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Critiques de Virginie Jouannet (76)
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L'école buissonnière

C’est une histoire qui prend son temps, loin de grandes aventures, épopées ou que sais-je. Ici, on retrouve le calme de la nature, plongé dans un environnement forestier, tout comme le rythme différent auquel vivaient les habitants de campagne dans les années 20. On suit Paul, un garçon laissé en Sologne par son père mobilisé en Algérie, qui découvre un monde opposé au quotidien parisien qu’il avait jusque-là, et qui se familiarise avec la nature et ses habitants.



Quelques intrigues viennent évidemment s’immiscer là-dedans, mais l’essentiel se trouve dans les relations entre ces protagonistes qui se découvrent, ces caractères qui se heurtent ou s’accommodent, et surtout cette forêt qui demeure au centre de tout. Paul est un personnage attachant et rafraichissant, qui ne connait pas grand-chose au lieu dans lequel il arrive, mais se démène pour apprendre, fait preuve d’une curiosité intrépide et, mine de rien, nous guide entre les grands arbres du domaine.



Le style est agréable à suivre, bien écrit tout en mettant en avant le parlé de l’époque, apportant par-là le côté ancien et rustique qui plonge d’autant plus dans l’environnement campagnard de la période d’entre-deux guerres.



C’est un roman plutôt reposant, comme si on mettait un peu le vrai monde entre parenthèse pendant qu’on entre dans celui-ci. J’ai aimé l’amour de la nature qui ressort d’entre les lignes, j’ai aimé le cerf, protagoniste à part entière, et tout ce que sa présence provoque.



Bref, une jolie lecture, très sympathique, que je recommande pour un moment sans prise de tête et imprégné de nature.

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Le grand voyage, Tome 1 : Mohawks et le Peu..

C'est avec plaisir et parfois angoisse que j'ai suivi le grand voyage de Mohawks le jeune Indien nahanni. Avec lui, j'ai affronté tous les dangers et découvert les différents peuples.

Ce roman d'aventures de Nicolas Vanier est le premier que je lis de lui. J'avais vu des films de lui mais jamais de roman. Celui-ci étant le tome 1 d'une saga, j'ai hâte de lire la suite.

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L'école buissonnière

J'ai aimé ce livre qui nous transporte auprès de Paul, qui découvre tout un nouveau monde fait de verdure, de forêt, de Nature et d'aventures.

C'est beau et on s'attache aux personnages, on frissonne pour le cerf et on finit par bien-aimé le garde-chasse.

C'est un livre poétique, très agréable à lire et qui nous donne envie d'habiter à la campagne :)
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Le grand voyage, Tome 1 : Mohawks et le Peu..

Mohawks est désigné pour le Grand Voyage : une fois par génération, un jeune doit partir seul, chercher un totem dans chacune des quatre tribus sacrées, et les ramener pour être digne de diriger ensuite son village avec sagesse. Je m’attendais à un récit d’aventure et de voyage distrayant, mais ma rencontre avec ce livre s’est assez mal passée.



Déjà, l’objet du voyage m’a un peu perdu : pourquoi désigner Mohawks ? Pourquoi certaines tribus sont sacrées et pas d’autres ? Pourquoi un seul voyage par génération ? Les autres tribus envoient-elles aussi leur représentant chaque génération ? Tout ça est un peu flou, mais soit, le plus important n’est pas la destination mais le voyage, on accepte et on avance.



Autre souci, d’importance cette fois : Mohawks m’est clairement antipathique. Son voyage commence dès les premières pages, de sorte qu’on n’a pas le temps de s’attacher à lui : quels sont ses habitudes, ses rêves ? Quelle place voulait-il avoir dans la tribu avant d’être désigné ? À qui va-t-il manquer ? On n’en a aucune idée, il est sans passé. Il est jeune, il part. Point.



Et enfin, son manque criant de moralité. En un peu moins de cent pages, il a eu le temps de :

– coucher avec la fiancée de son frère (et se déculpabiliser en se disant qu’elle est gravement malade et qu’elle va mourir bientôt de toute façon, de sorte que ça n’aura de l’impact sur personne).

