Citations de Victoria Schwab (1139)
Et, surtout, même si la situation est dramatique ou désespérée, ne prie jamais, au grand jamais, les dieux qui répondent à la nuit tombée
Elle est devenue plus importante que sa propre personne. Plus importante que tout, êtres humains, dieux ou choses sans nom. Une histoire est une idée, aussi tenace qu'une mauvaise herbe. Où qu'elle soit plantée, elle se met à pousser.
Freedom is a pair of trouser and a buttoned coat.
A man's tunic and a tricorne hat.
If only she had known.
The darkness 'claimed' he'd given her freedom, but really, there is no such thing for a woman, not in a world where they are bound up inside their clothes, and sealed inside their homes, a world where only 'men' are given leave to roam.
La liberté, c'est un pantalon et un manteau boutonné.
Une tunique d'homme et un tricorne. Si seulement elle avait su…
Le ténébreux a prétendu lui avoir offert la liberté.
Mais, en réalité, les femmes ne peuvent pas en jouir, pas dans un monde où elles sont emprisonnées dans leurs vêtements et confinées dans leurs foyers, un monde où seuls les hommes ont le droit de vagabonder à leur guise.
Les yeux plissés, il cherche à la décoder comme si elle était une énigme, un livre dans une langue étrangère.
Addie, de son côté, le fixe comme s'il était un fantôme. Un miracle. Une chimère.
P.240
Il n'a pas assez de temps devant lui et il sait bien sûr, qu'il n'en aura jamais assez. Que tout s'arrête toujours trop tôt, une seconde avant qu'on ne soit prêt. Que la vie, c'est toujours une minute de moins que le temps qu'on aurait voulu avoir.
Si la douleur persiste, la blessure n'est plus aussi vive. Elle s'est depuis longtemps atténuée pour laisser place à la cicatrice.
Quand ils te regardent, ils voient ce qu'ils veulent... Car ce n'est jamais toi qu'ils voient.
Si lui est un soleil, elle est une comète scintillante qui attire les regards telles des étoiles filantes dans son sillage.
Dans la douleur peut parfois se cacher une certaine beauté. Elle peut être source de transformation, de création.
- Si tu devais rester bloquée dans une seule saison, laquelle tu choisirais ? demande Henry.
- Le printemps, répond-elle. Quand tout renaît.
- Moi, l'automne, répond-il. Quand tout s'efface.
Elle jugerait que sa mémoire sonnait parfois l'avenir aussi bien que le passé et lui déroule les chemins qu'elle ne pourra jamais emprunter.
Être à l’abri n’est pas synonyme de bonheur, ni de bien-être, ni de bonté.
Toute chose projette une ombre, même notre monde…
Quand on vit assez longtemps, on apprend à lire une personne. À l'ouvrir comme un livre pour découvrir les passages soulignés et les sous-entendus.
Elle ne peut jamais vraiment tourner la page, dire adieu. Sa vie n'admet pas les points d'exclamation, ni les points tout court. Juste les points de suspension.
Si les souvenirs sont figés, les pensées, elles, sont plus libres. Elles étendent leurs racines, se propagent et s'enchevêtrent pour finir par s'affranchir de leur source et mener leur vie propre. Elles sont malignes, entêtées et peut-être - oui, peut-être - accessibles.
Il y a le silence gêné qui remplit l'espace entre deux personnes n'ayant tout bonnement rien à se raconter. Et le silence tendu enduré par ceux qui, au contraire, ignorent par où commencer.
Dans la douleur peut parfois se cacher une certaine beauté [...] elle peut être source de transformation, de création.
Dans un petit village, déclare-t-il, on mène une petite vie. Certains s'en contentent. Ils aiment savoir où ils posent les pieds. Mais quand on ne fait que marcher dans les pas d'un autre, on ne peut pas créer sa propre voie ni laisser de traces derrière soi.