Citations de Vincent Ortis (50)
Il y a trois entités dans un procès: la victime, l'accusé et la douleur des proches. La victime a existé, l'accusé existe, la douleur existera.
Il réchauffait quelque chose contre son cœur!
Les épreuves de la vie façonnent le visage qui, avec le temps, est le reflet de l'âme.
« Le mari de la victime », « les orphelins », « les parents ». Rien que des mots sans visage. La douleur ne fait que passer à la barre ! Il y a trois entités dans un procès : la victime, l’accusé et la douleur des proches. La victime a existé, l’accusé existe, la douleur existera.
Les bûches dans l'âtre achevaient de se consumer : de temps en temps des étincelles fusaient en crépitant, derniers sursauts d'un feu à l'agonie alors qu'une luminosité naissante nimbait la pièce.
Je démarrai ma Porsche.L´habitacle vibra légèrement sous le ronflement du V8.Le balancement qui se transmettait à mon corps était apaisant et le feulement sourd du moteur, réconfortant. La Porsche pour therapie ,un concept à proposer!!
(euh si rembourser par la sécurité je veux bien car justement jai besoin d´une thérapie.....ça c'est de moi !!!!!)
La haine, ça vous pourrit la vie mais c'est une sacrée drogue. L'amour peut vous pousser au suicide ; la haine, ça vous pousse à vivre.
Il y avait le lieutenant Samuel Hallen, grand, sec, le visage émacié, mangé par des tics nerveux, les yeux toujours en mouvement, le sergent Franck Maggio, brun, aussi grand que son supérieur mais enrobé d’un tas de muscles entretenus à la fonte et nourris aux anabolisants, et la stagiaire Walter Anny, vingt-huit ans, un mètre soixante et soixante-douze kilos. Trois conditions éliminatoires pour le concours de Miss Montana, mais elle était sortie major de l’école de police et avait obtenu un stage a la brigade de Missoula. (p.48)
Il faut arriver à la cabane avant la nuit. Il y a des ours, par ici. Au début de l'hiver, ils ne sont pas dangereux, seulement on peut tomber sur un atypique, on ne sait jamais. Un peu comme les humains...
Il n'était pas comme lui et ne serait jamais comme lui. Ce n'est pas l'acte, c'est le sentiment pendant l'acte qui fait la différence. Celle qui existe entre l'homme et la bête.
Car le monde appartenait au Verbe et il avait été celui qui savait en jouer. Un discours émaillé d'un vocabulaire adapté à son auditoire, modulé d'une voix agréable pouvait vous faire avaler des tombereaux de théories fumeuses. La forme, pas le fond! ( p 171 )
Vous êtes un pervers. Vous vouliez une compagnie, n importe laquelle pour la torturer.
La haine, ça vous pourrit la vie mais c’est une sacrée drogue. L’amour peut vous pousser au suicide ; la haine, ça vous pousse à vivre.
Expliquer a la même signification qu'excuser pour vous !
J'ai téléphoné à ma mère que je restais à Missoula. J'allais pas descendre à Helena pour remonter. En plus il faisait mauvais. - pas de coup de fil à un ami ? Carter eut envie d'ajouter : 50/50 ou avis du public
- Une ordure ? Non ! Je suis un veuf inconsolable. Ca prête à rire, dit comme ça. Ce sont généralement les mots utilisés dans un prétoire. "Le mari de la victime", "les orphelins", "les parents". Rien que des mots sans visage. La douleur ne fait que passer à la barre ! Il y a trois entités dans un procès : la victime, l'accusé et la douleur des proches. La victime à existé, l'accusé existe, la douleur existera. La douleur, on l'associe à la vengeance, intentionnellement. C'est tellement laid, la vengeance. L'assassin a un visage que vous voyez durant tout le procès, il bouge, pleure, se lève, sourit. La victime, on l'a en photo, elle est morte. On ne peut plus la faire bouger, sourire. Quoi qu'on fasse, elle est réduite à de la 2D. Elle à perdu de l'épaisseur. La famille de la victime, dans deux jours, elle aura refait sa vie. C'est ce que vous pensez. Il faut sauver ce qui peut l'être : l'assassin...
- Je ne suis pas énervé, sinon je vous casserais la tête comme une noix. Oui, à vous, juge McCarthy ! Pendant des années, j'en ai eu envie. Vous massacrer, c'était mon but. Cela m'a permis de vivre. La haine, ça vous pourrit la vie mais c'est une sacrée drogue. L'amour peut vous pousser au suicide ; la haine, ça vous pousse à vivre.
Je l'embrassai sur le front sans une parole. Peut-on s'excuser en un mot, une phrase, un instant, de tant d'année d'humiliations ?
Cette flic était du signe du pitbull, ascendant bouledogue.
Les gens heureux devraient cacher leur joie ; expose-t-on ses bijoux dans une favela ?