– révéler des secrets militaires pour obtenir un peu plus dans un troc.

– perdre le totem le plus sacré de sa tribu, et essayer de le remplacer ni vu ni connu par une statuette de bois peinte en or.

Certes, dans un voyage initiatique, le héros grandit à chaque épreuve. Mais on pourrait quand même commencer avec un petit socle de base (qui nous le rendrait un peu sympathique, encore une fois).



J’ai terminé le livre en le feuilletant rapidement. Au crédit du livre, certains passages dans la nature (et notamment le Grand Nord) semblent plutôt réussis. Mais trouvant le héros insupportable, je ne pouvais pas envisager de faire un long voyage avec lui.
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L'école buissonnière

La maman de Paul est morte en couche. Lorsque Paul avait onze ans, Jean Caradec, son père était envoyé en Algérie par son employeur. Que faire de l’enfant ? Il voulut le placer chez Célestine gouvernante au château de La Chesnaye, qui accepta. Ce fut pour quatre mois. Le mari de Célestine, Borel, était garde-chasse dans le domaine. Totoche un braconnier lui donnait du fil à retordre. Borel ne pouvait sévir car il n’arrivait pas au bon moment pour avoir une preuve de délit.



L’enfant se passionna pour tous ce qui touche à la nature. Il avait en la personne de Totoche un homme qui partageait sa passion mais également un ami.



Célestine avait pour consigne de ne pas divulguer la parenté de Paul, ce qu’elle fit de son mieux. Elle était amenée à justifier la présence de l’enfant chez elle et pour rester conforme à ce qui lui était demandé par Jean, elle ne put que mentir invoquant que Paul est le neveu d’une cousine … . Avec toutes les questions qui lui étaient posées, parfois dans ses réponses elle emmêlait les pinceaux.



Si les personnages de l’histoire sont trompés sur les liens de parenté de Paul, le lecteur par contre les connait en début de roman. Au début également on apprend que le comte Antoine avait déshérité sa fille Mathilde qui avait des rapports amoureux avec un homme de passage au domaine qui n’était pas de son rang social. Mathilde enceinte portait Paul alors qu’elle s’en alla à Paris.



Ce roman possède une double facette. D’une part Paul jusqu’à presque la fin de son séjour ignore tout de ses liens de parentés et l’histoire décrit les circonstances dans lesquelles il l’apprendra. D’autre part, ce livre est une ode à la nature, en Sologne région de bois, marécages, landes riches en variétés botanique et animalière. Cette région est merveilleusement décrite par Nicolas Vanier féru de nature et habitant lui-même la Sologne.



L’enfant, malgré les secrets et mensonges de Célestine découvrira des choses. Reverra-t-il son père ? Qu’adviendra-t-il d’Antoine et de son testament ?



Doit-on caché à un enfant d’onze ans ses origines ? Cela se faisait probablement couramment au début du vingtième siècle.



Le style d’écriture de Nicolas Vanier, pour ce livre, comme pour d’autres, tient en éveil. On vit la situation décrite, on oublie un moment sa propre réalité en s’introduisant dans les personnages, ce qui est plaisant.



Le roman est bien construit. On en a tiré un film au contenu assez fidèle, que j’ai eu l’occasion de voir à ma grande satisfaction.



Je rapporte l’anecdote que généralement pour les livres portés à l’écran, je me fais un devoir de d’abord lire le livre. Il y a parfois urgence car l’on n’a pas la certitude que le film sera après un mois en prolongation dans la salle la plus proche de son domicile. Dans le cas de : « L’école buissonnière », pour trouver le livre avant de voir le film, j’ai impérativement été de librairie en librairies en parcourant près de quatre-vingt kilomètres. Je n’avais pas de connexion internet et l’on ne se rend même plus compte à l’heure actuelle de tout le temps perdu en recherches et de la facilité que représentent les achats en ligne tant c’est devenu courant aujourd’hui.



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Cavale

Je pense être passer totalement à côté de ce livre, car aucun des personnages n'a trouvé ma sympathie et le récit au passé ne m'a pas ému plus que ça non plus. Je n'avais qu'une envie c'est finir ce bouquin pour passé à autre chose.



