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Citations de Vasile Voiculescu (55)


CCXXV

Tu sauras que les larmes sont souvent rosée fidèle
Qui, sur l’âme trop sèche, tombe généreusement :
En rassemblant tout le ciel dans une goutte nouvelle,
Elle y met un but oublié, ta racine abreuvant.

Une larme pure et chaste est le génie de l’amour :
Tous les déchus aux enfers elle les soulève sauvés…
Une seule suffit pour rendre au regard le vrai jour,
Et, tel, Saül, on voit le monde aux yeux désécaillés.

On nous promet là-haut, au-delà même de la mort,
Un endroit heureux sans larmes et sans soupir aucun ;
Que vais-je faire là-bas si l’on nous sépare alors,
Sans avoir plus cette manne pour assouvir ma faim ?

Si tu n’y es pas, bien serrée par mon souffle dévot,
À l'éternité j'apprendrais à pleurer aux sanglots.


Décembre 1956
[dans « Les Derniers Sonnets figurés par Shakespeare dans la traduction imaginaire de V. Voiculescu »]
(p. 553)
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Vasile Voiculescu
Montagne pure

Montagne pure aux pics tranchants, je dresse
Au ciel l’orage des rochers ; j’aspire
Aux basses plaines paisibles, pourtant :
Ah, nostalgie des étendues profondes !

Ma destinée de pierre dans l’audace
Où j’amassai des trésors de tourments,
M’aliène au monde et non pas à la vie ;
Un sanglot brise mes silences vierges.

Dans les lumières hautes rien ne pousse.
Pas de racines ! Passent les nuages
En fleurs, ces solitudes tout écloses.
… Ah, si j’étais une tendre colline,

À l’âme d’herbe et à l’esprit de seigle !
Je veux me labourer, je veux mûrir
Pour enivrer un pays de mon vin ;
Que l’on me mâche et que l’on me jalouse,

Enfoncé dans la honte sous la terre,
Sous le sol de la mer, plutôt que vivre
Ainsi dans le désert de ces auteurs,
Où je n’apporte à personne la joie.

J’appelle les nuées, je fertilise
Les pluies et je tisse les vents ; les eaux
S’en vont : je suis comme un lit desséché
Car mes sources me quittent pour les fleuves.

Je n’ai pas de pâture pour mes aigles ;
Tous les condors s’abattent sur la vie,
Cette charogne par-dessus les chaumes.
Je porte un noyau d’or et point de manne.

Étaler mon destin, front contre glaise,
Pour que de longs troupeaux paissent ma gloire !
Le ciel, hélas, a brisé mon élan
Sous la fierté immortelle des neiges.

(Adaptation d’Alain Bosquet)
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CCXLIV

Nuis-je à ta renommée ? Je voudrais te dire avant tout,
Océan de génie qui noies même l'oubli amer.
Qui pourrait donc, à plus forte raison un pauvre fou,
Et de quelle façon dans ce monde, souiller la mer ?
Ainsi j'ai hanté ta noble vie, moi le rustre Will :
Mais je n'ai pas pu atteindre ta terrible grandeur !
J'ai osé alors, humblement agenouillé, docile,
Te ramener… ici… jusqu'à mes pieuses profondeurs…
Si j'ai traduit dans mes ombres ta royale lumière,
Les larmes ont déjà mouillé mes vers comme les yeux.
Je t'ai dit mon murmure, tel un enfant qui acquiert
Les paroles, déformées par son effort laborieux…
Mais, soleil éternel, tu peux pardonner un instant
Que je sois un pauvre insecte dans ton rayon ardent.

Dimanche et lundi, les 20–21 juillet 1958
[le dernier de « Les Derniers Sonnets figurés par Shakespeare dans la traduction imaginaire de V. Voiculescu »]
(p. 591)
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CCXLIII

Aujourd'hui recommence à briller ma plume traînarde
Comme un pouls très régulier y palpite ma pensée…
Je la trempe juste au cœur : une blessure je garde
Dont aucune force n'a su ma flèche arracher.
Je t'écris : et soudain tout un monde m'envahit ;
Comme dans la goutte de rosée, dans chacun des vers,
D'où toute la gloire de ton nom brillant s'épanouit,
S'efforce de rentrer tant bien que mal tout l'univers.
De temps en temps et dans son vol dévoilant son secret
La plume heurte les rives de papier trop fécond…
… Elle a arrêté son tumulte avec un fier frisson.
« Ah, mais qui voudrait lui porter au plus vite le sonnet ?
Belle, et bien cachée dans des vêtements solennels,
Ma douleur accourt pour t'apporter la joie immortelle…

