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2.77/5 (sur 11 notes)

Nationalité : Italie
Né(e) à : Lecce , le 17/07/1970
Biographie :

Ancien employé de banque, Vittorio Catani a consacré sa vie et sa carrière à la littérature.

Depuis la revue "Urania" où il publia ses premiers textes – et de qui il reçut ses premiers prix littéraires – jusqu’à son statut d’éditeur sur le site www.fantascienza.com, il est devenu l’un des piliers de la littérature italienne de science-fiction.

Parmi son œuvre foisonnante, on trouve des recueils de nouvelles, des centaines de récits courts et de novelettes, plusieurs essais sur la science-fiction et des romans traduits en Europe parmi lesquels "Le Cinquième Principe" (Il Quinto Principio), paru en 2009.

Aujourd’hui retraité, Catani n’a de cesse d’encourager les littératures de l’Imaginaire, qu’elles se nomment fiction spéculative, transfiction, ou science-fiction.

Il vit à Bari.

son site : http://blog.fantascienza.com/vikkor/
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
- Bon sang, grommela-t-il en se frappant le front. Il avait même laissé sa PEM* ouverte ! Un coup à se réveiller avec le cerveau grillé. Il exécuta un scan rapide, mais les circuits avaient l'air en ordre.
Une centaine de messages étaient arrivés pendant la nuit.
La plupart indésirables. Les filtres n'étaient pas très efficaces. Et plus on les accumulait, plus les mails devenaient insidieux. Un jour on allait avoir droit au spam absolu, omniprésent, qui allait définitivement bloquer le système informatique mondial. Et l'humanité retournerait enfin à l'âge de pierre et aux signaux de fumées.

* Prothèse électronique mentale.
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Il était dans le ciel, au-dessus de la ville, à une hauteur de trois cents mètres. Et il tombait sur le bord de mer. Il vit en un éclair d'autres formes qui chutaient à toute vitesse : des gens, des moyens de transport disloqués. Il entendit des hurlements
Il essaya de ne pas céder à la folie, l'instant d'après il désira être fou.
Des blocs de béton s'envolaient, les trottoirs se crevassaient, la mer tourbillonnait, crachait des geysers à plusieurs centaines de mètres de hauteur. Les viscères du monde se déchiraient pour l'accueillir.
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Les riches ont toujours acheté des choses économiquement inutiles, comme les tableaux des impressionnistes ou les manuscrits de Léonard. Que gagne-t-on à avoir dans son salon les gribouillages du parachute de Léonard ? Peut-être juste la jalousie de celui qui ne les possède pas.
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« Je veux sortir», tenta Mait, et il vérifia qu'il pouvait se détacher du groupe sans aucun effort et retourner vers l'eau. Les autres n'avaient pas fait attention à lui. Donc, personne ne me commande, se dit-il. Quelque part, d'une certaine manière, la Gesalt établit une volonté d'agir sur laquelle ils s'accordent tous, seulement s'ils le veulent et jusqu'à ce qu'ils le veuillent. Même si, en général, ils le veulent toujours. Une pareille contradiction était-elle possible ? Ou n'était-ce qu'un tour de passe-passe ? Il réintégra la formation qui continuait de marcher. Il eut soudain besoin de saisir un caillou et de le jeter au loin : il était certain que personne ne le lui avait demandé, et encore moins ordonné… mais en se penchant pour ramasser le caillou, il vit avec surprise que les mêmes gestes étaient effectués par tous les autres à l'unisson. Car il n'était pas Mait. Il était simplement la Gesalt qui était simplement lui. Inutile de chercher l'instigateur originel, inutile de se creuser la cervelle sur la notion de libre arbitre. La Gesalt était une entité avec un cerveau et une volonté uniques mais avec mille facettes et mille ramifications.
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Des blocs de béton s'envolaient, les trottoirs se crevassaient, la mer tourbillonnait, crachait des geysers à plusieurs centaines de mètres de hauteur. Les viscères du monde se déchiraient pour l'accueillir. Il estima sa durée de vie à dix secondes, mais il heurta violemment un mur invisible, ou en tout cas subit une force répulsive. Une douleur abominable fulgura dans son bassin, ses hanches, ses omoplates.
- De... lia, râla-t-il.
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