Nationalité : France
Né(e) à : Lyon , 1959
Né(e) à : Lyon , 1959
Biographie :
Véronique Lesimple vit actuellement en région Nouvelle-Aquitaine.
Elle a passé son enfance dans l'ouest lyonnais et vécu à Nantes.
Elle aime voyager en France ou à l'étranger.
Sa source d'inspiration romanesque est l'histoire les monuments, les paysages des pays qu'elle traverse.
Amélie Nothomb lui a remis le prix des lecteursFranceLoisirs pour "les lendemains de Saint-Chanas"
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Véronique Lesimple vit actuellement en région Nouvelle-Aquitaine.
Elle a passé son enfance dans l'ouest lyonnais et vécu à Nantes.
Elle aime voyager en France ou à l'étranger.
Sa source d'inspiration romanesque est l'histoire les monuments, les paysages des pays qu'elle traverse.
Amélie Nothomb lui a remis le prix des lecteursFranceLoisirs pour "les lendemains de Saint-Chanas"
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Source : http://www.franceloisirs.com/auteur/veronique-lesimple
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Véronique Lesimple est la nouvelle lauréate de notre Prix des Lecteurs France Loisirs. Elle a eu la chance de recevoir son Prix de la main d'Amélie Nothomb, membre du comité d'Auteurs France Loisirs et marraine pour cette session 2017.
En savoir plus sur le livre :
1919. Plongée dans l?hiver, la France pleure encore ses morts. de retour chez eux, les soldats doivent pourtant s?obliger à reprendre une vie normale. Grâce à l?amitié qui le lie depuis l?enfance au Comte Lucien de Lavera, le lieutenant Armand Rouvière se voit proposer le poste de régisseur au château de Saint-Chanas.
À peine arrivé, le jeune homme découvre un domaine à l?abandon et une famille si marquée par le drame que la vie même semble avoir déserté les couloirs du château. Sarah, la tante excentrique, Hubert, l?héritier qui a perdu la vue dans une tranchée, Louise, la belle et inconsolable veuve de guerre, et son petit garçon délaissé, Charles, vivent reclus dans leur chambre, n?échangeant que quelques mots à l?heure des repas.
Armand par sa bienveillance et sa volonté réussira-t-il à leur redonner le goût de vivre ? L?amour soufflera-t-il à nouveau sur ces c?urs endormis ?
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Citations et extraits (6)
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Enfant déjà, Armand était d’un naturel rêveur et solitaire, toujours plongé dans un livre. Les années de guerre l’auraient rendu facilement taciturne s’il ne se défendait contre ce défaut en s’ouvrant généreusement vers les autres. La petite main de Charles dans la sienne l’avait ému, tout comme l’avait ému Hubert dans son fauteuil d’infirme, ou encore Louise, si fragile dans ses vêtements de deuil.
En moins d'une semaine, Armand Rouvière avait parfaitement trouver sa place au château de Saint-Chanas. Il possédait une extraordinaire faculté d'adaptation qui lui permettait de survivre en toutes circonstances. Par expérience, il savait ne voir que le côté positif des éléments auxquels il se trouvait confronté. Il l'avait vécu durant ses années de pension au lycée de Clermont-Ferrand, puis à Paris durant ses trois années de vie estudiantine. Les vicissitudes de la guerre avaient renforcé cette faculté. Partout où il posait son sac, le lieutenant Rouvière trouvait un endroit préservé où vivre avec un minimum de désagrément. Armand était de cette race d'hommes plaisante à fréquenter qui voit toujours son verre à moitié plein, alors que les autres le voient à moitié vide.
Armand se laissa guider, attendri par ce petit garçon solitaire qui venait de lui offrir sa confiance. Cet enfant inconnu qui marchait devant lui, c’était l’innocence retrouvée après des années de cruauté et, dans sa lassitude, le lieutenant Rouvière avait besoin d’ouvrir son cœur à des émotions nouvelles.
Le comte Philippe n’avait pas toléré que son fils unique lui tienne tête avec autant d’aplomb, plus féroce qu’un soldat défendant sa position face à l’ennemi. Lui qui toute sa vie avait été soumis à son père et respectueux de ses décisions, il ne comprenait pas que les mentalités aient changé aussi radicalement depuis la fin de la guerre. Il exigeait que son fils se comporte comme un étudiant soumis alors qu’il avait en face de lui un homme qu’on avait envoyé se battre et risquer sa vie pour son pays, un officier capable de diriger ses soldats sous le feu de la mitraille.
La maison n’est guère hospitalière, mais pas franchement hostile. Je dois pouvoir m’y adapter, sois sans crainte. Le travail chassera mes angoisses et en aidant tes malheureux cousins, j’aurai le sentiment de me rendre utile. Je ne supporte pas l’inaction, elle laisse la porte ouverte aux idées noires. J’ai besoin de m’occuper et je crois qu’ici, j’aurai de quoi faire.
Le froid insidieux, perfide, incontrôlable. Le froid, implacable ennemi qui jamais ne faiblit, qui paralyse les membres, engourdit les doigts.
La pluie qui ruisselle sur les capotes, s’insinue partout, détrempe les vêtements. Le vent qui cingle par rafales, transperce les uniformes.
Le froid ne lâche jamais prise quand il vous tient…
La pluie qui ruisselle sur les capotes, s’insinue partout, détrempe les vêtements. Le vent qui cingle par rafales, transperce les uniformes.
Le froid ne lâche jamais prise quand il vous tient…
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