À la fin des années 1970, la journaliste Wibke Bruhns tombe par hasard sur un documentaire consacré à l’attentat manqué de juillet 1944 contre Hitler. Elle aperçoit quelques images du procès des conjurés à l’issue duquel son père, Hans Georg Klamroth, sera pendu avec son gendre et deux cents autres condamnés.
Pour l’auteur c’est le point de départ pour aller à la rencontre de ce père absent de sa mémoire, trop jeune pour l’avoir connu et dont on a choisi de ne pas lui parler. Partant de la veille de la Première Guerre mondiale, elle va retracer son histoire et celle de sa famille à partir de journaux intimes, d’albums de photos et de nombreuses lettres.
Une chronique familiale passionnante où Wibke Bruhns ne cache pas ses sentiments vis-à-vis de l’attitude des siens avant et pendant la période nazie. Même si elle s’amuse souvent de l’aveuglement de certains, d’autres la choquent profondément par leurs actions. Un traumatisme qu’elle partage, semble-t-il, avec de nombreux Allemands.
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Très fort et très étrange travail de mémoire... (de mémoire filiale et familiale).
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