AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Veronica Roth (1573)


Le mot "jolie", avec tout ce qu'il représente, me semble tellement dérisoire que je ne vais pas tergiverser.
- Admettons. Tu n'es pas jolie. Et alors ? (J'essaie de rassembler mon courage tandis que mes lèvres glissent vers sa joue.) Tu me plais comme tu es. (Je m'écarte.) Tu es super intelligente. Tu as du cran. Et même maintenant que tu sais pour Marcus... tu ne me regardes pas comme si j''étais un chien battu.
- Parce que tu n'en es pas un, réplique-t-elle.

Mon instinct ne m'avait pas trompé. Je peux me fier à elle. Lui confier mes secrets, ma honte, le nom que j'ai abandonné. Toute la vérité, avec ses beautés et ses laideurs.
Ma bouche effleure la sienne. Nos regards se croisent, je souris et je l'embrasse de nouveau, avec plus d'assurance.
Ca ne suffit pas. Je la serre contre moi et je l'embrasse avec plus d'intensité. Elle s'anime, referme ses bras derrière moi et se colle contre moi, et c'est fou, mais ça ne suffit toujours pas.
Commenter  J’apprécie          282
Et je sais d'instinct que c'est ce que fait l'amour vrai: il nous élèves au-delà de ce qu'on est, au-delà de ce qu'on pensait pouvoir devenir.
Commenter  J’apprécie          280
Je trouve ça beau la façon dont Tobias rend hommage à Tris à la fin, en affrontant sa peur des hauteurs, en faisant la grande tyrolienne comme Tris pour éparpiller ses cendres. Et c'est écrit avec beaucoup de gout et d'émotions.
Commenter  J’apprécie          282
"Qu'as-tu fait ?!" crié-je.
"Tu meurs, je meurs aussi"
Tobias me regarde par-dessus son épaule.
"Je t'ai demandé de ne pas le faire. Tu as pris ta décision. Ce sont les conséquences."
Commenter  J’apprécie          280
Quand on prend la vie d'un autre, on n'accomplit pas un sacrifice, on commet un crime.
Commenter  J’apprécie          270
Combien d'hommes redoutent qu'il y ait un monstre en eux ? On est censé avoir peur des autres, pas de soi-même.
Commenter  J’apprécie          270
Toutes les fois où Tobias s'est mis en colère parce que je mettais ma vie en danger, je ne l'ai pas pris au sérieux. Je pensais que je voulais retrouver mes parents et en finir avec tour ça. J'étais persuadée de vouloir imiter leur sacrifice. Mais non. Non, non.
Je sens le désir de vivre qui brûle, qui bouillonne en moi.
Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas !
Commenter  J’apprécie          270
J'éprouve la curieuse envie de me cogner la tête contre la paroi. Les sanglots des autres me mettent mal à l'aise. C'est peut-être égoïste de ma part.
Commenter  J’apprécie          270
-COMMENT AS-TU FAIT pour te vacciner contre le sérum de mort ? me demande-t-il.
Il est toujours en fauteuil roulant, et me braque avec un pistolet.
Je cligne des paupières, encore étourdie.
-Je ne me suis pas vaccinée.
-Ne me prends pas pour un imbécile. On ne peut pas survivre au sérum de mort sans vaccin, et je suis le seul à en avoir un.
Je me contente de le fixer sans trop savoir quoi dire. Je ne me suis pas vaccinée. Le fait que je sois encore debout est impossible. Que pourrais-je dire de plus ?
-J'imagine que cela n'as plus d'importance, maintenant, reprend-il.
-Qu'est-ce que vous faites là ? bredouillé-je.
J'ai l'impression que ma bouche est énorme et j'ai du mal à remuer les lèvres. Je ressens toujours cette espèce de poids huileux sur ma peau, comme si la mort s'accrochait encore à moi après que je l'ai vaincue.
Je me suis vaguement consciente d'avoir laissé mon arme dans le couloir, persuadée de ne plus en avoir besoin si j’arrivais à entrer.
-Je savais que tu préparais quelque chose, me répond David.
Tu as traîné toutes la semaine avec de GD, Tris. Tu croyais que je ne m'en apercevrais pas ?
Il secoue la tête.
-Là-dessus, ton amie Cara se fait prendre en train de trafiquer l'éclairage. Mais elle a eu le réflexe de boire le sérum de paix qu'elle avait sur elle avant de pouvoir nous apprendre quoi que soit. Alors je suis venu ici, au cas où. C'est triste, mais je ne suis pas surpris de te voir.