Et je m'attendais à une fin un peu plus marquante et au finale rien mais quand je dis rien c'est vraiment rien. Pas de suspense, même pas d'histoire par rapport à l'enquête du coup aucun intérêt pour moi.
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L'école buissonnière

Paul, petit parisien de 11 ans, est confié par son père à Célestine et son mari, Borel, pour quelques mois.



Célestine et son mari habite, en Sologne, une petite maison sur les terres du Comte de la Fresnaye pour lequel ils travaillent tous les deux, elle comme gouvernante et lui comme garde-chasse.



Aussi, pour Paul, qui ne connaît que Paris et la vie urbaine, les allées forestières et la vie à la campagne est bien étrange et difficile. Puis, entre en scène un personnage haut en couleurs : Totoche, braconnier dont Borel rêverait de mettre au bagne.



Entre Totoche et Paul, c'est une amitié sincère et la transmission de la passion de l'adulte à l'enfant de la nature et du respect de ce qui la compose : végétaux et animaux, thème cher à Nicolas Vanier.



Il ne faut pas oublier le sévère comte de la Fresnaye, les gitans, le fils cupide du comte aussi



Bref, tous ces personnages attachants.



Roman classique, à la fois tendre et fort, si riche en description de la nature (faune et flore) que vous y serez vous aussi, à flâner dans ces forêts. Écriture agréable et fluide, captivante également.



Lecture facile et rapide. Un bon moment de détente vous attend si vous décidez d'ouvrir ce roman.





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L'école buissonnière

Ce roman m'a plu. Il fait passer un bon moment, et ne souffre pas de temps morts. Des lecteurs diront peut-être que certaines choses sont invraisemblables, comme ce qu'il advient de la rivalité entre Borel et Totoche, ou ce que décide le comte lorsqu'il comprend ce qu'on lui cache. Je n'ai pas trouvé ces éléments invraisemblables. Le romancier donne souvent, et de manière assez explicite, le point de vue du comte. Celui-ci s'en veut depuis dix ans, il a eu le temps de ruminer sa souffrance et de comprendre le mal qu'il a fait. Sa décision finale est donc plutôt logique.

Quant à Borel et Totoche, je n'imaginais pas comment cela pouvait se terminer, et ce qu'a choisi l'auteur me convient. Au long du roman, même si Borel est agaçant, on voit bien qu'il n'a pas mauvais coeur.

[...]

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L'école buissonnière

Mentionnez L'école buissonnière dans mon département (le Loir-et-Cher) : ceux qui n'aiment pas lire auront vu le film et tout le monde vous en parlera avec beaucoup d'entrain ! Pour ma part, je préfère lire, c'est donc par le livre que j'ai découvert cette belle histoire.



Sans surprise, ce que j'ai préféré, c'est retrouver tout ce que j'apprécie dans ma Sologne : les paysages sauvages, les déambulations en forêt, la cueillette des champignons, la Loire, la pêche en étang (je n'aime pas pêcher mais j'adore lire au bord de l'eau quand mon mari pêche), les animaux sauvages, la simplicité de vivre, le patois solognot (que l'on entend encore si l'on sait où chercher) !



Dans ce récit, toute la vie solognote est parfaitement réaliste. L'amour des chasseurs pour la nature (je suis toujours ébahie par ce qui me semble être une contradiction), le lien qui unit les gens de châteaux à leurs gardes-chasse et leurs domestiques, les moqueries des gens du pays envers les "Parigot" etc...



Mais L'école buissonnière, c'est aussi un beau récit sur l'éveil d'un jeune garçon à la vie, une invitation à la tolérance.