Dimanche et lundi, les 20–21 juillet 1958
[dans « Les Derniers Sonnets figurés par Shakespeare dans la traduction imaginaire de V. Voiculescu »]
(p. 589)
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CCIII

Le mystère d'un amour de dieux nous enveloppait ;
Dans le monde passager ils ont choisi leur abri ;
De cyclopéens murs d'amoureux fortement j'enfonçai
Dans ta chair glissante qui était la proie de l'oubli…
S'est effondré l'amour au fondement de terre glaise ;
Les passions – vrais piliers – tombèrent…
On est là stériles…
Nous évitent les ennemis et les amis bien aises :
Les ruines de temples sont des nids de serpents agiles.
Ils sifflent dans les trous ? Mais ce n'est que mon cœur captif
– Fantôme de l'immortalité quand nous étions dieux –
Il s'y est conservé, sous les décombres, un feu vif,
Un tesson, mais qui brûle au coin où je t'adorais pieux…
Tu revins dans la gloire du grand tourbillon terrestre ;
Pour expier le péché du bonheur moi seul je reste.

Mardi, 13 septembre 1955
[dans « Les Derniers Sonnets figurés par Shakespeare dans la traduction imaginaire de V. Voiculescu »]
(p. 509)
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CXCV

Tu as cueilli mon amour, pour toute l'éternité
Le subtil parfum de mes pensées, la vraie poésie,
Maintenant sur moi tu envoies le malheur, le mépris,
Mais seul le miel reste quand toutes les fleurs sont fanées.
Ton amour chargé de grêle, pressé à écraser,
Et dans sa route météorique à passer plus loin,
Ne m'a épargné aucun lambeau d'âme… Mais au moins
Sur moi dans ton feu céleste je te prie de tomber…
Le nuage crève… et sur toi la lumière converge,
J'y fais sécher ma douleur, je monte branches, fleurs, fruits…
Même ta glace me nourrit : en secret je l'adoucis,
Elle maintient frais mon esprit, ainsi que mon cœur vierge…
Et je ne suis qu'ombre à côté de toi, à chaque pas,
Car l'ombre est bien l'écho de la lumière ici-bas.

Mercredi, le 17 août 1955
[dans « Les Derniers Sonnets figurés par Shakespeare dans la traduction imaginaire de V. Voiculescu »]
(p. 493)
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CXCIII

Comme la bouche émiette chaque jour la nourriture,
De même nous effilochons la vie dans ses instants…
Il n'y a que l'amour qui puisse lui rendre l'allant,
Comme il prit source de soi-même, divinement pur.
Esclaves condamnés à la roue du temps, sans merci
Et notre avenir est remplir seulement de passé…
Ni la mort ne nous échappe… seule une rêverie
Nous enflamme le front, fugitivement, d'un baiser.
Mais l'amour rassemble notre vécu soulevé en vain,
Ses syllabes tronquées forme un poème fidèle,
Ébats, victoire, faits, cendre ensemble tombent soudain,
Seul l'inutile de nous-mêmes est vraiment éternel ;
Je soumets le temps infini, aux instants je le lie
Lorsque mes lèvres recueillent ta main, immaculé fruit.

Mardi, 9 août 1955
[dans « Les Derniers Sonnets figurés par Shakespeare dans la traduction imaginaire de V. Voiculescu »]
(p. 489)
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CXCI

Ma main droite avait lancé les dés de la Destinée
Et c'est toi qui m'as échu, acharné sauveur fatal ;
Tout me vient par toi… et entre les grâces, des milliers,
J'accueille même l'aube comme un don de toi, matinal.
À côté de la lumière de l'empyrée glorieux,
L'amour fut une nouvelle lumière pour le monde ;
Dès lors chacun dans sa petite lampe en terre ronde
Peut l'allumer tout seul, car il est pour soi-même Dieu.
Dans mon cœur brûle toujours cet intérieur soleil,
Du chaos de la vie il t'a dévoilée sans limites,
Toi, beauté d'une force envahissante, sans pareil.
Cosmos où ton orbite m'a pris, pauvre satellite ;
Autour de toi avec le cortège des astres j'erre,
Pour te chanter sans cesse sur la musique des sphères.