-Vous êtes venu seul ? demandé-je. C'est pas très malin.
Il me jette un regard oblique.
-Je te signale que je suis armé et immunisé contre le sérum.
Tu ne peut pas te battre contre moi. Je ne vois pas comment tu pourrais voler quoi que ce soit alors que je te tiens en joue. J'ai bien peur que tu n'aies fait tout ceci pour rien, et au prix de ta vie. Puisque le sérum ne t'a pas tuée, c'est moi qui vais le faire. Je suis sûr que tu comprends-officiellement, nous n'appliquons pas la peine capitale,mais je ne peux pas te laisser vivre après cela.
Il croit que je suis là pour voler les dispositif de réinitialisation, pas pour en déclencher un. C'est parfaitement logique...
J'essaie de garder une expression neutre, bien que je sois à peu près sûre que les muscles de mon visage sont encore relâchés. Mes yeux balaient la pièce à la recherche du dispositif de dispersion du sérum d'oubli. J'étais là quand Matthew a tout décrit à Caleb par le menu: un boîtier noir avec un pavé numérique, marqué par un bout de scotch bleu portant un numéro. C'est l'un des seuls objets posés sur la paillasse le long du mur de gauche, à peine à plus d'un mètre de moi. Mais si je bouche, il me tue.
Je vais devoir attendre le bon moment, et agir vite.
-Je sais ce que vous avez fait, dis-je.
Je commence à reculer, en espérant que mon accusation va le distraire.
-Je sais que vous avez conçu la simulation d'attaque. Je sais que vous êtes responsable de la mot de mes parents; de ma mère. Je le sais.
-Je ne suis pas responsable de sa mort! s'insurge David, les mots sortant de sa bouche comme d'une sarbacane, trop vite et trop fort. Je l'ai prévenue juste avant l'attaque pour qu'elle ait le temps de vous mettre à l'abri. Si elle s'était tenue tranquille, elle serait encore en vie. Mais c'était une écervelée qui ne comprenait pas qu'on doit faire des sacrifices pour le bien du plus grand nombre. Et elle en est morte!
Je le dévisage, perplexe. Quelque chose m'interpelle dans sa réaction, dans son regard voilé, quelque chose qu'il a marmonné quand Nita lui a injecté le sérum de peur, quelque chose à propos d'elle.
-Vous l'aimiez, Toutes ces années pendant lesquelles elle vous a écrit...Si vous ne vouliez pas qu'elle reste là-bas...Si vous lui avez dt que vous ne pouviez plus lire ses rapports après son mariage avec mon père, c'était parce que...
Il reste immobile comme une statue, un homme de pierre.
-Oui, m'avoue-t-il. Mais c'est du passé.
Ce doit être pour cela qu'il m'a accueillie dans son cercle rapproché. Parce que je lui ressemble, que j'ai ses cheveux et sa voix. Parce qu'il a passé sa vie à essayer de 'atteindre sans jamais saisir autre chose que du vide.
J'entends des pas dans le couloir. Les gardes arrivent. Parfait -ils vont m'êtres utiles. Ça m'arrange qu'ils s'exposent au sérum d'oubli et le transmettent au reste de la population. Espérons qu'ils attendront que l'air soit purifié du sérum de mort.
-Ma mère n'était pas une écervelée. au contraire, elle savait quelque chose que vous n'avez jamais compris: quand on prend la vie d'un autre, on accomplit pas un sacrifice, on commet un crime.
Je fais un nouveau pas en arrière en ajoutant:
-Elle m'a tout appris sur ce qu'est un véritable sacrifice.Qu'il doit être fait par amour, non par aversion irrationnelle pour les gènes des autres. Qu'il doit être fait par nécessité, pas avant d'avoir épuisé toutes les autres possibilités. Qu'il doit être fait pour ceux qui ont besoin de notre force parce qu'ils n'en ont pas assez. C'est pour ça que je dois vous empêcher de "sacrifier" tous ces gens et leur mémoire. Que je dois débarrasser le monde de vous une bonne fois pour toutes.
Puis, après une pause:
-Je ne suis pas venue ici voler quelque chose, David.
Je me jette sur le boîtier. IL tire, et la douleur se répand dans tout mon corps. Je ne sais même pas où la balle m'a touchée.
