dans la forêt, la rassurait, elle devait bien le reconnaître. Joachim n’avait rien dévoré de ses proies. Il s’était contenté de mettre hors d’état de nuire ceux qui le menaçaient et qui voulaient la tuer, elle.
… Elle.
Sa réflexion s’arrêta soudain. Sandra réalisa qu’elle n’avait fait que l’encombrer, depuis le début. Il aurait pu s’en tirer sans recevoir autant de blessures et fuir sans avoir à affronter ses poursuivants, s’il l’avait laissée avec les autres. Au moment de l’attaque, Lens se trouvait tout près de lui. Il aurait pu prendre moins de risques en récupérant le rouquin à sa place, mais il avait choisi de faire quelques pas de plus, de perdre une poignée de secondes. C’était elle qu’il voulait sauver. Sous le feu de l’assaut, il n’avait pas hésité un instant : il avait mis en jeu sa vie et sa mission pour elle. Mais pourquoi ?
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Voilà pourquoi vous possédez le Feu des ténèbres, celui qui continue à briller si fort dans la noirceur de la désolation: vous avez en vous la torche qui illumine votre chemin et qui éclaire celui des autres
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Je l’aidai à déployer et à déposer un grand carré de tissu épais dans ma baignoire ancestrale, histoire que j’évite de me planter assez d’échardes dans les fesses pour faire figure de sextoy pour hérisson.
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« La colère me submerge. Je me lève d’un bond, mes hésitations, les plaies de mon passé balayées par une fureur rouge. Elle n’a pas le droit ! Elle n’a aucun droit, elle est déjà la cause de ma malédiction ! Sans réfléchir, je me jette sur elle, gueule ouverte, les crocs comme des dagues et les griffes prêtes à déchiqueter/ Je lui passe au travers. Son ombre est un grand gouffre froid où se concentrent mes pires réminiscences. Je m’effondre à nouveau. Une de mes mains étreint mon front qui menace d’exploser. L’autre bras m’enserre, espère me protéger. La nausée me remonte dans la gorge. Je sens en une unique souffrance les destructions – Pierre, Margot -, la jouissance poisseuse de la Dévoration Pourpre que j’ai connue par les liens psychiques qui unit une lignée, la Torpeur, les blessures les plus graves... »
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« Sur la terre des morts, la nuit est douce. De grands feux habillent les ténèbres de drapés rougeoyants. Je n’ai pas froid, ni faim. Je bois parfois l’eau des fleuves, glaciale comme la peur et l’ennui, mais ça ne fait rien. Il est là pour me réchauffer de son souffle. En échange, je peigne sa fourrure de mes doigts… aussi doux que la nuit. »
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Elle devrait être habituée, à force, mais du haut de ses presque huit ans, Luccine se tient face à la vilénie comme un oisillon qui recevrait une pomme de pin sur la tête
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Le guerrier ne valait que par et pour lui-même.
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