Je n'ai pas été transportée par ce roman, mais j'en garderai un bon souvenir de lecture car ses chemins, ses paysages, ses personnages ont trouvé résonance avec ma vie quotidienne.
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L'école buissonnière

Un beau thème de départ, l'éveil à la nature pour un jeune citadin placé en Sologne, mais un traitement manquant trop de finesse. Être un grand aventurier ne fait pas de vous forcément un grand écrivain !
Lien : https://lediscoursdharnois.b..
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Les hommes sont des petits poucets

Excellent.
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Cavale

Thriller …

Amnésie, fuite, secret, amour : voilà les ingrédients de ce livre. Sauf que la plume de l'auteur est floue et rend pénible la lecture … Un mois pour lire ce livre tellement je ne m'accrochais pas ! Aucune empathie pour les personnages, de l'incompréhension et enfin une fin sans aucun intérêt … Bref pour faire simple : je n'ai pas aimé !
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L'école buissonnière

Dés les premières pages de L'Ecole buissonnière, je me suis retrouvé une âme d'enfant, proche de celle que j'avais lorsque j'ai découvert les fameux souvenirs d'enfance de Marcel Pagnol au travers de « La Gloire de mon père ». Il y est bien entendu question de découverte de la nature, de la chasse mais loin de la Provence, de ses sols calcaires et du chant des cigales. Sauf qu'ici, Nicolas Vanier nous conte les charmes de la Sologne, ses ruisseaux et ses étangs et le tonitruant brame du cerf.



Cette fois-ci, l'auteur quitte le Grand Nord qu'il affectionne tant pour nous plonger dans les paysages humides de la Sologne. Il nous livre un récit poignant qui est également une véritable ode à la nature et à l'enfance non sans nostalgie, au lendemain de la Grande Guerre.



S'agissant de l'histoire : Paul, habitué à la rude vie de l’orphelinat, peine à s’habituer à son nouvel environnement et à sa nouvelle famille de circonstance, son père ayant été réquisitionné en Algérie pour la construction d'une ligne ferroviaire. Se méfiant du bourru Borel, le garde-chasse et mari de Célestine, chez qui il loge, il se lie rapidement d’amitié avec Totoche, le braconnier bougon, bien que cela lui ait été interdit.

Le géant braconnier lui fait vite découvrir la nature qui l'entoure et qu'il découvre, loin de la banlieue parisienne et lui permet de goûter aux joies de la pêche, de la chasse et des promenades. Il lui livre ainsi bien des secrets sur la forêt solognote et ses habitants.

A la surprise générale, le jeune Paul parvient à éveiller l’intérêt du taciturne comte de Fresnay, lequel ne quitte jamais son domaine où il vit retiré depuis la mort de sa fille et dont il ne s'est jamais remis.



Les personnages sont tout à la fois attachants et pittoresques et la belle histoire d'amitié et de complicité, faite de transmission de savoirs, de partage, et de rencontres qui parcourt ce livre produit son meilleur effet.
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L'école buissonnière

Il y un an et demi, je vous avais présenté le livre dans lequel l'auteur, aventurier dans l'âme, nous contait sa formidable épopée dans la « Yukon Queste », aujourd'hui, loin des grands espaces blancs du continent Nord Américain, Nicolas Vanier nous entraîne dans un tout autre voyage nous faisant découvrir des paysages bien plus proche de chez nous et tout à fait en conformité avec notre climat tempéré s'affichant à merveille au rythme des quatre saisons.



Ce passionnant roman nous permet d’effectuer une plongée dans la verte et rousse Sologne au début des années « 30 »



Ayant dévoré ce livre où s'animent des personnages hauts en couleurs au sein d'une région truffée de mystères comme ceux que peuvent engendrer les hôtes des sous-bois, des fourrés et hautes futaies, je ne peux m'empêcher de rapprocher cet univers bucolique et flamboyant de celui d'une « Billebaude » à la Vincenot ni l'extraire par trop de l'ambiance d'une féerie berrichonne comme la peignait si magistralement George Sand dans ses plus célèbres romans. La lecture nous enracine dans ce monde forestier où vivre ne peut se faire qu'en lien intime, voire fusionnel avec la Nature... la Vraie !...



L'intrigue se construit autour d'un gamin d'une dizaine d'année Paul dont le père veuf, appelé pour accomplir une mission en Algérie, le conduit en province chez une amie de longue date. Célestine habitant en Sologne et qui a épousé un garde-chasse. Lui, grand veneur, maître d'équipage auprès du Conte et elle, servante en son château.