J'entends encore Caleb répéter le code à Matthew. D'une main secouée de tremblements, je tape les chiffres sur le pavé numérique.
David tir une deuxième fois.
Une nouvelle vague de douleur m'assaille et ma vision se tache de points noirs, mais j'entends toujours la voix de mon frère. Le bouton vert.
Tellement mal.
Comment est-ce possible, alors que mon corps est si engourdi ?
Je chancelle et je plaque la main sur le pavé numérique tout en m'affalant. Le bouton vert s'allume.
J'entend un bip et le bruit d'un mécanisme qui mouline.
Je m'effondre. Quelque chose de chaud coule dans mon cou et sous ma joue. Rouge. Le sang est d'une drôle de couleur.Foncée.
Du coin de l’œil, j'entrevois David affaissé dans son fauteuil.
Et ma mère arrive derrière lui.
Elle porte les mêmes vêtements que la dernière fois que je l'ai vue, du gris des Altruistes, tachés de sang, les bras nus révélant son tatouage. On voit encore les trous faits par les balles dans sa chemise et, en dessous, le rouge de ses plaies. Mais elles ne saignent plus, comme si le temps s'était arrêté pour elle. Elle a noué ses cheveux blond cendré en chignon, mais quelques mèches folle encadrent son visage d'or.
Je ne sais qu'elle ne peut pas être vivante; ce que je ne sais pas, c'est si je délire parce que j'ai perdu trop de sang, si le sérum de mort m'embrouille l'esprit, ou si c'est encore autre chose.
Elle s'agenouille à coté de moi et pose une main fraîche sur ma joue.
-Bonjour, Béatrice, me dit-elle en souriant.
-Ça y est, c'est fini ? demandé-je, sans savoir si je prononce réellement les mots ou si elle les lit dans mon esprit.
-Oui, me répond-elle, es yeux brillants de larmes. Ma fille chérie, tu as été admirable.
-Et les autres,
J'étouffe un sanglot tandis que l'image de Tobias surgit dans ma tête et que je repense à son regard, si sombre et profond, à ses mains, si chaudes et si fortes, à la première fois que nous nous sommes retrouvés face à face.
-Tobias, Caleb, tous mes amis...?
- Ils prendront soin les uns des autres. Fais-leur confiance.
Je me sens de nouveau tirée par le fil, mais cette fois, je sais que ce n'est pas une force néfaste qui m'entraîne vers la mort.
Cette fois, je sais que c'est la main de ma mère, qui me prend dans ses bras.
Et je pars légère dans son étreinte.
+++
Puis-je être pardonnée pour tout ce que j'ai fait pour en arriver là?
Je l'espère.
Je le peux.
Je le crois.
Commenter  J’apprécie          263
Je tends la main pour effleurer son tatouage et elle ouvre les yeux.
Elle passe un bras dans mon dos et se glisse sur les coussins pour venir se coller à moi, tiède et douce et souple.
- Bonjour, dis-je.
- Chut. Si tu fais semblant de rien, le jour va peut-être s'en aller.
Commenter  J’apprécie          260
- Un jour, reprend-il, si tu veux toujours de moi, on pourra...
Il s'arrête pour s'éclaircir la voix.
- On pourra....
J'ébauche un petit sourire et je referme mes bras autour de lui sans le laisser finir, la joue sur sa poitrine. Je sens son coeur qui bat, aussi vite que le mien.
- Tu as peur de moi, Tobias ?
- Je suis terrifié, répond-il avec un sourire.
J'embrasse le creux à la base de son cou.
-Peut-être que tu ne vas plus être dans mon paysage des peurs, chuchoté-je.
Il penche la tête et m'embrasse lentement.
- Alors on pourra t'appeler Six.
- Quatre et Six.
Commenter  J’apprécie          260
Il y a beaucoup de façons d'avoir du courage. Ça exige parfois d'offrir sa vie pour quelque chose de plus grand que soi, ou pour quelqu'un. D'autres fois, le même but exige de renoncer à tout ce qu'on a connu, à tous ceux qu'on a aimés. Mais pas toujours. Parfois, le courage, c'est juste de serrer les dents contre la souffrance, et de s'efforcer d'avancer au jour le jour, lentement, vers une vie meilleure. C'est le genre de courage que je dois trouver.
Commenter  J’apprécie          250
Mais je crois aussi que les gens, aussi intelligents soient-ils, ne trouvent généralement que ce qu’ils cherchent.

