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3.7/5 (sur 164 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 23/10/1983
Mort(e) le : 10/05/2022
Biographie :

Vanessa Arraven - anciennement Vanessa Terral- a publié une cinquantaine de nouvelles et de poésies dans des anthologies, des revues et des webzines.

Elle participa à divers titres et appels à textes : le fanzine Borderline – qui l’a publiée sous le nom de Vanessa Lamazère –, les éditions Argemmios, le webzine Le Royaume des fées, les œuvres du collectif Les Enfants de Walpurgis…

Elle devint aussi conteuse et lectrice à voix haute.

En 2009, Vanessa rassembla ses intérêts – la création, la promotion de jeunes artistes ainsi que la diffusion de textes bons et de belles illustrations –, au creux d’un projet d’édition amateur : l’association Transition.

Vanessa Terral habite à Toulouse.

Son blog d’écrivain :
http://hier-et-demain-ici-et-ailleurs.fantasyblog.fr/

Son blog de conteuse :
http://contoirdeslegendes.wordpress.com
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Source : http://www.imaginales.fr
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Bibliographie de Vanessa Arraven   (22)Voir plus

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Videos et interviews (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de
L'aube de la Guerrière de Vanessa Terral, Un roman aux éditions du Chat Noir Troisième tirage maintenant disponible www.editionsduchatnoir.com Musique : L'ombre du groupe Kells (avec l'aimable autorisation du groupe) Illustrations : Cécile Guillot & Miss Gizmo

Citations et extraits (43) Voir plus Ajouter une citation
Madame Sultise était une femme d’un certain âge, d’apparence sèche :
des rides barraient son front, même au repos, et deux poches gonflées
sous ses yeux témoignaient des soucis qui avaient agité sa vie.
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.....-je n'abandonnerai pas ma fiancée ! elle ne supportera pas la luxure et le vice d'un humain, elle m'appartient
-Wa dhûqû 'adhâba al-harîq.
L'azîma reprit, implacable, déchirante . L'efrit se tordait à l’intérieur de Leila. De toute évidence, le fait que l'exorciste connaisse son nom renforçait le pouvoir de ses incantations.
- Pitié ! Ana b Allah u b shra '
-Aucune pitié ne t'attends dans le cœur du Tout-Puissant tant que tu n'auras pas libéré cette femme ! que les flammes de pénitence s'abattent sur toi ! Puisse Dieu te priver de sa miséricorde.
-Assez, assez ! je la laisse, saint homme. J'abandonne.
Leila poussa un râle qui ressemblait à celui des mourants . Son corps s'affaissa sur le sol . Plus personne n'était là pour porter ses chairs, ordonner à ses muscles. La douleur revint sourde, incertaine. Son cœur battait dans sa tète.; Puis les brûlures, les crampes et les courbatures , les tendons écharpés de s’être trop tordus ... La migraine s'ouvrit en une fleur grasse et capiteuse .
Des mains se tendirent et l’aidèrent à se relever. Les femmes chassèrent les hommes. Elles la guidèrent la portant à moitié, jusqu'au salon où on l' allongea.
L'exorcisée roulait des yeux, la nuque molle. Elle avait du mal à se fixer, à comprendre se qui se passait. L'instant d'avant on la clouait sous le soleil et maintenant on la plaignait, la félicitait et on lui faisait boire du thé. Son regard chercha le fqih. Il avait pris Idriss à part et lui parlait à voix basse. Elle n'aimait pas ça .
Vannessa Terral extrait de " l'ivresse du djinn "
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Il lui tourna le dos et sortit. Il était vraiment immense, pensa-t-elle tandis qu’il se courbait pour se glisser dans l’encadrement. C’était étrange de voir un type baraqué comme lui, aussi impressionnant et au côté sauvage si prononcé, montrer autant de douceur et d’attention. Et puis, le fait qu’il soit parvenu à maîtriser son instinct de prédation, l’autre jour dans la forêt, la rassurait, elle devait bien le reconnaître. Joachim n’avait rien dévoré de ses proies. Il s’était contenté de mettre hors d’état de nuire ceux qui le menaçaient et qui voulaient la tuer, elle.
… Elle.
Sa réflexion s’arrêta soudain. Sandra réalisa qu’elle n’avait fait que l’encombrer, depuis le début. Il aurait pu s’en tirer sans recevoir autant de blessures et fuir sans avoir à affronter ses poursuivants, s’il l’avait laissée avec les autres. Au moment de l’attaque, Lens se trouvait tout près de lui. Il aurait pu prendre moins de risques en récupérant le rouquin à sa place, mais il avait choisi de faire quelques pas de plus, de perdre une poignée de secondes. C’était elle qu’il voulait sauver. Sous le feu de l’assaut, il n’avait pas hésité un instant : il avait mis en jeu sa vie et sa mission pour elle. Mais pourquoi ?
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La force de ton regard est si grande qu’il parvient à changer celui des autres…, lui murmura-t-il. Tu es magique, bien plus que moi.
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Il lui prit l’envie de sauter par la fenêtre et de suivre la piste argentée. Peut-être découvrirait-il, au bout du sentier, un trésor de calme et de beauté ? Quitter enfin ce monde… Cette échappatoire qu’il ne pouvait choisir sans entraîner ses gens dans sa chute jusqu’aux enfers. Pourtant, une balle suffirait – ou de la belladone ou attendre le prochain printemps et ce joli muguet, dont la candeur lui rappelait sa première impression sur Anne-Hélène ; d’apparence aussi blanche et candide que la plante, la vierge se révélait tout autant mortelle.
L’une comme l’autre foudroyait le cœur des hommes – le sien en particulier. Il aurait aimé partager ce moment avec elle. Sous le clair de l’astre, sa beauté aurait été une coupe d’eau fraîche pour son âme en feu. Il se plaisait à croire qu’elle aurait compris ses sentiments, accepté son désespoir et, peut-être, se serait montrée assez forte pour le partager. Le secret des ombres lui permettait la rêverie, comme un doigt posé sur les lèvres du bon sens. Franchir la porte de minuit accordait l’impunité aux songes. Le sillage des douze coups fleurait bon ces doux fantasmes que s’autorisent les meurtris de longue haleine, quand l’innocence de leurs premières années – ou la sagesse de ceux qui avaient tant vu ? – sourdait sous leurs paupières.
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Les premières grenades de désencerclement avaient explosé dans la nuit - ça n'avait guère tardé. Deux, trois manifestants avaient commencé à balancer des bouteilles sur les policiers. Des cris - de frayeur, mais de colère aussi - des insultes fusaient. Sirin regardait tout ça, le coeur en berne.