Paul petit parisien, découvre le monde rural et plus particulièrement la coterie des chasseurs, pêcheurs et braconniers. Entre Borel le garde chasse aussi taciturne qu'obstiné et Totoche braconnier aussi rusé que bourru les fonctions légales et illégales qui les opposent sont source de pérégrinations fantasques où les déconvenues consécutives à chaque épisode rocambolesque reviennent au garde chasse qui ne décolère pas contre son imprenable et fulgurant ennemi.



Quand Paul vient à découvrir pour la première fois le « redoutable » Totoche cela ne se passe pas bien et pourtant, ces deux là vont devenir des amis inséparables. Grande sera leur complicité. Le jour où Paul a osé parler de braconnage à ce truculent homme des bois, celui-ci s’esclaffa mi indigné mi coléreux :



« - Braconner, sais tu seulement ce que ça veut dire ? Il appartient à qui le Gibier ? Et les sangliers qui cavalent tout le jour sur un domaine et la nuit sur un autre ? Et les oiseaux migrateurs qui voyagent des milles et des cents, ils sont à qui hein ? À tézigue ? Au gardaillon ? Alors les poissons aussi tant qu'on y est, et puis les mouches, et l'air qu'on respire, et l'eau qu'on boit ! Allez, fiche-moi le camp avant que je m'énerve ! »



Au delà de ces rencontres et autres découvertes d'êtres à la fois surprenants et attachants, Paul aura à se confronter au mystère de ses origines, à des vérités qu'on lui cache parce qu'il est un enfant et donc pas assez grand pour comprendre ou accepter ce qui peut être douloureux. Paul déjà mature et le devenant toujours plus au contact de son habile et perspicace ami va se confronter aux mensonges et dissimulations des grands et même de ceux qu'il aime le plus... La Sologne mystérieuse recèle aussi moult secrets de ses habitants...



Il découvre également que les réputations des personnes les plus en vue sont bien vite établies, souvent exagérées, surfaites et parfois totalement injustes…



Pour Paul, grandir au milieu de ces hommes rudes parfois taiseux et de ces femmes dégourdies, avenantes ou bavardes de la terre solognaise se fait dans une totale communion avec la Nature : flore faune, topographie avec les mythes y attenant ; il accède de la sorte à un savoir inestimable où chaque être vivant a sa place et se doit d'être respecté quasi religieusement. Jusqu'au plus profond de ses sources et manifestations, la VIE est vénérée par les plus humbles mais aussi par les plus grands qui ont conscience de leurs responsabilités face à cette prodigalité.



La lecture m'a enthousiasmé, transporté dans cette magnifique région proche du centre de la France

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L'école buissonnière

J’ai fait un bond d’un demi siècle dans le passé quand j’allais chez mes grands-parents dans la campagne lorraine

- le pot de chambre sous le lit

- les lapins et les poules

- le langage campagnard ou les mots sont avalés « vla ti pas le p’tiot »



Paul ce parisien de 11 ans qui ne connait que Paris débarque en Sologne, pour du changement c’est du changement mais il va vite s’adapter et entrer en communion avec Totoche le braconnier, de parigot il deviendra solognot.



L’histoire n’est pas une découverte, c’est du lu et relu mais j’y ai pris un bon bol d’air à arpenter cette forêt , à pêcher à la mouche dans les étangs et dans la Loire et découvrir ce cervidé Le Cerf roi de la forêt.



J’ai adoré les dialogues qui m’ont fait sourire voire rire .

"

- Célestine, elle récite toujours une prière avant qu’on mange.

- tu n’serais pas une grenouille de bénitier, toi ?

- je ne sais pas ce que c’est.

- Un enfant de chœur qui s’enfile du vin de messe.

- La messe je n’ai pas le droit d’y aller. Ni dieu ni maître, il dit mon père

- Il a ben raison, je dis pareil et je préfère mieux not’vin d’ici à celui de l’au-d’là !

"







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Le grand voyage, Tome 1 : Mohawks et le Peu..

Après avoir vu "Loup" et "le dernier des trappeur" j'aimerais lire ce livre sur le début de sa grande odyssée.
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L'école buissonnière

Ce livre est un hymne à la nature. La rencontre improbable entre deux êtres que tout sépare.

