Malcom cligne des yeux, d'un air perplexe. Il ne m'a jamais comprise, c'est vrai, mais ile me comprend encore moins maintenant, hors du palais et de son contrôle ; hors de la pièce qu'il a écrite pour moi et que je ne joue plus.
Je me glisse sur un banc, ramène mes genoux contre ma poitrine, les entoure de mes bras et pose ma tête dessus. Je ne pleure pas ; ce serait trop insignifiant, trop égoïste en regard de ce que j'ai fait.
Je veux le mettre en garde : on tue la première fois pour une raison, la deuxième sur un prétexte. On tue ensuite pour rien, et, peu à peu, les vies que l'on prend commencent à vous ravir la vôtre.