Lundi, le 8 août 1955
[dans « Les Derniers Sonnets figurés par Shakespeare dans la traduction imaginaire de V. Voiculescu »]
(p. 485)
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CLVIII

Dans le clair midi de l'âge je ris à ta jeunesse,
Je regarde ton orgueilleuse beauté bien en face
Et à tes yeux, astres d'une troublante hardiesse,
J'oppose mon génie intense où ils fondent, s'effacent.
Je t'offre l'esprit, je ne t'embrasse pas sur la bouche,
Comme penché sur une fleur, je te romps, te respire…
Dorénavant tu n'es plus être de charnelle souche,
Mais un calice sacré d'où toute la vie je tire.
Je ne compte pas mes ans, la sève n'est pas dans la grâce ;
Par la force idéale attire ce qui m'est précieux,
Vertus et passions au joug de la poésie j'enlace,
Où, de la poudre tardive sans qu'il y ait des traces,
Je t'y mêle de vive force ; pour le mage pieux,
La terre n'a pas de bornes, n'ont pas de seuil les cieux.

Jeudi, le 2 décembre 1954
[dans « Les Derniers Sonnets figurés par Shakespeare dans la traduction imaginaire de V. Voiculescu »]
(p. 419)
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Contemporain

Ni le ciel, ni la terre ne m'effraient ;
Je transperce l'un, sur l'autre je marche ;
Je suis faible – grain par le vent soufflé
Sur les steppes de la vie par trop larges
Mais il me souffle où je veux arriver !

Si tu es même à l'infini de moi,
Je sais que tu es et cherches le tien
Empire et ne vis ma vanité pour rien.
Ô, Dieu, je suis contemporain avec toi
Et de l'éternité suis contemporain.

Dimanche, le 7 octobre 1956, Bucarest
(p. 407)
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Vol

Malgré mon incroyance je crois pourtant en toi,
Contre ma volonté je fais des efforts manifestes,
Vers d'autres destins mon destin tourne sa voie,
Je mets des ailes de soupirs et désarrois :
Ce n'est que par des peines au-delà de soi
Que le fer se transfigure en avion céleste ;

Brûlent mes passions, uniques essences,
Batte mon cœur, moteur allumé,
Vrille le ciel l'hélice de mon intelligence,
Jusqu'à toi mon âme s'élance,
Elle peut bien tomber de l'espace immense ;
Cette chute est toujours une volée.

Dimanche, 21 octobre 1956, Bucarest
(p. 399)
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Le nuage

Pareil à un nuage qui s'est chargé
De tonnerres et foudres inutiles
Et toute sa vraie mission a oublié,
Je venais au nom de l'art haut, stérile…
… Un vent... et ma pluie en fut arrêtée.

Souffre, ô, Dieu de la résurrection,
Que je me refasse du limbe étrange
Ramassant des marrais les afflictions,
Soumis aux seuls silences, compassions,
Qu'en larmes fort fertiles je me change…

Mardi, le 11 mai 1954
(p. 385)
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Autoportrait romantique
(à soixante-sept ans)

Je me suis forgé une vieillesse brave,
Aux cheveux blancs tel un drapeau replié,
Le blocage de la barbe en collier
Autour du visage, chétive enclave.
Ma poitrine libre, presque une épave,
Dans le tourbillon des flots déchaînés,
Porte encore haut, mais du seuil plus près,
Un cœur, déjà refroidi, mais de lave.

Je rêve toujours, car mon rêve veille,
La paresse, vieille amie, me conseille
Quand me tirent des milliers de pensées…

Quel temps il fait je ne veux plus avoir ;
Je regarde, en moi, la poudre du soir,
Descendant l'escalier de ma mémoire,

Je m'appuie dans ma plume bien dévouée.

Dimanche, le 11 novembre 1951,
Bucarest, Cișmigiu
(p. 381)
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Inscription

Tu vois, le vin se rappelle au mois de mai
Au fond des caves, avoir bu la chaleur
Lorsqu'une plante claire au champ il était
Et bouillonne quand la vigne se fait fleur.

Les élans de l'amour en nous-mêmes clos
Pressent sur tous les cerceaux qui les enserrent,
Quand les nouvelles arrivent au tonneau
Par-delà des caves profondes de terre.

(p. 271)
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Chant pour te dévêtir

Te gardent combien d'anges de soie si prompts ?
Quand ils s'écartent dans leur vol ondoyant,
Surgissent seins et bras, rayon après rayon,
De la trésorerie du corps, lentement.

Plus calmes que les astres, des cuisses claires
Écrivent où tu te couches de rondes lois,
Quand tu viens de l'éternité, de la chair,
Noyaux de douce vérité tu déploies.

Je défais l'étoile et les nuages libèrent
Le céleste ventre arqué, chaude faucille,
La voie lactée de des jambes descend vers
Le zodiaque de tes minces chevilles.

Ton blanc mirage se fait donc voir tout doux :
Je foule nuages, anges, t'arrache nue,
Pour embrasser longuement, saisir d'un coup
Toute la vérité du corps ingénu.