C'est une ode à l'humanité. Le fait de dire que tout est possible. Cette rencontre se fait de cœur à cœur et marquera à jamais Paul ce jeune garçon qui vient de Paris et qui découvrent avec émerveillement le monde qui l'entoure par les yeux et le respect qu'à l'ancêtre vis à vis de la nature.
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L'école buissonnière

1920. Employé aux chemins de fer, Jean est envoyé en Algérie construire des lignes. Seule alternative à l’internat, il confie son fils à Célestine, ancienne nourrice de son épouse Mathilde, morte en couches. Célestine est employée chez le Comte Antoine de la Chesnaye, son mari Borel, est garde-chasse en forêt solognote.



Ainsi débute l’histoire de Paul, 11 ans qui va devoir se faire petit devant Borel, apprivoiser Totoche le braconnier, éviter de se faire repérer par le Comte et surtout, ne jamais lui parler de famille, faire sa rentrée dans la petite école de campagne.

Intelligent et patient, soutenu par Montaine l’institutrice, entouré de l’amour de Célestine, Paul ressent cependant le poids des non-dits. La nature devient vite un refuge et un exutoire aux camouflets des enfants et adultes du village à l’égard du « parigot ». En attendant le retour de son père, Paul poursuit avec habileté son intégration dans le village.



Je passe volontiers sur l’histoire que je qualifierai de « gentillette » pour en retenir le cadre. J’ai apprécié cette véritable immersion dans la nature préservée, amie ou hostile à l’homme, théâtre de chasse ou terre d’aventures, mais toujours belle, vivifiante et ressourçante.

Si elle n’obère en rien la personnalité attachante de Paul, l’humanité du braconnier, les sentiments du Comte ou l’amour de Célestine, la nature, décrite avec détails et finesse par Nicolas Vannier, est le personnage inéluctable de ce roman.






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L'école buissonnière

J'ai savouré ce livre, qui est une pure merveille, les détails de leurs escapades m’ont rappelé mes sorties en forêts quand j'étais enfant à aller chercher les champignons. Paul au départ est peu sûr de lui mais au fil des pages et de ses sorties avec Totoche. Le petit grandit et prend de la graine. Les chapitres sont assez sympathiques et courts, j'aime beaucoup les illustrations des pages et bas de pages.

J'ai eu quelques sourires, j'ai été émue, triste et stressée à la fin du roman. C’est un beau roman d’amitiés et de pardons.

Paul cherche coûte que coûte à savoir la vérité que lui cache Célestine, sur sa famille et se qui la lie à Jean son papa. Et, Paul veut protéger ce cerf majestueux qu'il a aperçu , car un chasseur veut le tuer. Parviendra-t-il a savoir la vérité sur sa famille et que cache les mensonges de Célestine et de son père ? Et le cerf reussira-t-il à le sauver du chasseur ?
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Le grand voyage, Tome 2 : la quête de Mohawks

Mohawks pense être un jeune homme comme les autres, jusqu'au jour où son arrière-grand-père, Raian, le charge d'une mission : comme lui, Mohawks devra parcourir le territoire de la Coiffe pour unir le peuple d'en haut, rapportant de son voyage les zuyismans qui sont la preuve de son passage. Dans une nature hostile et bien souvent déserte, cette mission se révèle plus périlleuse encore qu'il ne l'avait imaginée, si bien que le Zuyis pense plusieurs fois à abandonner.

Épreuve après épreuve, le grand voyage prend peu à peu sens autour du mot murmuré par Raian au moment de sa mort : l'amour... celui d'une femme et d'autres femmes, celui des hommes, des chiens et de toute créature prenant vie sur la Terre Mère, et celui de la terre elle-même. Au sein d'un périple d'une grande violence, pour le corps comme pour le cœur, Mohawks acquiert finalement la sagesse nécessaire à son accomplissement, la nature et les hommes punissant sévèrement l'impatience et la précipitation.

Un très beau récit, à la fois doux et brutal, sentimental et engagé. Avec Mohawks, le lecteur fait la découverte des mœurs du grand nord, et jette un autre regard sur un espace qu'on croirait dénué de couleur et de vie.
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