(ADA, p.249)
Commenter  J’apprécie          250
Je le regarde en fronçant les sourcils, avant de remarquer un détail qui m'avait échappé: une bosse rectangulaire dans l'une de ses poches.
-Rends-le-moi, dis-je. Maintenant.
-Non.
-Rends-le-moi, ou je te jure que je te tue dans ton sommeil.
Il prend un air narquois.
-Si tu voyais comme tu es ridicule quand tu essaies de faire peur aux gens! On croirait une petite fille qui menace de m'étrangler avec sa corde à sauter!
Commenter  J’apprécie          250
Je me retourne et Caleb est là, devant moi, arborant des lunettes et un tee-shirt bleu. Même s'il a changé, et qu'on m'interdit désormais de l'aimer, je me précipite sur lui et jette les bras autour de son cou.
- Tu t'es fait tatouer, lâche-t-il d'une voix étouffée.
- Tu portes des lunettes, répliqué-je.
Je me recule en plissant les yeux.
- Ta vision est parfaite, Caleb. A quoi ça rime?
- Heu...
Commenter  J’apprécie          250
"[...] les gens sont constitués de multiples couches de secrets. On croit les connaître, les comprendre mais leurs motivations nous restent toujours cachées, enfouies au fond de leur coeur. On ne peut jamais savoir qui ils sont vraiment. Mais on peut parfois décider de leur faire confiance."
Commenter  J’apprécie          240
Je ne suis pas certain que le courage s’acquière avec l’âge, contrairement à la sagesse. Mais peut-être qu’ici, le courage est la plus haute forme de la sagesse, l’affirmation que la vie peut et doit être vécue sans crainte.
(ADA éd., p. 146)
Commenter  J’apprécie          230
Je décide de ne pas laver mon tee-shirt, en souvenir de la raison qui m'a fait choisir les Audacieux: ils sont loin d'être parfaits, mais ils sont vivants. Ils sont libres.
Commenter  J’apprécie          230
Je crois aux actes de courage ordinaire, au courage qui pousse une personne à prendre la défense d’une autre.
C’est une belle pensée.
Commenter  J’apprécie          230
Si toute ma vie pouvait ressembler à cette nuit, pleine de rire et d'action intrépide, avec le genre d'épuisement qu'on éprouve après une journée bien remplie, je serais satisfaite. Je regarde Uriah se gratter la langue du bout des ongles, en me disant que tout ce que j'ai à faire, c'est réussir l'initiation, et cette vie sera à moi.
Commenter  J’apprécie          230



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Veronica Roth Voir plus

Quiz Voir plus

divergent, tome 2 : Les insurgés

Au début du livre, où se rendent Tobias, Susan, Caleb et Tris?

chez les altruistes
chez les sincères
à la Clôture
à l'Eglise
chez les fraternels
aux toilettes

12 questions
545 lecteurs ont répondu
Thème : Divergente, tome 2 : L'insurrection de Veronica RothCréer un quiz sur cet auteur

{* *}