***
Cântec pentru dezbrăcare

Câţi îngeri de mătase ai de pază?
Când zboară-n lături fragedul lor stol,
Ies sâni şi braţe, rază după rază,
Din visteria trupului, domol.

Mai lin ca aştrii coapsele-mpăcate
Rotunde legi scriu, boiul când îţi culci,
Cum vii din carne şi eternitate
Întreagă miez de adevăruri dulci.

Deschei o stea şi norii despresoară
Cerescul pântec, cald, cu arcuiri,
Lacteea cale a pulpelor coboară
Spre zodiile gleznelor subţiri.

Stihia-ţi pură, albă se arată:
Calc nori şi îngeri, goală li te rump,
Lung să-ţi sărut şi să cuprind deodată
Tot adevărul trupului tău scump.

(p. 260-261)
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Au cœur du printemps

Chargés de fleurs, les acacias sortent aux clôtures,
Sur les côtes les herbes pendent follement,
Les merles aux noyers lancent un vert murmure,
Les tilleuls portent des parfums aux vêtements.

Se mêlent, bouillonnent nature et univers,
La feuille s'ébat au vent, l'aile attend dans l'œuf tout chaud,
Un châle nouveau est le lac bien calme et clair,
Cependant que le reflet du saule un écho…

C'est le printemps jusqu'à la hauteur solennelle…
Et lourd de la sève du ciel aux nuages jaillit,
L'azur feuillit en innombrables hirondelles,
L'horizon bourgeonne des grues au plumage gris.

(p. 259)
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Couchant

Couchant de framboise sur les monts en été,
Dans le grand giron du soir rougi
Les framboisiers du ciel leur poids ont secoué :
Écrasé, tout le monceau blet s'élargit.

À l'horizon pendent les fruits rouges et mûrs.
Sortent de leur ombre profonde en humant,
Les ours de la nuit à trop vorace allure
Et mangent la douce framboise du couchant.

(p. 227)
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Poésie

Je me suis engagé comme postillon des paroles :
Je les leurre par des flammes, je les nourris de braise,
Je les serre dans le harnais de la pensée, farouche ou à l'aise,
Je les frappe du fouet du désir, elles s'envolent !

Pour ne pas se lancer au ciel, telles les puces des contes,
Je me penche devant chacune, forgeron appliqué,
Et je chausse les vers agiles, je les dompte
En y mettant les fers des rimes dorées.
On s'arrête aux nuages, au palais de cristal
Pour voler l'ombre de la belle du rêve sans corps ni sang,
Mais la harpie est derrière nous. J'y jette les dés fatals,
Le heaume, la massue, de mes dons le lourd arsenal :
Le cœur, l'âme, les esprits pâlissants.

Gare ! Gare ! Le carrosse descend sur terre,
Mais là s'effiloche la reine d'images,
Effrayées, se taisent les clochettes de rimes légères,
Les sangles sautent, les chevaux mutinés serrent
Leurs ailes sous les paroles et rentrent aux friches sauvages.
Restent, noires, les traces des roues sur les blanches pages.

(p. 211-213)
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CLXV

Ma chère, ton âme vaste est profondément tortueuse
– Labyrinthe, caché sous le palais de la beauté –
Où règne un Minotaure d'une force monstrueuse,
De l'esprit de gloire et de la jeune chair affamée…
De nombreux audacieux périrent sous ses voûtes sombres,
Jeunes héroïques, proie de la bête souveraine…
Maintenant je me rejoins aussi aux fuyantes ombres,
Je descends, mais sans crainte dans les pièges qui m'entraînent.
Car tu es mon Ariane et tu m'offres un fil fait
De tes cheveux de ténèbres, qui m'est un vivant guide ;
Ce n'est pas pour me sauver que je le tiens, le défais,
Mais je plonge encore dans l'empire du noir avide ;
Le dédale de ton âme est mon abri préféré
Et je jure que de lui jamais je ne sortirai.

Samedi, le 8 janvier 1955
[dans « Les Derniers Sonnets figurés par Shakespeare dans la traduction imaginaire de V. Voiculescu »]
(p. 433)
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Tard

Tu caches le rêve en acte comme un poignard au fourreau,
Tu éteins les signes intérieurs, partant sans appel :
Ne t'arrêteraient ni le vent impétueux ni les eaux,
Ni la blanche prophétie de l'aube même du ciel.

Comme une abeille dans les champs aux fils tout à fait mûrs,
Tu attends le rucher de la mort, quand les frimas veillent,
Pour entrer, comme dans la ruche de nuit sans murmure,
Avide déjà du miel noir de l'éternel sommeil.

(p. 203)
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