Putain, on dirait que mon cerveau a coulé par mes oreilles et s'est répandu là... Depuis quand nos manifs sont aussi sombres ? Où est passé l'espoir des envoltés ? Ils étaient sensés être un renouveau, une mouvance d'idéaux qui parle au peuple pour le peuple. Le Lillois l'avait dit : ce qui nous définit, c'est qu'on agit pas en réactions aux brimades du pouvoir en place. Alors quand est-ce que ça a mal tourné ? Comment est-on passé des plumes aux pierres et aux parpaings ?
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« Je lui ai assuré que tu savais et qu’il n’y avait pas de secret entre nous. Il a aussi remarqué que, sur certaines photos, j’étais entouré d’enfants. Il voulait me demander si nous comptions en avoir un jour. »
Elle retint sa respiration. Bien sûr, elle avait envisagé l’idée, mais ils n’avaient pas encore discuté de ça.
« Je lui ai dit que nous avions encore beaucoup d’endroits à découvrir avant que tu ne mettes au monde une portée d’oursons mal léchés. »
Elle rit à son tour.
« Tu ne serais pas en train d’insinuer que nos enfants te ressembleront plus qu’à moi, là ? lui lança-t-elle, taquine. La prochaine fois, envoie-le-moi. Il comprendra que celui dont il a à craindre le courroux n’est pas le plus poilu des deux. »
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Elle n'avait jamais imaginé que cette nouvelle rencontre se ferait en de telles circonstances. Le brasier attendu n'avait été qu'une chape de verglas. Le gel avait fendu son coeur, crispé ses entrailles. Ce chien l'avait emporté tel un butin, comme une sacoche que se lançaient les cavaliers aux relais de poste. Comment éprouver du désir quand les actes de l'homme qui l'avaient séduite balayaient ses émotions d'un revers de main, reniaient jusqu'à son humanité ?
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- Ceci est ton linceul. Les nouveaux-nés doivent l'absorber afin d'avoir accès à l'ensemble de leurs pouvoirs. Une fois le tissu et la magie qui l'imprègne assimilés, tu seras véritablement un vampire, une créature revenue de l'Au-delà. Néanmoins le point vraiment important, le seul que tu doives retenir...
- C'est que si tu ne manges pas ce bout de chiffon jusqu'à son dernier fil, tu ne seras pas tout à fait de retour chez les vivants. Tu continueras à te décomposer, lambeau par lambeau, tes organes se putréfiant en une bouillie infecte. Alors, si tu ne veux pas devenir un cadavre ambulant, il te faut m'obéir. Lorsque tu auras accompli ta tâche, je te le rendrai.
La pouffiasse!
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Cette fois, la jeune femme ne put réprimer un hurlement qui se répercuta dans la plaine comme celui d'une hyène, faisant fuir quelques volatiles qui s'envolèrent en protestant bruyamment. Au loin, le rugissement d'une lionne en chasse fit écho à la plaine et la renforça, comme si la prédatrice s'offusquait du calvaire subi par une autre femelle.
Page108-109
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